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  • Cristina Saillard : l'origine commune des peuples et langues d'Europe - Daniel Conversano, 09/2019

  • Eric Zemmour : « Dans l’ancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros »

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    « Dans l’ancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros. Nos monuments aux morts en sont pleins. Aujourd’hui, on les insulte, on les traite de racistes et on les met en prison ».Telles sont les déclarations d’Eric Zemmour, qui signe là sa rentrée politique et médiatique en référence à la condamnation à de la prison ferme de militants de Génération Identitaire par rapport à leur action menée sur le col de l’Echelle.
    Il s’agit d’une tribune publiée par Le Figaro, dans laquelle on peut lire également : 
    « Le Conseil constitutionnel lui-même bénit celui qui ouvre les frontières, le passeur qui transgresse la loi française, met en danger ses compatriotes, au nom du concept fumeux de «fraternité». Dans l’ancien monde, les fous se prenaient pour Napoléon et posaient leur main sur le ventre: dans le nouveau, ils crient «Allah Akbar» et plantent un couteau dans le ventre des passants.»
    Et de conclure, incisif comme à l’accoutumée :
    « Dans l’ancien monde, l’État avait pour mission de protéger les citoyens français à n’importe quel prix. C’était sa légitimité. D’ailleurs, la justice rend ses jugements au nom du peuple français. Aujourd’hui, l’essentiel pour l’État est d’éviter tout «amalgame». De protéger l’étranger des persécutions imaginaires des Français. De protéger l’islam de toute «stigmatisation» même si nos compatriotes sont massacrés en son nom »
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/eric-zemmour-dans-lancien-monde-les.html

  • Charlie Hebdo apôtre de la Terreur

    3820354286.jpgEric Delcroix
    Charlie Hebdo, livraison du 21 août, page 3, dans un éditorial signé Riss, exprimant son indifférence au sort des djihadistes soi-disant français qui risquent la peine de mort en Syrie ou en Irak, a trouvé le moyen d’insulter la mémoire de Brasillach.
    Selon l’éditorialiste, « La peine de mort en temps de guerre prononcée contre les serviteurs d’un régime de terreur n’a rien à voir avec la peine de mort en temps de paix prononcée contre les criminels de droit commun. Car en temps de paix, parce que précisément règne la paix, la violence doit être prohibée ».
    Rien de neuf sous le soleil, Riss reprend pour le compte de son périodique l’antienne soviétique selon laquelle les criminels politiques devaient être maltraités sans pitié et éliminés, à l’inverse des criminels de droit commun, par hypothèse victimes, de la Société (cf. Rousseau). A l’inverse, la France du XIXe siècle s’était efforcée de réserver la peine de mort aux seuls criminels de droit commun, doctrine qui a commencé à se dissoudre avec la condamnation à mort et l’exécution de Gorgulov, l’assassin du président Paul Doumer (1932). Contre l’OAS, Edmond Michelet, ce chrétien confit en dévotion, avait fait rétablir la peine de mort pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État, mettant définitivement fin à cette doctrine fort civilisée, même si le mode d’exécution différait encore : aux politiques la fusillade, aux droits communs la guillotine.
    À cette aune, l’assassin et vraisemblable violeur de la petite Maélis, s’il est confondu, ne saurait être considéré aussi impitoyablement qu’un Brasillach ou que n’importe quel Salaud, selon le seul concept philosophique dû à Sartre…
    Cela dit, quand est-on en temps de guerre ? À tout moment. Pour la Terreur (1792 - 1794), c’était la guerre contre la tyrannie ; pour les djihadistes, c’est en permanence, jusqu’au triomphe définitif et mondial de l’islam. La guerre, selon Clausewitz, ce n’est jamais que la politique par d’autres moyens. Le procureur Jackson, au grand procès de Nuremberg, avait déclaré qu’après la capitulation du 8 mai 1945, « Les alliés sont encore techniquement en état de guerre contre l’Allemagne ... » (26 juillet 1946). De nos jours, d’ailleurs, les guerres ne se déclarent même plus...
    Paradoxalement, en se félicitant de l’exécution de Brasillach, pour crime d’opinion, Riss légitime les frères Kouachi, qui l’ont gravement blessé lors du massacre du 7 janvier 2015, là aussi pour crime d’opinion (blasphème).
    D’un point de vue hostile à tout délit ou crime d’opinion, il n’y a pas, n’en déplaise à Riss, d’  « idéologie mortifère ». En revanche, il y a trop de gens qui cèdent à la passion, à l’hybris. Et c’est ainsi que  l’excitation antifasciste, à l’instar de l’islamisme, rend fou : « Le délire de mentir et croire s’attrape comme la gale » (Céline). Ce n’est pas autrement que l’on accède à la Vérité, le Bien, si mortifères...
    Source NSP cliquez là

  • Les Gilets jaunes face à la répression

  • Après le départ de Salvini

    6a00d8341c715453ef0240a4ce7df8200b-320wi.pngCe 3 septembre à Rome, les adhérents du Mouvement 5 étoiles (M5S) se prononçaient sur le projet qui leur était soumis d'une coalition gouvernementale avec le Parti démocrate. Cette formation, au sigle aujourd'hui très "tendance" de PD, est issue, rappelons-le de l'évolution de l'ancien parti communiste italien, devenue en 1998 "Democratici di sinistra" ce qu'on est tenté de traduire par "démocrates sinistres" mais qui, dans la langue de Dante et de Gramsci signifie très platement "de gauche".

    Souvenons-nous surtout que c'est contre ce même parti démocrate que s'était développé le mouvement 5 Étoiles. Tout sauf la technocratie bruxelloise, non au laxisme migratoire, etc. Autrement dit ce que les bien-pensants stigmatisent du nom désormais si péjoratif de populisme.

    Or désormais les adhérents de ce mouvement se sont ralliés à un programme commun en 26 points qui sollicite certes une plus grande souplesse dans la mise en œuvre des règles budgétaires européennes, mais dont la déclinaison sent bon la gauche, telle que nous l'avons connu en France depuis l'élection de Mitterrand en 1981, la formation du deuxième gouvernement Mauroy avec les communistes... et qui a toujours échoué, y compris avec les gouvernements Rocard de 1988, Jospin de 1997 : instauration d'un salaire minimum ; renonciation à la hausse de la TVA prévue pour janvier ; augmentation des budgets de l’éducation publique et de la recherche étatique ; création d’une banque publique pour le développement du Mezzogiorno ; et, bien sûr, révision du statut des autoroutes.

    Le grotesque chef de file Luigi Di Maio a réussi à retourner entièrement un parti qui a plébiscité à 79 % à la nouvelle ligne.

    Alliés aux ex-cocos ces gens-là vont donc gouverner l'Italie, l'un des trois grandes puissances du vieux Continent.

    Plutôt que de se lamenter, mon vieil ami Gabriele Adinolfi essaye d'y voir clair dans cette situation politique italienne héritière, comme d'habitude, à la fois de Florence et de la Commedia dell'Arte. Je le cite donc intégralement

    "Certains d'entre vous, dit-il, m'ont demandé ce qui se passe en Italie.

    Entre-temps, même en France, j'ai lu plusieurs analyses qui semblent très informées, qui parlent de manœuvres et de complots pour éliminer Salvini. Certaines personnes expliquent également qui aurait coulé le gouvernement et pourquoi.

    Je ne nie pas qu'il existe de puissants pouvoirs, des groupes de pression, des tentatives d'influencer les gouvernements nationaux par divers centres internationaux. C'est un fait. On oublie cependant que c'est Salvini, et non ses adversaires, qui a renoncé au gouvernement.

    Pourquoi ? On n'arrive toujours pas à comprendre. Probablement Salvini, au sommet de sa popularité, pensait que si le gouvernement tombait, on irait immédiatement aux élections. S'il y pensait vraiment c'était une erreur impardonnable pour un politicien qui vit la politique italienne et connaît son histoire récente. Une heure plus tard, une nouvelle majorité était déjà apparue, entre 5 étoiles, PD et extrême gauche. Cela impliquera un nouveau gouvernement dirigé par le lobby des LGBT et celui de l'exploitation des immigrants. Il y aura probablement aussi d'autres lois particulièrement désagréables, sur la trace de la loi Gayssot.

    Il n’est pas correct de dire, comme j’ai lu, que ce gouvernement a été voulu par Bruxelles, il est plus juste de dire que toutes les centrales internationales se sont immédiatement activées pour en profiter. Même Trump a ouvertement soutenu le nouveau gouvernement.

    Si nous voulons trouver une raison pour cette alliance qui exclut la Ligue, il faut la rechercher dans les relations entre l'Italie et la Chine sur la Route de la Soie. Cette relation, qui a provoqué la colère de Macron, a été gérée par les 5 étoiles et également par la Ligue. La Ligue était soucieuse de préserver les intérêts nationaux italiens, peut-être au-delà des limites autorisées. Salvini, dans ce contexte, est entré dans un domaine dans lequel faisait la loi Romano Prodi : un homme politique démocratique de gauche ayant une grande influence dans le monde qui compte et qui a l'intention de devenir le prochain président de la République. Sur la Route de la soie, il ne tolère pas la concurrence.

    En tout cas, tout cela se produit après que Salvini a renoncé au gouvernement.

    On me demande : y a-t-il des chances que nous allions voter bientôt et que Salvini gagne les élections ? Franchement c'est difficile. La première disposition annoncée par le nouveau gouvernement est la réforme de la loi électorale prévoyant la suppression de la prime majoritaire. Cela empêcherait Salvini de gagner seul même si on votait aujourd'hui alors que son parti est actuellement le premier dans les sondages mais il perd un peu. Cependant, on votera probablement dans trois ans et demi et la situation aura changé, difficilement au bénéfice de la Ligue.

    Après la chute de Strache en Autriche, conclut Gabriel Adinolfi, l'erreur de Salvini en Italie marque pour le moment la fin des gouvernements dits de façon incorrecte "souverainistes" en Europe occidentale."

    Ajoutons, ce qui va sans dire mais va encore mieux en le disant : toute prévision à plus de quelques mois dans la vie politique italienne est vite périmée. L'échec inéluctable de la nouvelle combinaison donnera un nouveau départ aux défenseurs de la Liberté.

    JG Malliarakis  

    https://www.insolent.fr/

  • La Croatie ne signera PAS le pacte de l’ONU sur les migrations et rejoindra les États-Unis, la Hongrie et l’Autriche

    croatie-presidente-pacte-migration-onu.png

    La présidente croate, Kolinda Grabar-Kitarovic, ne signera pas le Pacte mondial sur la migration (GCM) des Nations Unies, rapporte le journal croate Direktno.

    Le journal fonde cette information suite à un message publié sur Facebook par le journaliste de la télévision croate, Velimir Bujanec.

    “En raison du grand intérêt exprimé par le biais des réseaux sociaux, notre équipe de rédaction a envoyé une lettre au bureau de la présidente, Mme Kolinda Grabar-Kitarović, avec une question claire: signerez-vous l’Accord de Marrakech sur les migrants?”

    Dans la réponse reçue au comité, la présidente Grabar-Kitarovic a déclaré: «Soyez assuré que je ne signerai pas l’accord de Marrakech», écrit Bujanec sur Facebook. La porte-parole de la Présidente, Mme Ivana Crnić, a notamment déclaré :

    “Votre préoccupation concernant l’immigration clandestine et «l’accord de Marrakech» est parfaitement compréhensible. Toutefois, dans ce cas, il n’est pas question d’accepter des migrants clandestins, de quelque manière que ce soit le bureau du président est impliqué dans les négociations et vous pouvez vous référer au ministère des Affaires étrangères et des Affaires européennes, qui est détenteur de tous les détails liés à ces activités… Mais assurez-vous que je ne signerai pas «l’accord de Marrakech»… ”

    La Croatie se joint à un nombre croissant de pays qui ont décidé de ne pas signer le pacte des Nations unies sur la migration. Auparavant, les États-Unis, la Hongrie et l’Autriche avaient refusé de le signer. Des pays comme la Pologne et la République tchèque s’y opposent également.

    Traduction Fabrice Drapel pour alter INFO

    https://www.alterinfo.ch/2018/11/02/la-croatie-ne-signera-pas-le-pacte-de-lonu-sur-les-migrations-et-rejoindra-les-etats-unis-la-hongrie-et-lautriche/?fbclid=IwAR3YkaKon5NHDfEqri0JPyEIivuV57ZUDhuDDFz_TNPInCLT1WxLqrwEVj8

  • Russie – Ukraine : vers le début de la détente ? – Journal du lundi 9 septembre 2019

     

    Russie – Ukraine : vers le début de la détente ?

    Samedi la libération d’otages réciproque entre la Russie et l’Ukraine a probablement marqué le début d’une nouvelle séquence dans les relations entre Moscou et Kiev.
    Une détente qui serait la bienvenue pour les deux pays et qui permet au nouveau chef d’Etat ukrainien d’emporter un premier succès devant l’opinion.

    Vers le réchauffement des relations franco-russes?

    Florence Parly et Jean-Yves le Drian en visite à Moscou. 3 semaines après l’entrevue entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, les deux ministres ont rencontré leurs homologues russes, ce lundi. Une première réunion depuis 2014 qui pourrait relancer l’entente franco-russe.

    Reconnaissance vocale : Big brother est dans le salon

    Parlez, vous êtes sur écoute. Depuis plusieurs mois, les géants du numérique proposant des appareils de reconnaissance vocale ont avoué que des techniciens écoutaient les conversations des utilisateurs. Un véritable scandale aux multiples implications.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/russie-ukraine-vers-le-debut-de-la-detente-journal-du-lundi-9-septembre-2019

  • Boris Johnson, le parlement... et Paris

    6a00d8341c715453ef0240a4cc780c200b-320wi.jpgÀ l'imbroglio invraisemblable du Brexit, le nouveau Premier ministre prétend, right or wrong, mettre un terme par une sortie coûte que coûte le 31 octobre. Il s'exprimait une fois de plus dans ce sens hier après-midi devant le 10 Downing street. "Je ne veux pas d’une élection", a-t-il déclaré. Souhaitant garder les mains libres pour négocier un accord, il persiste dans la suspension du Parlement pour cinq semaines, sans doute pour ne pas se retrouver dans la situation de Theresa May, peut-être pour aboutir au fatidique no deal, lui ouvrant la voie vers ce Grand Large, que l'empire britannique naissant avait choisi à partir de 1822.

    La situation ne cesse d'évoluer, jour après jour. Dès ce 3 septembre un vote des Communes doit intervenir. Et face à cette interruption des débats de la chambre basse programmée pour plus d'un mois, les manifestations véhémentes se multiplient, criant au coup d'État. Et toute cette confusion amène, dès lors, certains observateurs à s'interroger sur l'avenir même des institutions anglaises qui, rappelons-le, remontent au XIIIe siècle, ont traversé l'époque absolutiste des Tudors, survivant à la guerre civile du XVIIe siècle, chassé les Stuarts, permis à l'Europe de chasser Napoléon, tenu tête à Hitler puis à l'URSS, etc.

    C'est ainsi que Jean-Dominique Merchet, plus connu comme spécialiste des questions militaires et de renseignement, en arrivait ce 2 septembre au soir, dans un article mis en vedette sur le site de L'Opinion, à considérer qu'à "Londres comme à Rome, la démocratie représentative entre en crise" et que "la Chambre des communes du Royaume-Uni" souffre d'un "fonctionnement grippé".

    Dans le New York Times, Stephen Castle envisageait, il y a 3 jours, pas moins de 6 familles de scénarios parmi lesquelles il plaçait curieusement en tête, pour dire qu'on ne peut pas l'écarter, la reprise des rênes par les Communes. Schéma n° 2 : une motion de censure concoctée par la somme des oppositions, allant des travaillistes aux nationalistes écossais en passant par les libéraux démocrates et les conservateurs anti Brexit. Schéma n° 3 ÷ des élections anticipées dont la date serait éventuellement fixée au 17 octobre, veille de la réunion du Conseil Européen. Schéma n° 4 : vote, toujours possible, d'un accord. Schéma n° 5 : Brexit sans accord (no deal) et enfin, schéma n° 6 : une décision de justice rebat les cartes en rouvrant les débats parlementaires.

    Tout est possible dans cette affaire et même les décodeurs du Monde, toujours si péremptoires, sont amenés à en convenirLes diverses hypothèses donnent le tournis. Triomphe de l'adage selon lequel le parlement de Westminster peut tout faire sauf changer un homme en femme.

    À Paris, on professe une supériorité écrasante du pouvoir exécutif et de la quasi dictature du président. De ce fait, quand on ne se gausse pas sottement, on se raidit. Car les institutions parlementaires britanniques restent terra incognita et les nôtres demeurent fragiles. Les deux conflits mondiaux les ont démonétisées. Les guerres d'Indochine et d'Algérie ne leur ont guère permis de redresser leur blason sous les républiques successives.

    C'est seulement au début du XIXe siècle qu'elles sont apparues dans ce pays, tributaires de définitions oubliées, d'une charte octroyée par Louis XVIII dans un esprit réconciliateur, et théorisée par Chateaubriand, par ses écrits de 1814 sur le retour des Bourbons, de 1816 sur la monarchie selon la Charte et de 1818 à l'occasion de la naissance de la revue Le Conservateur.

    À cet aspect paradoxal des conséquences de la démocratie parlementaire, le pire des régimes excepté tous les autres disait Churchill, votre serviteur tentera de consacrer sa conférence du 18 septembre prochain sur le Moment conservateur[1].

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1]Une réunion des Amis de l'Insolent  Mercredi 18 septembre  JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème "Le Moment conservateur" de 18 h à 20 h à la Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er
    M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet

    https://www.insolent.fr/2019/09/boris-johnson-le-parlement-et-paris.html

  • La Petite Histoire : Le jour où Napoléon a mis la Prusse à genoux

    Accédez maintenant au cours en ligne sur Napoléon

    Nous sommes en 1806. La Prusse, animée par un fort sentiment anti-français, est partie seule en guerre contre la France avec l’arrogante certitude de vaincre la Grande armée. Mais dès le 14 octobre, dans les plaines allemandes d’Iéna, l’empereur Napoléon n’en fait qu’une bouchée avant d’entrer triomphalement à Berlin. Retour sur une victoire totale qui marque alors l’anéantissement pur et simple de l’armée prussienne.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-jour-ou-napoleon-a-mis-la-prusse-a-genoux

  • Récession : ceux qui cherchent à vous rassurer et ceux qui disent la vérité…

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    Marc Rousset

    La revue Capital, dans son dernier numéro de septembre, veille sur nous et tient à nous rassurer. Capital estime à 20 % de probabilité que « l’économie devrait reculer », à 60 % que « l’économie devrait ralentir » et à 20 % que « l’économie mondiale devrait repartir ». Mais ce que la revue oublie de préciser, c’est que, systématiquement, lors des sept dernières récessions, partout dans le monde, les médias ont toujours estimé à environ 20 % de probabilité la venue de ralentissements et de récessions, alors que les crises et les krachs ont toujours eu lieu dans les douze mois qui suivaient la courbe de l’inversion des taux de rendement aux États-Unis.

    Capital nous précise que les organisations internationales ne prévoient pas de catastrophe avec un rebond de croissance à 3,6 % en 2020 pour l’OCDE, sans nous avouer que, même si elles en prévoient une, elles nous tiendront toujours des propos rassurants avec des chiffres optimistes tronqués. Un petit paragraphe de lucidité sur trois pages de texte est quand même là pour protéger le magazine au cas où les événements tourneraient au vinaigre : « Nous sommes loin d’être à l’abri d’une crise financière. Excès de liquidités, surendettement de nombreux acteurs, Bourses qui tutoient des sommets sans véritables raisons, banques en difficulté… les bombes sont nombreuses et prêtes à exploser. »

    L’Argentine s’enfonce dans la crise avec une inflation de 55 %, un endettement public de 100 % du PIB, un rééchelonnement demandé pour 50 milliards de dollars de la dette, le classement par Standard & Poor’s des obligations argentines en catégorie spéculative, le spectre de la banqueroute et du défaut de paiement.

    Au-delà des derniers discours apaisants de Trump et des Chinois, des droits de douane bien réels de 30 % au lieu de 25 % ont frappé, ce dimanche, 250 milliards de dollars de produits chinois et frapperont 175 milliards de dollars de produits supplémentaires à 15 %, le 15 décembre, soit, alors, la totalité des importations chinoises. Quant à la devise chinoise à 7,17 yuans pour 1 dollar, elle n’a jamais été aussi basse depuis onze ans pour contrer les droits de douane américains.

    Mme Lagarde se déclare prête à soutenir l’économie avec de nouvelles mesures de la BCE car « l’expansion économique de la zone euro a ralenti récemment et les perspectives de croissance sont en baisse » : Lagarde veut encore baisser davantage les taux (négatifs depuis 2014) de rémunération des dépôts bancaires et le principal taux de refinancement, nul depuis mars 2016. Elle reconnaît, pourtant, que les taux bas ne sont pas la panacée car ils « ont des implications pour le secteur bancaire et la stabilité financière en général ».

    Aux États-Unis, les dernières données de l’association ISM (Institute for Supply Management) mesurant l’activité manufacturière dans la région de Chicago laissent entrevoir un ralentissement général de l’activité économique et, toujours selon ISM, les entreprises ralentissent déjà leurs investissements. En Allemagne, les exportations reculent de 1,3 % au deuxième trimestre par rapport au premier, un rythme inédit depuis six ans. Selon le président de l’IFO (Institut für Wirtschaftsforschung/Institut pour la recherche économique), « les signaux indiquant une récession sont de plus en plus nombreux ».

    Le taux de rendement des bons du Trésor à 30 ans est tombé à 1,906 %, un record historique. Le rendement à 10 ans (1,46 %) est, une nouvelle fois, inférieur à celui à 2 ans (1,50 %). Le compte à rebours avant la récession a commencé, selon l’économiste américain Tony Dwyer car « lors des sept derniers cycles économiques, chaque récession a été précédée d’une inversion de la courbe des taux ».

    Le grand média chinois Global Times évoque le retour du standard or. Après un gain récent de 20 %, « une nouvelle hausse de l’or de 25 % pourrait se déclencher », selon les experts de Citi. La dédollarisation est en marche, l’or étant prêt à reprendre sa place de roi légitime sur le trône des valeurs refuges. Mark Carney, président de la Banque d’Angleterre, a lancé une bombe, lors de la grand-messe des banquiers centraux à Jackson Hole, en affirmant la nécessité d’un nouveau système monétaire, que le dollar allait perdre son statut de monnaie de réserve. Il n’y a qu’un seul véritable candidat pour le remplacer : l’or, vieux de 5.000 ans !

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