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Le grand Remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent
Par André Posokhow, consultant ♦ Le site Polemia a présenté le 13 février 2018 un article dont le titre est « Le grand remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent ».
Cet article comporte malheureusement une erreur de calcul qui a consisté à superposer le nombre des recours reçus par la CNDA à celui des premières demandes d’asile présentées en 2017 auprès de l’Ofpra.
Cette erreur est la mienne. J’en exprime mes regrets auprès des lecteurs du site Polémia. Je remercie Jean-Yves Le Gallou d’avoir bien voulu me transmettre les observations qu’elle a suscitées et d’accepter que je les rectifie.
Est présenté ci-dessous cet article avec le même titre mais avec les corrections qui s’imposaient concernant en particulier ces recours reçus par la CNDA mais également les procédures Dublin et les mineurs non accompagnants.En 2015, Polémia a publié un article sur l’escroquerie de communication que constituait l’affirmation par l’INSEE d’une baisse d’un solde migratoire estimé à 33 000 personnes.
En 2017 et 2018, l’INSEE a actualisé ses chiffres et publié un bilan démographique 2017, une analyse des flux migratoires entre la France et l’étranger entre 2006 et 2013. Nous disposons également de statistiques de l’INED et du ministère de l’Intérieur.
Ces données chiffrées, dont il n’est pas aisé de s’assurer de la cohérence et malheureusement incomplètes, notamment pour ce qui est de l’immigration illégale, nous permettent d’appréhender partiellement la progression quantitative de l’invasion migratoire.Un bilan démographique inquiétant qu’il convient d’éclaircir et expliquer
Au 1er janvier 2018, la France compte 67,2 millions de résidents sur son territoire couramment appelés habitants. Au cours de l’année 2017 cette population a augmenté de 233 000 personnes, soit une hausse de 0,3%. Selon l’INSEE cette progression est principalement due au solde naturel, différence entre le nombre des naissances et celui des décès, qui s’élève à 164 000 soit un chiffre historiquement bas. Pour l’Institut le solde migratoire ne s’élève qu’à 69 000 personnes et est relativement faible.
Ces données chiffrées pour ne pas induire en erreur le lecteur doivent être approfondies et expliquées.
Un solde migratoire mensonger
Une immigration légale en nette hausse
La délivrance des premiers titres de séjour est en progression constante : 262 000 en 2017 contre 205 000 en 2013. Il n’y a donc pas diminution de l’immigration légale.
Il convient de rajouter le nombre net de personnes françaises nées à l’étranger relevant de l’immigration que nous estimons pour 2013 à une proportion de 50% soit environ 5000 personnes.
Enfin il faut tenir compte des sorties d’immigrés que l’INSEE estimait en 2015 à hauteur de 95 000 en précisant que ce chiffre était selon, ses termes mêmes, « déduit comme la différence entre le solde migratoire et les entrées. Ces sorties intègrent les incertitudes du solde migratoire, mais également celles liées à l’estimation des entrées ». Pour 2015 l’INSEE estime les sorties d’immigrés à 79 000 de manière probablement aussi incertaine. C’est celui que nous retiendrons.
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L’idéologie du « progrès »
Quoi de plus « sacré » pour le monde actuel que le « progrès » fondé sur les techniques et les sciences ? On a oublié la prédiction de Nietzsche juste avant les deux guerres mondiales et la terreur des totalitarismes : « un monde de barbarie s’avance et la science se mettra à son service. » Les communistes notamment étaient persuadés d’avoir une vision « scientifique » de l’histoire et de la politique. Que leur « science » soit fausse ne change rien au fait qu’ils en aient fait une idole.Nietzsche a donné un nom à l’attitude du « dernier homme », « l’homme qui ne sait plus se mépriser lui-même » (pour être capable d’aller vers un idéal supérieur) : cligner de l’œil (blinzeln). Dans Ainsi parlait Zarathoustra, Il leur fait dire ceci :
"Amour, étoile, création, qu'est-ce cela ? Disent les derniers hommes et ils clignent de l’œil. (...) Nous avons inventé le bonheur ! Disent les derniers hommes. (...) pas de chef et un seul troupeau. Tous veulent la même chose et tous sont égaux. Qui n'est pas d'accord ira à la maison des fous. Autrefois, tout le monde était fou ! Disent les derniers hommes et ils clignent de l’œil !"Ce texte est d'une grande richesse. Le dernier homme proclame la mort de tous les idéaux (amour, étoile, création, etc.) qui sont remplacés par celui du bonheur stérile. Ce bonheur de consommateur est garanti à tout le monde dans le mythe de l'égalité de tous. Les grands magasins remplacent les cathédrales car ils sont la "cause finale" du système. Tout est fait pour le but ultime de la consommation. Le progrès est le socle de cette idéologie mais sa morale est celle de l'égalitarisme.Qui n'est pas "politiquement correct" ira dans les maisons des fous. En URSS, cela se passait effectivement ainsi. En Occident, la coercition prend une autre forme : l'exclusion de l'espace public et notamment du champ des médias. Le grand dissident anti-communiste Soljenitsyne avait bien vu cela lorsqu'il avait dit : en URSS règne la censure. En Occident, vous pouvez parler mais cela ne sert à rien.A cela se surajoute une autre caractéristique : la dévaluation du passé: "autrefois tout le monde était fou, disent les derniers hommes et ils clignent de l’œil." En effet, l'idéologie du "Gestell" est l'utilitarisme de la volonté de puissance. Or, la volonté ne peut rien contre le passé. Elle veut donc se venger de celui-ci. D'où une œuvre de destruction qui porte en politique le nom de "révolution". C'est toujours au nom du progrès que l'on fait des révolutions ! C'est pourquoi Heidegger explique que, pour Nietzsche, la possibilité d'aller vers le surhomme et de quitter la décadence des derniers hommes passe par la libération de l'esprit de vengeance. C'est l'esprit de vengeance qui en sous-main inspire le monde actuel : vengeance contre le passé et vengeance sous la forme de l'égalitarisme autoritaire.On comprend mieux alors ce qui se passe aujourd'hui. On n'apprend plus l'histoire aux nouvelles générations. Lorsqu'on l'apprend, c'est pour célébrer l'idéologie de la repentance. Soit on occulte le passé, soit on le déforme ; ainsi la vengeance contre le passé est assurée. Cette vengeance a aussi un avantage supplémentaire. L'identité est fondée sur la mémoire. En détruisant la mémoire d'un peuple, on détruit son identité. C'est en quelque sorte, un génocide spirituel.On fait en réalité mieux que simplement détruire (zerstören). Comme nous l'avons vu, il y a pire que la destruction, c'est la dévastation (Verwüstung), la création d'un désert (Wüste).Selon Heidegger, dans Was heisst Denken ? (qu'appelle-t-on penser ?) : "la destruction n'élimine que ce qui s'est développé ou a été construit dans le passé. La dévastation (désertification : Verwüstung) empêche toute croissance ou toute construction future. C'est bien pire. (...) La désertification de la terre peut aller de pair avec un haut niveau de vie et l'organisation d'un bonheur égalitaire pour tous. De plus, elle est un processus inconscient, elle se cache. La dévastation ou désertification est en son essence l'expulsion de la mémoire."Lorsque la mémoire est morte, l'identité se dissout et il n'est plus possible de reconstruire ce qui a disparu. Or, il est nécessaire pour le "Gestell", l'arraisonnement utilitaire, que les hommes soient réduits à l'état de la plus importante des matières premières. Or, pour être le plus facilement utilisable, la matière première doit être composée d'éléments interchangeables. Il faut donc que les hommes perdent toute forme d'identité, notamment nationale, qui pourrait gêner ce caractère interchangeable. C'est ici qu'intervient l'égalitarisme, comme justification de ce processus de dissolution des identités.
Yvan Blot, L'oligarchie au pouvoir -
Racisme anti-Blancs en Afrique du Sud – Le parlement exproprie sans compensation les fermiers blancs
Afrique du Sud – Le Parlement sud-africain a donné mardi le coup d’envoi d’une réforme de la Constitution autorisant l’expropriation des fermiers blancs sans compensation. Leurs terres seront redistribuées à des noirs, comme cela avait été le cas au Zimbabwe.
A une très large majorité, les députés sud-africains ont adopté une motion mettant en place une commission chargée de réviser à cette fin l’article 25 de la la loi fondamentale d’Afrique du Sud.
Ce texte était défendu par le chef des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) Julius Malema, résolument anti-Blancs.
« Le temps de la réconciliation est fini. L’heure de la justice a sonné », a lancé M. Malema dans l’hémicycle parlementaire.
Près d’un quart de siècle après la chute de l’apartheid, les fermiers blancs restent en première ligne des cibles du racisme anti-Blancs dont les médias européens ne parlent jamais.
Si l’agriculture est resté jusqu’ici largement aux mains des Blancs, qui détiennent encore 73% des terres contre 85% à la fin de l’apartheid, c’est que les exemples abondent de nouveaux propriétaires noirs qui se montrent rapidement incapables de faire fonctionner correctement les fermes qu’ils acquièrent.
Mais malgré cette réalité, depuis plusieurs années se développe un discours idéologique foncièrement raciste à l’encontre des Blancs.
Ce racisme anti-Blancs est notamment entretenu par M. Malema qui exhorte régulièrement ses troupes à « s’emparer des terres » des Blancs. Ces propos lui ont valu de nombreuses poursuites devant les tribunaux pour « incitation à l’effraction ». Mais il n’a bien sûr jamais été condamné par les tribunaux post-apartheid.
Au Zimbabwe voisin, l’ex-président Robert Mugabe a lancé dans les années 2000 une réforme agraire fondée sur l’expropriation brutale des fermiers blancs. Elle a plongé le pays dans une crise économique dont il ne s’est toujours pas relevé.
Au parlement sud-africain, le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), s’est elle opposée à la réforme, estimant qu’elle « met sérieusement en danger l’économie nationale »
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" MAINTENIR EN NOUS LA NATURE HUMAINE INTÉGRALE ET LE SURNATUREL " | MARCEL DE CORTE
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Un hiver meurtrier - Journal du mercredi 28 février 2018
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Une nouvelle étude ruine la théorie du Genre
Lu ici :
"Selon une enquête publiée dans la revue Infant and Child Development, les différences entre garçons et filles sont avant tout biologiques et non optionnelles, comme le prétendent les tenants de la théorie du genre, pour qui le genre relève de la construction sociale et non de la nature.
Infant and Child Developement est une revue scientifique indépendante et reconnue, qui étudie de façon méthodique les différents stades du développement de l’enfant. L’enquête publiée s’appuie sur pas moins de 16 études menées auprès de 787 garçons et de 813 filles, tous âgés entre 1 et 8 ans, sur la manière dont jouent les petits enfants.
Les trois grandes conclusions qui ressortent de l’étude relèvent du bon sens. Ainsi :
1) La différence de genre existe dans le choix des jouets et s’opère, entre autres, de « façon innée », et non par l'effet d’un conditionnement social.
2) Aussi, il est « hautement probable que les différences de genre aient une origine biologique ».
3) Enfin, l’étude remarque que la « différence de genres s’affirme toujours plus nettement au fur et à mesure que le garçon grandit » : il y aurait une « prédisposition biologique naturelle » qui entraîne que les « stéréotypes » sont davantage ancrés chez le garçon.
De quoi ruiner les fondements mêmes de la théorie du Genre dont les affirmations incantatoires se retrouvent dans nombre de manuels scolaires et de supports médiatiques, et touchent une jeunesse toujours plus fragilisée."
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Le pire est peut-être à venir
par Louis-Joseph Delanglade
Poussée de fièvre compassionnelle la semaine dernière, provoquée par la reprise des bombardements de l’aviation syrienne sur les dernières enclaves tenues par des insurgés islamistes, notamment celle de la Ghouta à l’est de Damas.
Toute la semaine, le « machin » n’aura brui que de cela, la Suède et le Koweit, attelage improbable, ayant donc présenté devant le Conseil de sécurité de l’ONU une motion en faveur d’un cessez-le-feu « humanitaire ». Mardi 20 février, M. Le Drian, ministre des Affaires étrangères, qu’on avait pu juger relativement convenable dans son précédent ministère de la Défense, a alerté la représentation nationale sur la situation en Syrie, allant jusqu’à affirmer que « le pire est devant nous ». Et la France d’enfourcher ce cheval de bataille, M. Macron lui-même prenant l’initiative de co-signer avec Mme Merkel (cela peut aider) une lettre demandant à M. Poutine de ne pas opposer son veto.
M. Assad cherche, et c’est bien légitime, à rétablir l’autorité de l’Etat syrien sur la totalité d’un territoire aux frontières internationales dûment reconnues. On lui reproche sa brutalité mais les derniers islamistes de la Ghouta méritent-ils mieux ? Quant aux civils, ils sont malheureusement les victimes désignées de toutes les guerres : croit-on - pour s’en tenir à l’exemple bien commode d’une guerre mondiale, la seconde, où le bien est censé avoir triomphé du mal - que l’Armée rouge en Prusse orientale ou les Américains dans le Pacifique l’ont emporté sans d’énormes massacres de populations civiles ? Ce n’est pas du cynisme, c’est un constat, personne n’empêchant d’ailleurs Suède et Koweit de se faire en l’occurrence les avocats des civils syriens.
Ceux qui soutiennent directement la Syrie ont le mérite de la clarté. L’Iran, perse et chiite défend un allié naturel, dont la stabilité retrouvée lui permettrait de s’imposer dans la région. La Russie, trop vite enterrée par médias et diplomates occidentaux, fait son retour sur la scène mondiale en cherchant à se ré-approprier son pré carré proche-oriental. En face, c’est plus confus. Concernant les Américains, une seule chose paraît sûre : leurs liens avec Israël et, à un moindre degré, l’Arabie séoudite. Avec leurs alliés turcs, les choses se compliquent : désormais, la diplomatie et les actions militaires de la Turquie sunnite sont essentiellement motivées par le danger sécessionniste kurde. Alliée des Américains, la Turquie est leur ennemie par Kurdes interposés.
Dans cet imbroglio, la France est présente militairement. Il s’agissait de combattre jusqu’à son éradication l’Etat islamique. La disparition quasiment assurée de celui-ci souligne désormais la nécessité d’une politique étrangère cohérente. M. Le Drian affirme (Libération, 23 février) que « ce qui compte, c’est de gagner la paix en Syrie aujourd’hui », en privilégiant l’humanitaire et le diplomatique. Soit, mais il faudrait donc, sauf à se limiter à des bouffées de compassion dignes du Koweit et de la Suède, rétablir le dialogue avec Damas et, mieux, le lien diplomatique. Il en est grand temps car déjà se profile un embrasement régional d’une autre dimension, l’Iran se manifestant sur deux fronts, par le renforcement de sa zone d’influence sur les frontières libano-israélienne et syro-israélienne et par son soutien actif aux insurgés chiites du Yémen. M. Le Drian, et c’est une bonne chose, doit se rendre à Moscou le 27 février et à Téhéran le 5 mars. Pour que la paix en Syrie se gagne avec la France, il lui faudrait aussi rétablir un contact direct avec son homologue syrien.
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Plan anti-radicalisation. Soixante mesures pour rien, par Franck Deletraz
Vendredi dernier, le Premier ministre présentait à Lille le tout nouveau plan de lutte du gouvernement contre la « radicalisation islamiste ». Un plan qui comporte certes quelques mesures de bon sens mais qui, en s’attaquant une fois de plus aux conséquences plutôt qu’aux causes, n’éradiquera pas le mal à sa racine.
Intitulé « Prévenir pour protéger », ce plan de 60 mesures se concentre en effet essentiellement sur les prisons et la prévention en milieu scolaire. Ainsi prévoit-il la création de 1 500 places « dans des quartiers étanches, exclusivement dévolus aux détenus radicalisés », dont 450 « d’ici à la fin de l’année ». En même temps, les « quartiers d’évaluation de la radicalisation », où des « spécialistes » sont censés évaluer la dangerosité des prisonniers, passeront de trois à sept. Le plan prévoit également la création de trois nouveaux « centres de prise en charge individualisée » en milieu ouvert, qui concerneront notamment ces djihadistes de retour de Syrie ou d’Irak que nous ne devrions pas accueillir.
Autre volet important de ce plan : la prévention dans l’éducation, qui passera d’abord par un renforcement du contrôle de l’Etat sur les écoles hors contrat et la révision de leur régime de déclaration (voir Présent du 23 février). Ainsi, sous couvert de lutte contre l’islamo-terrorisme, le gouvernement devrait s’attaquer aux écoles privées catholiques ! En même temps, ce plan prévoit la systématisation d’une « éducation à l’information », visant à lutter contre le « complotisme » et qui promet d’être gratinée…
Par ailleurs, le gouvernement prévoit de développer un « contre-discours » à la propagande djihadiste plus ciblé et d’améliorer les alertes sur la radicalisation dans les structures psychiatriques. Enfin, dans la lignée des décrets permettant d’écarter un militaire ou un fonctionnaire exerçant une activité sensible pour des motifs de radicalisation, Philippe a annoncé le lancement d’une mission pour étudier les cas dans la Fonction publique.
Le mythe de la « déradicalisation »
Bref, autant de mesures qui, comme l’a souligné le FN, ne rompent pas « avec l’évidente cécité des dirigeants successifs quant à l’emprise des réseaux islamistes dans notre pays ». En effet, a-t-il expliqué, « en dépit d’échecs flagrants, on y retrouve un certain nombre de fantasmes autour de la “déradicalisation.” (…) Surtout, on peine à trouver des mesures pour lutter directement contre les prédicateurs, organisations, mosquées, associations de toutes sortes qui se font les propagandistes et propagateurs de l’idéologie islamiste dans notre pays ». Or, a ajouté très justement le FN, « tant que cette bataille ne sera pas menée, (…) tant que toutes les mosquées extrémistes ne seront pas fermées, tant que la toute-puissante UOIF et ses satellites ne seront pas interdits, tant que les imams étrangers prônant la haine dans notre pays ne seront pas expulsés, alors les plans gouvernementaux qui se succèdent reviendront à vider la mer avec une cuillère ».
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 27 février 2018
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Dans Minute de cette semaine : un grand article sur le livre de Carl Lang "Un chemin de résistance"
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