Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Héléna Perroud : « Poutine a un trait de caractère dominant, il n’hésite pas à risquer gros » (II)

    russie-845x475.jpeg

    Suite de l'entretien avec Héléna Perroud publié ce 25 février

    Née à Moscou, russe d’origine et russophone, agrégée d’allemand, Héléna Perroud fut une collaboratrice du Président Jacques Chirac, qu’elle accompagna notamment lors de ses voyages en Russie. Ancienne directrice de l’Institut français de Saint-Pétersbourg de 2005 à 2008, elle a signé Un Russe nommé Poutine aux Éditions du Rocher (2018). Cette spécialiste de la  contemporaine qui suit quotidiennement l’actualité du pays a accepté, pour Boulevard Voltaire, de décrypter les événements actuels en éclairant les motivations, bonnes ou mauvaises, du géant russe.

    Lire la suite

  • Le courage des Maires

    En 1978, lors de son célèbre discours à Harvard, Alexandre Soljenitsyne prévenait que l’Occident se perdrait par son manque de courage. Y sommes-nous ?

    Le 10 février, seuls 6225 parrainages sur plus de 40000 ayants-droits ont été validés par le Conseil constitutionnel. L’échéance du 4 mars laisse de la marge à ceux qui ne se sont pas encore prononcés mais ce qui peut inquiéter est le nombre de maires qui ont déjà déclaré qu’ils ne parraineraient personne.

    Lire la suite

  • LA RAISON DU FOU ! (I)

    trumpoutine-768x342.jpg

    A écouter BHL, Vladimir Poutine serait un paranoïaque. Ce terme est repris assez souvent et accompagné de rapprochements historiques douteux faisant du président russe un Frankenstein, mi-Hitler, mi-Staline. La foule moutonnière soumise à la pensée unique s’est engouffrée dans la diabolisation de la Russie et dans la sanctification de l’Ukraine. Quelques moutons noirs n’hésitent pas à utiliser cette atmosphère de western, avec ses bons et ses brutes, pour révéler à quel point ils sont eux-mêmes des truands.

    Lire la suite

  • Les mémoires courtes...

    4228741701.jpg

  • L’agence des Nations unies pour les réfugiés indique qu’au moins 370.000 personnes ont déjà fui la guerre en Ukraine

    L’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) indique qu’au moins 370.000 personnes ont fui les combats en Ukraine jusqu’à présent. L’agence précise qu’elle prévoit jusqu’à quatre millions de réfugiés si la situation devait s’aggraver. Dans les gares ukrainiennes, les gens se pressent dans l’espoir de monter dans un train.


    https://www.tvlibertes.com/actus/129621

  • Dominique Reynié : “On a retrouvé des financements russes de Gazprom dans des ONG écologistes qui ont fourni des ministres à certains pays d’Europe et qui ensuite sont embarqués dans une sorte de retour d’ascenseur en défendant la sortie du nucléaire.”

    Vu sur FdeSouche

     

     
  • Le progressisme, une pitoyable religion sans dieu

    Le progressisme est une idéologie, une vision du monde, celle d’un monde universel, sans frontières, fondé sur la paix entre les peuples, la solidarité, l’égalité, la liberté individuelle, la démocratie, le progrès.

    Le monde tel qu’il est et tel qu’il va correspond peu à ces idéaux. Le nationalisme, l’impérialisme et le rapport de forces gouvernent les relations entre Etats. Le racisme, les inégalités et la violence sont fortement présents dans la plupart des pays. Dans plusieurs régions du monde, les libertés individuelles sont réduites, face à un Etat autoritaire voire totalitaire, comme en Chine. Face à cette situation de contradiction entre le réel et son idéologie, le progressiste réagit en adoptant plusieurs positions de défense de ses croyances.

    Lire la suite

  • La maladie de la démocratie

    « Si l’on se représente tout un peuple s’occupant de politique, et, depuis le premier jusqu’au dernier, depuis le plus éclairé jusqu’au plus ignorant, depuis le plus intéressé au maintien de l’état actuel jusqu’au plus intéressé à son renversement, possédé de la manie de discuter sur les affaires publiques et de mettre la main au gouvernement ; si l’on observe les effets que cette maladie produit dans l’existence de milliers d’êtres humains ; si l’on calcule le trouble qu’elle apporte dans chaque vie, les idées fausses qu’elle met dans une foule d’esprits, les sentiments pervers et les passions haineuses qu’elle met dans une foule d’âmes ; si l’on compte le temps enlevé au travail, les discussions, les pertes de force, la ruine des amitiés ou la création d’amitiés factices et d’affections qui ne sont que haineuses, les délations, la destruction de la loyauté, de la sécurité, de la politesse même, l’introduction du mauvais goût dans le langage, dans le style, dans l’art, la division irrémédiable de la société, la défiance, l’indiscipline, l’énervement et la faiblesse d’un peuple, les défaites qui en sont l’inévitable conséquence, la disparition du vrai patriotisme et même du vrai courage, les fautes qu’il faut que chaque parti commette tour à tour, à mesure qu’il arrive au pouvoir dans des conditions toujours les mêmes, les désastres, et le prix dont il faut les payer ; si l’on calcule tout cela, on ne peut manquer de se dire que cette sorte de maladie est la plus funeste et la plus dangereuse épidémie qui puisse s’abattre sur un peuple, qu’il n’y en a pas qui porte de plus cruelles atteintes à la vie privée et à la vie publique, à l’existence matérielle et à l’existence morale, à la conscience et à l’intelligence, et qu’en un mot il n’y eut jamais de despotisme au monde qui pût faire autant de mal. »

    Lire la suite