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  • Une loi asile-immigration très xénophile, par Francis Bergeron

    « La solidarité est-elle un délit ? » Non, bien évidemment. La solidarité, la fraternité, l’amour de son prochain, ne sont heureusement pas des délits. Mais vous l’avez bien compris, il s’agit d’une fausse question. Car qu’est-ce qu’un délit ? C’est un acte contraire à la loi. Aider des délinquants est un délit. En conséquence la solidarité avec des islamistes, avec des fraudeurs fiscaux, etc., est un délit. Et c’est un délit, aussi, que d’aider les filières d’immigration clandestine. Mais lorsque le journal Le Monde (en date du 22 avril) pose cette question, ce n’est pas innocent. Il s’agit d’utiliser une figure dialectique classique, celle de la culpabilisation : des passeurs aident des migrants clandestins ? C’est un acte de solidarité. La solidarité est-elle un délit ? Non. Donc les passeurs ne sont pas des délinquants. Tel est le raisonnement du Monde. Tel est le raisonnement de la gauche. Et telle a été, pour finir, l’analyse des députés, qui ont voté cet amendement, puis la loi elle-même dimanche soir.

    Les députés LREM avaient perdu la bataille des mots, en acceptant de débattre d’un soi-disant « délit de solidarité ». Ils ont donc introduit un assouplissement dans la loi, qui l’a vidée de toute pertinence. Dorénavant en effet les personnes qui aident les réseaux d’introduction de clandestins – sous réserve qu’elles n’en tirent pas une contrepartie pécuniaire – ne pourront plus être poursuivies. L’aide juridique, linguistique, sociale, l’hébergement, la restauration, les soins médicaux, et d’une façon générale, dit le nouveau texte, tout ce qui assurera une vie digne et décente aux clandestins, est légalisé par la nouvelle loi. C’est la victoire de tous les passeurs, de toutes les associations qui, par idéologie, militent pour le grand remplacement.

    Cette disposition ruine ce que le projet de loi pouvait avoir d’utile. C’est un texte qui fera désormais de Cédric Herrou, le passeur clandestin des Alpes-Maritimes, traître aux intérêts de son pays, une sorte de « juste », digne du Nobel de la paix !

    Les députés du Front national, dans un communiqué, évoquent une « loi hypocrite et inique », « une loi qui favorisera un peu plus une immigration incontrôlée qui déstabilisera un peu plus une république déjà bien abîmée par 30 ans de laxisme politique ».

    Loi de préférence non-nationale

    Ce qui a eu l’effet de faire perdre son sang-froid à Nicole Belloubet, le ministre de la Justice, qui accusé le FN de « déstabiliser l’ensemble de notre système républicain ».

    Mais qui déstabilise le système ? La vraie menace contre le pays n’est évidemment pas l’expression et le vote d’une poignée d’élus FN. C’est cette grave dérive du projet de loi devenu loi.

    On comprend que les gouvernements successifs ne s’attaquent que par petites touches à cette question de l’immigration, par peur de « faire le jeu du Front national », de « libérer dans les urnes les populismes ». Mais la loi votée dimanche peu avant minuit par 228 voix pour, 139 contre, 24 abstentions, crée, par le jeu des amendements, un dispositif globalement pire que la situation antérieure, et qui ne peut que rendre impossible le travail de la police des frontières, augmenter l’appel d’air, la pression migratoire.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Recyclage politique !

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    La chronique de Philippe Randa

    Après Jean-Louis Borloo, ancien ministre (de la ville, de l’emploi, de l’économie et de l’écologie) chargé d’éclairer le gouvernement sur les quartiers défavorisés de notre pays (voir Présent du Mercredi 11 avril 2018), c’est au tour de Dominique Voynet, ancienne ministre de l’écologiste et de Marcel Renouf, ancien fonctionnaire de la défense et ancien administrateur supérieur de Wallis et Futuna, d’être missionnés en Guyane et à Mayotte.

    La raison ? La forte pression migratoire a généré il y a peu un important mouvement social qui paralysa ces territoires pendant plusieurs semaines ; nos compatriotes n’en pouvant plus d’être les premières victimes de l’immigration clandestine, avaient ainsi voulu dénoncer l’insécurité qui est leur lot quotidien.

    Les deux missi dominici du gouvernement Philippe doivent donc « redéfinir » la coopération sanitaire en Guyane et à Mayotte et « réfléchir » à un éventuel statut extraterritorial aux hôpitaux de ces territoires « pour éviter un tourisme sanitaire qui conduit ensuite à des installations dans la durée », selon les déclarations faites, à l’automne dernier, par le président Macron lui-même, bien été obligé de reconnaître que la crise, dûe à l’afflux de patients étrangers qui viennent pour des raisons sanitaires et surchargent les hôpitaux, n’était en rien un fantasme… Il s’était alors dit « prêt à réfléchir à un statut international des lieux de naissance et des zones frontalières pour tenir compte de la réalité (…) et bâtir une coopération en matière de santé » avec les Comores et les pays frontaliers de la Guyane.

    En attendant, il recycle donc à tout va, considérant sans doute que c’est avec les anciens ministres qu’on fait les meilleures missions !

    Un peu comme dans les vieux pots, l’on ferait les meilleures soupes… politiques !

    Lire EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Samedi 9 juin : 2e fête du cochon du Parti de la France de Bretagne.

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    La 1ère fête en septembre dernier cliquez ici

  • Très bonne nouvelle : L'unité des royalistes refaite en Provence

    François Bel Ker, président du CRAF* et Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale

    Autre bonne nouvelle en marge de notre « Colloque Maurras » réussi de samedi dernier.

    François Bel Ker, président du CRAF* et Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale ont en effet tous deux annoncé au cours de la soirée militante d'après-colloque que l'Action Française refaisait son unité en Provence, mettant fin à la division en deux camps (RN et CRAF) née il y a une vingtaine d'années. Cette décision est prise dans le cadre d'une évolution de même nature devant intervenir sur le plan national en 2018.

    Régionalement, ce regroupement se fait au sein de l'Union Royaliste Provençale, « canal historique » de l'Action Française en Provence, sous l'autorité de Jean Gugliotta, son cinquième président depuis la fondation de l'Action Française. Sur le plan national, ce regroupement se fait au sein du CRAF et ultérieurement au sein d'une Action Française réunie.

    Jean Gugliotta dirige donc désormais l'ensemble des royalistes d'Action Française de Provence. Il sera assisté de deux adjoints pour les groupes de jeunes (Guy Bertran et Bertrand Raffaillac-Desfosse).   

    Cette unité reformée est gage d’une efficacité et d’un rayonnement accrus de l’Action Française en Provence.

    François Bel Ker et Jean Gugliotta ont travaillé pour la bonne cause.   

    * CRAF : Centre Royaliste d’Action Française

  • DROIT DU SOL : ET SI LE FN AVAIT RAISON ?

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    La proposition du FN de supprimer le droit du sol a provoqué, à l’Assemblée, un débat houleux où les noms d’oiseau ne cédaient la place qu’à des arguments partiels ou partiaux. Jean-Luc Mélenchon a même soutenu que « le droit du sol a été promulgué par François Ier«  : étrange référence chez un homme qui n’a, généralement, que la Révolution à la bouche. Et si l’on dépassionnait le débat ?

    Si l’on revient à sa définition, le droit du sol est une règle de droit attribuant une nationalité à une personne physique en raison de sa naissance sur un territoire donné, avec ou sans conditions supplémentaires. Le fait même qu’on puisse y ajouter ou retrancher des conditions est bien la preuve qu’il s’agit, non d’une valeur universelle, qu’il serait criminel de ne pas reconnaître, mais d’une valeur relative, dépendant des circonstances. Les conditions associées au droit du sol ont pu varier selon les périodes, prenant en compte différents facteurs, notamment la volonté d’assimilation.

    Ainsi, l’arrêt du Parlement de Paris, en 1515, précisait que devenait français celui qui était né dans le royaume et y demeurait, à condition qu’il reconnût la souveraineté du roi François Ier. Il affirmait le pouvoir du roi de France sur ses sujets dans les territoires annexés. Serait-il anormal – quoi qu’en pensent Jean-Luc Mélenchon et SOS Racisme (qui avait, en son temps, évoqué le même argument) – que la République fît de même et s’assurât des dispositions d’un enfant d’étranger né en France avant de lui accorder, quasi automatiquement, la nationalité française ?

    En défendant un amendement pour supprimer les articles de notre législation qui consacrent le droit du sol, Marine Le Pen n’a fait que tenir compte des circonstances singulières de l’immigration que la France subit et qui risque de s’aggraver dans les prochaines décennies. Laurent Wauquiez n’a pas dit autre chose, mais ses amis, à l’Assemblée, ne pouvaient pas se rallier à cet amendement sans franchir la ligne rouge, imposée par une posture idéologique : pas d’alliance avec le Front national !

    La gauche et l’extrême gauche sont restées fidèles à leurs positions, par angélisme pour quelques-uns, pour la plupart par vocation internationaliste et penchant multiculturel. Les députés de La République en marche, malgré quelques remous remontant à leurs origines politiques, ont finalement choisi, soit de se comporter en godillots, soit de se réfugier dans l’abstention ou dans l’absence – un seul a osé voter contre.

    On peut penser ce que l’on veut du Front national et de ses thèses : il reste que, en comparaison des autres partis, on ne peut lui nier sa constance ni sa lucidité devant le problème de l’immigration. Ses adversaires prétendent qu’il joue sur les peurs, mais chaque jour vient montrer que son analyse est prophétique.

    Interrogé, ce lundi matin, sur BFM TV, Louis Aliot, vice-président du FN, a estimé que « la loi Asile et Immigration ne réglera rien, elle va même créer un appel d’air ». Il a opportunément rappelé aux amnésiques que la France n’a pas fait beaucoup d’efforts, en 1962, pour accueillir les pieds-noirs, contraints à l’exode, ni montré de compassion à l’égard des harkis, livrés au massacre : c’étaient pourtant des Français ! Il a remis en mémoire ces paroles scandaleuses de Gaston Defferre, le maire de Marseille de l’époque, demandant « qu’ils aillent se réadapter ailleurs ».

    Nos âmes charitables, qui prétendent avoir les bras toujours ouverts devant la détresse, sont les champions de la discrimination et du sectarisme. Estimer que la nationalité française ne doit être accordée qu’à ceux qui montrent leur volonté de s’assimiler n’est pas un cri de haine contre l’autre. C’est un appel à rejoindre la France pour partager ses valeurs et son destin.

    http://www.bvoltaire.fr/droit-sol-fn-avait-raison/

  • “Une épuration ethnique à bas bruit” ?

    rodin-le-penseur.jpgLe néoconservateur Philippe Val, celui-là même qui lança en 1996 une pétition pour l’interdiction du Front National  dans le magazine  Charlie Hebdo qu’il dirigeait alors, a rédigé un manifeste contre le nouvel antisémitisme. Il a  été publié dans Le Parisien  en début de semaine.  Un mois après le meurtre de Mireille Knoll, cette  tribune a été signée   par 300 personnalités du monde politique, journalistique, des comédiens et des chanteurs ( (Sarkozy, Ciotti, Wauquiez, Dépardieu, Aznavour, BHL, Finkilekraut, Haziza, Fogiel, Estrosi, Ferry, Valls, Raffarin, …). Elle  demande à « l’islam de France qu’il ouvre la voie », « que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France. » Pour se faire, M. Val fait part de son vœu que dans le texte sacré des musulmans,  le Coran, les textes « appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime. »

    A ce stade, notons d’ores et déjà que Philippe  Val sait pertinemment que son équation personnelle le rend assez peu audible pour demander quoi  que ce soit  à des musulmans. Lesquels ne peuvent en aucune manière toucher au texte même du Coran, qui représente  aux yeux des croyants la parfaite parole d’Allah délivrée à Mahomet par l’intermédiaire de l‘archange Gabriel. Coran qui n’est pas susceptible d’interprétation, de modification, d’abrogation.  Coran qui est dit incréé.

    Bernard Antony souligne de son côté que « ce ne sont pas seulement quelques versets dits  médinois  et notamment ceux de la sourate IX qui appellent à l’élimination des juifs ou de ceux (les chrétiens) coupables du seul péché qu’Allah ne pardonne pas :  associer d’autres Dieux à Dieu . Il y en a un très grand nombre d’autres dans le Coran, mais aussi dans les Hadîths (les  faits et gestes  du prophète) quasiment autant sacralisés. » Il précise encore que « L’assertion (du manifeste de M Val) sur la suppression  des incohérences de la Bible  par le concile Vatican II témoigne d’une bien médiocre culture par son rédacteur. Il n’existe rien de tel dans les textes de ce concile ! Par le passé, l’interprétation de la Bible a été simplement contrôlée, chez les chrétiens catholiques et protestants comme chez les juifs, par leurs autorités d’interprétation spirituelle. Notons d’ailleurs que le texte de la Bible catholique est pour l’essentiel celui de la Bible judaïque et ni les Juifs ni les Chrétiens ne se sont avisés d’en supprimer quelques passages…»

    Dans son manifeste Philippe Val écrit aussi  que « les Français, dont on a mesuré la maturité démocratique après chaque attentat islamiste vivent un paradoxe tragique. Leur pays est devenu le théâtre d’un antisémitisme meurtrier. Cette terreur se répand, provoquant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a contribué à rompre. Les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans. 10 % des citoyens juifs d’Ile-de-France – c’est-à-dire environ 50 000 personnes – ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Émile Zola et de Clemenceau. »

    Une épuration que les autorités publiques  accepteraient sans broncher ou dont elles s’accommoderaient «parce qu’au vieil antisémitisme de l’extrême droite s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de la société. Parce que la bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif. »

    Invité de France Inter lundi matin, l’essayiste Pascal Bruckner, qui a signé cette tribune,  a précisé:  « Nous n’appelons pas à la stigmatisation, mais à l’insurrection des bonnes volontés et, dans ces bonnes volontés, les musulmans réformateurs, les musulmans libéraux, les musulmans éclairés sont évidemment d’accord . Non seulement nous ne stigmatisons pas, mais nous avons un certain nombre d’imams qui ont signé avec nous et qui sont eux-mêmes horrifiés par ce qui se passe. » Il fait ici référence à  l’imam de Nantes Mohamed Guerroumi et à l’ancien imam de Drancy (Seine-Saint-Denis), Hassen Chalghoumi, qui, sans leur faire injure, ne sont pas vraiment considérés comme des pointures et qui ne jouissent pas d’une grande popularité  au sein de la communauté musulmane.

    Cette initiative de Philippe Val et consorts  a heurté beaucoup de responsables  ou d’autorités religieuses de confession musulmane. Le président du Conseil du culte musulman, Ahmet Ogras, estime que « cette tribune est un non-sens, un hors-sujet. La seule chose à laquelle on adhère, c’est qu’on doit tous être ensemble contre l’antisémitisme. »Le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie, Abdallah Zekri, a condamné un débat « nauséabond et funeste » sur l’islam.  Le recteur de la grande mosquée de Paris,  Dalil Boubakeur, a dénoncé un «procès injuste et délirant. » « Cette tribune présente le risque patent de dresser les communautés religieuses entre elles. » « Les citoyens français de confession musulmane majoritairement attachés aux valeurs républicaines n’ont pas attendu (cette) tribune (…) pour dénoncer et combattre depuis des décennies l’antisémitisme et le racisme antimusulman sous toutes ses formes. »

    L‘imam de Bordeaux Tareq Oubrou,  membre de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, qui se fait appeler désormais Musulmans de France) apprécié par Alain Juppé,   a pris l’initiative d’une autre tribune.  Publiée aujourd’hui dans Le Monde et signée par une trentaine d’imams, elle  condamne le racisme et l’antisémitisme: « Nous avons décidé de prendre la parole, c’est parce que la situation, pour nous, devient de plus en plus intenable ; et parce que tout silence de notre part serait désormais complice et donc coupable, même s’il ne s’agissait jusqu’à présent que d’un mutisme de sidération. »

    « Le Coran est, à l’origine, en arabe. Je pense que ceux qui ont signé la tribune (de M. Val)  ont lu une traduction, une interprétation. Ça montre un manque de culture religieuse. N’importe quel texte sacré est violent, même l’Evangile ! » indiquait auparavant  M.  Oubrou. Sur francetvinfo  il affirme  qu’ «attribuer l’antisémitisme à l’islam est presque un blasphème, puisque les deux-tiers des prophètes du Coran sont des juifs ! Donc cela ne rime à rien. Dans la tribune (de Val), il est stipulé clairement que le Coran appelle au meurtre des juifs et des chrétiens : c’est une erreur monumentale, et d’une violence inouïe. Le Coran n’appelle pas au meurtre ; il appelle au combat des gens qui sont hostiles. C’est la même erreur que commettent un certain nombre d’ignares musulmans, des délinquants, qui prélèvent des textes isolés de leur contexte historique. Attribuer l’antisémitisme à une génétique coranique quelconque est une erreur intellectuelle monumentale ; la même erreur que commettent nos jeunes qui n’ont aucune culture religieuse.»

    Selon la recension faite par Le Point, les éditorialistes ont diversement apprécié la pertinence de la tribune  de Philippe Val ,  écartelés  entre leur  refus de fermer les yeux (et donc de tomber sous l’accusation d’un antisémitisme implicite,  par lâcheté) et leur peur de stigmatiser les musulmans. Une frousse de l’amalgame qui est aussi (depuis longtemps)  celle de Claude Askolovitch  qui le confie sur  slate.fr.  Certains résolvent l’équation difficile en tentant une filiation, en voulant    enraciner  l’antisémitisme musulman dans un  humus français, en l’intégrant dans une vieille tradition autochtone , quitte à tout mélanger:   « À l’heure où la République écarte les œuvres de Charles Maurras et de Louis-Ferdinand Céline du catalogue des célébrations nationales, elle ne peut pas continuer à fermer les yeux sur cette nouvelle forme d’antisémitisme beaucoup moins littéraire, mais tout aussi détestable », écrit  Hervé Favre dans La Voix du Nord.

    Même son, de cloche d’ Alain Dusart  dans L’Est républicain : « Val et ses cosignataires inventent le nouvel antisémitisme. Ce dernier, certes inadmissible, n’a rien de nouveau en France. De l’affaire Dreyfus au régime de Vichy. Il s’agit ici de faire porter le chapeau de ce nouvel antisémitisme à l’ensemble des musulmans. C’est caricatural et ridicule (…). »

    Un procès en antisémitisme qui fut aussi longtemps fait au  Front National au motif assez étrange qu’il combat le mondialisme,  entend défendre la France des terroirs et des clochers, l’identité charnelle de notre pays.  Ce qui lui valut l’accusation  d’accointances idéologiques avec le pétainisme et le  maurrasisme de la part de la gauche ou de la droite courbe. L’ex ministre de l’Education nationale Luc Ferry l’explique en rapportant cette anecdote: « Quand j’ai dit à l’Assemblée nationale que nous avions à faire à un nouvel antisémitisme, que ce n’était plus l’extrême-droite traditionnelle ni l’anti-judaïsme chrétien, je me suis fait insulter, j’ai été traité de salopard, je m’en souviendrai toute ma vie, par un parlementaire de gauche, désespéré qu’on lui retire sa cible principale qui était le Front National. »

    Sur Mediapart, l’autoproclamé islamo-gauchiste Yvan Najiels a le mérite dans son article de  résumer la défense dialectique  d’une certaine nébuleuse    telle qu’elle est représentée aujourd’hui , peu ou prou par la planète  LFI et  ses satellites trotskistes, islamo-communautaires politisées.   Pour la gauche de la gauche immigrationniste , anticapitaliste, se voulant toujours  antisioniste, la nouvelle figure du  Juif discriminé et persécuté s’incarnerait en ce début de XXIe  siècle en la personne du Musulman en France.  Et  les antisémites de souche  applaudiraient de surcroît à la création  de l’Etat d’Israël au motif  qu’elle a conduit  au  départ de nombreux juifs : «le dessein de cette tribune (de Val)  est  de désigner un nouvel ennemi intérieur. Son nom ? L’Islam et ses fidèles qui menaceraient, comme au bon vieux temps de l’antisémitisme vintage, l’identité nationale de la France et la liberté de ses femmes. C’est du reste le sens de l’expression glaçante  épuration ethnique à bas bruit  qui n’est que le pendant, de gauche et démocratique, de ce que le fasciste Renaud Camus appelle, lui, sans fard  le grand remplacement . Vision strictement raciale du pays.(…). »

    «L’antisémitisme de l’Etat français poursuit-il,  s’est mué en philosémitisme après un génocide auquel son personnel politique a participé et après la création de l’État d’Israël qui a mis fin au caractère transnational des juifs du monde entier, exauçant alors un vieux souhait antisémite, en assignant à ce peuple une terre et un site national dont furent, par conséquent, chassés ceux qui y vivaient paisiblement. La Palestine et son peuple ont payé pour les crimes de l’Occident blanc mais cela ne suffit pas à Philippe Val. Celui-ci ne supporte pas la dénonciation de ce crime destiné à laver l’Occident d’un précédent crime et en occidentaliste de choc, il appelle par sa tribune à museler, à tout le moins, celles et ceux qui dénoncent l’infâme politique criminelle israélienne qu’il amalgame à dessein au judaïsme et aux juifs, en général. Le philosémite n’est qu’une variante de l’antisémite et Lucien Rebatet, ex-collabo qui soutint Israël dans la guerre de 1967 (dans l’hebdomadaire Rivarol, autre époque, NDLR) , l’a expérimenté avant lui.»

    Au delà de cette pauvrette et lourdingue analyse  gauchiste, nous pensons pour notre part qu’il  n’est pas contestable que nos compatriotes d’origine et/ou de confession juive aient été victimes   d’homicides  du fait même de leur judéité.  Et la justice dira si l’antisémitisme est aussi le mobile du meurtre atroce  de Mireille Knoll. Nous l’avons écrit sur ce blogue en janvier dernier , il est tout aussi incontestable que des familles juives ont quitté en masse les quartiers islamisés pour rejoindre   si ce n’est  l’Etat hébreu,  du moins des  communes, des départements  moins métissés ou comptant déjà une forte communauté israélite structurée. Une accélération du communautarisme sur une base ethno-culturelle  pour échapper aux « joies » du  vivre-ensemble en quelque sorte, phénomène qui se répand bien au-delà du cas des juifs de France, tel est le résultat de la politique des partis dits de gouvernement, communiant dans le même  universalisme républicain…

    Il est tout aussi évident que ce sont TOUS les Français qui sont victimes de l’immigration massive, du changement de nature, de visage , de climat qu’elle impose à la France constate Bruno Gollnisch. N’interpréter ce problème qu’au travers du prisme de la religion musulmane (même si cette donnée là est tout sauf anodine) et de l’antisémitisme  est extrêmement réducteur. Ce sont des milliers , plus certainement  des dizaines  des milliers  de gaulois  qui ont  été victimes ces dernières années de violences  physiques, d’insultes, d’agressions parfois  mortelles motivées par le racisme anti-de souche  d’immigrés  ou de Français de papier qui ne sont pas  tous musulmans. Le Front National fut  bien seul (il l’est certes moins aujourd’hui) à  le dénoncer. Il n’est pas certain que cette réalité là  puisse être  l’objet d’une tribune publiée dans Le Parisien  ou Le Monde et qu’elle serait approuvée   par la totalité   des signataires de celle du  militant  Philippe Val; a fortiori quand lesdits signataires portent une responsabilité plus ou moins directe dans la situation actuelle.  

    https://gollnisch.com/2018/04/24/une-epuration-ethnique-a-bas-bruit/

  • 3 mai : colloque sur Mai 68

    Dans le cadre des 50 ans de Mai 68, les Jeunes du PCD organisent une table ronde pour mener une réflexion critique sur les événements survenus en France à cette période et leurs conséquences sur notre société… 

    INSCRIPTIONS ICI !

    Autour de Martial Bild, journaliste, Guillaume Bernard, historien, Paul-Etienne Kauffmann, juriste et Jean de Rouen, philosophe. Jeudi 3 mai 2018 de 19h à 22h à la Société Nationale d’Horticulture, 84 rue de Grenelle à Paris. 

    Affiche jeunes PCD mai 68

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • De quelques ressorts de la désinformation médiatique : notamment par une seule lettre !

    Tenons-nous en à aujourd’hui, jeudi 19 avril. Dès leurs premiers bulletins d’information, sur France-Info ou France-Inter, les faux informateurs mais vrais propagandistes font leur travail sur ces « radios publiques gauchos », financées par nos impôts, relais de la CGT ou de SUD. Elles ont pour mission l’annonce sans cesse répétée des grèves et manifestations de l’en-cours des mobilisations « syndicales » avec toutes précisions d’heures et de lieux de rassemblement. Sans cesse aussi les diffusions des appels et déclarations de vaniteuses donzelles et chefaillons comminatoires du pseudo syndicalisme étudiant en mal de frissons des grandes épopées révolutionnaires.  

    On sait bien qu’ils ne représentent que de petites minorités. Mais pour les présentateurs médiatiques, ils deviennent « les étudiants », selon la grosse ficelle, vieille mais jamais usée, de la généralisation et de l’amalgame. Or ils ne sont que « des étudiants ». La substitution systématique de l’article « les » à l’article « des » n’est ainsi pas du tout anodine : une seule lettre que l’on change et la réalité est ainsi déformée…

    Même procédé avec « les » cheminots ou « les » enseignants…

    Et à propos d’enseignants, sur France-Inter, vers 13 h, on donnait abondamment la parole à un des sentencieux pédagogues ayant ce jour signé dans l’Humanité un appel à la convergence des luttes. Oui, dans l’Humanité, ce torchon tchékiste d’abord lénino-collaborationniste puis organe de la convergence hitléro-stalinienne du pacte germano-soviétique de 1939 ; dans l’Humanité, ce canard atroce où furent systématiquement louangés les plus grands massacreurs d’un siècle de crimes communistes. 

    « L’Huma » : un journal « collabo », de menteurs, de criminels, d’une continuité historique séculaire de diffamateurs de tous les combattants de la liberté sous tous les jougs des empires rouges. 

    On me demande quelquefois, si, rappelant cela, je ne crains pas des procès. Si des procès m’étaient intentés, je m’en réjouirais. Mais hélas, les cocos ne sont pas à ce point des idiots !

    En revanche, ceux que Lénine appelait « les idiots utiles », c’est-à-dire « les compagnons de route » des révolutionnaires, n’ont jamais fait défaut aux bolcheviques de tous poils, lénino-trotskystes ou lénino-staliniens, lénino-maoïstes ou lénino-castristes. 

    Monsieur Macron n’est évidemment pas dénué d’intelligence. Mais il correspond pourtant parfaitement à la définition que donnait Georges Bernanos de l’intellectuel moderne : « le plus grand imbécile que la terre ait porté ». Et il faut en effet n’être point exempt d’imbécilité stratégique pour prendre un Edwy Plenel comme interlocuteur d’un débat télévisé sans jamais rappeler qui est ce personnage ! 

    Mais la vérité, c’est que prenant souvent l’opinion d’un Daniel Cohn-Bendit et ayant une Marlène Schiappa pour secrétaire d’État, Emmanuel Macron, quoi qu’il en soit de quelques aspects acceptables de ses réformes sociales, continue dans la voie d’une nihiliste révolution sociétale fondamentalement nihiliste.

    http://www.bernard-antony.com/