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  • L’immigration, une fatalité et une nécessité ? Un énorme mensonge !

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    Par Julien Dir, contributeur pour Breizh-Info ♦ À longueur du débat sur l’immigration, on entend les partisans d’un laxisme généralisé à nos frontières (qu’elles soient européennes ou françaises) dire qu’il serait impossible de contrôler l’immigration, que « de toute façon, vous ne pourrez jamais empêcher les gens qui veulent venir en Europe d’y accéder, par tous les moyens ».
    Ces phrases sont énoncées comme des prophéties divines presque, auxquelles il serait impossible de répondre. Pourtant, ce sont des mensonges, car ce que ne vous disent pas ces gens qui vous expliquent à longueur de journée que l’immigration serait à la fois un besoin et une fatalité, c’est que des solutions, concrètes, existent, pour stopper totalement l’immigration et dissuader les immigrés du monde entier de venir en France (et même pour inciter ceux qui sont déjà en Europe à repartir).

    Refouler systématiquement les bateaux de migrants

    Les armées européennes alliées à Frontex ont les effectifs (plutôt que de mettre des soldats avec des armes approvisionnées, mais non armées pour faire Vigipirate) pour patrouiller — cela demande une volonté globale en Europe — en Méditerranée notamment, pour éliminer physiquement les passeurs (qui se soucie que l’on élimine des djihadistes au Mali ? Des islamistes en Syrie ? Pourquoi pas des pirates en Méditerranée ?), repousser les bateaux qui approchent de nos côtes, liquider les esclavagistes en Libye. Tout est une question de volonté politique.

    L’Australie a considérablement freiné les tentatives pour accoster son île. La Hongrie y est parvenue — par la terre cette fois-ci, avec des moyens limités. L’Europe en serait incapable ? Ben voyons…

    Faire pression économique sur les pays de départ

    Vous vous rappelez des embargos contre l’Irak, contre l’Iran ? Vous vous rappelez des pays ostracisés dans le monde ? Pourquoi l’Europe, au nom de la protection et de la sécurité de ses frontières et de sa civilisation, ne pourrait pas faire de même ? Réclamer aux États africains qu’ils agissent, à la fois sur la démographie de leurs nations (pour la freiner) et qu’ils prennent les mesures (cela ne nous regarde pas de savoir lesquelles) pour empêcher l’émigration.

    Vous ne faites rien pour empêcher vos ressortissants de partir ? Arrêt de l’aide au développement, ce résidu post-colonialiste consistant à donner de l’argent, notre argent, à toute la planète, sans demander le moindre compte.

    Vous ne faites toujours rien pour empêcher vos ressortissants de partir ? Gel des comptes bancaires que les dirigeants de ces pays possèdent en Europe. Interdiction pour eux de venir se soigner dans nos hôpitaux. Fin des passeports diplomatiques, fermeture des ambassades.

    Cela va bien entendu de pair avec l’interdiction, pour les entreprises européennes, de se lancer à la conquête de marchés dans les pays dont les ressortissants veulent immigrer chez nous, pendant une période définie. Il n’y a aucune raison réciproquement à toutes ces mesures, que les Européens se fassent de l’argent sur le dos des Africains ou des Asiatiques…

    Ne dites pas que c’est impossible, d’autres l’ont fait avant l’Europe, et d’autres le feront encore après. La volonté politique qu’on vous dit !

    Expulser automatiquement les clandestins présents sur le territoire, rompre les traités qui nous empêchent d’agir

    Un traité international, une convention, cela se signe. Cela s’efface également. La volonté politique, encore et toujours. Des avocats et des associations obtiennent que des « mineurs isolés » soient maintenus sur notre territoire ? Y compris quand ils commettent des actes de délinquance ? Fin des traités qui les protègent. Les compagnies aériennes ne veulent pas mettre à disposition leurs avions pour des expulsions massives ? Amendes pour entrave à la justice. Suppression d’appels d’offres. Sanctions économiques.

    Des individus ayant obtenu la nationalité française très récemment commettent des actes répréhensibles par nos lois ? Expulsion immédiate et sans discuter dans le pays d’origine.

    Pas besoin de supprimer l’AME et les aides si plus d’immigration

    La suppression de l’AME, l’Aide médicale d’État, et la suppression des allocations familiales, voici deux arguments bien hypocrites sortis par des responsables politiques qui ont la trouille d’aller plus loin dans leurs déclarations sur l’immigration. Pourtant, supprimer l’AME à l’heure actuelle reviendrait à exposer notre population à des maladies que nous avions chassées de notre continent. Ne pas soigner, y compris s’ils n’ont pas d’argent, les malades sur son territoire, c’est se tirer une balle dans le pied.

    Par contre, s’il n’y a plus d’immigration, et si les immigrés qui sont ici ne peuvent plus automatiquement bénéficier d’aides sociales et n’ont pas le droit de travailler, alors par définition, ils ne viendront plus. Fin du problème.

    L’immigration n’est pas une nécessité

    Notre continent vieillit. C’est cyclique, tout simplement. Là encore, ce n’est pas une fatalité. Et les politiques familiales incitant à faire des enfants si besoin est, cela existe aussi. Salaire parental, ouverture de crèches, d’écoles dans la ruralité. Mise en valeur de la famille (il est vrai que dans une société où le mot famille traditionnelle est en passe de devenir une injure, il y a du boulot), et, éventuellement, investissement dans la robotisation, pour éviter à tout le monde de devoir effectuer des tâches pénibles. La fameuse arnaque de « les immigrés font les travaux dont les Français ne veulent pas » doit être balayée. Les Français ne veulent pas bosser à nettoyer les toilettes de ceux qui s’en mettent plein les poches, pour 1 000 euros par mois. Ils ont raison. Ils exigent de la dignité, y compris salariale. Et si un robot pouvait empêcher, à la fois aux Français comme aux autres d’ailleurs, de faire des tâches ingrates, nos sociétés ne s’en porteraient que mieux.

    On voit encore une fois tout le paradoxe à ce que des gens qui se proclament de gauche, humanistes, et tout le tralala, trouvent fantastique que des immigrés fassent la plonge à mi-temps, nettoient les toilettes des aéroports et des gares, ou emballent du poulet halal n’ayant jamais vu le jour dans une usine tenue par un patron suspect. Le tout pour, cerise sur le gâteau, un salaire de misère permettant de se concentrer avec sa famille dans un logement pourri d’une grande agglomération.

    Le vrai humanisme, c’est de respecter chaque individu, chaque peuple, chaque ethnie, chaque civilisation. De permettre à chacun d’avoir un avenir sur SA terre. Nos pays ne sont pas des hôtels. Nous ne sommes pas interchangeables. Nous ne pouvons pas vouloir sauver la planète du réchauffement climatique, protéger les espèces animales en voie de disparition, et dans le même temps vouloir un grand brassage, un grand mélange de peuples qui par ailleurs, se font la guerre dès qu’on les force à vivre ensemble.

    Pas de dictature, du bon sens, de la volonté politique… et pas d’immigration

    Ce sont des mesures, toutes simples à mettre en place, qui ne chambouleront nullement le quotidien de notre peuple. Qui ne feront pas « basculer dans la dictature » comme hurleront quelques responsables associatifs épaulés médiatiquement à qui la France ou l’Europe peut proposer d’obtenir, moyennant accord avec les pays tiers, la résidence dans un des pays d’origine de ceux qu’ils s’acharnent à défendre au quotidien, bien plus que leur propre population, et parfois que leurs propres enfants.

    L’immigration n’est pas une fatalité. Les Africains et les Asiatiques ne sont pas de grands enfants que nous devrions prendre par la main, mais des peuples qui doivent apprendre à réguler leur démographie, à développer, s’ils le souhaitent, leur économie, et à vivre selon les préceptes de leurs civilisations. Les immigrationnistes se comportent d’ailleurs très souvent comme des néo-colonialistes, mais il est vrai qu’en matière de colonialisme, la gauche a de l’expérience.

    L’immigration, une fatalité et une nécessité ? Non. Nous n’avons pas besoin d’immigrés. Pas de quotas, rien. Et nous pouvons empêcher ceux qui ne sont pas invités à venir chez nous d’y rentrer. Mesures économiques, mesures militaires, mesures sociales.

    Ce n’est pas compliqué, c’est au contraire très simple… basique. Tout est question de volonté et de courage politique !

    Julien Dir 25/05/2019

    Source : Breizh-Info

    https://www.polemia.com/immigration-fatalite-necessite-enorme-mensonge/

  • Quand des élus LR préfèrent voter Front de gauche plutôt que RN

    Quand des élus LR préfèrent voter Front de gauche plutôt que RN

    Et après, ils s’étonnent d’être jugés incohérents et non crédibles par les électeurs. Cela se passe au conseil municipal de Nîmes pour désigner un élu pour siéger à Nîmes Métropole. Les élus LR ont préféré voter pour le Front de gauche pour éviter que ce soit un élu RN :

    Depuis que le LR Anthony Chaze s’est retrouvé dans l’impossibilité de siéger à l’Agglo, du fait de son recrutement dans l’une des communes de Nîmes métropole, l’un des 104 sièges étaient vacants. La Ville a pensé un temps qu’il n’était pas nécessaire de renvoyer quelqu’un, le préfet a finalement donné une autre interprétation.

    Les LR étant déjà au complet à l’Agglo, les conseillers municipaux nîmois ont eu à choisir entre trois candidats. L’UDI Nathalie Bousquet, la FG Janie Arnéguy et le RN Olivier Rolland.

    Alors que le chef du groupe LR Julien Plantier donnait (publiquement) une consigne de vote blanc à son groupe, une grande partie de ses membres faisaient un autre choix, votant pour la FG Janie Arnéguy (17 voix), tandis que Nathalie Bousquet ne récupérait que les voix de son groupe, les centristes (9 voix) de même que le RN (7 voix).

    https://www.lesalonbeige.fr/quand-des-elus-lr-preferent-voter-front-de-gauche-plutot-que-rn/

  • Européennes : le deuxième tour a commencé – Journal du mardi 28 mai 2019

     

    Européennes : le deuxième tour a commencé

    A peine les élections européennes terminées, de nouveaux enjeux se dessinent à Bruxelles. Formations des groupes, tractations pour les postes clés de la Commission… Décryptage d’un deuxième volet crucial des élections.

    Autriche : Sebastian Kurz chancelle

    Coup de tonnerre en Autriche. Moins de 24 h après une victoire éclatante lors des élections européennes, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a été renversé par une motion de censure. Une décision historique qui plonge l’Autriche dans l’incertitude politique.

    Inde : Narendra Modi réélu avec succès

    Les nationalistes gardent le pouvoir en Inde. Le parti de Narenda Modi a largement remporté les élections législatives, un scrutin peu médiatisé en Occident mais qui revêt une importance régionale et mondiale.

    L’ actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-le-deuxieme-tour-a-commence-journal-du-mardi-28-mai-2019

  • Vous êtes pour l’immigration de masse ? Alors écoutez ceci !

  • UNE ELECTION PEUT EN CACHER D’AUTRES

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Alors que tous les regards étaient, à juste titre, braqués sur les scores des uns et des autres aux élections européennes, tant en France même que chez ses voisins, deux autres consultations électorales sont passées, presque, inaperçues.

    La première, c’est l’élection du nouveau Congrès de Nouvelle-Calédonie et des trois assemblées provinciales de ce territoire d’outre-mer. La seconde, est l’élection municipale à Barcelone où Manuel Valls s’est fait durement rosser.

    A Nouméa, dimanche 12 mai, dans la foulée du référendum du 4 novembre 2018 où le « oui » à l’indépendance a frôlé les 44 %, les indépendantistes pensaient gagner la compétition électorale pour le renouvellement du Congrès de Nouvelle Calédonie et des trois assemblées provinciales nées des accords de Matignon. Pari raté, ce sont les « loyalistes » qui continueront de détenir la majorité territoriale. Ce qui est intéressant à noter, c’est le basculement qui s’est opéré au sein de la majorité, redessinant la carte politique de « La Grande terre ».

    Lire la suite sur Synthèse nationale

  • RÉSULTAT DES EUROPÉENNES (JE RÉPONDS À EDOUARD PHILIPPE)

  • La Petite Histoire – Guerre de Vendée : crimes ou génocide ?

    S’étalant de 1793 à 1796, la guerre de Vendée a fait entre 100 000 et 200 000 victimes, dont beaucoup de civils. Le tout au nom d’un conflit idéologique entre la République venue proclamer l’homme nouveau à grand renfort de baïonnettes, et une population rurale attachée à ses traditions, notamment religieuses. Si le terme de guerre civile est souvent retenu et que les massacres et atrocités perpétrés durant cette période ne sont plus un mystère, il est en revanche une question sur laquelle le débat reste enflammé, voire tabou : la France révolutionnaire a-t-elle commis un génocide sur une population qui se payait l’audace de s’opposer à ses grands principes ?

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-guerre-de-vendee-crimes-ou-genocide

  • VOTEZ CONTRE LE CLIMAT : LE TOTALITARISME QUI VIENT

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    Franck Buleux Métainfos cliquez ici

    Lors de ces élections européennes, il est de notoriété publique que la surprise est venue des voix écologiques. Le total des voix EELV (Europe-Écologie-Les Verts), Génération écologie (GE), le Parti animaliste et Francis Lalanne, proche de l’Alliance indépendante écologique (AEI) s’élève à 18 %.

    Bien entendu, les médias et l’Éducation nationale ont beaucoup œuvré à ce résultat, intégrant dans l’esprit des plus jeunes électeurs, l’ennemi principal, c’est-à-dire le climat.

    Comme nos ancêtres les Gaulois (réfractaires ?) qui avaient peur que le ciel ne leur tombe sur la tête, les néo-électeurs ont peur du climat.

    Cette orientation de l’opinion permet de conjurer d’autres phénomènes graves : le phénomène migratoire et les orientations de l’Union européenne. D’ailleurs, on en arrive même à dire que les phénomènes migratoires sont liés au climat, cela pour éviter de limiter les migrations aux guerres (ce qui, de facto, permettrait de rejeter la plupart des migrants), voire même de « surfer » sur cette vague dite populiste en affirmant que la limitation des migrants s’opérera quand le Soleil perdra de son rayonnement… En ce sens, le vote vert est démagogique et d’un populisme exacerbé. Il repose sur un préjugé, celui du réchauffement climatique ou plus exactement, du dérèglement climatique. En effet, si le réchauffement n’est pas avéré, il s’agit probablement de dérèglement. Et si vous n’y croyez pas, les ayatollahs verts vont feront la morale. Le danger c’est le climat vous dis-je, le climat ! Les climato-sceptiques n’ont guère droit à la parole, les médias les traitant même de « révisionnistes », renvoyant le traitement de leurs idées au néant intellectuel. Vous n’avez pas la parole car vous contestez le dérèglement climatique.

    Souvenez-vous de la mise à l’écart de l’ancien ministre socialiste de l’Éducation nationale, Claude Allègre, parce qu’il avait osé remettre en cause le dogme, celui du climat déréglé.

    Le vote contre le climat représente le choix électoral le plus mondialiste qui soit. Le thème de l’écologie traditionnelle, dite « de droite » est à redécouvrir avec l’expression du localisme. Mais nous en sommes loin et ce n’est pas le propos de ce billet. Aujourd’hui, les défenseurs auto-proclamés de la planète veulent totalement modifier notre système.

    Les khmers verts sont près du pouvoir, d’ailleurs ils ont déjà participé au gouvernement de la gauche plurielle de Lionel Jospin, entre 1997 et 2002. En effet, ils n’hésiteront pas à servir de roue de secours de La République en marche (LRM), s’il en était besoin. Comme en Allemagne, ou au choix, ils peuvent soutenir les démocrates-chrétiens d’Angela Merkel comme les sociaux-démocrates.

    Le totalitarisme qui vient, ce n’est pas le populisme qui n’a aucune structure idéologique commune si ce n’est la reconstitution des frontières, c’est ce mode de pensée du quotidien, avec des règles alimentaires strictes (les végan), l’énergie du soleil et du vent, la culture sans engrais.

    Le modèle écologique est bien plus qu’un mouvement politique, c’est le mouvement qui définira, si l’on n’en prend pas garde, notre quotidien.

    Nous nous émouvons, parfois et à juste titre, de modes de vie différents de notre culture européenne mais ces modes de vie ne concernent que des minorités. Ici, le danger ne vient pas de l’étranger mais d’une mouvance occidentale qui n’a qu’un seul but : transformer le quotidien de tous et de chacun.

    Bien sûr, cette poussée n’est pas nouvelle, les mouvements écologiques avaient déjà fait l’objet de poussées électorales. En France, la « poussée verte » a fait tomber de nombreuses mairies de droite en 1977. Depuis 1977, les élections européennes ont vu les mouvements verts avec des scores à deux chiffres, d’Antoine Waechter avec 12 % en 1989 jusqu’à Daniel Cohn-Bendit avec 16 % il y a dix ans, mais ce qui est interpelant aujourd’hui, c’est la conjonction entre des institutions, une certaine jeunesse déconnectée des problèmes culturels et sociaux et les urnes.

    Ces mouvements n’ont rien de scientifique, ils sont la réponse de l’irrationnel. Ils ne voient pas, ils estiment. Le climat a été remplacé, selon eux. Ils sont les chantres d’un certain remplacement.

    Le clivage de demain s’inscrit dans les élections d’hier. Les Gilets jaunes sont loin, j’entends déjà parler d’espérance verte. Une couleur dont il faut se méfier.

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  • Jean-Yves Le Gallou : « Reste l’hypothèse de Marion Maréchal »

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    "Encore faut-il qu'elle sorte de son Aventin..."

    Jean-Yves Le Gallou analyse la situation à droite de l’échiquier politique au lendemain des élections européennes.

    Je vous cite ‘’ percée identitaire, partout sauf en France’’.
    Or nous nous sommes levés ce matin avec une victoire du Rassemblement national.

    C’est une victoire relative. Le Rassemblement national est certes sorti en tête mais avec deux points de moins qu’en 2014, alors que dans la majorité des pays européens, les partis nationaux et identitaires ont nettement progressé. Ce n’est pas le cas du Rassemblement national qui est passé de 25 % à 23 %, alors qu’il a bénéficié du vote utile. Macron et les médias avaient fait de cette élection une sorte de match entre le Rassemblement national dans le rôle du méchant et Macron dans le rôle du gentil.

    Les Républicains sont aussi perdants dans cette élection avec 8,5 %.
    Comment expliquez-vous la défaite de la liste menée par François-Xavier Bellamy ?

    On ne peut pas mettre sur le même plan le recul de 2 % du Rassemblement national et le recul de 13 % de LR. Pour LR ce n’est pas un recul, mais un effondrement qui est comparable à celui du parti socialiste.
    LR partait de 21 % en 2014 et aujourd’hui il tombe à 8 %, alors qu’il avait un candidat plutôt brillant et une campagne plutôt dynamique.
    Quelles sont alors les explications possibles de la chute de LR ? Le vote utile. LR, le RPR, l’UMP ont autant vécu sur le vote utile sur le thème ‘’votez pour nous, votez pour la concurrence ne sert à rien’’.
    Ils ont été victimes du vote utile puisqu’on leur a dit que c’était un match entre Macron et le Rassemblement national. Ceux qui ont des sentiments identitaires, c’est-à-dire une petite partie de leurs électeurs ont dû filer au Rassemblement national.
    Dans le XVIe, à Neuilly, au Vésinet ou à Versailles, la République En Marche est devant LR et devant Bellamy. Il suffit de regarder les résultats. La droite d’argent s’est ralliée à Macron comme représentant du parti de l’ordre et du parti de l’argent. Pour LR c’est extrêmement préoccupant. Ils sont vraisemblablement en voie de disparition.

    Comment la droite peut-elle retrouver une dynamique qui permettrait de se relancer ?

    Cela n’est pas facile. Marine Le Pen reste malgré tout démonétisée, même si ce résultat la remet en selle. On pourrait rêver d’un Macron de droite, d’un Macron national et identitaire. Cela se heurte à deux difficultés. Macron a été créé grâce et avec les médias. Les médias ne vont pas jouer le rôle de créateur d’un candidat de renouveau identitaire et de droite. Cela serait tout à fait contraire à l’intérêt des gens qui les dirige. Reste l’hypothèse de Marion Maréchal, mais encore faut-il qu’elle sorte de son Aventin. Je ne sais pas si le temps est encore venu pour cela.

    https://www.bvoltaire.fr/jean-yves-le-gallou-reste-lhypothese-de-marion-marechal/

  • Claque pour Dupont-Aignan et Florian Philippot… Résultats des 28 listes qui font moins de 5 % de voix

    Sur les 34 listes qui ont participé aux élections européennes en France, 28 listes obtiennent chacune moins de 5% des votes, et n’ont bien sûr aucun élu au Parlement européen. Tour d’horizon de leurs résultats.

    Debout la France : 3,51%
    La liste Le courage de défendre les Français, menée par le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, ne recueille que 3,52% des voix, selon les résultats complets communiqués par le ministère de l’Intérieur. Le député de l’Essonne promettait pourtant qu’il serait “la surprise de ce scrutin”, et les sondages le créditaient d’un score variant entre 7% et 8% des intentions de vote.

    Génération.s : 3,27%
    La liste citoyenne du printemps européen, déposée par l’ancien candidat socialiste à l’élection présidentielle Benoît Hamon, obtient 3,27% lors de ce scrutin.

    Le PCF : 2,50%
    Menée par le porte-parole du Parti communiste français (PCF) et adjoint à la maire de Paris en charge du logement, Ian Brossat, la liste Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent recueille 2,50% des suffrages exprimés.

    L’UDI : 2,49%
    La liste Les Européens, dirigée par le député de Seine-Saint-Denis et président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Christophe Lagarde, arrive juste derrière le PCF, avec 2,49% des voix.

    Le parti animaliste : 2,17%
    Le parti animaliste, dont la liste était menée par l’avocate Hélène Thouy, également co-fondatrice de l’association Animal justice droit,  a recueilli 2,18% des suffrages, selon les résultats complets du ministère de l’Intérieur. Un score qui a doublé par rapport aux élections législatives de 2017, où le parti animaliste avait recueilli 1,10% des votes.

    Urgence écologie : 1,82%
    La liste Urgence écologie, menée par le philosophe et ancien vice-président de la Fondation Nicolas Hulot, Dominique Bourg, obtient 1,82% des suffrages aux élections européennes. Cette liste comptait dans ses rangs la députée des Deux-Sèvres et ancienne ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, ainsi qu’Antoine Waechter.

    L’UPR : 1,17%
    Conduite par François Asselineau, la liste Ensemble pour le Frexit de l’Union populaire républicaine (UPR), recueille 1,17% des voix. Un léger mieux par rapport à l’élection présidentielle de 2017 où François Asselineau avait obtenu 0,92% des suffrages exprimés.

    Lutte ouvrière : 0,78%
    La liste Contre le grand capital, le camp des travailleurs, dirigée par l’ancienne candidate aux élections présidentielles de 2012 et 2017, Nathalie Arthaud, obtient 0,78% des suffrages, soit un peu plus de 175 000 voix lors de ces élections européennes, contre 0,64% (232 000 voix) lors de la dernière présidentielle.

    Les Patriotes : 0,65%
    Grosse déconvenue pour le député européen Florian Philippot, ancien vice-président du Front national (FN) et président du mouvement Les Patriotes depuis son départ du FN. Sa liste Ensemble patriotes et gilets jaunes : pour la France, sortons de l’Union européenne recueille seulement 0,65% des voix. Les sondages le créditaient de 1 à 2,5% des suffrages. “Les résultats des Patriotes sont bien entendu en-deçà de nos espérances”, a déclaré dans un communiqué Florian Philippot, qui perd ainsi son siège de député européen.

    Alliance jaune : 0,54%
    C’était l’une des deux listes représentant le mouvement des “gilets jaunes” pour les élections européennes. La liste Alliance jaune, la révolte par le vote obtient un peu plus de 122 000 voix, soit 0,54% des suffrages exprimés. Elle était menée par le chanteur Francis Lalanne, et comptait aussi parmi ses candidats Jérémy Clément, autre “gilet jaune” médiatique et fervent défenseur du référendum d’initiative citoyenne (RIC). La défaite est claire pour cette liste : le 23 janvier, l’institut de sondage Elabe créditait une potentielle liste représentative du mouvement de 13% des intentions de vote.

    Les oubliés de l’Europe : 0,23%
    La liste Les oubliés de l’Europe – Artisans, commerçants, professions libérales et indépendants – ACPLI recueille 0,23% des suffrages exprimés, d’après les résultats du ministère de l’Intérieur. Cette liste se présentait comme “une organisation sans étiquette politique”. Sa tête de liste, Olivier Bidou, est chef d’entreprise et président de la Coordination nationale des indépendants.

    Le parti pirate : 0,14%
    La liste du parti pirate, menée par l’ancienne candidate aux élections législatives Florie Marie, obtient 0,14% des voix, soit un peu plus de 31 600 voix.

    L’Union des démocrates musulmans de France : 0,13%
    Portée par le fondateur de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) Nagib Azergui, la liste Une Europe au service des peuples obtient 0,13% des suffrages, soit près de 28 400 voix.

    L’Espéranto : 0,08%
    Le mouvement européen Espéranto, qui prônait une “démocratie linguistique” avec sa liste Langue commune équitable pour l’Europe recueille 0,08% des suffrages (18 500 voix) lors de ce scrutin. Cette liste était emmenée par Pierre Dieumegard, président de la section française du mouvement Espéranto.

    Le parti fédéraliste européen : 0,06%
    La liste Pour une Europe qui protège ses citoyens, menée par le président et fondateur du PFE, Yves Gernigon, récolte 0,06% des suffrages exprimés, ce qui correspond à environ 12 600 voix. Yves Gernigon, dirigeant d’une agence de communication institutionnelle et financière, souhaitait avec cette liste prôner la création d’une “puissance publique européenne”.

    A voix égales : 0,05%
    Menée par l’ancienne avocate de Jacqueline Sauvage, Nathalie Tomasini, cette liste féministe obtient 0,05% des suffrages, soit 11 850 voix.

    Décroissance 2019 : 0,05%
    Même score pour la liste Décroissance 2019, dirigée par l’enseignante de formation Thérèse Delfel. Cette liste, qui appelle à “une Europe de la décroissance” et à une “sobriété heureuse”, obtient 0,05% des voix, soit quelque 10 400 votes.

    Allons enfants : 0,04%
    Cette liste, dont tous les candidats étaient âgés de moins de 30 ans, était menée par la jeune diplômée de Sciences Po Sophie Caillaud, et recueille 0,04% des voix, soit 8 200 votes.

    Le parti des citoyens européens : 0,03%
    La liste Parti des citoyens européens obtient 0,03% des votes, soit 6 760 voix. Elle était dirigée par Audric Alexandre, un professeur d’anglais à la faculté de Douai et cadre dans le milieu associatif.

    Le mouvement pour l’initiative citoyenne : 0,03%
    La liste “Mouvement pour l’initiative citoyenne” obtient elle aussi 0,03%, précisément 6 286 voix. Cette liste, qui défend le RIC, était menée par Gilles Helgen, chef d’entreprise en Ille-et-Vilaine et déjà candidat aux élections européennes de 2009, où il avait recueilli seulement 581 votes.

    L’UDLEF : 0,02%
    L’Union démocratique pour la liberté égalité fraternité (UDLEF), qui promeut “une France au cœur de l’Europe, ouverte sur le monde”, était menée par Christian Person, chef d’entreprise breton, âgé de 50 ans. Elle a obtenu 0,02% des voix, soit à peine plus de 5 000 votes.

    La liste de la Reconquête : 0,02%
    Il s’agit de la liste soutenue par Dissidence française, une formation politique fondée par Vincent Vauclin en 2011. Elle a récolté 0,02% des suffrages, précisément 4 851 votes.

    Démocratie représentative : 0,02%
    Cette liste, menée par le militant d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) Hadama Traoré, visait à “créer une passerelle entre la banlieue et les ‘gilets jaunes'”. Elle obtient 0,02% des suffrages, soit 3 469 voix.

    L’Alliance royale : 0,01%
    La liste Une France royale au cœur de l’Europe, menée par le délégué général de l’Alliance royale, Robert de Prévoisin, recueille 0,01% des voix lors de ces élections européennes, soit 3 374 votes.

    Neutre et actif : 0,01%
    La liste Neutre et actif, “100% nordiste”, selon les mots de sa tête de liste Cathy Corbert, obtient 0,01% des votes – à peine plus de 2 800 voix.

    Evolution citoyenne : 0,01%
    Défaite cinglante pour la deuxième liste représentant le mouvement des “gilets jaunes” pour les élections européennes. Evolution citoyenne, menée par le forgeron Christophe Chalençon, l’une des figures médiatiques du mouvement, n’a récolté que 0,01% des votes, c’est-à-dire 2 117 voix à travers la France. Dans sa commune, Sault (Vaucluse), Christophe Chalençon n’a récolté que deux voix.

    La ligne claire : 0,01%
    Déposée par l’écrivain homosexuel Renaud Camus et Camel Ouchikh, président du SIEL, cette liste n’obtient que 0,01% des voix, et est l’une des deux seules listes à compter moins de 2 000 votes (1 893 sur l’ensemble du pays).

    Parti révolutionnaire communistes : 0,01%
    Issu d’une scission avec le PCF, le parti révolutionnaire communistes, dirigé par l’ouvrier métallurgiste Antonio Sanchez, est la liste rassemblant le moins de votes lors de ces élections européennes. Elle récolte 0,01% des suffrages exprimés, soit précisément 1 458 voix.

    https://www.medias-presse.info/claque-pour-dupont-aignan-et-florian-philippot-resultats-des-28-listes-qui-font-moins-de-5-de-voix/108905/