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  • Arnaud Imatz : « L’oligarchie mondialiste, fléau de l’Amérique et de l’Europe »

     Lorsqu’on vit depuis des années à l’étranger un sujet régulier d’étonnement est le mélange de répulsion-fascination que suscitent les États-Unis dans les grands médias de l’Hexagone. Certes, il ne s’agit pas d’une nouveauté. La généalogie de l’américanophobie et de l’américanophilie est bien établie. Les historiens la font remonter au XVIIIe siècle. Mais l’ampleur du parti pris journalistique à l’heure de traiter l’information sur l’ami-ennemi américain, est proprement sidérante. Le matraquage « obamaniaque », à l’automne 2012, quelques jours avant les élections présidentielles, n’en est qu’un exemple criant. Le message était d’un simplicité enfantine : il y avait d’une part, Barack Obama, le « bon », le réformateur, le « créateur » du système de protection sociale, et, d’autre part, Mitt Romney, le « méchant », le réactionnaire-opportuniste, le mormon milliardaire, le capitaliste va-t-en-guerre. Oubliée la loi de protection de la santé adoptée par l’État du Massachusetts, en 2006, sous l’impulsion du gouverneur Romney. Oubliées les interventions répétées de l’armée américaine sous les ordres du président démocrate sortant, les attaques de drones qui violaient le droit international (10 fois plus nombreuses que sous Bush Jr.) en particulier au Pakistan et au Yemen, l’envoi de 33000 hommes en Afghanistan, l’intervention en Lybie… En démocratie, disait le théoricien des relations internationales, Hans Morgenthau, « la propagande est inévitable, elle est un instrument de la politique », et son contrôle ne peut être qu’un travail de Pénélope. On ne supprime pas la propagande, pas plus qu’on n’élimine la conflictivité, au mieux, on la minimise.

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  • Le chanteur de RNB Akon encourage les Afro-Américains à retourner en Afrique : « Vous ne serez plus une minorité et et vous contrôlerez votre destin, votre avenir, et votre terre » #BlackLivesMatter

    Akon a été pris de court cette semaine après avoir été interrogé sur la façon dont l’esclavage est perçu au Sénégal, où il a passé une partie de son enfance. L’artiste de 47 ans a affirmé que les Sénégalais ne pensent plus à l’esclavage parce qu’ils ont “surmonté” ses horreurs, contrairement aux Afro-Américains.

    “Au Sénégal, nous avons en quelque sorte surmonté la pensée de l’esclavage, nous n’y pensons même plus”, a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à la chaîne à VladTV. “La seule fois où nous y pensons, honnêtement, c’est quand nous faisons des visites à l’île de Gorée. En dehors de cela, les gens ont vécu et se sont déplacés bien au-delà du concept d’esclavage …”

    Akon a ensuite déclaré que les Noirs américains tireraient profit d’un simple “lâcher prise” de l’esclavage.

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  • Zoom – Ernest Pardo : L’industrie d’abattage des entreprises

    Il existe un monde insoupçonné, un univers de mystères, peuplé d’initiés aux pratiques secrètes qui opèrent dans la plus grande opacité… Dans ce microcosme énigmatique, inintelligible au vulgaire, des cols blancs et des robes noires célèbrent en signes cabalistiques leurs pratiques ésotériques qui assurent leur fortune en s’engraissant du suc des malheureux. Ces créatures diaboliques attirent leurs victimes au moyen d’illusions et de faux espoirs, les plongent dans les méandres de souterrains obscurs, inextricable, parsemés d’embûches et de pièges sournois, et les anéantissent sans aucun état d’âme. Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir… ou lisez ce livre qui, tel un vieux grimoire, vous révélera tous les secrets pour conjurer les maléfices. Bienvenue dans le monde de la supercherie judiciaire.


  • L'empire de la servitude sanitaire.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Le corinavirus circule, certes. 
    - Comme tous les virus il n'est pas inoffensif, mais il est peu mortel, et parmi ceux qui y succombent, beaucoup seraient morts en toute hypothèse d'autres pathologies ou de l'épuisement de leur âge ; d'autres sont morts AVEC le COVID, mais pas DU COVID. 
    - Aucune surmortalité n'a été enregistrée en France ces derniers mois.
    - Le nombre de personnes hospitalisées continue, jour après jour de baisser, tout comme celui des malades en réanimation.
    - La plupart des contaminés le sont aujourd'hui à cause de leur imprudence juvénile, de leurs habitudes "communautaires", de la promiscuité des "quartiers" où ils vivent ou des pays d'où ils reviennent.
    S'il y a une deuxième vague, c'est celle de l'intoxication gouvernementale diffusée par ses obligés scientifiques et relayée avec complaisance, mais aussi avec incompétence, manque total de sens critique ou du discernement, des journalistes des chaînes d'information en état de cécité absolue depuis leur formatage dans le moule des écoles dont beaucoup viennent à peine de sortir.
    S'il y a une deuxième vague, c'est celle, après le confinement général, du confinement des esprits par sidération des consciences dans un alignement global qui est la marque bien connue de ce que Guy Debord appelait l'empire de la servitude en précisant : « La décadence générale est un moyen au service de l’empire de la servitude ; et c’est seulement en tant qu’elle est ce moyen qu’il lui est permis de se faire appeler progrès. »
  • Le « progressisme », un poison mortel pour notre nation

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    La dégénérescence du système dans les démocraties actuelles est marquée par deux phénomènes. Le premier consiste à privilégier la possession du pouvoir par rapport à la défense des idées ou des valeurs. La technocratie, c’est d’abord l’art de se partager le gâteau, et ensuite d’éliminer les questions de valeurs au profit des solutions techniques, comme par exemple de ne plus embarrasser le débat politique avec des sujets comme l’avortement ou l’euthanasie, la PMA, la , qu’il faut autoriser le plus vite possible…

    Et l’on voit surgir le second phénomène : l’idéologie est bien présente dans ce choix, mais c’est une idéologie en creux, libératrice de l’individu et progressiste, une course au nihilisme qui peu à peu gagne l’ensemble des formations politiques, une idéologie qui les rassemble souterrainement à défaut de les opposer.

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  • Ardi détrône Lucy !

    Ardi détrône Lucy !.jpegArdipithecus ramidus, alias Ardi, vue par Jay H Matternes.

    On considérait jusqu'à présent que « Lucy », surnom donné à un célèbre squelette d'australopithèque (Australopithecus afarensis) vieux de 3,2 millions d'années qui avait été découvert en Éthiopie en 1974, représentait notre ancêtre le plus éloigné. Cette opinion va devoir être révisée. Dans un ensemble de 11 articles publiés dans un numéro spécial de la revue Science, 47 chercheurs (dont Gen Suwa, de l'Université de Tokyo, Tim White, de l'Université de Californie à Berkeley, Giday Wolde Gabriel, du Laboratoire national de Los Alamos, et C. Owen Lovejoy, de la Kent State University) ont présenté les résultats des études faites à ce jour sur un hominidé nettement plus âgé, l’Ardipithecus ramidus, alias « Ardi », dont les restes relativement bien conservés (le crâne, une partie de la colonne vertébrale, le bassin, les pieds, les mains et d'autres os) ont été retrouvés à partir de 1994 également en Éthiopie, près du village d'Aramis (dans le nord du pays), mais ont été datés de quelque 4,4 millions d'années.

    Ardi, qui était de sexe féminin, mesurait 1,20 m de haut et pesait environ 50 kg, soit à peu près la taille et le poids d'un chimpanzé actuel. Mais elle possédait des traits plus archaïques que ceux des chimpanzés, ce qui montre que les grands singes ont continué à évoluer après s'être séparés de leur ancêtre commun avec les humains, et surtout des traits « dérivés » typiques des hominidés car, contrairement aux chimpanzés, elle pratiquait la bipédie et pouvait marcher en se tenant redressée, tout en ayant aussi la capacité de se déplacer en se suspendant aux branches des arbres. Son cerveau n'était pas plus gros que celui d'un chimpanzé, ce qui confirme aussi que la bipédie a précédé l'évolution du cerveau chez les hominidés. Elle possédait des incisives et des canines nettement plus petites que celles des grands singes, ce qui donne à penser que les mâles de son espèce ne se livraient pas de batailles entre eux et avaient un comportement plus coopératif.

    Selon les chercheurs, dont certains considèrent déjà que sa découverte est la plus importante trouvaille paléontologique faite depuis un siècle, Ardi n'est pas l'ancêtre commun aux singes et aux humains, qui vivait il y a sans doute 6 ou 7 millions d'années, mais elle en était probablement très proche. Reste à savoir si l'on peut la considérer comme l'ancêtre de Lucy.

    Sources : Science, 2 octobre 2009

    éléments N°134 janvier-mars 2010

  • Merkel en maillon faible (2018)

    On nous vend, à longueur de media, une réussite de l’Union européenne que tous, tant nos concitoyens que nos voisins, peinent à voir. Car, avant tout, Bruxelles est une succession de compromis sur une addition d’échecs. Angela Merkel en est, aujourd’hui, le signe le plus visible.

    Fin juin, un nouveau sommet européen s'est ainsi soldé par une nouvelle réussite. Donald Tusk, le président du Conseil européen, affirmait en effet sur Twitter, élevé semble-t-il au rang de communication officielle de Bruxelles : « Les dirigeants de l’UE28 se sont accordés sur les conclusions du sommet, y compris la migration. »

    Plus enthousiaste que jamais, le VRP européen Macron renchérissait : « Beaucoup prédisaient ce soir l'impossibilité d'un accord, beaucoup prédisaient le triomphe de solutions nationales, nous avons réussi ce soir à obtenir une solution européenne et un travail en collaboration. C'est la coopération européenne qui l'a emporté. »

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  • L’apologie de la GPA (enfin) sur le banc des accusés

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    Le CORP, c’est le Collectif pour le Respect de la Personne. Des féministes de gauche opposées à la GPA…

    Le , c’est le Collectif pour le Respect de la Personne. Des féministes de gauche (est-ce un pléonasme ?) qui sont opposées à la gestation pour autrui () mais qui n’ont, jusqu’à présent, pas franchi le Rubicon de s’allier à la Manif pour Tous, Alliance VITA, les AFC (associations familiales catholiques) et autres dangereux extrémistes de Marchons Enfants ! dont certains auraient des motivations dictées par une anthropologie chrétienne. Parmi ses membres fondatrices, il y a Éliette Abécassis, Sylviane Agacinski, Marie Balmary, Alice Ferney et pas mal d’autres pointures intellectuelles. Mais c’est un collectif assez invisible. Ceux qui suivent l’actualité de l’expansion du grand marché de la procréation pourraient – sans la moindre charité, j’avoue – se souvenir de cette réplique tirée d’Un taxi pour Tobrouk : « Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche. »

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  • L'horreur économique, c'est maintenant

    L’utilisation de l’intelligence artificielle à grande échelle au sein des géants économiques mondiaux risque d’envoyer à la casse toutes les structures économiques existantes… Tant pis pour les travailleurs vive le salaire universel !

    Des masses occupées à se divertir, libérées des travaux aliénants ou répétitifs, confiés à des machines et des ordinateurs de plus en plus « intelligents ». Il ne s'agit pas d'une énième dystopie, prétexte à un film de SF au scénario léché, mais du programme que nous concoctent les élites mondiales de Davos et du G7.

    Les plus grands décideurs politiques et économiques ont vanté, lors du sommet de Davos de janvier dernier, la « quatrième révolution industrielle », celle de l'Intelligence artificielle (IA), de la robotique, des biotechnologies. Un thème déjà au centre des préoccupations des éditions 2016 et 2017. Cette révolution consiste à faire faire par l'IA, « toutes les tâches effectuées par des machines, qui seraient considérées comme intelligentes si elles étaient faites par l'homme », pour reprendre une définition du MIT (Massachusetts Institute of Technology), les perspectives sont ébouriffantes.

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