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  • Péguy parmi nous par Pierre LE VIGAN

    Il y a cent ans, Péguy publiait Le mystère de la Charité de Jeanne d’Arc, pièce de théâtre qui est toute entière le mystère de la prière de Péguy. Il publiait aussi, cette même année 1911, Le Porche du mystère de la deuxième Vertu (« Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance. » Cette « petite fille espérance. Immortelle » que chantera cet autre poète qu’était Brasillach). L’occasion de revenir sur Péguy, l’homme de toutes les passions.
    En 1914 mourrait Charles Péguy, au début d’une guerre qui marqua la fin d’une certaine Europe et d’une certaine France. Péguy représentait précisément le meilleur de l’homme de l’ancienne France, atteint au plus haut point par les ravages du monde moderne. On dit parfois qu’il y eut deux Péguy, le premier socialiste et dreyfusard, et le second, nationaliste, critique du progrès, catholique proclamé (par ailleurs nullement pratiquant) et atypique. Ces deux Péguy ont leur grandeur, et les deux ont été bien vivants c’est-à-dire qu’ils ont écrits comme tout le monde aussi quelques bêtises. Mais c’est le même homme qui a été tour à tour socialiste idéaliste et critique passionné – et bien injuste – de Jean Jaurès. Et c’est le même homme qui fut poète, et qui fut hanté par l’idée de hausser l’homme. C’est pourquoi dans Notre jeunesse (1910), Péguy écrivait : « On peut publier mes œuvres complètes, il n’y a pas un mot que j’y changerais. » Et de dire dans ce texte, en substance : je ne renierais jamais mon engagement (dreyfusard) dans l’affaire Dreyfus et je ne renierais jamais la République.
    Péguy est né à Orléans en 1873. Il sera influencé par Louis Boitier et le radicalisme orléanais. Fils d’un menuisier et d’une rempailleuse de chaises, Péguy peut faire des études grâce à une bourse de la République. Condisciple du grand historien jacobin Albert Mathiez, Péguy échoue à l’agrégation de philosophie. Dans les années 1890, il se range du côté des socialistes par aspiration à la fraternité et un ordre vrai. De même, il défend Dreyfus injustement accusé de trahison. C’est un anticlérical et un homme de gauche. « Les guerres coloniales sont les plus lâches des guerres », écrit-il en 1902. Sa première Jeanne d’Arc qui, parue en 1897, n’aura aucun succès est dédiée à ceux qui rêvent de la République socialiste universelle. Il abandonne la voie du professorat en 1897.
    À partir de 1900, il évolue de manière de plus en plus autonome et inclassable. Il se convertit à un certain réalisme politique. « La paix par le sabre, c’est la seule qui tienne, c’est la seule qui soit digne », écrit-il alors à propos de la colonisation française. Ce qui n’est pas incompatible avec le premier propos mais marque une nette inflexion. C’est l’époque de Notre Patrie (1905) et du raidissement patriotique après l’incident de Tanger. « L’ordre, et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude », écrit-il alors dans les Cahiers de la Quinzaine. Mais ce ne peut être qu’un ordre vrai, c’est-à-dire un ordre juste.
    L’antisocialisme de Péguy vers 1910 est surtout une protestation contre l’embourgeoisement du socialisme. Mais il faut le dire : il y aussi un profond recul de l’intérêt pour la question sociale. S’il ne fut jamais maurrassien (Daniel Halévy expliquera que ce qui a manqué au débat français c’est un face-à-face Maurras – Péguy), Péguy était par contre proche de Barrès.
    Anticlérical mais chrétien – il trouve la foi en 1908 -, extrêmement patriote (jusqu’à un antigermanisme détestable mais naïf), Péguy était aussi philosémite (à une époque où le sionisme n’existait pas), ainsi grand admirateur de Bernard Lazare. Les amis juifs ne manquèrent pas à Péguy, tels le fidèle Eddy Marix. Sans parler de « Blanche », son dernier amour. Loin d’être attiré par les extrêmes, Péguy est à partir de 1900, en politique, très modéré. Il voue ainsi un grand respect à Waldeck-Rousseau, homme de gauche modéré, voire « opportuniste » au sens du moment, qui mit un terme  aux affres de l’affaire Dreyfus.
    Après avoir ouvert une librairie, vite en faillite, Péguy crée les Cahiers de la Quinzaine, qui n’auront jamais assez d’abonnés pour être rentables (on parle de 1400 abonnés, mais des historiens tels Henri Guillemin indiquent qu’il n’en a jamais eu 1200). Abandonnant le socialisme devenu parlementaire, il s’attache à prôner une République idéale, indépendante des partis et de l’argent, patriote, sociale, apportant à tous l’éducation, la dignité dans le travail et la fraternité. C’est dire que Péguy n’a jamais complètement renié ses idéaux de jeunesse. « Une révolution n’est rien, si elle n’engage pas une nouvelle vie, si elle n’est entière, totale, globale, absolue… » Péguy devient l’homme de toutes les traditions, « des fleurs de lis mais aussi du bonnet phrygien (avec cocarde) ». « Un Michelet dégagé des vapeurs idéologiques », remarque Maurice Reclus. Une fidélité à la République comme continuité de toute notre histoire. C’est ce qu’il résuma par la fameuse formule : « La République c’est notre royaume de France ».
    Ami de Jacques Maritain, de Lucien Herr, de Pierre Marcel-Lévy, de Georges Sorel (qui ne crut jamais à sa conversion catholique), de Léon Blum, avec qui il se fâcha, de Marcel Baudouin dont il épousa la sœur et à qui il vouait une affection fraternelle jusqu’à utiliser le pseudonyme de Pierre Baudouin, sous le nom duquel il publia sa première Jeanne d’Arc, Péguy était en relation avec les plus brillants mais aussi souvent les plus profonds des intellectuels de l’époque. De même qu’il échouera à l’agrégation de philosophie, il ne termina jamais sa thèse sur « l’histoire dans la philosophie au XIXe siècle », ni sa thèse complémentaire qui portait sur le beau sujet « Ce que j’ai acquis d’expérience dans les arts et métiers de la typographie ». Ce qu’il cherchait n’était pas de paraître, c’était de tracer un sillon bien précis : l’éloge des vertus d’une ancienne France, celle des travailleurs, des artisans, des terriens. « C’est toujours le même système en France, on fait beaucoup pour les indigents, tout pour les riches, rien pour les pauvres », écrivait-il dans une lettre du 11 mars 1914.
    Souvent au bord de la dépression, Péguy ne se ménageait guère. « Le suicide est pour moi une tentation dont je me défends avec un succès sans cesse décroissant », écrivait-il à un de ses amis. Il ne cherchait pas le confort pour lui-même : ni le confort moral ni le confort intellectuel. « Il y avait en ce révolutionnaire du révolté, écrivait son ami Maurice Reclus, et, ces jours-là, je ne pouvais m’empêcher de voir en Péguy une manière de Vallès – en beaucoup plus noble, évidemment, en beaucoup moins déclamateur et revendicateur, un Vallès sans bassesse, sans haine et sans envie, mais un Vallès tout de même. » Péguy prétendait être un auteur gai, et s’il n’était pas comique ni léger, il était quelque peu facétieux. Oui, cet homme avait la pudeur de la gaieté. Il ne cherchait jamais à être étincelant, mais il étincelait.
    Ce que récuse Péguy, et là, il n’est pas modéré, c’est le modernisme. Le danger qu’il annonce, c’est « la peur de ne pas paraître assez avancé ». C’est pourquoi sa critique de l’obsession moderniste est souvent associée au regret des temps passés, alors qu’elle témoigne pour un autre avenir possible. « Mais comment ne pas regretter la sagesse d’avant, comment ne pas donner un dernier souvenir à cette innocence que nous ne reverrons plus. […] On ne parle aujourd’hui que de l’égalité. Et nous vivons dans la plus monstrueuse inégalité économique que l’on n’ait jamais vue dans l’histoire du monde. On vivait alors. On avait des enfants. Ils n’avaient aucunement cette impression que nous avons d’être au bagne. Ils n’avaient pas comme nous cette impression d’un étranglement économique, d’un collier de fer qui tient à la gorge et qui se serre tous les jours d’un cran. » (L’Argent). Deux semaines avant d’être tué, le 5 septembre 1914, Péguy était au front à la tête d’une compagnie. Il écrivait : « nous sommes sans nouvelles du monde depuis quatre jours. Nous vivons dans une sorte de grande paix. »

    Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com/
    • Arnaud Teyssier, Charles Péguy, une humanité française, Perrin, 2008.
    • Romain Rolland, Péguy, Albin Michel, deux volumes, 1945.
    • Maurice Reclus, Le Péguy que j’ai connu, Hachette, 1951.

    • Bernard Guyon, Péguy, Hatier, 1960.
    • Charles Péguy, L’Argent (1913), réédité par les éditions des Équateurs.
    • Paru dans Flash, n° 67 du 2 juin 2011.
  • Droit français : l’altérité sexuelle des parents est obligatoire

    Aude Mirkovic, maître de conférence en droit privé, explique pourquoi, dans le droit français, on ne peut être enfant que d’un homme et d’une femme :

  • La véritable histoire de la Révolution par Ortega y Gasset

    Qu’on se souvienne de ce qu’était l’État à la fin du XVIII° siècle dans toutes les nations européennes. Bien peu de chose ! Le premier capitalisme et ses organisations industrielles, où, pour la première fois triomphe la technique, la technique nouvelle, rationnelle, avait produit un élargissement de la société. Une classe sociale apparut ; plus puissante en nombre et en force que les précédentes : la bourgeoisie. Cette entreprenante bourgeoisie possédait, avant tout et surtout, une chose : le talent pratique. Elle savait organiser, discipliner, persévérer dans ses efforts et les coordonner. Au milieu d’elle, comme sur un océan, flottait aventureusement « le navire de l’État ». « Le navire de l’État est une métaphore réinventée par la bourgeoisie qui se sentait elle même océanique, omnipotente et grosse de tourmentes.

    Ce navire était chose de rien, ou guère plus. C’est à peine s’il avait des soldats des bureaucrates, de l’argent. Il avait été fabriqué au moyen âge par une classe d’homme très différente des bourgeois : les nobles, race admirable par son courage, son don du commandement, son sens de la responsabilité. Sans eux , les nations européennes n’existeraient pas. Mais avec toutes ces vertus du cœur les nobles avaient et ont toujours eu la tête brouillonne. Ils vivaient de l’autre viscère. D’intelligence très limités, sentimentaux, instinctifs, intuitifs ; en somme « irrationnels ». C’est pourquoi ils ne purent développer aucune technique, chose qui oblige à penser des organisations rationnelles. Ils n’inventèrent pas la poudre. Et ce fut tant pis pour eux. Incapables d’inventer de nouvelles armes, ils laissèrent les bourgeois – qui la firent venir d’Orient ou d’ailleurs - utiliser la poudre et avec elle, automatiquement, gagner des batailles contre le guerrier noble, contre le « chevalier » stupidement bardé d’une inutile ferraille, qui l’empêchait de se mouvoir pendant la lutte, et qui n’avait jamais compris que le secret éternel de la guerre ne consiste pas tellement dans les moyens de défense que dans les moyens d’agression (secret que Napoléon devait redécouvrir).

    Comme l’État est une technique – d’ordre public et administratif – l’ « ancien régime » arrive à la fin du XVIII° siècle avec un État très faible, fouetté de tous côtés par une société vaste et bouillonnante. La disproportion entre le pouvoir de l’État et le pouvoir social est si grande à cette époque que si l’on compare sa situation avec celle des temps de Charlemagne, l’État du XVIII° siècle semble dégénéré. L’État carolingien était évidemment beaucoup moins puissant que celui de Louis XVI ; mais, par contre, la société qui l’entourait n’avait aucune force. L’énorme différence de niveau entre la force sociale et la force du pouvoir public a rendu possible la Révolution, les révolutions (jusqu’à celle de 1848).

    Mais par la Révolution, la bourgeoisie s’empara du pouvoir public et appliqua à l’État ses indéniables vertus. En un peu plus d’une génération, elle créa un État puissant qui en finit avec les révolutions. En effet depuis 1848, c’est à dire dès que commence la seconde génération des gouvernements bourgeois , il n’y a pas en Europe de vraies révolutions. Non pas que les motifs aient manqué ; mais il n’y avait plus les moyens de les réaliser

    Ortega y Gasset La Révolte des masses http://www.actionfrancaise.net

  • David Duke dénonce le génocide des Français

  • Éric Zemmour : Valls, un faux dur, comme ses prédécesseurs à l’Intérieur

    Z comme Zemmour. « Manuel Valls joue admirablement son rôle. Il a la voix ferme, le regard acéré, les mots qu’il faut. Pas de régularisation massive, circulaire exigeante, juste, il cite la fameuse phrase de Rocard usée à force d’avoir servie : ‘La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.’ Mais… Tout est dans le ‘mai’.

    La com’ est impeccable, mais ce n’est que de la com’. Les compères du ministre de l’Intérieur jouent à l’unisson : les association de défense des étrangers et l’extrême-gauche crient au scandale, à la trahison, à la France des droits de l’homme, à la France terre d’asile. À droite, l’UMP et le Front national s’égosillent : ‘On ouvre les vannes de l’immigration !’ Comme si elles avaient jamais été fermées. Manuel Valls en profite pour passer au milieu, tel Moïse ouvrant la mer rouge en deux. ‘Ma politique est celle du juste milieu, modérée, ferme mais juste.’ Ah, la pièce est bien rodée. On l’a déjà vue jouée cent fois, par Sarkozy, par Chevènement, par Pasqua, par Defferre… 30 ans déjà. Comme ses prédécesseurs, le ministre de l’Intérieur socialiste ne maîtrise rien. Il fait semblant, avec beaucoup de talent. Valls est un méchant de pacotille, un dur en peau de lapin. Ses critères objectifs permettront seulement aux avocats des lobbies associatifs de faire pression sur les préfectures. [...]


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : Valls, le faux dur par rtl-fr

    La suite du texte sur NdF  http://www.actionfrancaise.net

  • 94% des députés européens soutiennent le massacre des Blancs en Afrique du Sud !

    Un frémissement d'humanité répondrait-il aux canons du politiquement correct, prenant naissance dans ce temple du conformisme pleutre qu'est le parlement européen. Une règle de procédure introduite par trois députés non inscrits Philip Claeys (Vlaams Belang), Andréas Molzer (FPO) et Fiorello Provera (Ligue du Nord) protestant contre les meurtres de fermiers afrikaners vient de réunir 48 signatures de représentants de 19 Etats. On y relève quelques socialistes, Chrétiens-démocrates, Libéraux, comme le Belge Louis Michel, des membres non inscrits de ce que l'on appelle l'extrême droite et même... un communiste. En fait seul le groupe des Verts a refusé de signer l'interpellation. Ce qui d'ailleurs est tout à fait intéressant. Le peu ragoûtant Cohen-Bendit qui passe son existence à faire la leçon aux autres n'a rien à dire lorsque ceux que l'on massacre ne sont pas de son camp. On le savait il est vrai depuis longtemps. Piqûre de rappel.
    Par ces temps bouleversés d'ailleurs les massacres d'enfants boers n'auront pas suscité une ride d'émotion chez les tartuffes qui, pendant quelques jours, se sont emparés de notre espace médiatique.
    Sur les sites racistes noirs d'Afrique du Sud deux fonctionnaires de l'ANC ont diffusé pendant des mois une nouvelle comptine dont le refrain disait : « Un bébé blanc, une balle ». Les deux individus plastronnent toujours sur Internet. Mfundo Dlung-wane en rajoute même tranquillement sur le thème qui lui est cher : « Nous n'avons pas d'autre alternative que de tuer les bébés blancs. Simplement parce qu'ils vont grandir et opprimer nos bébés. C'est pourquoi nous tuons les bébés blancs. Lorsque le temps s'y prêtera, nous leur couperons la tête et ils deviendront des racistes blancs sans tête ». Alors imaginons une seconde - juste une seconde ! - le contraire. Un fonctionnaire des PTT qui chez nous posterait sur son site Facebook quelque chose comme : « Un bébé maghrébin ou un bébé noir... Une balle ». On doute que six mois plus tard, toujours dans son bureau de fonction il continuerait à faire le malin. Et pourtant on se marche sur les pieds, on rampe ici pour une caresse de quelque notable de l'ANC.
    UN RACISME QUI NE DÉRANGE PERSONNE
    C'est en mai 2010 que nos deux héros postent leur épigramme. A cette époque Jacob Zuma, président de la république d'Afrique du Sud, ne manque jamais de clore ses réunions publiques par une petite chanson dont le refrain est « Passe-moi ma mitraillette... ». C'est autre chose que le Karcher quand même ! Inspirée par toutes ces incitations venues de si haut, le 10 décembre de la même année une bande de bêtes féroces, âgées de 17 à 23 ans, déboule en plein après midi dans la petite ferme de Wilma et Attie Potgieter à Lindley dans l'État Libre d'Orange. D'abord les assaillants défoncent Attie, qui tente vaillamment de défendre sa famille, de 151 coups de "pangas", une lance effilée. Puis sur son corps sanglant ils jettent celui de Wilma qu'ils ont tuée d'une balle dans la tête après l'avoir soûlée de coups. Et sur ce tas de chairs encore frémissantes, lui ayant logé une balle dans la nuque, ils balancent le petit corps de Wiellemien  âgée de deux ans. Pour couronner le tout la police (noire) du coin fit savoir dans un communiqué « qu'il s'agissait d'une banale tentative de vol qui avait mal tourné ». Sauf qu'il en est des milliers comme celle-là, qui ont mal tourné, des milliers d'enfants, de femmes, de vieillards Blancs découpés, éventrés, dépecés dans le beau pays "arc-en-ciel" de Mandela. Et ce n'est jamais du racisme quand les victimes de la barbarie sont blanches. Le silence complice des média fit une fois de plus la démonstration qu'il existe de bons terroristes comme il en est de monstrueux.
    On pourra lire par ailleurs le texte singulièrement modéré voté au Parlement Européen par les 48 députés. A peine plus de 6 % des 736 inscrits. De quoi être atterré. C'est dire en somme que la quasi-totalité de ceux-ci - les mêmes qui ont poussé des cris d'orfraie lors des tueries d'Oslo ou du Sud Ouest - se contrefoutent de l'épuration ethnique pratiquée en Afrique du Sud contre les boers de la tribu blanche. Si tous les Partis sont représentés, les Verts exceptés - ce qui permettra de remettre à leur place les Mamère et les Joly lorsqu'ils viendront encore nous gonfler avec le terrorisme d'extrême droite —, une seule voix communiste, c'est vraiment le service minimum pour donner bonne conscience à Mélenchon. Et lui permettre à la première occasion de nous imposer ses prêchis prêchas de predikant à tablier de porc.
    Ce qui frappe tout de même est que la presque totalité des tartuffes socialistes, centristes et gaullistes n'ont pas plus de compassion pour les enfants martyrs du platteland sud africain qu'ils n'en avaient il y a 50 ans pour les dizaines de petits Pieds-Noirs estropiés ou déchiquetés sous les bombes déposées par des terroristes. Que célèbre aujourd'hui de façon répétitive le service public français. Notamment la 2 et la 3 où fanfaronnent des porteurs de valises pour lesquels ces bombes là étaient légitimes. Les petits corps désincarnés n'étant que la rançon expiatoire ordinaire du colonialisme. Comme ils le sont aujourd'hui de l'apartheid.
    René BLANC. Rivarol du 30 mars 2012

  • 17 000 ans qui contredisent la théorie de l'effet de serre

    Entre 2000 et 2011, à partir de l'analyse des carottes glaciaires, des cycles climatiques récurrents, des variations glaciales alpines, des fluctuations du PDO ou Oscillation Décadale du Pacifique, de celles de l'ENSO (El Niño) etc... Easterbrook publia toute une série d'études démontrant l'inéluctabilité d'une évolution de notre climat vers un refroidissement plutôt qu'un réchauffement. Insistant tout particulièrement sur le fait que le premier serait bien plus dramatique pour l'ensemble des sociétés humaines que le second. Il rappelait notamment que depuis 1470 se sont succédé des cycles alternativement chauds et froids de plus ou moins 27 années qui n'avaient rien à voir avec le C0₂ anthropique. De même depuis 17 000 ans sont survenus une dizaine de changements climatiques en moyenne dix fois plus brutaux que ne le fut le petit réchauffement observé entre 1977 et 1998 (03° d'augmentation de la chaleur depuis un siècle). Ce qui tend à indiquer que les causes ayant provoqué les changements climatiques passés sont tout autant responsables du plus récent d'entre eux. En octobre 2006 Easterbrook énumérait les plus importants bouleversements survenus au cours de ces 17 000 ans pouvant expliquer les évolutions actuelles. 1°) À la fin de la dernière grande glaciation. 2°) Au début du Younger Dryas ( Fin du Pléistocène, il y a 12 700 ans). 3°) A la fin du Younger Dryas ( il y a 11 500 ans). 4°) Au début de l'Holocène ( il y a 8 200 ans). 5°) Durant le Petit Âge Glaciaire. Chacune de ces périodes se traduisit par des refroidissements brutaux avec des incidences cataclysmiques sur la géographie, le climat, la faune, la flore et des ruptures sociales brutales pour les sociétés humaines pulvérisées par ces événements. Le GISP2 ice core, qui est le Groenland Ice Sheet Project 2 ou carottage en profondeur de la glace du Groenland permettant de remonter sur l'échelle du climat plusieurs millénaires en arrière, aura ainsi permit d'observer à la fin du pléistocène des chutes de températures de 8° à 12° sur une période de 20 à 100 ans. Avec les cataclysmes socio-économiques qu'on peut imaginer pour nos ancêtres.
    9100 ANNÉES DE CHALEUR
    Ces refroidissements brutaux ne représentèrent que des épiphénomènes assez courts dans le temps, s'ils furent dévastateurs. En réalité au cours des 10 000 et quelques dernières années il fit sur la terre bien plus chaud qu'actuellement, ce qui d'ailleurs permit l'émergence de toutes les grandes civilisations.
    Ainsi Easterbrook observe-t-il que l'année la plus chaude du XXe siècle aura été 1934, suivie par 1998 et peut-être 2010. Toutes les trois ayant été marquées par la présence d'un puissant El Niño, il doute fort que cela ait quelque rapport avec le C0₂ anthropique. Mais, bonhomme, il veut bien admettre tout ce que les météorologues de cour affirment. La NASA trafique-t-elle les données pour faire croire que, en réalité, 1998 aura été plus chaud que 1934, ce qui, du point de vue des gaz à effet de serre, serait plus conforme à la doxa du GIECC ? Il en sourit. Il doute même que 2010, malgré le début d'année en fanfare, réchauffé par El Niño, puisse concourir pour l'année la plus chaude. Décembre, en effet, aura été à peu près partout dans le monde le plus froid depuis un siècle. Quant aux six premiers mois de 2011, ils auront été les plus froids et les plus neigeux jamais relevés en Amérique du Nord depuis le XVe siècle. Et ce ne fut guère mieux en Europe.
    En fait, explique notre géologue de l'État de Washington, quelle importance tout cela peut-il avoir ? Et si on veut nous faire croire qu'un quelconque réchauffement actuel serait provoqué par les activités humaines, c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles. S'appuyant sur les carottes du Groenland, dont on commence à avoir décrypté une bonne partie d'entre elles, il montre que quelles que soient les températures actuelles, elles sont considérablement plus basses que celles de la plus grande partie des 100 derniers siècles. Et on ne peut accuser les activités humaines - même si elles se distinguèrent avec les civilisations minoenne et romaine - d'en être responsables. En réalité, conclut Easterbrook, « le climat s'est réchauffé lentement depuis le Petit Âge Glaciaire mais il a un long chemin, à parcourir avant de parvenir aux niveaux de température qui étaient les siens tout au long des 10 500 dernières années ».
    Sur ces 10 500 années en effet 9 100 furent plus chaudes que 1934/1998/2010.
    R.B. Rivarol du 1er juillet 2011

  • (Communisme) « Il ne peut y avoir de prescription morale » (arch 1998)

    Un entretien avec Bernard Antony

    Vous avez été le premier en France à demander l'équivalent d'un « Procès de Nuremberg » contre le communisme. Pour quelles raisons ?
    Au moment où toute la classe politico-médiatique se répand sur le devoir de mémoire, concernant les crimes passés du national-socialisme, il serait étrange que le communisme échappe à toute mise en accusation. Ainsi que l'affirmait Soljénitsyne : « le communisme tuait avant que le nazisme ne tue, il tuait pendant que le nazisme tuait, il continue de tuer quand le nazisme ne tue plus ». 100 millions de morts, 200 millions ? Quel que soit le nombre retenu, le bilan est accablant.
    Mais le procès que je demande n'est pas la répétition de celui de Nuremberg qui avait jugé les dirigeants nationaux-socialistes. D'une part, à Nuremberg, figuraient parmi les juges, des bourreaux, les représentants de l'Union soviétique, de l'autre, nous ne voulons pas une procédure pénale, mais un procès moral.
    Si la prescription juridique doit constituer un principe intangible du droit, pour les crimes contre l'humanité, il ne peut y avoir de prescription morale.

    Sept ans après la chute de l'Empire soviétique, un tel procès est-il toujours d'actualité ?
    Plus que jamais ! Pour deux raisons. D'abord nous avons un devoir de mémoire à l'égard des dizaines de millions de victimes du communisme.
    Ensuite, si le communisme s'est retiré de la Russie et de l'Europe de l'Est, laissant derrière lui un champ de ruines, il sévit encore en Chine, en Indochine, en Corée du Nord, à Cuba. En Europe même, la nomenklatura communiste revient au pouvoir, reconvertie dans des partis sociaux-démocrates, prônant la même idéologie mondialiste que notre classe politique.
    En France même, nous avons des ministres communistes, avec lesquels Jospin est «fier» de gouverner ! Si le communisme était frappé d'indignité morale, ses partisans n'occuperaient pas les positions dominantes qu'ils ont aujourd'hui.

    Qu'est-ce qui empêche la tenue de ce procès?
    Justement la puissance du parti communiste, qui impose un véritable terrorisme intellectuel, voire physique. L'accueil haineux qui a été fait dans les grands médias au « Livre noir du communisme » illustre cette triste réalité.
    Les arguments des défenseurs du communisme sont dérisoires. Non, Staline n'est pas le responsable de la dérive sanglante d'une idéologie généreuse, mais le successeur de Lénine qui déclarait : « Si pour arriver à nos fins, nous devons éliminer 80 % de la population, nous ne devons pas hésiter un seul instant ». De même, il est vrai que le parti communiste français n'a pas autant de sang sur les mains que ses homologues russe, chinois, vietnamien, cambodgien. Mais s'il avait pris le pouvoir dans notre pays, n'aurait-il pas accompli les mêmes atrocités ? Le PC français, émanation de l'URSS, n'a cessé de soutenir celle-ci jusqu'à son écroulement.

    En quoi la figure de Boudarel est-elle symbolique du combat que vous menez ?
    Boudarel, communiste français, a dans un des camps du Viêt-minh, le camp 113, torturé moralement ses compatriotes, prisonniers des,communistes vietnamiens, à qui une seule alternative était offerte : la récitation de l'idéologie marxiste ou la mort.
    Cet homme s'est jusqu'ici refusé à exprimer tout repentir.

    Vous avez, le 9 novembre dernier, organisé de votre propre chef un premier procès à Paris, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes et des témoins de premier plan. Qu'envisagez-vous pour la suite ?
    « Chrétienté-Solidarité » a été en effet la première organisation à dresser un procès moral du communisme, à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de la révolution bolchevique, accueillant des témoins aussi prestigieux que le colonel Clostermann ou Alain Griotteray, des anciens du camp 113 comme M. Jantelot, ambassadeur de France, des personnalités étrangères, victimes du communisme (vietnamiennes, laotiennes, lituaniennes ... ). Ce que nous voulons maintenant ? Que partout dans le monde, soient constitués des tribunaux qui jugeront des crimes contre l'humanité, perpétrés dans leurs pays par le communisme. En France nous entendons, avec l'ensemble du mouvement national, combattre cette idéologie, où qu'elle trouve refuge ..

    Français d'abord ! Numéro spécial- 2e quinzaine janvier 1998

  • Jacques Bompard revient sur le racisme anti-blancs