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  • Le Covid-19 : les droits nationaux et la Cour de Karlsruhe, par François Schwerer.

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

    Une institution nationale vient de rappeler aux technocrates de l’Union européenne qu’il n’existe pas de super-État fédéral, et que la BCE ne doit pas être un instrument politique.

    Le 5 mai 2020, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a estimé que la Bundesbank devrait, dans les trois mois, cesser d’acheter des emprunts d’États de la zone euro pour le compte de la BCE si cette dernière ne prouvait pas que ces achats étaient justifiés. C’est la première fois de l’Histoire qu’une cour constitutionnelle d’un pays membre de l’UE a jugé que les actions et les décisions d’une institution européenne ont outrepassé les compétences qui lui ont été attribuées en vertu des traités.

    La Constitution, garante de l’ordre juridique des pays membres

    La cour de Karlsruhe, contrairement à toutes les juridictions françaises qui ont fini par accepter la soumission du droit français au droit européen, estime que c’est la loi fondamentale allemande qui fondamentalement reste la norme juridique souveraine. En France, lorsqu’une décision d’une institution européenne vient heurter le droit fondamental, le Gouvernement s’empresse de plier ce dernier aux « avancées européennes », sans consulter le peuple, mais en réunissant le Parlement en Congrès. En privant ainsi le peuple de sa faculté de s’exprimer, il contribue à discréditer un peu plus chaque fois la vie politique aux yeux des citoyens.

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  • RAPPEL : SAMEDI 10 ET DIMANCHE 11 OCTOBRE 2020, À PARIS-RUNGIS...

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  • Cette crise a montré la nécessité d’apporter de la flexibilité à un système éducatif qui n’en a pas

    Cette crise a montré la nécessité d’apporter de la flexibilité à un système éducatif qui n’en a pas

    Alain Bouvier, ancien recteur et rédacteur en chef de la « Revue internationale d’éducation de Sèvres », a été interrogé dans Le Monde sur le déconfinement de notre système scolaire. Extraits :

    […] Pendant cette crise, l’enseignement formel pour tous, par un professeur suivant le programme officiel en présentiel dans sa classe, a de fait disparu au profit de propositions pédagogiques diverses, parfois innovantes, parfois moins, à distance, plus individualisées et moins encadrées. Les familles s’en sont saisies différemment selon les milieux…

    Cette fragmentation sans précédent du système éducatif s’incarne aujourd’hui dans les modalités de « retour » à l’école. Les réouvertures d’établissement s’étalent sur plusieurs semaines. Les familles ont le choix de renvoyer ou non leur enfant à l’école. Et selon quatre modalités différentes de scolarisation : tout présentiel, distanciel et présentiel, tout distanciel, et enfin un temps partagé entre les cours et les nouvelles activités périscolaires « 2S2C » (sport, santé, culture, civisme)…

    Mais l’individualisation dont vous parlez est exceptionnelle, dans un contexte qui l’est tout autant. Quels peuvent en être les effets à long terme sur l’école ?

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  • Des militants royalistes nettoient la statue de Jeanne d’Arc qui avait été recouverte de graffitis il y a quelques jours à Paris

    Il y a maintenant plusieurs jours, une statue de Jeanne d’Arc a été recouverte de graffitis injurieux sur le boulevard Saint-Marcel (Paris V), dans l’indifférence générale et le silence des médias. Sur le socle du monument érigé en hommage à l’héroïne française, on pouvait notamment lire : « pucele (sic) de merde », en référence au surnom de « pucelle d’Orléans » qui lui est dévolu. Puisque la mairie de Paris n’a pas jugé bon de nettoyer l’œuvre du sculpteur Emile-François Chatrousse, ce sont de jeunes militants de l’Action française (AF) qui s’en sont occupés. Une action « très bien accueillie par les habitants du quartier qui les ont félicités pour leur action », précise notamment l’organisation sur Twitter.

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  • Ascension : les « fake news » du Monde

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    Pour l’édification de ses lecteurs, le grand quotidien de référence du soir, premier arbitre de la presse, Le Monde lui-même, a commis, sous la plume d’un certain Ilham Mraizika, un article expliquant la fête de l’Ascension. Ou, plutôt, a très mal synthétisé la fiche Wikipédia consacrée à cette fête chrétienne en commettant de nombreuses erreurs. Sans oser prétendre les avoir toutes identifiées, voici les bourdes les plus énormes infligées au lectorat de ce respectable journal.

    D’après Le Monde, l’Ascension aurait eu lieu, selon la Bible, 40 jours après la résurrection de Jésus. Pas de chance : dans aucun des quatre Évangiles, ni dans aucun écrit néotestamentaire, ne figure l’indication d’une durée. Quant aux livres de l’Ancien Testament, ils sont antérieurs à ces événements. Que l’Église fête l’Ascension à cette date est sans rapport avec la chronologie exacte de cet événement dont nous ne savons rien, sinon qu’il est situé entre la résurrection (après le sabbat de la fête juive de Pâques) et la Pentecôte, une autre fête juive.

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  • La Petite Histoire : Le jour où Louis VIII a débarqué en Angleterre

    On présente souvent l’Angleterre comme une terre inaccessible, une forteresse flottante sur laquelle il serait impossible de débarquer. C’est pourtant l’exploit qu’a réalisé, en 1216, le futur Louis VIII. Un exploit méconnu qu’aucun autre conquérant ne pourra rééditer par la suite. Après avoir battu Jean sans Terre, le fils de Philippe Auguste va parvenir à rassembler une armée ainsi qu’une importante flotte puis, avec l’aide des barons anglais, à gagner Londres pour s’y faire proclamer roi d’Angleterre. Si la suite des événements réduira ses projets à néant, cette folle aventure totalement oubliée mérite d’être remise en lumière.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-jour-ou-louis-viii-a-debarque-en-angleterre

     

  • Nous sommes devenus des virus pour la planète

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    Anthropologue, spécialiste des Jivaro achuar, en Amazonie équatorienne (Les Lances du crépuscule, Plon, 1994), Philippe Descola est professeur au Collège de France et titulaire de la chaire d’anthropologie de la nature. Disciple de Claude Lévi-Strauss, médaille d’or du CNRS (en 2012) pour l’ensemble de ses travaux, Philippe Descola développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps, dont témoignent notamment Par-delà nature et culture (Gallimard, 2005) et La Composition des mondes (entretiens avec Pierre Charbonnier, Flammarion, 2014).  Lire ICI

    Source : Le Monde 21-22/05/2020

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Calamiteuse gestion du déconfinement et mépris pour les familles

    Calamiteuse gestion du déconfinement et mépris pour les familles

    Le 19 mai dernier, l’Assemblée a été le théâtre (c’est le mot!) d’un débat sur le déconfinement. Patrick Hetzel, député LR et excellent connaisseur du système éducatf, a fortement critiqué la gestion calamiteuse du retour en classe :

    Au moment de l’annonce du déconfinement pour le lundi 11 mai, les questions en suspens étaient nombreuses. Une semaine après le déconfinement, force est de constater que les interrogations sont hélas encore plus nombreuses, tant les approximations, les à-peu-près et les angles morts sont la règle de conduite gouvernementale. […]

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  • Le conseil départemental des Yvelines débloque 2,6 millions d’euros pour éviter l’embrasement de ses cités privées de retour au pays cet été !

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    La gestion politique de nos banlieues est, depuis des années, un enfer pavé de barres HLM et de bonnes intentions. La crise du coronavirus et le confinement, son corollaire, ne dérogeront pas à cette règle. Le conseil départemental des Yvelines a voté, vendredi dernier, aux Mureaux, une subvention à hauteur de 2,6 millions d’euros en faveur des 31 quartiers prioritaires.

    « Ces quartiers populaires des Yvelines sont peuplés par des habitants originaires de pays étrangers et qui ont pour habitude de retourner chez eux l’été pour y passer leurs vacances. Cette année, en raison de la fermeture des frontières avec le Maroc, l’Algérie et le Sénégal, ce sera impossible », précise le président du département, Pierre Bédier (LR). « On va se trouver avec des enfants et des adolescents désœuvrés et quand c’est comme ça, ils ont souvent la tête aux bêtises. »

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