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  • Le samedi politique avec Nicolas Dupont-Aignan : La justice veut nous faire taire !

  • Sans arme, ni haine, ni violence

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    Ex: http://www.autochtonisme.com

    Pour le pouvoir en place, les Français de souche n’ont aucune existence juridique et le peuple autochtone n’existe pas. Or, dire d’un peuple qu’il n’existe pas est d’une violence inouïe, d’autant que les ressorts psychologiques de cette négation sont toujours à rechercher dans le désir malsain d’effacer physiquement le peuple en question. La négation généralisée du droit à l’existence des peuples autochtones européens est une extermination symbolique qui se double d’une extermination réelle puisque ceux-ci tendent à disparaître sous l’effet d’une submersion migratoire organisée. La question de la contestation du régime politique en place revêt donc un caractère vital pour les peuples autochtones. Mais quelle forme doit prendre concrètement la lutte ? Doit-elle être aussi violente que peut l’être le régime ou doit-elle, au contraire, faire appel à une forme de « désobéissance civile » ? Notre position sur le sujet est sans ambigüité : nous considérons que l’usage de la violence est à bannir absolument. Cela pour plusieurs raisons :

    Premièrement, les Européens ont été largement domestiqués. Ils furent autrefois des conquérants  capables de soumettre le monde, mais force est de constater qu’ils n’ont plus qu’une lointaine ressemblance avec leurs ancêtres. On ne doit rien attendre de gens qui laissent sans réagir leurs femmes se faire violer, comme à Cologne en décembre 2015. L’Européen type est un quinquagénaire isolé qui n’aspire plus qu’à une retraite paisible. Autant en être conscient.

     Deuxièmement, les Etats supranationaux européens se sont dotés de moyens qui les rendent indestructibles frontalement : arsenal juridique (loi sur le renseignement, lois contre le terrorisme…), capacités techniques (satellites, logiciels espions, « boîtes noires »…), moyens de renseignement  (écoutes, balises, indicateurs…), militarisation du cadre urbain (plan Vigipirate, opération sentinelle), forces de police efficaces et soumises, paramétrages des moyens militaires pour répondre à la violence civile (« opération ronces »), etc.

    Troisièmement, notre peuple ne se relèverait pas d’une défaite. En cas de défaite « à domicile », face à l’Etat  supranational, face aux communautés allochtones, voire, ce qui est le plus probable, face aux deux réunis contre lui, la dilution de notre peuple s’accélèrerait inéluctablement.

    Quatrièmement, voulons-nous la Syrie pour nos enfants, si d’autres solutions sont possibles ? La violence est toujours réciproque. Décider de l’employer est un acte grave dont il faut bien peser les conséquences sur soi, sa famille et son peuple.

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    En d’autres termes, la violence, en l’état actuel des choses, n’est pas envisageable. Il faut faire face au régime avec réalisme et ne pas l’attaquer sur son point fort. La population autochtone est une masse d’individus isolés, incapables d’agir ensemble, ne se faisant pas confiance, inconscients parfois de la situation, bref, pour tout dire : incapables de résister. Le premier travail consistera donc à rassembler le « reste pur » de la population (les « Réfractaires ») puis à organiser celui-ci de manière à agréger progressivement toute la population. Ce premier travail, non-violent par définition, devra se concrétiser par la formation d’un Etat parallèle, d’un gouvernement parallèle et de communautés autochtones. La proto-nation autochtone ainsi formée et structurée sera une puissante force de résistance au régime en place, à condition de ne pas faire le jeu d’un régime paramétré pour vaincre toute opposition frontale et d’adopter une forme de « désobéissance civile ».

    « La désobéissance civile est le refus assumé et public de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugé inique par ceux qui le contestent, tout en faisant de ce refus une arme de combat pacifique » (Wikipedia). La désobéissance civile s’adresse au sens de la justice de la majorité au nom de « principes supérieurs » qui ont été violés. On parlera ici du droit à l’existence du peuple autochtone, droit ouvertement bafoué par le pouvoir républicain.

    La désobéissance civile n’est pas la passivité. C’est un combat. Comme tout combat, la désobéissance civile a une stratégie et mène des actions. Que ces actions soient non-violentes ne changent rien à leur nature. Elles devront tenir compte des « ressources » disponibles (ressources humaines, financières, médiatiques…), de la situation (rapport de force…) et de l’état de conscience de la population (l’action sera-t-elle comprise ?). Elles devront aussi trouver leur place et leur justification par leur conformité à la stratégie choisie.

    La référence absolue en matière de lutte non-violente est le politologue américain Gene Sharp. Celui que certains nomment le « Machiavel de la non-violence » n’est certes pas un ami des peuples autochtones. L’Albert Einstein Institution fondée par Sharp en 1983 est la vitrine séduisante de la CIA et de l’OTAN. Financée par la National Endowment for Democracy (CIA), l’Albert Einstein Institution travaille en étroite collaboration avec d’autres officines spécialisées dans « l’ingérence démocratique » comme l’USAID, Freedom House, ou l’Open Society de Georges Soros.

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    Il est admis par l’ensemble des analystes que les théories de Gene Sharp sont à l’origine des révolutions de couleurs. L’Albert Einstein Institution revendique d’ailleurs la « révolution originelle » (sic) en Serbie (2000), la « révolution orange » en Ukraine (2004), la « révolution des tulipes » au Kirghizistan (2005) auxquelles nous pouvons ajouter la « révolution des roses » en Géorgie (2003), la  « révolution bleue » en Biélorussie (2005) et même le « printemps arabe » en Tunisie, Egypte et  Syrie durant les premières semaines (2010-2012).

    Le lecteur accoutumé à ce blog aura compris que conformément à ce qu’énonce Gene Sharp, nous avons défini une « stratégie globale » (libérer le peuple autochtone du « corps d’associés » qui l’étouffe et du régime qui l’opprime) et des stratégies plus limitées se situant dans la stratégie globale (rassembler et organiser ; lutter pour les droits).

    La « stratégie globale » détermine l’objectif à atteindre (la libération du peuple autochtone). Elle coordonne l’action de l’ensemble des organisations, des communautés, des institutions autochtones de manière à atteindre cet objectif. Les stratégies limitées, ou intermédiaires, ont un niveau de planification plus restreint. Nous en déterminons deux :

    • Une « stratégie de conservation » : rassembler, organiser et protéger ce qui subsiste (le peuple autochtone, l’identité autochtone,  les terres autochtones…). L’Etat parallèle autochtone et les communautés autochtones sont à la fois des buts et des moyens dédiés à cette stratégie.
    • Une « stratégie d’expansion » : lutter pour obtenir des droits collectifs croissants, jusqu’au droit à l’existence nationale. La désobéissance civile non-violente est, selon nous, le moyen à privilégier pour atteindre les objectifs de cette stratégie.

    Les stratégies de conservation et d’expansion ont chacune leurs propres objectifs. Ceux-ci doivent être en cohérence avec la stratégie globale retenue. Pour atteindre ces objectifs stratégiques, il est nécessaire de procéder par étapes en utilisant des « tactiques » appropriées en fonction des ressources disponibles, du contexte et des opportunités. Les engagements tactiques mobilisent un ensemble de moyens sur une période courte, des domaines spécifiques et des objectifs mineurs (campagne de sensibilisation à l’antijaphétisme, campagne de boycott de produits…) . Les gains tactiques obtenus réalisent progressivement les buts stratégiques fixés. Au contraire de la stratégie qui détermine des objectifs plus ou moins lointains et généraux, la tactique vise donc des actions limitées et des objectifs restreints à la portée d’un mouvement de libération.

    Les engagements tactiques utilisent des « méthodes », c’est-à-dire des formes d’action pour atteindre leurs objectifs. Ces « méthodes » sont multiples et doivent toujours, selon nous, être non-violentes. Dans son manuel, De la dictature à la démocratie (L’Harmattan 2009), Gene Sharp répertorie près de 200 méthodes d’actions non-violentes. Le politologue les classe en trois catégories :

    1. Les méthodes de protestation et de persuasion non-violentes :

    • Parades, marches, veillées…
    • Communications à de larges audiences (journaux, livres, sites internet…)
    • Groupes de pression
    • Pressions sur les individus (fonctionnaires, journalistes, politiciens…)
    • Défilés de voitures, sons symboliques, port de symboles, fausses funérailles, hommage sur une tombe…
    • Rassemblements publics, silence, action de « tourner le dos »
    • Enseignement et formation
    • Etc.

    2. Les méthodes de non-coopération

    • Non-coopération sociale : ostracisme de personnes, boycott social sélectif, excommunication…
    • Non-coopération avec évènements, coutumes et institutions sociales 
    • Boycott économique : boycott de produits, d’enseignes, de commerces, de films, refus de payer les loyers, Retraits de dépôts bancaires, refus de déclaration de revenus…
    • Grèves
    • Non-coopération politique : Rejet de l’autorité : rejet d’allégeance, refus de soutien public, désobéissance déguisée, docilité réticente et lente
    • Boycott des élections
    • Retrait du système scolaire d’Etat
    • Boycott des institutions, associations, structures ayant un soutien d’Etat
    • Blocage de lignes de communication ou d’information
    • Non-coopération administrative, judiciaire, retards, obstructions, report des tâches…
    • Etc.

    3. Les méthodes d’intervention non-violentes

    •  interventions psychologiques : jeûnes de pression morale, harcèlements, exposition volontaire aux éléments…
    • Interventions physiques : sit-in, occupation d’espaces, invasion non-violente, obstruction non-violente, occupation avec voitures…
    • Interventions sociales : engorgement de services, institutions sociales alternatives, interventions orales en public, travail au ralenti…
    • Interventions économiques : grève, prise de contrôle non-violente d’un terrain, marchés alternatifs, institutions économiques alternatives…
    • Interventions politiques : surcharge de systèmes administratifs, double pouvoir et gouvernement parallèle…

    Dans cette optique, la résistance autochtone peut mener une multitude d’actions non-violentes : blocages momentanés de certains nœuds routiers, autoroutiers ou ferroviaires ; résistance fiscale ; boycott des élections ; lobbying ; constitution de ZAD identitaires ; interpellation d’élus républicains ;  sit-in ; occupation d’écoles ; manifestations ; harcèlement ; etc.  Il n’y a de limites que notre imagination… et l’étendue du Grand Rassemblement, c’est-à-dire des forces disponibles.

    Ce sont en effet les ressources humaines disponibles qui conditionneront en grande partie la nature et l’ampleur des actions entreprises. Tout plan d’action devra au préalable évaluer le plus précisément possible la situation et les possibilités d’action. Une action réussie est une action qui aura d’une part entamé la légitimité du régime et qui aura d’autre part propagé parmi les Autochtones l’idée de sécession et de rassemblement. Gene Sharp établit que les actions initiales devront comporter peu de risques, surtout si la population est craintive et se sent impuissante, ce qui est le cas pour le peuple autochtone. Il faudra alors limiter l’action à des protestations symboliques ou à des actes de non-coopération limités et temporaires (dépose de fleurs dans un emplacement symbolique, veillées, boycotts…).  L’important est de fixer des objectifs intermédiaires réalisables dont le succès ne peut qu’encourager à la répétition. Il n’y a rien de plus facile que d’engorger le standard téléphonique d’une municipalité hostile, que d’harceler la permanence d’un politicien, que de donner de la voix lors de la projection d’un film antijaphite. Répété 1000 fois, « sans haine, sans violence et sans armes », ces petites actions uniront le peuple autochtone et abattront le régime en place.   

    Antonin Campana

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Le Pen, c’est un peu de notre patrimoine. C’est la dernière bête (immonde, bien sûr) de scène.

    Arnaud Florac Boulevard Voltaire cliquez ici

    Tout ou presque a été dit, écrit, raconté sur lesdits Mémoires, que ce soit avant, pendant ou après la sortie. Souvent, l’auteur s’est lui-même chargé de la promotion de son ouvrage, avec le talent (immense) qu’on lui connaît : c’est toujours, sur les plateaux de télévision, la même silhouette d’ours érudit, la même gourmandise visible à incarner le diable en personne, la même rhétorique fluide et robuste ; l’homme et son masque n’ont pas pris beaucoup de rides. On commence même à le laisser parler quand il est interrogé : il faut dire qu’avoir eu raison avant tout le monde, cela vous pose un homme, fût-il nonagénaire. Reconnaissance tardive, mais c’est déjà ça.

    Ses Mémoires surprennent. Bien sûr, il y a une quantité de choses que l’on s’attendait à y trouver, et pour lesquelles on peut acheter le livre. Les pages de Jean-Marie Le Pen sur l’amour de la France, sa condition de pupille de la Nation, son engagement en Algérie et sa vie étudiante dans le quartier Latin relèvent maintenant du chromo, et elles sont à ses discours ce qu’une cascade en hélicoptère était à un film de Belmondo : on l’attend, on ne s’en lasse pas et c’est même pour ça qu’on paie sa place.

    On s’attend aussi à un exercice de sincérité ; là encore, on en a pour son argent. Sur De Gaulle (hautain, moche, narcissique, menteur etc.) et Pétain, sur les communistes français (leur lâcheté, leur omniprésence dans les médias du temps, leur aveuglement), sur la presse en général, Le Pen travaille au scalpel, avec beaucoup de justesse et une froideur clinique. À mon humble avis, tout est vrai.

    Mais, au-delà de ce que l’on s’attendait à trouver, il y a aussi et peut-être surtout un ton, une voix, un véritable style d’écrivain (eh oui !). L’éducation des jésuites, me direz-vous, qui obligeaient les petits Vannetais du collège où étudiait le jeune Le Pen à apprendre des centaines de vers grecs, latins et français chaque trimestre. Cela forge, certes, davantage que les Pokémon. Mais, à mon sens, cela ne suffit pas à expliquer la richesse et la finesse de ces Mémoires : tour à tour lyrique, grandiose, tendre, émouvant, truculent ou rigolard, le vieux briscard de la droite est incroyable. Tout bonnement. Il ne semble pas y avoir de recomposition, de réinvention des faits dans ces pages. On ne voit pas les coutures, tout est parfaitement exécuté ; on partage son émotion (à son départ de l’Indochine par exemple), ses emportements, ses joies et ses admirations. Ne serait-ce que pour le style, ces Mémoiresméritent déjà amplement d’être lus.

    Et puis, enfin, Le Pen, c’est un peu de notre patrimoine. C’est la dernière bête (immonde, bien sûr) de scène. Avant le triomphe des loukoums de sous-préfecture et des petits banquiers gommeux, il y avait des tribuns et nous l’avons oublié. Ca cognait dur, ça buvait apparemment ferme, on s’emportait avec des formules à la française (l’éloquence et la gouaille, l’argot, la métrique et la culture classique : comme un Audiard, quoi) ; la politique était un métier d’excessifs, le genre dangereux, du brutal.

    En refermant ce premier tome, on attend impatiemment le deuxième, bien sûr, sonné par le destin et la faconde du vieux chef. Clou du spectacle, une discrète métaphore nous est peut-être livrée à la page 55 : « J’ai même persuadé ma mère que nous avions découvert un trésor et, de guerre lasse, pour ne plus m’entendre, pour me confondre (ou l’avais-je à moitié convaincue ?), elle m’a accompagné le chercher. Il n’y avait rien, bien sûr. »

    Eh non, chers électeurs, il n’y avait rien. Peut-être. Mais c’était rudement bien raconté.

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    Le commander en ligne cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Si les progressistes espéraient que les pro-famille s’étaient rendormis, ils peuvent constater qu’il n’en est rien

    6a00d83451619c69e201b8d2e8c086970c-800wi.jpgInterrogée dans Valeurs Actuelles, Ludovine de la Rochère explique l'engouement des défenseurs de la famille lors des Etats-généraux de la bioéthique :

    "Je pense que « le réveil des Français », comme certains l’ont appelé, a conduit à une prise de conscience massive et irréversible des risques anthropologiques liés aux revendications que nous connaissons. Autrement dit, si les progressistes espéraient que les Français qui défendent le respect de l’altérité sexuelle et de l’intérêt supérieur de l’enfant s’étaient rendormis, ils peuvent constater avec les états généraux de la bioéthique qu’il n’en est rien.

    Au tout début des états généraux d’ailleurs, les animateurs des « débats-citoyens » ouvraient les réunions sur les modalités d’application de la PMA sans père : clairement, au vu de certains sondages largement relayés juste avant, ils pensaient que tout le monde approuvait et avait acté le fait que la PMA sans père serait légalisée. En réalité, les différents sondages publiés ces derniers mois montrent que selon la formulation des questions, 40 à 70% des Français sont opposés à la PMA sans père. Et le fait est que les participants ont été très nombreux à intervenir d’emblée pour que le curseur des débats soient bien remis sur les enjeux des projets envisagés, ce qui s’est finalement produit.

    Nous avons ensuite constaté tout le temps et partout, de la plus petite à la plus grande ville, sur les dizaines et dizaines de réunions, cette volonté largement partagée que la France respecte les besoins et les droits de l’enfant, défende la finalité de la médecine, protège l’humain de la marchandisation, ne crée pas d’inégalité entre les enfants, etc. C’est finalement après plus de deux mois de ce processus que les médias ont effet rendu compte de ce qui se passe. [...]

    La réalité, c’est aussi que les personnes qui veulent la légalisation de la PMA sans père sont une ultra-minorité. Si elles sont parfois présentes dans les « débats-citoyens », c’est donc en très petit nombre. Et hélas, elles y ont très rarement fait part de leurs réflexions et arguments, exprimant leur refus du débat, qu’elles perturbent alors, souvent par des insultes. [...]

    Ce qui est certain, en tout cas, c’est que la condition posée par Emmanuel Macron n’est pas et ne sera pas remplie, loin s’en faut : il a en effet beaucoup insisté sur la nécessité d’un « large consensus » pour envisager de légaliser la PMA sans père. Ce consensus n’existe pas et n’existera pas, c’est très net !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 30 000 migrants supplémentaires en deux ans : ce que va nous coûter la décision de Hollande

    405 millions d’euros : c’est la facture des engagements de François Hollande (30 000 migrants supplémentaires en deux ans). En septembre 2015, Michel Sapin, ministre des Finances, annonçait un coût de « quelques millions d’euros ». 
    Article extrait de la 34e étude de Contribuables Associés « Les migrations méditerranéennes en 2015. Chiffre et coûts, réalités du présent et scénarios du futur ». Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’ Afrique et les migrations, y dresse un panorama complet des flux migratoires en 2015 en Europe. Vous pouvez vous procurez cette étude sur notre boutique en ligne. migrations méditerranéennes 2015 
    Le 8 septembre 2015, le ministre des Finances, Michel Sapin, annonce aux Français que l’accueil de 24 000 migrants supplémentaires en deux ans ne coûterait à la France, c’est-à-dire aux contribuables, que « quelques millions d’euros ». Ceux-ci concerneraient les frais de transport, de renforcement de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) et les dépenses pour les collectivités locales qui prennent en charge le logement des migrants et le financement du RSA.
    Cette déclaration qui ne mentionne que les migrants « supplémentaires » fait l’impasse sur ce que coûte actuellement au pays l’immigration régulière et irrégulière. De plus, elle minimise le nombre de ceux que la France risque de devoir accueillir en 2016 et leur coût. Michel Sapin a été immédiatement contredit par son Premier ministre, Manuel Valls, qui a avancé le chiffre de 600 millions d’euros. Ce qui est encore en dessous de la réalité.
    Entre temps, lors du sommet européen du 23 septembre 2015, il avait été demandé à la France de porter sa capacité d’accueil jusqu’à 30 000 réfugiés dans le cadre d’un « plan de relocalisation des migrants ». La France avait fini par accepter et a confirmé ce choix en ce début d’année 2016.
    La France respectera « l’ensemble de ses engagements », a martelé le chef de l’État, le 4 mars dernier, bien que ce plan soit un échec total. Fin février 2016, 642 personnes avaient été « relocalisées » sur les 160 000 prévues, alors que le Portugal se désespère de ne voir arriver que quelques dizaines de migrants. coût des migrants
    Approche globale 
    Sur cette base, en considérant que chaque demandeur d’asile arrivant sur le territoire français est en situation irrégulière jusqu’à ce qu’il soit régularisé, on pourrait établir ce que ces 15 000 migrants supplémentaires irréguliers par an, par rapport au stock de 550 000 migrants irréguliers en Métropole (l’Outre-Mer étant exclu pour les migrants transitant par la Méditerranée) coûteraient à l’État.
    Le déficit de l’immigration irrégulière était estimé à 3,29 milliards d’euros par an. 
    Les comptes de 2015 ne peuvent être exactement calés sur ceux précédemment évoqués. En effet, ces nouveaux migrants ne paient pas de taxes de visa à la différence de ceux, qui étant entrés avec un visa de séjour régulier et l’ayant prolongé au-delà, sont devenus des migrants irréguliers. De plus, comme ils ne travaillent pas (en principe), ils ne cotisent pas aux prélèvements sociaux et les entreprises ne sont pas non plus redevables d’amendes pour les avoir embauchés illégalement. Le manque à gagner pour l’État, qui avait été estimé antérieurement à 97 millions d’euros, devrait avoisiner les 100 millions. Le déficit pour cette immigration irrégulière passerait de 3,29 à 3, 39 milliards, ce qui nous donne pour 15 000 migrants supplémentaires par rapport à 550 000 migrants irréguliers un déficit de : 3,29 milliards x 12.000 soit 71,78 millions d’euros, 6 164 euros par migrant irrégulier. 550.000
    À ce chiffre, il faut ajouter les investissements consentis par l’État pour l’ensemble des migrants présents sur le territoire (dépenses d’éducation, de politique de la ville, d’aide aux associations…) dont la rentabilité à moyen terme ne peut être actuellement mesurée. Ils représentent un montant total annuel de 6,9 milliards d’euros et concernent aussi bien les migrants en situation régulière que ceux en situation irrégulière, c’est-à-dire pour la Métropole (les départements et régions d’outre-mer et les collectivités d’outre-mer étant exclus) 9,755 million de personnes. Soit 708 euros par migrant.
    Sur cette double base le coût unitaire annuel d’un migrant irrégulier s‘établit à 6 164 + 708, soit 6 872 euros. 
    Cette approche est une base minimum. Elle mélange en effet les flux et les stocks. Or ceux qui arrivent, en raison des coûts d’accueil, de procédure, de formation, coûtent en général plus cher que ceux qui sont déjà là, pour lesquels les investissements peuvent être étalés sur une période plus longue, et dont les coûts d’hébergement diminuent au fur et à mesure qu’ils trouvent du travail et rapportent à l’État en cotisations, en amendes payées par les entreprises fautives et en augmentation du PIB de la nation.
    Si un migrant irrégulier voit sa procédure durer 18 mois comme c’est actuellement la moyenne, son coût unitaire sera de 6 872 x 1,5 = 10.387 euros.
    Sur la base de 15.000 arrivants supplémentaires par an, le coût ajouté est de 10.308 x 15.000 = 154,62 millions d’euros. Et celui de 30.000 sur deux ans de 309,24 millions d’euros, loin des « quelques millions d’euros » annoncés par le ministre des Finances.
    Mais ce chiffre ne tient pas compte du temps d’instruction d’une demande d’asile ni du fait que selon la Cour des comptes, 96% des déboutés resteraient en France.
    Approche différenciée 
    On peut, pour une estimation plus fine, partir des coûts calculés dans les autres pays. Ainsi l’Allemagne, qui avait prévu d’accueillir 800.000 migrants, avait réservé une enveloppe de 10 milliards d’euros, soit un coût unitaire de 12.500 euros (supérieur à notre estimation annuelle), mais ses procédures plus rapides permettent de régler une situation sur 12 mois. La Cour des comptes a, quant à elle, fixé l’étiage à 13.724 euros pour un demandeur d’asile et à 5528 euros pour un débouté, sous réserve qu’il ne reste pas en France après la décision.
    Un coût de 13.724 euros pour un demandeur d’asile et de 5528 euros pour un débouté selon la Cour des Comptes 
    En fait, le coût d’un migrant irrégulier en France se distribue, comme nous l’avons montré, selon trois paramètres.
    Les paramètres spécifiques concernent uniquement les migrants irréguliers : ce sont les dépenses de santé en particulier l’aide médicale d’État (AME), les coûts de l’hébergement dans les centres de rétention pendant toute la durée de la procédure, les coûts de la reconduite aux frontières quand elle est effective, les coûts juridiques des demandes d’asile, auxquels il faut ajouter les appels devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) et l’aide juridictionnelle qui peut être accordée, les coûts de la lutte menée à l’intérieur et à l’extérieur du territoire contre les migrations irrégulières, les coûts de la scolarisation de migrants irréguliers.
    Les coûts partagés sont ceux que l’État supporte pour l’ensemble des migrants, qu’ils soient en situation régulière ou irrégulière. Ils concernent la totalité de la demande d’asile y compris la construction de nouveaux centres, les pertes de cotisations sociales dues au travail illégal ou dissimulé, les subventions aux associations d’aide et de défense des migrants, les investissements consentis pour leur formation, leur logement et l’amélioration du cadre de vie.
    Les coûts proportionnels sont ceux que les migrants supportent à due proportion de leur importance dans la communauté nationale : coûts sécuritaires, sociaux, fiscaux, sociétaux.
    Le coût de l’aide médicale d’État 
    Parmi ces coûts, certains sont relativement faciles à approcher. Ainsi l’aide médicale d’État qui regroupe l’AME de droit commun, les soins urgents pour les non-bénéficiaires en situation d’urgence, et l’AME humanitaire, avait été programmée dans le budget 2013 pour 588 millions. Le ministre de la Santé, Marisol Touraine, a reconnu que les dépenses constatées étaient de 744 millions d’euros. Le budget a été augmenté de 17 millions en 2014 et de 73 millions pour les crédits 2015, mais le député Les Républicains Claude Goasguen avance pour sa part un chiffrage d’un milliard d’euros- pour près de 300.000 bénéficiaires. Les prévisions de l’État sont donc inférieures aux dépenses réelles. En moyenne, plus d’un migrant irrégulier sur deux y a recours annuellement et en « consomme » au minimum pour 2.600 euros. 
    Cette aide étant attribuée à tout immigré en situation irrégulière voulant se soigner à condition qu’il réside de façon ininterrompue depuis plus de trois mois en France, et que ses ressources soient en dessous d’un plafond calculé selon le nombre de personnes au foyer et de 720 euros par mois par personne en Métropole, on peut conjecturer qu’à court terme la moitié des 30 000 migrants supplémentaires en bénéficieraient, soit une dépense approximative de 19,5 millions d’euros pour 7 500 migrants la première année et de 39 millions pour la seconde année.
    De la même façon, l’ensemble des coûts relatifs aux déboutés (interpellations + zones d’attente + rétention + surcoût judiciaire + renvois + quote-part des dépenses d’investissements + dépenses de fonctionnement) avait été évalué dans notre monographie « Ce que nous coûte l’immigration irrégulière » (parue chez Contribuables Associés en 2011) à 787,8 millions d’euros pour environ 29.874 reconduites et départs volontaires réels, ce qui correspondait à un coût unitaire de 26.370 euros. À l’époque, un peu plus d’une reconduite sur cinq était effectuée. Les évaluations de l’OFPRA pour 2015 faisant état de 31,5% de statuts obtenus, cela signifierait que 4.725 seraient acceptés et 10.275 déboutés. Si l’on adopte la position de la Cour des comptes, (4% de reconduites effectives) cela veut dire qu’en définitive que 429 seraient reconduits en définitive, et que 14.571 resteraient. 
    Un débouté réel ayant selon elle un coût global de 5.528 euros et un demandeur d’asile de 13.724, le coût de ces 15.000 migrants supplémentaires annuels reviendrait à 2,37 million (5.528 euros x 429) + 199,97 millions (13.724 euros x 14.571), soit un total de 162 millions d’euros par an. Et pour 30.000 migrants sur deux ans de 405 millions d’euros
    Ceci n’est qu’un ordre de grandeur du coût ajouté que représenterait l’engagement de la France d’accueillir 30.000 migrants supplémentaires en deux ans.

  • Etats-Unis : Donald Trump veut déployer “entre 2 000 et 4 000 militaires” à la frontière mexicaine

    Donald Trump avait annoncé, mardi, qu’il souhaitait déployer l’armée le long de la frontière sud des Etats-Unis.

    Après les mots, les chiffres. Pour la première fois, jeudi 5 avril, le président américain Donald Trump a quantifié le déploiement qu’il souhaite à la frontière avec le Mexique pour endiguer l’immigration clandestine : “Entre 2 000 et 4 000 militaires.” Dès mercredi, il a ordonné l’envoi de la Garde nationale, mais sans fournir de précisions.

    A bord de l’avion présidentiel Air Force One, il a expliqué jeudi qu’il“garderait probablement” ces milliers de militaires sur place, “ou au moins une grande partie”, jusqu’à ce que le mur qu’il a promis pendant sa campagne présidentielle de 2016 soit construit.

    “Manque de respect” pour le président mexicain

    Le financement du mur, dont le coût est évalué à 18 milliards de dollars, a déjà donné lieu à un bras de fer entre républicains et démocrates lors de l’examen au Congrès du budget fédéral. Seulement un peu moins d’un dixième du coût a été accordé. En envoyant la Garde nationale, le président républicain souhaite contenir l’immigration clandestine mais aussi accroître la pression sur le Mexique pour qu’il s’implique davantage en la matière.

    La relation entre les deux voisins “est intense et dynamique et présente naturellement des défis”, estime le président mexicain, Enrique Peña Nieto, dans un communiqué. “Mais ces défis ne peuvent en aucun cas justifier des attitudes menaçantes ou un manque de respect entre nos deux pays”.

    Enrique Peña Nieto, qui a déjà annulé deux déplacements à Washington, lance ensuite une pique à Donald Trump : “Si vos récentes déclarations puisent leur origine dans une certaine frustration liée aux affaires de politique intérieure, de vos lois ou de votre Congrès, adressez-vous à eux, et non aux Mexicains.”

    Source francetvinfo

    https://www.patriote.info/actualite/trump/trump-ordonne-lenvoi-de-la-garde-nationale-la-frontiere-avec-le-mexique/

  • Livres & Culture • Le Puy du Fou : un rêve d'enfance

    PAR LAURENCE DE CRÉMIERS

    « Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge d'adulte ». Il n'est pas besoin d'être Sigmud Freud pour le savoir.

    « Une reconnaissance et une réparation.» À vingt-sept ans, Philippe de Villiers veut dire merci à la Vendée de son enfance, et aussi se charger d'une dette envers tous ces morts sans sépulture sur qui le monde officiel prétend se taire. Voici qu'il trouve « le lieu sorti de son rêve », un vieux château en ruine caché parmi les hêtres - les « fouteaux » en vieux français - dont il a appris l'achat par le département. Il veut y lancer un hymne à la Vendée, un projet à lui : « Ce sera plus grand que le théâtre, plus vivant que le cinéma, plus moderne qu'un son et lumière, plus populaire qu'un opéra », et avec des textes bien écrits !

    Au départ, l'idée même d'un spectacle devant ces ruines ne suscite que des ennemis, à commencer par les maires du pays, sollicités pour trouver « des volontaires qui s'ignorent ». Et le monde associatif se comporte comme les officiels. Alors la dernière chance est de convoquer la population en plein hiver à un premier échantillon de spectacle nocturne de trois minutes où la voix de Jean Piat, enregistrée sur un petit magnétophone amateur, habite le château « embrasé », c'est-à-dire éclairé par les phares de plusieurs 2 CV ! Qu'importe, les gens peuvent imaginer ; ils sont touchés directement. Ce n'est pas sans rappeler le mot de Noureev à l'un de ses élèves à l'Opéra : « toi pas parler, faire ».

    Une fois passée la « nuit du déclic », tout est à construire. Et, selon l'auteur, «quand on n'est rien, qu'on ne connaît rien et qu'on n'a rien, on ne se refuse rien». Alors commence une épopée « à contre-courant du bon sens » avec quelques amis indéfectibles, car il s'agit de voir loin et de voir grand. Un Disneyland français ? Non pas. Des spectacles vivants où l'amour de la France pénètre les coeurs. Il s'agit de « recréer le Roman national. [...] On y viendra se ressourcer, se réaffilier, chercher à cultiver ses racines ».

    La suite, on la connaît. Le livre décrit tout le processus qui a amené en quarante ans le Puy du Fou à ce qu'il est aujourd'hui, et Philippe de Villiers explique son succès croissant (plus de deux millions de visiteurs en 2017) : « parce que l'Idée ne s'est pas affadie, parce que le feu créatif ne s'est pas éteint et parce que nous avons gardé nos ferveurs ».

    Il faut lire ce livre pour apprendre que les fauves n'aiment pas être en contrebas, qu'un pianiste peut jouer tout en sortant de l'eau avec son piano, que les chevaux d'un quadrige courent à des vitesses dont la différence va jusqu'à Io km/h, qu'on affaite les chouettes et les vautours en musique, qu'on peut même « supplier la Comédie française » : les difficultés vaincues sont surprenantes et la performance cultivée.

    Le Puy du Fou se veut être « un haut lieu de la Mémoire vivante de la France ». Cela se transmet : les vingt-neuf écoles de l'Académie junior forment au plus haut niveau des jeunes qui deviendront maîtres en techniques de combat, en équitation ou en enluminure, et depuis la rentrée 2015 Puy du Fou Académie a ouvert ses portes aux enfants pour le travail scolaire le matin et la pratique des arts du spectacle l'après-midi jusqu'en CM2. Le collège est prévu prochainement. Espérons que l'État n'y verra pas d'inconvénient, mais tant d'obstacles ont déjà été franchis...

    Espérons aussi que, grâce à des lieux comme la « colline des hêtres », les Français apprendront à connaître et aimer leur histoire. Alexandre Soljenitsyne, venu au Puy du Fou en 1993 pour le bicentenaire du soulèvement et du massacre de la Vendée, dira à cette occasion : « un peuple qui retrouve la mémoire et qui la cultive est sauvé. Se couper de sa mémoire, c'est se perdre ». 

    PUY DU FOU
    Philippe de Villiers,
    Puy du Fou Editions, 300 p, 16 €
    La magie au service de l'Histoire.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Invasion migratoire et procès politique contre Dupont-Aignan, par Pierre Malpouge

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    Dans leur démocratie, il y a des mots qu’on peut (encore) penser mais à ne pas dire et encore moins écrire : le 17 janvier 2017, en pleine campagne présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a eu le malheur de commenter par un tweet les statistiques démographiques publiées par l’INSEE. Ces chiffres indiquaient une hausse des entrées d’immigrés légaux sur le territoire français ainsi qu’une baisse de la natalité. Dans son tweet, le président de Debout la France dénonçait avec ironie l’action du gouvernement socialiste qui avait choisi de mener une politique laxiste plus favorable à l’immigration alors qu’il affaiblissait dans le même temps la politique familiale. Mais voilà…

    Une vérité et une liberté de parole qui dérangent

    En reprenant avec ironie le slogan de campagne de François Hollande – « Le changement de population, c’est maintenant ! » –, Nicolas Dupont-Aignan a fait grincer quelques dents. Notamment celles de l’association politisée de la LICRA qui s’est portée partie civile. Selon la LICRA, ce tweet – qui « ne contient aucun appel à la haine ni aucune opinion hostile à une communauté », comme l’ont précisé les avocats de Nicolas Dupont-Aignan – justifiait qu’un élu de la nation, ancien candidat à la présidentielle, soit convoqué par la justice. Ce qui n’a pas raté.

    Donnant raison à la LICRA, le parquet (sur ordre ?) avait alors engagé des poursuites à l’encontre de Nicolas Dupont-Aignan qui, pour avoir évoqué une « invasion migratoire », était accusé de provocation à la haine et/ou à la discrimination.

    Mercredi dernier 4 avril, s’est tenue devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris l’audience à laquelle l’accusé, ne voulant pas donner de crédit à ce procès politique ridicule, ne s’est pas rendu. C’est donc devant les défenseurs du président de Debout la France que s’est ouverte l’audience. Et là, les avocats de Dupont-Aignan sont tombés des nues.

    Devant eux, le procureur de la République s’est livré à un réquisitoire digne de l’Inquisition en tenant des propos politiciens ahurissants : « On a un responsable politique de premier plan, candidat déclaré à l’élection présidentielle, qui reprend publiquement et à son compte une théorie complotiste – celle du “grand remplacement” – et raciste née dans les tréfonds de l’extrême droite française au début de la décennie précédente […]. Ne pas le condamner serait considérer qu’on peut ouvrir les vannes de la parole raciste décomplexée, en pointant du doigt tous ceux qui n’appartiennent pas à la communauté nationale », a lancé, le visage déformé par la haine, le procureur. Lequel procureur a requis 5 000 euros d’amende avec sursis en précisant, sans rire, qu’il s’agit là du « premier et, j’espère, dernier avertissement ».

    De leur côté, les avocats de Dupont-Aignan, ont plaidé la relaxe de leur client. Dans un communiqué, le bureau national de Debout la France estime que « depuis la fin de l’ORTF, jamais aucun gouvernement n’avait autant voulu contrôler l’information. La diversité des opinions politiques, déjà maltraitée par des règles d’accès aux médias injustes et mal appliquées, est plus que menacée en France ». A noter que Marine Le Pen a apporté son soutien à Nicolas Dupont-Aignan en précisant qu’« il est inadmissible que le parquet, c’est-à-dire le pouvoir, s’en prenne à la liberté d’expression d’un représentant du peuple ». Délibéré le 6 juin.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 6 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Des militants d’extrême-gauche agressent des étudiants à l’Université (video)

    Voici le véritable visage de l’extrême-gauche, qui se bat « pour la tolérance ». Des étudiants qui distribuent des tracts pendant le blocage de l’université parisienne de Tolbiac sont attaqués directement, car ils sont réputés de « droite ».
    La suite sur ContreInfo

  • Les Brigandes interdites en Allemagne

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    Les Brigandes étaient invitées à présenter deux concerts à Arnstadt en Allemagne devant plusieurs centaines de personnes le week-end du 13-14 avril. Le concert était organisé dans une salle municipale. Récemment, la ville a prévenu l’organisateur que, sur « conseil » de l’Office Fédéral de Protection de la Constitution (plus ou moins l’équivalent de la DGSI en Allemagne), les Brigandes ne pouvaient pas se produire dans une salle municipale ! Les concerts sont donc annulés.

    En quoi Les Brigandes menacent la Constitution de l’Allemagne, nous ne le savons pas. La municipalité d’Arnstadt ne s’est pas encombrée de justifications. La seule chose que nous pouvons en déduire est que Les Brigandes sont de facto interdites sur le territoire allemand.

    Le blog des Brigandes cliquez ici

    Les CD des Brigandes cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/