
L’effondrement du niveau des débats politiques et de la pensée en général dans notre pays est à la fois le signal, la cause et la conséquence du déclin et de la décadence de celui-ci. Le fait que l’on puisse introduire la couleur de la peau comme critère d’identité en France est un signe inquiétant : une députée qui avait déjà attiré l’attention sur elle par des stupidités indignes du mandat qu’elle détient vient de viser le nouveau premier ministre comme un homme blanc et de droite. Qu’il soit de droite peut se discuter en raison même de sa collusion avec un président venu de la gauche. Qu’il soit un homme peut décevoir les tenants de la parité. Mais, le fait de l’identifier comme « blanc » est une aberration. Le Guyanais Gaston Monnerville a été Président de la Haute Chambre du Parlement, aujourd’hui le Sénat, de 1947 à 1968 sans que cela pose le moindre problème. La « couleur » existe aux Etats-Unis, non en France. L’immigration très récente d’Africains, l’accession trop rapide à la nationalité française d’un trop grand nombre de personnes, qui ne sont pas adaptées à la culture française, n’ont rien à voir avec la présence continue aux Etats-Unis de descendants d’esclaves. L’histoire, la culture et les normes juridiques françaises rendent l’introduction dans notre pays de critères raciaux fondés sur la couleur incongrue, indécente et intellectuellement inepte. La distinction entre la nature et la culture est un trait dominant de la pensée française de Rousseau à Levi-Strauss. La « couleur » appartient à la nature parce qu’elle est déterminée par l’hérédité. L’identité est, quant à elle, un produit de l’éducation. Le problème posé par les « noirs » comme ceux qui s’agitent autour de la Famille Traoré n’est pas lié à la couleur de leur peau, mais à des comportements qui témoignent d’une absence d’assimilation et même d’intégration à la nation française. Cette famille est malienne, et donc musulmane. Les 17 enfants issus de 4 femmes et d’un père polygame n’auraient jamais du se trouver dans notre pays et posséder la nationalité française. Ce n’est pas une question de couleur, mais de comportement, de culture. La distance culturelle rend l’assimilation difficile voire impossible. L’oublier en permettant à n’importe qui de venir en France et devenir français, c’est faire preuve d’aveuglement, c’est pratiquer ce que Hugues Lagrange appelait le Déni des cultures. Cette famille qui comprend des délinquants multirécidivistes n’est pas victime du racisme, mais coupable de vivre dans un pays qu’elle n’aime pas et au sein duquel une partie importante de ses membres joue un rôle néfaste.








Né à Bangui (République Centrafricaine), il est député de Seine et Marne de la République en Marche. Fils de diplomate, il est vice-président de la commission des affaires étrangères (il assure les liens avec l’Afrique). C’est un député peu actif, il n’a déposé que TROIS amendements, en un an… Homme peu médiatisé et discret, il proposera à la faveur d’un rapport (intitulé : « La république en échec ») sur la Seine-Saint-Denis, l’autorisation des statistiques ethniques pour « lutter contre les discriminations ». Dans ce même rapport, il fait état, sans la nommer, de la réalité du Grand Remplacement dans ce département francilien. Selon les données qu’il fournit, la Seine Saint-Denis concentre la moitié des communes de France ayant les plus forts taux d’étrangers, dans certaines communes, plus de 80% des jeunes ont un ou deux parents immigré(s)… De plus la population de la préfecture Saint-Denis n’est qu’estimée, avec une marge de 30%, à cause des milliers de clandestins qui y vivent. Kokouendo finit donc par demander plus de moyens pour ce département. Il est aussi l’auteur d’un rapport d’information sur l’Aide au développement (subventions versées aux pays sous-développés). Lucide, il s’attarde sur le problème de la croissance démographique africaine, avant de conclure son rapport en demandant encore plus de fonds pour l’Afrique.