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  • Krach boursier : demain, sinon après-demain…

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    La croissance ralentit partout dans un monde hyper-endetté, noyé sous les liquidités. La dette publique de la France dépasse les 2.320 milliards d’euros et va bientôt franchir le seuil symbolique catastrophique des 100 % du PIB. Macron est incapable d’arrêter la ruineuse immigration et de baisser les dépenses publiques en procédant à des réformes structurelles. Les dix milliards annoncés pour les gilets jaunes seront financés à 60 % par la dette, c’est-à-dire les impôts de demain. La double perspective d’une croissance inférieure à 1,5 % en 2019 ainsi qu’une remontée des taux d’intérêt s’annonce catastrophique pour les finances publiques.

    Le service de la dette va augmenter d’autant plus par rapport au PIB que les taux d’intérêt seront supérieurs au taux de croissance. L’économie française décroche par rapport à l’Allemagne pour trois raisons : dégradation de la compétitivité du coût du travail, baisse de la durée du travail, faiblesse de l’investissement. Il est probable que la loi Sapin 2 de 2016 qui permet aux autorités de bloquer du jour au lendemain tout retrait, demande d’avance ou arbitrage sur les assurances-vie, durant six mois maximum, sera prochainement appliquée en France.

    L’indice Dow Jones a baissé de 13 % depuis le 3 octobre 2018. La Fed a relevé, le mercredi 19 décembre, son principal taux directeur de 2,25 à 2,50 %, tandis que deux relèvements de taux au lieu de trois sont anticipés pour l’année 2019. Comme le rapporte le site Zero Hedge« les marchés actions américains n’ont jamais autant baissé durant le mois de décembre depuis la Grande Dépression des années 30 ». Selon le sondage d’une université américaine, près de la moitié des directeurs financiers pense que l’Amérique sera en récession dans un an. Toutes les banques sont malmenées à Wall Street et, du côté des fonds d’investissement spéculatifs (« hedge funds »), c’est le massacre.

    L’ancien président de la Fed Alan Greenspan n’exclut pas un redressement boursier provisoire, mais il pense qu’une correction significative s’ensuivra. Il a pu déclarer sur CNN : « Après cette éventuelle hausse, courez aux abris. » Les États-Unis pourraient connaître, selon Greenspan, une période de stagflation semblable à celle des années 70 et 80. Les données relatives à l’immobilier aux États-Unis sont particulièrement inquiétantes. Les ventes de maisons neuves et anciennes sont à la baisse depuis novembre 2017.

    Rome a pris de nouvelles mesures budgétaires et s’est finalement engagé à faire des économies pour échapper non pas aux sanctions de l’Union européenne mais à celles des marchés. Il n’empêche que Moody’s a abaissé la notation de l’Italie à un niveau seulement au-dessus des obligations pourries (« junk bonds »). Avec la remontée des taux, les 200 milliards d’obligations détenues par les banques sur le Trésor italien ont déjà perdu 15 % de leur valeur. La troisième puissance économique de la zone euro présente tous les symptômes pour faire défaut.

    La BCE, avec un bilan gonflé atteignant 42 % du PIB, va mettre fin aux achats cumulés de dette publique de 2.600 milliards d’euros, bien que la croissance économique ralentisse. La politique de création monétaire aboutit, en fait, à financer les déficits publics, en violation des traités européens. Bien que moins draconien qu’aux États-Unis, car il y aura réinvestissement de tous les titres arrivant à maturité, le robinet des liquidités est en train d’être coupé.

    Les capitaux italiens fuient l’Italie, la dette de la Banque d’Italie envers la BCE étant de 492 milliards d’euros, tandis que la Bundesbank est créditrice de 982 milliards, d’où des pertes gigantesques pour l’Allemagne si l’Italie fait défaut. Les discussions avec l’Union européenne sur le budget italien sont l’arbre qui cache la forêt. Un tsunami engendré par la hausse des taux et le ralentissement économique va emporter l’Italie. La BCE ne sera pas en mesure de sauver les meubles une seconde fois, après avoir créé de la fausse monnaie qui ne crée aucune richesse, pour donner l’illusion aux pays européens qu’ils payaient leurs dettes.

    Si elle redémarrait la création de fausse monnaie, la BCE ne ferait que déclencher la perte de confiance dans l’euro et l’hyperinflation. Il est à craindre qu’en cas d’explosion de la zone euro, l’hyperinflation apparaisse dans chaque pays européen en même temps que la réintroduction et la dévaluation des monnaies nationales.

    http://www.bvoltaire.fr/krach-boursier-demain-sinon-apres-demain/

  • Bock-Côté : « Même si l’immigration massive est partout rejetée par les peuples, les élites politico-médiatiques continuent de la présenter comme une chance »

    (…) Même si l’immigration massive est partout rejetée par les peuples et entraîne une recomposition de la vie démocratique, les élites politico-médiatiques continuent de la présenter comme une chance exceptionnelle, en jonglant même avec l’idée de censurer sa critique, comme on l’a vu avec le pacte de Marrakech.

    (…) La mutation du substrat démographique de la civilisation européenne et du peuple français ne devrait pas être débattue : un tel débat serait même obscène. Qu’importe que le commun des mortels se sente désormais étranger chez lui : il faudra alors le rééduquer et l’amener à consentir à l’effacement de la patrie.

    La France n’est-elle qu’un no man’s land à l’identité insaisissable ou demeure-t-elle une nation avec sa culture propre et porteuse d’un droit à la continuité historique ? Le peuple français peut-il refuser que des pans de plus en plus nombreux de son territoire se dérobent à la culture nationale et que certains de ses repères fondamentaux soient ouvertement défiés ? On serait sot de croire que cette préoccupation était étrangère à l’insurrection des « gilets jaunes », qui en défendant leur mode de vie défendaient aussi une manière d’habiter un monde reconnaissable, fidèle à son identité profonde, un monde qui soit aussi une demeure, et qui doit trouver ses défenseurs.

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1132137-bock-cote-meme-si-limmigration-massive-est-partout-rejetee-par-les-peuples-les-elites-politico-mediatiques-continuent-de-la-presenter-comme-une-chance

  • Le Samedi Politique S02E16 Gilets Jaunes : le cri des gaulois réfractaires

    Depuis plus d’un mois, les Gilets Jaunes se sont emparés de l’actualité. Après des décennies sans plainte, cette classe moyenne de plus en plus mise à contribution a décidé de se réveiller. Les sorties et les réformes d’Emmanuel Macron ont été la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La France périphérique en tête, les Gilets Jaunes se sont organisés partout, renouant avec leur communauté et le sentiment de fraternité qu’ils avaient perdu.

    TV Libertés revient dans un document exclusif sur les racines du mouvement et sa montée en puissance.
    Un retour en images en province mais aussi dans la Capitale de cette mobilisation inédite en France.

    Si personne ne sait comment le mouvement évoluera au fil des semaines, une chose est certaine. Il y aura un avant et un après…

  • Brave Salvini !

    bateau-de-migrants-75505_185x185.jpgAlors qu’Emmanuel Macron a fait signer en catimini le pacte pour les migrations de Marrakech, L’Italie, sous l’impulsion de Matteo Salvini, durcit sa législation sur l’immigration.

    Pour commencer, L’Italie fait partie des nombreux pays qui ont refusé le pacte de Marrakech et ses responsables n’ont même pas assisté à la conférence organisée à cet effet à Marrakech, les 10 et 11 décembre dernier.

    Pour les responsables italiens, le Pacte mondial ne vise pas seulement à faire de la migration un droit de l’homme ; il met hors la loi toute critique de l’immigration et la rend passible des lois sur les crimes de haine.

    L’article suivant du Gatestone Institute rend compte de ce durcissement le l’Italie vis-vis de l’immigration :

    Le Parlement italien a voté une nouvelle loi qui durcit les conditions d’accueil des migrants, facilitera l’expulsion des délinquants et déchoira de la nationalité italienne les auteurs de crimes terroristes.

    Le 28 novembre, la chambre basse du Parlement italien, la Camera dei Deputati, a approuvé par 396 voix contre 99 la nouvelle loi proposée par le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Le 7 novembre, le texte avait déjà passé victorieusement le test du Sénat. La nouvelle législation a été promulguée par le président Sergio Mattarella le 3 décembre.

    Également connue sous le nom de « décret sur la sécurité » ou « décret Salvini », la nouvelle loi énumère plusieurs dispositions essentielles :

    Fin du régime de protection dit humanitaire. L’un des principaux objectifs de la nouvelle loi est de limiter le nombre de migrants éligibles à l’asile en Italie. Ainsi, l’article premier du décret supprime les permis de séjour accordés au titre de la protection humanitaire ; une protection accordée auparavant à ceux qui ne pouvaient prétendre au statut de réfugié.

    La protection humanitaire était l’une des trois formes de protection accordées aux demandeurs d’asile, aux côtés de l’asile politique et de la protection subsidiaire. Les conditions requises pour en bénéficier étaient vagues et susceptibles d’abus. Les migrants non éligibles à l’asile politique et à la protection subsidiaire mais qui obtenaient une protection humanitaire disposaient d’un permis de séjour qui durait deux ans et ouvrait droit à l’emploi, aux aides sociales et à un logement.

    En vertu de la nouvelle loi, l’asile ne sera accordé qu’aux réfugiés de guerre ou aux victimes de persécutions politiques. Pour les problèmes de santé ou en cas de catastrophe naturelle, la nouvelle loi institue des titres de séjour spéciaux d’une durée maximale de six mois à un an.

    Prolongation de la période de détention. L’article 2 double la durée de détention des migrants – de 90 jours à 180 jours – dans les centres de rapatriement (Centri di permanenza per il rimpatrio, CPR). Cette extension correspond à la période jugée nécessaire pour vérifier leur identité et la nationalité d’origine.

    L’article 3 prévoit que les demandeurs d’asile pourront être détenus pendant une période maximale de 30 jours dans des « camps de migrants » (hotspots) situés aux frontières extérieures de l’Union européenne. Si l’identité n’est pas établie dans les 30 jours, les demandeurs d’asile pourront également être détenus dans des centres de rapatriement pendant 180 jours. En d’autres termes, les demandeurs d’asile peuvent être détenus pendant 210 jours aux fins de vérification de leur identité.

    Augmentation des fonds pour l’expulsion. L’article 6 augmente le budget du financement de l’expulsion : 500 000 euros en 2018, 1,5 million d’euros en 2019 et 1,5 million d’euros en 2020.

    Révocation de la protection. L’article 7 élargit la liste des délits pouvant entraîner une révocation du statut de réfugié ou de la protection subsidiaire : menaces ou violences à l’encontre d’un fonctionnaire ou d’un représentant de l’ordre public ; agression physique ; mutilation génitale féminine ; et diverses condamnations liées au vol.

    Une demande d’asile peut également être suspendue si le demandeur se trouve incriminé dans une procédure pénale pour l’un des délits susmentionnés. Une condamnation entraînera un refus automatique de l’asile. En outre, les réfugiés qui retournent au pays d’origine, même pour un court séjour, perdront leur protection internationale et subsidiaire.

    Mise en place d’une liste des pays d’origine dits non-à-risque. L’article 7 bis prévoit d’établir une liste des pays d’origine non-à-risque, c’est-à-dire des pays dotés de systèmes politiques démocratiques ou, de manière « générale et uniforme », les risques de persécution politique, de torture, de peines ou traitements inhumains ou humiliants, de menaces de violence ou de conflit armé sont absents.

    Douze pays de l’UE disposent déjà de telles listes destinées à prévenir les abus au droit d’asile, qu’il soit européen ou national.

    Le décret oblige les demandeurs d’asile originaires de l’un ou l’autre des pays de la liste à apporter la preuve qu’ils courent un danger en restant au pays d’origine. De nouvelles dispositions ont été introduites pour disqualifier une demande d’asile « manifestement non fondée » : déclarations incohérentes ; faux renseignements ou faux papiers ; refus de prise d’empreintes digitales ; ordonnances d’expulsion ; menaces de troubles à l’ordre public ; clandestins qui n’ont pas immédiatement demandé l’asile.

    Outre la liste des pays d’origine dits non-à-risques, l’article 10 institue le principe de « fuite interne » : « si un étranger peut être rapatrié dans une région de son pays d’origine où il ne court aucun risque de persécution, l’application pour la protection internationale est rejetée ».

    Réduction du nombre de centres d’accueil pour demandeurs d’asile. L’article 12 stipule que, seuls les mineurs non accompagnés et les personnes pouvant prétendre à une protection internationale seront autorisés à loger en centres d’accueil pour demandeurs d’asile et réfugiés (Sistema di protezione per richiedenti asilo e rifugiati, SPRAR), soit le système d’accueil ordinaire géré par les municipalités italiennes. Tous les autres demandeurs d’asile seront logés dans les centres d’accueil extraordinaire (Centri di Accoglienza Straordinaria, CAS) et dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Centri di Accoglienza de Richiedenti Asilo, CARA). Les changements visent non seulement à rétablir un contrôle central du processus d’asile, mais également à limiter l’accès aux services sociaux, à l’exception des plus élémentaires.

    Déchéance de la nationalité. L’article 14 prévoit la déchéance de la nationalité italienne pour toutes les personnes qui l’ont acquise postérieurement à leur naissance et qui ont été reconnues coupables de crimes liés au terrorisme. Les personnes susceptibles de voir leur nationalité révoquée sont : les étrangers ayant acquis la citoyenneté après dix ans de résidence en Italie ; les apatrides qui ont acquis la citoyenneté après cinq ans de résidence en Italie ; les enfants d’étrangers nés en Italie qui ont acquis la citoyenneté après l’âge de 18 ans ; les conjoints de citoyens italiens ; et les étrangers adultes qui ont été adoptés par un citoyen italien.

    La déchéance de la citoyenneté sera rendue possible dans un délai de trois ans à compter de la dernière condamnation pour crimes liés au terrorisme, par décret du président de la République sur proposition du ministre de l’Intérieur.

    L’article 14 augmente également le délai d’attente pour obtenir la citoyenneté de 24 mois à 48 mois.

    Renforcement des mesures de sécurité. La nouvelle loi a également renforcé les règles visant à garantir la sécurité publique, tant en matière de lutte contre le terrorisme que contre l’infiltration criminelle dans les marchés publics.

    Afin de prévenir les attaques à la voiture bélier dans des lieux piétonniers, l’article 17 oblige les loueurs de véhicules à contrôler davantage les personnes qui louent des camions et des fourgonnettes. L’article 19 autorise les polices municipales des villes de plus de 100 000 habitants à utiliser des pistolets tasers, tandis que l’article 24 renforce les lois anti-mafia et les mesures de prévention. La mafia italienne a été régulièrement accusée de profiter de la crise migratoire.

    Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’intérieur, Salvini, a déclaré que la nouvelle loi permettra de remédier aux dysfonctionnements du droit d’asile. « Avec des critères, du bon sens et d’excellents résultats, nous avons mis de l’ordre, des règles, du sérieux, de la transparence et de l’homogénéité dans le système d’accueil des demandeurs d’asile, devenu une marchandise, un business hors contrôle financée par le peuple italien. » Il a ajouté :

    « Nous devons accueillir les réfugiés qui fuient les guerres, mais les migrants économiques n’ont pas leur place en Italie. À l’ère de la communication mondiale, un message clair est envoyé aux migrants de tous les pays et aux passeurs ; ils doivent comprendre qu’ils doivent changer de travail. Celui qui fuit la guerre est mon frère, mais celui qui vient ici pour vendre de la drogue et créer du désordre doit retourner dans son pays. »

    La nouvelle loi a été vertement condamnée par les principaux médias italiens, les partis politiques de gauche, ainsi que par des ONG et d’autres groupes s’occupant d’immigration. Salvatore Geraci, de Caritas Italie, la filiale italienne d’une association caritative, a décrit la loi comme « la pire de l’histoire italienne » et comme « pathogène, inutile et nuisible ». Il a ajouté: « Le texte mélange préjugés et calculs électoraux et représente une approche simpliste d’un phénomène complexe et articulé. »

    Salvini a rétorqué : « Je crois que ceux qui contestent le décret sur la sécurité ne l’ont tout simplement pas lu. Je ne comprends pas où est le problème : il expulse les criminels et intensifie la lutte contre la mafia, le racket et le trafic de drogue. »

    Salvini, chef du parti anti-immigration Lega (Ligue), participe à un gouvernement de coalition avec le mouvement populiste Cinq Etoiles (M5S) depuis le 1er juin. Le programme du gouvernement, un plan d’action en 39 pages, a promis de juguler l’immigration clandestine et d’expulser jusqu’à 500 000 migrants illégaux.

    L’Italie est l’une des principales portes d’entrée en Europe des migrants arrivant par voie maritime : 119 369 personnes ont traversé la Méditerranée en 2017, contre 181 436 en 2016 indique l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Près de 700 000 migrants sont arrivés en Italie au cours des cinq dernières années, mais depuis l’arrivée au pouvoir de Salvini, leur nombre a fortement décru. Selon l’OIM, 23 000 migrants seulement sont arrivés au cours des onze premiers mois de 2018.

    En même temps que le décret, Salvini a annoncé que l’Italie ne signerait pas le Pacte mondial pour les migrations des Nations Unies et que les autorités italiennes ne se rendraient donc pas à la conférence de Marrakech (Maroc), les 10 et 11 décembre. Le Pacte mondial non seulement fait de la migration un droit de l’homme, mais veut pénaliser toute critique du mouvement migratoire au titre de la législation sur les crimes de haine.

    Le 28 novembre, le Premier ministre Giuseppe Conte a déclaré devant le Parlement :

    « Le Pacte mondial pour la migration pose des questions et des problèmes qui préoccupent nombre de nos concitoyens. Par conséquent, nous estimons nécessaire d’en débattre au parlement. Une décision sera prise à l’issue de ce débat, comme en Suisse. Le gouvernement ne se rendra pas à Marrakech, et adoptera ou non le Pacte de l’ONU une fois que le Parlement se sera exprimé. »

    Plus d’une douzaine de pays ont annoncé qu’ils ne signeraient pas l’accord. Les pays occidentaux comprennent : l’Australie, l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, la Hongrie, Israël, l’Italie, la Lettonie, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la Suisse et les États-Unis.

    Soeren Kern est Senior Fellow du Gatestone Institute de New York.

    AU moment où Emmanuel Macron s’enfonce dans les sondages en dénigrant Matteo Salvini, ce dernier ne cesse de renforcer sa popularité. A méditer …

    http://www.a-droite-fierement.fr/brave-salvini/

  • Policiers attaqués sur les Champs-Elysées : ce qui s'est passé avant et après la scène (VIDEO)

    Policiers attaqués sur les Champs-Elysées : ce qui s'est passé avant et après la scène (VIDEO)
    © Ruptly.TV
    Aux abords des Champs Elyséeses, des individus chargent quatre policiers à moto, les forçant à fuir.

    Une enquête pour violences volontaires a été ouverte après que quatre policiers ont été pris à partie par des individus sur les Champs Elysées. Sur une vidéo plus longue de l'incident, on voit ces policiers lancer des grenades vers des Gilets jaunes.

    Filmée le 22 décembre en début de soirée lors de l'acte 6 du mouvement des Gilets jaunes, l'extrait vidéo montrant quatre policiers violemment pris à partie aux abords des Champs-Elysées a été largement commenté sur les scènes politique et médiatique.

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    Une version plus longue de la vidéo initialement publiée a été diffusée par un des journalistes présents sur place. Ces «nouvelles images de la scène» montrent ainsi les policiers en question, depuis la rue adjacente où ils ont stationné leurs motos, jeter plusieurs grenades, vraisemblablement lacrymogènes ou assourdissantes, en direction de la foule rassemblée sur les Champs-Elysées. C'est alors que survient la charge violente de plusieurs individus en direction des policiers, les forçant à fuir. 

    Dans la deuxième partie de la vidéo (nouvelle scène visiblement coupée et rajoutée au montage), la foule a été dispersée et, cette fois protégés par le cordon humain de leurs collègues, les policiers reviennent sur les lieux pour récupérer une des motos abandonnées dans la précipitation de la fuite. 

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  • Bilan rapide de l'ère Macron

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    Le billet de Patrick Parment

    En cette fin 2018, le résultat de la gestion du pays par Emmanuel Macron, l’homme qui voulait tout réformer, n’est guère brillant. Rapide inventaire : une nation en lambeaux cumulant une économie à l’arrêt, la montée d’une crise sociale sans précédent – le très libéral Nicolas Baverez ira jusqu’à parler de haine sociale -, une menace terroriste ingérable en l’état actuel des choses et au final la desintégration de notre système politique avec la perspective joyeuse – pour une fois -, de la montée du populisme.

    En toile de fond sur l’année 2019 qui s’annonce, la crise de ce que l’on appelle les gilets jaunes qui est une crise sociétale profonde dont il semble bien que le pouvoir actuel n’ait pas mesuré toute l’intensité et la profondeur. Pas plus que les médias mainstream, journaux, hebdos et téloches participant tous de cette bien-pensance d’un politiquement correct qui est en train de voler en éclat. Ce qui, au final, est en cause, c'est le fonctionnement même de notre démocratie tourneboulée oligarchie.

    Car la grande question est là : comment moderniser le système français et par-delà réformer l’Union européenne aux mains des technocrates. Inutile de dire que tout le courant libéral qui domine en Europe actuellement n’a pas la réponse.

    Pour ce qui concerne la seule France, chaque chose en son temps, on se trouve devant un énorme paradoxe : le mouvement des gilets jaunes ne peut en aucun cas se muer en un quelconque parti politique au risque de perdre son âme et sa substance. Autrement dit sa force. Quant au grand débat national - à ne pas confondre avec le référendum d'initiative citoyenne réclamé par les gilets jaunes -, qu’a fini par consentir le pouvoir dans l’urgence, il risque fort de se terminer en catalogue à la Prévert. Non qu’il soit inutile, mais on peut douter de l’usage qui en sera fait par un gouvernement qui s’est déjà empressé de rayer le problème de l’immigration – et par-delà de l’identité - de la carte alors que cela fait plus de vingt ans que ce thème donne au Front national toute sa force. Et que cela fait plus de vingt ans que les pouvoirs en place, de gauche comme de droite, s’échinent à le maintenir à la marge des institutions. Or, l’immigration demeure bel et bien l’un des problèmes centraux du dysfonctionnement de nos démocraties.

    En fait, c’est l’Etat qui est condamné à se réformer au risque de voir le pays sombrer bel et bien dans le chaos le plus total. Et ce sur plusieurs fronts.

    Trouver un nouvel équilibre économique et social qui redonne de la confiance à la classe moyenne avec la perspective d’un avenir meilleur. Notamment en lui permettant de faire entendre sa voix et pas seulement lors des élections. Faut-il rappeler qu’Emmanuel Macron a été élu par une minorité de Français !

    Refonder le pacte territorial en sortant d’un jacobinisme qui concentre tous les pouvoirs entre les mains de l’Etat. Les élus, quel que soit leur niveau, doivent pouvoir participer de toutes les décisions concernant leur territoire. Garantir un accès effectif aux services publics en tous points du territoire et en n’imaginant pas que le numérique est l'unique solution d’une administration nettement trop tatillonne.

    Bref, Emmanuel Macron, s’il entend durer va devoir procéder d’une révolution copernicienne et éradiquer sa secte de zélateurs « trop intelligents, trop subtils, trop techniques », à l’image de cet imbécile de Gilles Le Gendre. Jupiter et son Etat vertical ne sont pas la solution mais bien le problème. La solution, ce sont bel et bien les Français à condition qu’on cesse de leur mentir et qu’on leur fasse enfin confiance. Il y a plus de bon sens dans la tête d’un gilet jaune que d’une gargouille gouvernementale.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Emmanuel Macron n’a pas réussi à éviter un acte VI violent et inquiétant

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    Les images font peur : l’exécution du mannequin représentant Emmanuel Macron à l’issue d’un procès et d’une mise en scène à Angoulême, des militants chantant la sinistre « Quenelle » antisémite de Dieudonné sur les marches de Montmartre, des affrontements à Bordeaux, trois policiers violemment agressés samedi soir sur les Champs-Élysées qui échappent au lynchage. La scène tourne en boucle sur les réseaux sociaux. On voit surtout les policiers dont l’un est obligé de sortir son arme avant de prendre la fuite en moto. On distingue moins les manifestants. Les auteurs des images n’ont-ils pas pu ou pas voulu les filmer ? On aurait aimé en savoir plus sur leur profil. Toujours est-il que ces images viennent s’ajouter à celles de l’Arc de triomphe, du Puy-en-Velay, aux morts, aux blessés.

    L’indignation est à la hauteur. Et partagée par beaucoup de Français. Les partisans du gouvernement qui ont, dès le début, vilipendé le mouvement des gilets jaunes peuvent à juste titre réitérer leurs condamnations. Mais cela ne leur donnera pas raison rétrospectivement. Leur aveuglement et leur mépris initial, ainsi que leur reculade désordonnée, les a disqualifiés. Ils ne parviendront plus à retourner l’opinion en faveur de Macron et son monde. Trop tard. En effet, les Français ont clairement fait la distinction entre la colère populaire authentique qui a fait naître le mouvement des gilets jaunes et les violences des casseurs, des extrémistes qui s’en prennent encore aujourd’hui à la police.

    Mais, désormais, les Français doutent et ils ont peur. Ils veulent le retour au calme mais constatent que le pouvoir macronien est incapable de l’assurer car usé et impopulaire. Rapidement, Emmanuel Macron sera contraint de faire le même constat. Et d’en tirer les conséquences.

    Le Président a cru gagner du temps avec son grand débat, il a pensé qu’il pouvait se dispenser d’une initiative politique forte. Il a eu tort. Faute d’avoir actionné les leviers du changement de Premier ministre, du référendum ou de la dissolution, il expose la France à un pourrissement malsain qui ne profitera à personne, et surtout pas à lui.

    Plus les semaines passent, moins il pourra repousser une initiative politique d’ampleur. Et il ne lui en restera plus qu’une.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-na-pas-reussi-a-eviter-un-acte-vi-violent-et-inquietant/

  • Edition spéciale Acte VI des Gilets Jaunes – Journal du lundi 24 décembre 2018

     

    Le cauchemar continue pour l’exécutif. Rien ne semble plus pouvoir arrêter la mobilisation des Gilets Jaunes. Déjouant les pronostics et les dispositifs du ministère de l’Intérieur, le mouvement a une nouvelle fois réussi son coup samedi. L’exécutif pétrifié hurle à la diabolisation, les médias eux, jouent leur carte de caisse de résonance… En vain.

    1) Gilets Jaunes : Acte VI, défi relevé
    2) Politique / L’exécutif acculé par les Gilets Jaunes
    3) Actualité en bref