
Le grand effondrement, qui affecte la France, n’épargne pas l’Occident. C’est un chamboulement mondial qui s’observe, en réaction au même mépris porté par des « élites » auto-satisfaites aux peuples trop ordinaires. Ce mercredi matin, l’arrivée en Russie du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au sommet des Brics présidé par Vladimir Poutine, est une provocation lancée aux démocraties du monde libre et à leur prétention à l’exemplarité. Le paria russe, sous mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre en Ukraine, peut en effet se targuer, outre de l’aval de l’ONU, d’avoir pu réunir, à Kazan, la fine fleur des puissances du Sud Global, qui représentent près de 46% de la population mondiale et 36% du PIB mondial.








