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2 mois en zones de combats. 2 mois en tension. 2 mois dans une partie du monde boudée par la majeure partie des médias. 2 mois en "territoire ennemi" : dans le Donbass pro-russe.Dans ce documentaire exceptionnel, notre reporter vous amène sur la ligne de front russe, au Donbass, au plus près des combats, entre Marioupol et Donetsk.
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Montée aux extrêmes ?
Certains commentateurs craignent de plus en plus ouvertement que cette guerre ne dégénère vers une confrontation nucléaire entre les deux blocs.
En effet, la tournure que prennent les événements en Ukraine nous font penser à une possible montée aux extrêmes de la violence, selon la formulation de Carl von Clauzewitz. D’un côté les États-Unis et les pays de l’UE envoient massivement des armements en Ukraine, d’un autre les Russes réduisent considérablement leurs exportations vers l’UE. Revenons donc aux sources et d’abord au concept.
La montée aux extrêmes, un concept théorique
Dans son célèbre ouvrage « De la guerre », Carl von Clauzewitz développe le concept de montée aux extrêmes. Il s’agit en fait d’une abstraction qui n’existe qu’à l’état de théorie et qui découle d’un exercice de pensée logique partant de la nature de la guerre, ou en tous cas de la définition qu’en donne Clauzewitz : « un acte de la force par lequel nous cherchons à contraindre l’adversaire à se soumettre à notre volonté. » Ainsi, chaque camp va logiquement chercher à surpasser son adversaire en engageant plus d’efforts que lui, ce qui conduira à l’emploi illimité de la force et à une montée aux extrêmes de la violence.
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Ukraine : une vraie guerre, mais pas de « quoi qu’il en coûte », cette fois ?
Il y a guerre et guerre :
2020 : notre Président, au cours d’une intervention churchillienne télévisée, nous a assené à cinq reprises que nous étions en guerre ; contre le Covid 19. S’en est suivie l’aide aux Français impactés par la pandémie par le moyen du « quoi qu’il en coûte ». Les centaines de milliards ont défilé.
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Qui a peur de la liberté d’expression ? – Twitter libéré, Netflix en chute. Est-ce la fin de la dictature conformiste ?
Le rachat du réseau social Twitter par le milliardaire Elon Musk provoque un raz-de-marée dans l’univers des « wokes » et autres « antifascistes ». Le magnat sud-africain est en effet un adepte de la liberté d’expression totale, y compris pour les conservateurs. Les bien-pensants s’inquiètent.
Le quotidien bruxellois Le Soir, chef-d’œuvre du politiquement correct, publiait mercredi, en page deux, un dessin de presse représentant le milliardaire américain Elon Musk ouvrant une cage à oiseaux. Et de cette cage s’envolaient couteaux, têtes de mort, bombes et croix gammées. Musk vient d’acheter l’entreprise Twitter (cf. Présent du 15 avril), et le dessin est censé illustrer l’indignation du « camp du bien » : le milliardaire prétend en effet supprimer la censure sur Twitter, rétablir la liberté. Rappelez-vous : le président Trump avait lui-même été chassé de Twitter, et ses 90 millions de « suiveurs » avec lui.
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La moitié des réacteurs nucléaires français à l’arrêt dans un contexte de pénurie énergétique
La France, qui est l’un des principaux exportateurs d’électricité en Europe, a mis hors service 28 de ses 56 réacteurs atomiques pour cause de défauts ou de maintenance. Cette mesure intervient dans un contexte de pénurie énergétique qui dure depuis des mois, l’une des pires de l’histoire européenne.
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Humeur vagabonde
Patrick Parment
Ce que j’ai du mal à comprendre c’est l’aveuglement des européens face aux manœuvres des Etats-Unis en Ukraine qui se servent de ce pays pour continuer leur guerre contre la Russie. L’Amérique n’a jamais abandonné le concept de guerre froide contre les Russes. Car ce pays s’oppose à ses visées qui sont celles de réduire la terre entière leur vision libérale d’un monde uniformisé et réduit à un vaste marché. Les USA entraînent les Européens sur une pente suicidaire. En cas de conflit avec la Russie, ce que nul ne veut, c’est bel et bien l’Europe qui en ferait les frais. Ce ne sont pas nos six sous-marins nucléaires qui vont rétablir un équilibre qui n’existe pas. Si demain, la Russie coupe le gaz et le pétrole à l’ensemble des pays européens, c’est le chaos assuré.
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Pierre-Joseph Proudhon Une conception conflictuelle du monde 2/2
« Les termes antinomiques ne se résolvent pas plus que les pôles opposés d'une pile électrique ne se détruisent [car] ils sont la cause génératrice du mouvement, de la vie, du progrès. » Mais cela revient-il à dire qu'il n'y a jamais que des oppositions stériles et de vains mouvements dans l’univers ? Certainement pas. La dialectique proudhonienne n'est ni statique ni immobiliste, mais dramatique et héroïque. Le spectacle qu'offre le monde est celui d'une lutte permanente mais féconde, d'une mutuelle stimulation. Aucune force n'est éliminée du combat et aucune valeur ne se perd. Par un flux et un reflux incessants, chacune demeure ce qu'elle est et prend sur l’autre sa revanche ; par sa lutte avec la force contraire, chacune s'accroit et se transforme. Bien loin de se dissoudre ou de s'effacer, I'une et l’autre force s'exaltent mutuellement.
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Fraudes à la présidentielle : le greffe du Conseil Constitutionnel refuse de transmettre le recours citoyen
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Présidentielle : Jean-Marie Le Pen qualifie de « minable » la victoire d’Emmanuel Macron
Jean-Marie Le Pen, ancien leader puis président d’honneur du Front national, a qualifié dans son Journal de bord la victoire d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle de « minable ».
Evoquant une « une défaite glorieuse » pour sa fille Marine Le Pen, qui a obtenu 41,45% des voix contre 58,55% pour son rival, l’ancien chef politique appelle a « oublier les différents accrochages qui ont pu se produire » lors de la campagne et invite à réunir « toutes les forces possibles pour pouvoir remporter une victoire qui serait décisive ».
Jean-Marie Le Pen a aussi appelé à faire bloc derrière sa fille, estimant qu’« il faut que ce soit le commandant de bord qui ait le dernier mot, et que le second laisse la main. C’est à Marine Le Pen que revient la responsabilité de mener le jeu ».
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Edouard de Castelnau, l’artisan de la victoire (Jean-Paul Huet)
Jean-Paul Huet, officier de gendarmerie et historien, est l’auteur de nombreuses notices biographiques consacrés à des officiers français.
Il est assez surprenant de ne pas découvrir, dans la liste des huit maréchaux de la première guerre mondiale, le nom de l’un des plus grands chefs militaires de ce conflit, Edouard de Castelnau (1851-1944). Il est difficile de ne pas voir dans cette non élévation au maréchalat un oubli volontaire dû en grande partie à la personnalité et aux opinions de ce personnage, dont la grande foi catholique et l’engagement politique ont fortement dérangé une certaine France de l’entre-deux-guerres.