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  • 2014 : L'hégémonie artistique remise en cause ?

    Exception française… les siècles commencent en 14 !
    Avant d’en franchir le seuil, jetons un coup d’œil en arrière. Quoi de vraiment neuf en ce XXe ? On peut affirmer l’entière nouveauté que furent à la fois l’explosion démographique dans le monde et l’apparition des technologies médiatiques. Ainsi se sont conjugués, en ce siècle, les masses et les médias. Ils ont engendré les grandes guerres cognitives et diverses formes de totalitarisme. L’augmentation en nombre de la classe des clercs et des artistes a fourni aux médias d’essentiels « médiateurs ». Ils sont devenus l’enjeu des systèmes de pouvoir, l’objet de manipulations inédites.
    Paris – Champ de bataille des guerres culturelles
    La France est au centre de cette histoire : entre le début de la Troisième République et 1983, l’Etat avait pour règle de peu ou pas intervenir dans le domaine des arts, des lettres et du débat d’idées, exception faite du domaine régalien. Grâce à cette liberté essentielle, ce pays fut le lieu de rencontre intellectuel et artistique universel. On y trouvait à la fois les plus grands savoirs traditionnels et les dernières avant-gardes. Ce pouvoir de référence fut un enjeu majeur.
    Dès 1919, la France est devenue le cœur de cible des guerres culturelles.  Elle a connu l’action subtile des agents du Komintern manipulant la haute conscience et les bons sentiments des « innocents » qui furent nombreux et souvent célèbres. Après 1945 elle a subi de façon concomitante l’influence des agents de l’Est et de l’Ouest dans le but de s’approprier la référence française. On commença à entendre régulièrement, porté par certains médias, ce slogan : « Il ne se passe plus rien à Paris ».
    En 1983 un événement précipite le déclin français : le ministère de la Culture, dont le rôle consistait à protéger le patrimoine et à mettre les arts et leur pratique à la portée de tous, devint en quelques mois une administration ayant pour mission de diriger aussi la création ! Jack Lang voulait « Sauver l’avant-garde ! », l’imagination était désormais au pouvoir ! Des institutions (FRAC, DRAC, CNAC, etc.) et un corps de fonctionnaires, les « inspecteurs et conseillers de la création », furent conçus pour encadrer l’art au moment même où les « ingénieurs des âmes », créés par Staline en 1944, étaient sur le point de disparaître en URSS. Paradoxalement, l’avant-garde bureaucratique au discours révolutionnaire prit ses marques à New York. Le conceptualisme pop, encore en vigueur aujourd’hui, devint alors la ligne officielle française. Pendant trois décennies les inspecteurs de la création ont dépensé à New York 60% du budget national consacré aux achats à des artistes vivants. Ils ont acquis les œuvres d’artistes « vivant, travaillant et exposant à New York » – ce qui dé-légitima Paris.
    L’année 2013 s’achève, les Institutions ont fêté leur trentième anniversaire. C’est l’heure des bilans. On entend un concert d’éloges, mais on constate que les artistes vivant et travaillant en France ne sont pas reconnus dans l’International. C’est le cas des artistes d’art, condamnés par l’Etat à l’invisibilité, mais aussi de ses artistes conceptuels, cooptés, consacrés et entretenus. La bureaucratie de la création s’est révélée impuissante à les imposer. Ont-ils la bonne méthode ? Cette année le Pavillon français à Venise met en gloire un artiste albanais, Anri Sala, « vivant et travaillant à Berlin », et dont la galerie est à New York. Paris n’est décidément toujours pas la référence de nos fonctionnaires.
    2013 – La référence française, « show case » du Financial art
    Les Inspecteurs de la Création ont accepté le rôle de « petits télégraphistes ». Grâce à eux, Versailles, le Louvre, la Conciergerie, le Grand Palais, etc., sont devenus des fabriques de légitimation, de cotations, un instrument de marketing.
    Mais nous sommes en 2014 ! Les Français ont progressivement compris que « l’Art contemporain » est une méthode de fabrication de monnaie fiduciaire et un des vecteurs d’une hégémonie culturelle, le fait n’est plus contesté.
    Les très nombreux travaux d’une dissidence, elle aussi trentenaire, répondent aux interrogations d’un public désormais soupçonneux. Historiens, philosophes, artistes, sociologues, économistes ont démonté les mécanismes du système ; ils ont fait œuvre de réflexion et d’Histoire.
    Ils ont constaté la différence entre « Art contemporain » et Art. Partout dans le monde l’hégémonie culturelle et artistique est remise en cause. C’est le début d’une grande métamorphose.
     Aude de Kerros
    Graveur essayiste
    4/01/2014
    Aude de Kerros est l’auteur de :
    Aude de Kerros, Marie Sallantin et Pierre Marie Ziegler, 1983-2013 Années noires de la peinture : une mise à mort bureaucratique ?, Ed. PG de Roux, 2013.
    Aude de Kerros, L’Art caché, les dissidents de l’Art contemporain, Ed. Eyrolles, (2007) 2013.
    Aude de Kerros, Sacré art contemporain, évêques, inspecteurs et commissaires, Ed. JC Godeffroy, 2012.

    http://www.polemia.com/2014-lhegemonie-artistique-remise-en-cause/

  • « Citoyen » : un mot et une fonction totalement dévoyés

    Plus un mot envahit le bavardage politique, plus sa surabondance cache l’affaiblissement de la chose. Ainsi en est-il du mot « citoyen ».

    Son sens est clair : il désigne le membre de la Cité, qui participe à l’expression de la volonté générale de celle-ci. Présent sur l’Agora athénienne, il vote, rejoint par la citoyenne, lors des scrutins des nations démocratiques. Pour cela, il doit répondre à des critères restrictifs d’âge et de situation juridique. On peut aussi souhaiter qu’au-delà du citoyen de papier, il y ait une dimension affective de la citoyenneté. Or, cette belle notion qui, de la cité grecque à la nation moderne, est inséparable de la démocratie, est aujourd’hui grignotée de toutes parts.

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  • David Bereit sera à la Marche pour la vie

    David Bereit, directeur national des 40 days for Life viendra en France exprès pour la Marche pour la vie.

    4Par ailleurs, Frédéric Pichon, président du cercle des avocats contre la répression policière, a rejoint le comité de soutien de cette Marche.

    Michel Janva

  • La Guerre de 2014 par Georges FELTIN-TRACOL

    Auteur en 2004 d’un ouvrage sur Le Fondateur de l’Aïkido, Morihei Veshiba et en 2007 de Constat d’Occident, Laurent Schang est un fana mili, un passionné du fait militaire, de l’armement et des questions tactiques. Il a un temps participé à la revue La voie stratégique et anime une maison d’édition au nom évocateur spécialisé dans ce domaine spécifique : Le Polémarque.

    D’abord paru en 2009 chez un modeste éditeur disparu, Kriegspiel 2014 est un roman d’anticipation ou plus exactement de politique-fiction dans la lignée de Tom Clancy (en moins volumineux) et de Gérard de Villiers (sans les scènes pornographiques). Les éditions Le Retour aux Sources viennent de le republier dans une version actualisée et enrichie. Relevons par exemple l’absence du sous-titre présent dans la première édition, « Le livre dont Vladimir Poutine est le héros ».

    Laurent Schang inscrit les événements qu’il nous décrit dans un schéma conceptuel tiré d’une lecture polémarchique de la philosophie de l’histoire. Il estime que « selon une loi non écrite bien connue des historiens militaires, l’avenir de la péninsule européenne […] se décide entre la dixième et la quinzième année du siècle courant (p. 7) ». 1914, 1815, 1715, 1610, 1515 etc. marquent le début ou la fin d’une conjoncture conflictuelle majeure.

    L’auteur nous dépeint la déflagration survenue en 2014. Dans moins d’un an, le 12 décembre 2014, les tensions sino-japonais liées au sort des îlots Senkaku – Diaoyu débouchent en conflit armé ouvert. Parallèlement, des islamo-nationalistes turcs renversent le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara, relancent le touranisme et soutiennent l’agitation ouïgoure au Xinjiang chinois. C’est l’explosion du monde de l’après-Guerre froide !

    Pendant que la Chine envahit Taïwan et le Japon, les États-Unis d’Obama et l’Europe unie – car l’Union européenne est devenue une entité fédérale ambiguë et velléitaire – renâclent à intervenir, tergiversent et réclament surtout des négociations. Si Barack Obama a proclamé la neutralité de son pays, c’est parce plusieurs États fédérés menacent de faire sécession…

    Les atermoiements occidentaux aiguisent les ambitions turques et le dessein russe. La Turquie envahit l’Arménie, occupe la partie grecque de Chypre et s’empare des Balkans qui replongent dans d’inextricables guerres civiles. Néanmoins, l’invasion néo-ottomane provoque la formation d’une Confédération panslaviste tandis que Moscou reconnaît l’indépendance de l’Adjarie, du Haut-Karabakh arménien et du Kurdistan du Nord, ses nouveaux protectorats.

    Mieux, le 22 décembre, la Russie attaque l’Ukraine, la Pologne et les États baltes. Cette action violente tétanise une O.T.A.N. paralysée par le neutralisme affiché de Washington. Quant à l’Europe unifiée, désemparée, elle se révèle incapable d’agir. Ses États membres ne prennent aucune initiative. En effet, « leurs armées sont au régime sec, les pays européens ont réduit leurs budgets militaires au minimum et la plupart de leurs engagements sont au point mort, vecteurs aériens y compris, faute de crédits nécessaires. Conséquence, en dix ans l’Europe unifiée a vu sa puissance de feu diminuer du tiers (p. 84) ». Bref, les Européens « sont juste incapables de se défendre eux-mêmes (p. 85) ». Cela n’empêche pas de grandes métropoles européennes de sombrer dans une situation insurrectionnelle larvée. Échoue dans ce contexte tendu un 26 novembre à Bruxelles un coup d’État pro-européen.

    Bien que se voulant neutre, la Belgique se déchire entre partisans de l’unité nationale et indépendantistes flamands. Ses voisins et ses partenaires s’interrogent sur une éventuelle réponse à donner aux événements. Tout démontre que « groggy, l’Europe unifiée chancelait sur sa base. Dans les premiers jours du conflit, les dirigeants européens avaient pu afficher une unité de façade devant les caméras. Au vrai, usés au physique, affaiblis au moral, les peuples ne manifestèrent à aucun moment l’envie de les suivre (p. 133) ». Le sursaut européen provient finalement de la réussite d’un second coup d’État. Perpétré par « les Fils de la Louve », un groupe clandestin de jeunes officiers paneuropéens, le putsch renverse les institutions continentales, écarte les politicards de l’Europe unifiée et impose un Saint-Empire fédéral paneuropéen confié au petit-fils d’Otto de Habsbourg : Ferdinand Zvonimir.

    Disposant rapidement d’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’O.N.U., ce nouveau Saint-Empire rassemble 31 États dont le califat de Sarajevo. En revanche n’y appartiennent pas le Royaume-Uni, la Pologne et une Confédération balkano-danubienne constituée de la Serbie, de la République serbe de Bosnie, du Monténégro, de la Macédoine et de la Grèce. Favorable à la désoccidentalisation de l’Europe et au Grand Bloc Continental, le jeune souverain paneuropéen prend acte du monde accouché par cette brève et intense guerre eurasiatique (moins d’une année). Les États-Unis paient leur neutralité d’un net recul de leur influence planétaire. S’esquisse dès lors un siècle altaïque régi par la Chine, la Russie et la Turquie – Touran, prélude à un grand-espace géopolitique eurasien, voire eurasiste ? Ferdinand Zvonimir Ier ne déclare-t-il pas à ce sujet que « les civilisations ne sont pas des aires closes, des valeurs communes les relient et les unissent les unes aux autres (pp. 145 – 146) ».

    Riche en considérations techniques précises sur les différents systèmes d’armement des belligérants, Kriegspiel 2014 se déroule dans le cadre d’une guerre conventionnelle classique, très éloignée des schémas prévus de la cyber-guerre, de la guérilla et des conflits méta-locaux. Ce roman n’en ouvre pas moins d’étonnantes perspectives géostratégiques même s’il faut largement minorer l’idée fallacieuse que la Russie serait prête à attaquer volontiers son étranger proche au Sud et à l’Ouest de ses frontières… Laurent Schang aurait-il trop lu les doctrines néo-conservatrices qui envisagent toujours l’Ours russe comme une forte menace potentielle ? En revanche, les contentieux dans le Caucase et entre Pékin, Tokyo, Séoul et Pyongyang sont plausibles et peuvent dégénérer en guerre. À moins que le principal neutre de ce « Jeu de guerre 2014 », les États-Unis, ne révèle sa dangerosité en se lançant dans des aventures militaires déstabilisatrices. Victimes d’une grave crise économique, sociale et financière seulement dissimulée par l’exploitation intensive du pétrole et du gaz de schiste, l’actuelle première puissance mondiale pourrait très vite devenir un État super-voyou qui met en péril la paix mondiale, surtout si en 2017 accède à la Maison Blanche un taré républicain ou un fanatique démocrate, éternels pantins de l’État profond yankee.

    L’histoire est par essence tragique, inattendue et aléatoire. Verrons-nous donc cette année 2014 le retour d’Athéna et d’Arès, de Taranis et de Maponos, de Tyr et de Thor sur notre sol plusieurs fois millénaire ?

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/

    • Laurent Schang, Kriegspiel 2014, Le Retour aux Sources (La Fenderie, F – 61 270 Aube), 2013, 155 p., 15 €.

  • Hollande démission : première manifestation le 19 janvier 2014 à Paris !

     

    Hollande-Demission-logo-300x300.jpgCommuniqué du Collectif Hollande Démission

    A l’appel du rassemblement des contribuables français, Hollande-Demission organise la PREMIERE MANIFESTATION DECLAREE La manifestation, programmée et déclarée depuis octobre, commence cette année historique, 2014, où les Français reprennent leur destin en main.

    La manifestation est organisée professionnellement, déjà plus de 20 000 affiches ont été collées, des milliers de drapeaux, écharpes, tout le matériel est prêt, les militants sont à fond, mais : il manquait encore l’information sur internet. L’événement est lancé!RENDEZ VOUS LE 19 JANVIER 14h30 A CHATELET

    Cette première manifestation, dans la désobéissance pacifique, est la continuation de Boycott-president.fr et s’inscrit vers la montée progressive vers la grande manifestation qui sera historique : « 14 juillet : Hollande-Demission » http://hollande-demission.info

    Rassemblons nous, Français de bon sens, pour dire non à la profusion d’impôts, qui tue notre économie, qui détruit notre pouvoir d’achat, notre liberté d’entreprendre, et, nos emplois!
    Rassemblons nous, pour exiger une démocratie réelle, où les Français ont leur mot à dire, rassemblons nous, de toutes opinions, de tous parti, pour que la France reprenne son destin en main, qu’elle redevienne responsable et dynamique.

    http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/archive/2014/01/05/titre-de-la-note-5263202.html

  • Le livre noir de l'AFP : le monopole de la désinformation

    Un ouvrage de Jean Robin :

     

    "L'AFP (Agence France Presse) est sans doute le plus méconnu des médias français, et le plus puissant. On estime que 80% de l'information fraîche en France provient de l'AFP, et qu'elle est en situation de monopole depuis sa création, en 1944. C'est aussi l'une des trois plus importantes agences de presse dans le monde (avec AP et Reuters), qui compte environ 3000 collaborateurs dans le monde entier. Tout cela serait parfait si son engagement statutaire de neutralité et de pluralisme était réel, or l'AFP est une agence partisane, qui censure sciemment ce qui ne convient pas à sa ligne, et qui met en avant ce qui va dans son sens, tant en politique intérieure qu'à l'international. Ce secret de polichinelle est bien connu de la plupart des journalistes honnêtes, il reste inconnu pour les autres. Sachant que la plupart des Français ignorent le rôle central de l'AFP, tandis qu'on leur parle sans arrêt de la multiplication des médias et de l'information. Or si l'AFP ne remplit pas ses missions de service public, et les trahit, alors 80% de l'information fraîche en France s'en trouve biaisée. C'est ce que ce livre noir de l'AFP permet d'établir très clairement, et surtout factuellement, au moment de l'ouverture d'une mission parlementaire sur l'AFP, de septembre 2013 à mars 2014. Comme pour les livres noirs de la gauche, de l'islam, de l'Union Européenne et de l'écologie, l'auteur regroupe des centaines de sources permettant d'être irréprochable dans son approche factuelle, journalistique et historique."

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La philosophie des lois qui conduisent les États

    « Plus la raison humaine confine en elle-même, plus elle cherche à tirer tous ses moyens d’elle-même et plus elle est absurde, plus elle montre son impuissance. C’est pourquoi le plus grand fléau de l’univers a toujours été, dans tous les siècles, ce qu’on appelle philosophie. »
    Joseph de MAISTRE
    (Étude sur la Souveraineté I, 8)
    Ce texte court, que nous sommes allés “cueillir” dans Les Maîtres de la Contre-Révolution au XIXe siècle, leçons données par Louis Dimier à l’Institut d’Action française dans la Chaire Rivarol en 1906, pose le problème des fondements intellectuels du politique. On pourrait lui donner un sens anti-intellectualiste, ce qui serait, à notre avis, une erreur.
    Maurras et la philosophie
    « L’esprit philosophique consiste proprement à avoir conscience des démarches de son esprit. Le philosophe sait qu’il ignore une chose ou qu’il la sait mal ou qu’il la possède complètement… En politique où les questions sont si nombreuses et si variées que la mémoire humaine les contient difficilement, c’est l’instrument d’étude et de contrôle infiniment précieux » (Soleil, 30 juin 1897). Mais n’oublions pas l’avertissement : « Usons, n’abusons pas de la philosophie » (Maurras, Réforme sociale, 1er septembre 1887).
    La politique ne se fait pas en chambre
    Le philosophe idéaliste peut vous bâtir une constitution : régime présidentiel, régime d’assemblée ? Monocamérisme, bicamérisme ? Fédéralisme ou centralisation ? Vous n’avez qu’à exprimer vos préférences. C’est si simple à mettre au point pour un philosophe qui pense comme le faisait Condorcet « qu’une bonne loi doit être bonne pour tous les hommes, comme une proposition géométrique est vraie pour tous ». La philosophie, en effet, a tendance à traiter de l’universel. Or « c’est une erreur de croire qu’une constitution est un ouvrage d’esprit comme une ode ou une tragédie » (Joseph de Maistre, Esprit sur le Principe générateur des Constitutions politiques) et, ajoute Montesquieu, les lois « doivent être tellement propres au peuple pour lequel elles sont faites que c’est un très grand hasard si celles d’une nation peuvent convenir à une autre » (Montesquieu, Esprit de Lois, I, 3).
    La politique n’est donc point rationnelle, comme la métaphysique, elle doit être raisonnable, ce qui est encore plus difficile à réaliser : c’est là toute la différence entre l’esprit de système et l’empirisme organisateur. L’histoire, la géographie, et bien d’autres éléments dont la psychologie des individus, des foules et des peuples ne sont point les moindres, entrent en ligne de compte.
    « Une Constitution ne vaut ni par son texte, ni même par les intentions du constituant. Elle vaut par les réalités dont elle est le signe. La charte anglaise était le signe de la puissance des barons, alliés aux communes, avec lesquels le roi compta. En revanche, nos législateurs de 1875 ont “donné” au président de la République le pouvoir de dissoudre la Chambre ; mais leur don était illusoire, parce qu’ils faisaient élire ce président par les élus du peuple : un magistrat ainsi créé ne pouvait pas dissoudre une assemblée dont il dépendait en partie, sans risquer la mésaventure du Maréchal ». (Maurras, Action française, 9 juin 1910). Il s’agit bien évidemment du Maréchal de Mac Mahon à qui l’opposition républicaine dit qu’il lui fallait se soumettre ou se démettre.
    Fragile rigidité
    Nous citerons pour conclure le comte de Saint-Aulaire, grand diplomate, historien distingué injustement méconnu qui a publié de belles études dans La Revue universelle. À un moment de sa pénétrante biographie de Talleyrand, lorsqu’il nous montre les hommes qui avaient traversé la Révolution et l’Empire travailler, après la chute de Napoléon, à élaborer la constitution qu’on appellera la Charte, il fait cette réflexion qu’on aurait pu trouver sous la plume d’un Bainville, et c’est peut-être d’ailleurs la leçon de Bainville qui l’inspire : « La rigidité des constitutions est leur fragilité. C’est peut-être pour avoir voulu faire avec précision du définitif que les constituants libéraux de 1814 ont fait du provisoire, alors que les constituants monarchistes de 1875, en élaborant un texte vague et en croyant faire du provisoire, ont fondé une république durable ».
    De toute manière, à cause de la centralisation administrative qui a détruit tous les corps sociaux naturels, toutes les constitutions artificielles essayées en France depuis la Révolution sont insensées puisqu’elles cherchent à faire représenter un peuple organisé pour être seulement administré.
    Gérard Baudin L’Action Française 2000 du 19 juillet au 1 er août 2007

  • TV Libertés : la première télévision libre de France

     

    http://www.ndf.fr/files/2013/12/r%C3%A9gie-dun-des-studios.jpgLe compte à rebours est enclenché pour le lancement de la première télévision libre de France. dans très peu de jours, le monopole de la décadence, de la subversion des mœurs, de la xénophilie et de l'islamisation rampante sur la télévision sera brisé.

    Beaucoup de Français ont rêvé d'une télévision qui défende nos valeurs, qui se batte pour que l'avenir de nos enfants ne soit pas compromis par les folies idéologiques imposées par la gauche. Grâce au soutien de nombreux parrains, bénévoles et donateurs, la première télévision de France qui échappe au pouvoir des lobbies, du gros argent et du gouvernement va démarrer ses émissions dans quelques jours.

    http://blog.rc.free.fr/blog_equipe/martial%20bild%202.jpgPhilippe Milliau Président de TV Libertés et Martial Bild son directeur de la rédaction consacrent beaucoup de temps à composer la grille des programmes avec des personnalités de tous horizons qui ont en commun l'amour de la France et de la civilisation européenne.

    Jean-Yves Le Gallou, président de Polemia aura pour tâche de décrypter les mauvais usages des médias. Le journaliste Robert Ménard sera présent dès le départ de la chaîne enrichissant toute l'équipe de son talent. L'historien Philippe Conrad, directeur de la Nouvelle Revue d'histoire sera chargé des programmes d'histoire sur TV Libertés. Ecrivain, critique littéraire, Anne Brassié animera une émission d'entretiens avec des auteurs et des artistes. Chaque jour, le premier rendez-vous de la journée sera "le Grand Journal de la France" présenté par le directeur de la rédaction de la chaîne : Martial Bild dont la présence dans l'équipe est un gage de sérieux et de réussite.

    Des personnalités de premier plan comme Béatrice Bourges, Alain de Benoist, Yvan Blot, Gabrielle Cluzel, Paul-Marie Coûteau, Jean-Baptiste Giraud, Bernard Lugan apporteront une contribution importante aux programmes.

    Source

    http://www.thomasjoly.fr/article-tv-libertes-la-premiere-television-libre-de-france-121923985.html

  • La fin de la pensée unique ? C’est bien ce qui les inquiète !

    Il y a ceux qui se vautrent dans la démagogie la plus crasse, par bêtise ou mauvais calcul. C’est le cas du maire socialiste de Kingersheim (Haut-Rhin), Jo Spiegel, qui vient d’annoncer qu’il renonçait à sa médaille de chevalier de la Légion d’honneur qui lui avait été décernée le 1er janvier. Et ce explique-t-il, car «le fossé ne cesse de se creuser entre les représentants et les représentés, entre le haut et le bas, entre ceux qui sont promus et ceux qui ne le sont pas ». Egalitarisme bien crétin, qui l’empêche de comprendre que ce que les Français refusent de manière croissante c’est une classe politicienne UMPS qui s’entête à garder son catastrophique logiciel euromondialiste. Au nom duquel, en 2013, notre pays a atteint un nouveau triste record d’insécurités multiformes, de chômage, de faillites et de liquidations d’entreprises. Ce ne sont pas les distinctions que refuse la France d’en bas, mais le fait que celles-ci soient souvent (pas toujours) dévoyées de leurs sens originel, attribuées à tort et à travers, à des coquins et des copains. Ce qui ne saurait être le cas, quand même, de Beate et Serge Klarsfled qui ont été respectivement promus ce 1er janvier commandeur et grand officier de la Légion d’honneur,  au nom des services inestimables, éminents qu’ils ont rendu à la nation française, cela va sans dire.

     Il y a ceux qui font dans le comique involontaire et la confusion mentale, comme l’ex ministre UMP Chantal Jouanno,  désormais ralliée à l’UDI, nous expliquant sur BFMTV, commentant la querelle sur la quenelle, qu’«il ne faut pas baisser les bras (sic), surtout face à la montée du Front National».

     Il y a ceux qui sont gênés aux entournures, comme la journaliste et essayiste directrice de CauseurElisabeth Lévy. Une personnalité médiatique souvent de bon sens dans ses jugements sur la dérive ultralibérale, libertaire de la gauche boboïsée et qui déjà, dans son livre Les maitres censeurs (paru en 2002), énonçait bien des vérités sur la pensée unique, et notamment sur la diabolisation du FN.

    Invitée du journal de France Culture le  3 janvier, Mme Lévy a bien compris que le vœu de Manuel Valls d’interdire les spectacles de Dieudonné était aussi stupide et infondé en droit que celui du «député des Français de l’étranger » (sic), Meyer Habib (UDI), qui a annoncé le 30 décembre, sur son compte Facebook, qu’il allait présenter un texte de loi « pour que soit pénalisé (le geste) de  la quenelle ».

    «Il faut parler aux spectateurs de Dieudonné a-t-elle déclaré (…), comment avons-nous laissé s’installer l’idée qu’il était intelligent, raisonnable, admissible, respectable d’être contre le Système ? C’est sacrément con d’être contre le Système (…). On est dans un pays non-démocratique pour pouvoir s’opposer au système de façon aussi stupide ?(…) C’est quoi le Système ? C’est le Système démocratique que nous avons collectivement adopté ? C’est quoi ? ».

     Pourtant, Elisabeth Lévy ne peut affirmer que ce Système est « démocratique » et « collectivement adopté » sans se renier. Elle a trop souvent pointé le mépris de la caste au pouvoir pour le peuple, notamment sur les questions touchant à l’identité et à la souveraineté nationales. Elle a pareillement souligné les conséquences d’un totalitarisme bruxellois qui a conduit l’UMPS à imposer aux Français la constitution européenne qu’ils avaient rejeté par référendum en 2005. Elle ne saurait être dupe. Mais voilà, Mme Lévy, et elle n’est pas la seule (les journalistes aussi se confient en off…) est condamnée à une certaine schizophrénie, coincée entre ce qu’elle sait et ce qu’il est convenu de dire afin de ne pas aller trop loin dans la dénonciation… du Système nourricier.

     Il y a ceux aussi qui, hommes d’église, conspuent le FN et ses électeurs, mais ne réagissent pas quand le groupuscule baptisé Femen, hébergé par la gauche au pouvoir, se réjoui du vandalisme occasionné à l’église parisienne Saint-Clothilde.  Ou qui n’ont pas (encore ?) annoncé leur venue à la Marche pour la vie à Paris le 19 janvier, contrairement à Mgr Aillet , Mgr Cattenoz et Mgr Benoît-Gonnin.

     C’est le cas de Claude Dagens, ci-devant évêque d’Angoulême et membre de l’Académie française, ce qui ne l’empêche pas de faire preuve d’un manichéisme et d’un simplisme outrancier.

     Ce fut déjà le cas il y a quelques mois lorsque Mgr Dagens s’était piqué de géopolitique et expliquait à propos de la Syrie qu’«il faut faire très attention à ne pas diaboliser tous les djihadistes»! Une affirmation qui horrifie l’écrasante majorité des Syriens, alors que les combats font désormais rage en Syrie entre anciens alliés combattant le régime laïc de Bachar el-Assad. Notamment depuis vendredi entre rebelles pro-américains et un groupe affilié à Al-Qaïda, les  combattants de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). C’est cette même milice djihadiste qui s’est emparée cette semaine de la ville irakienne de Fallouja et a revendiqué un attentat suicide au Liban dans un fief du Hezbollah.

     Mgr Dagens est partisan d’une intervention militaire de la France et des États-Unis, alliés à ces deux pays hautement christianophiles et démocratiques que sont l’Arabie saoudite et le Qatar, pour renverser le régime syrien. Sur les ondes de Radio Notre-Dame, le 13 septembre dernier, il avait aussi violemment attaqué le patriarche melkite catholique Gregorios III Laham, lui reprochant d’avoir noué une alliance avec Bachar el-Assad.

     Mgr Dagens avait nié avec véhémence l’attaque du village chrétien de Maaloula par des miliciens anti Assad, affirmant qu’il s’agissait d’«une opération de propagande qui reconstruit l’histoire et qui l’instrumentalise en essayant de faire croire que la guerre et les violences qui se déroulent actuellement en Syrie seraient d’ordre confessionnel ».

     «Gravement et publiquement mis en cause », Gregorios III Laham lui avait  répondu : «Vous n’imaginez sans doute pas combien vos paroles diffamatoires ont blessé – et mis en danger – la communauté melkite si cruellement éprouvée depuis tant d’années. Quel contraste avec la sollicitude du pape François et la solidarité spirituelle si touchante de mes frères dans l’épiscopat et de tant de Français anonymes !».

     Le 29 décembre,  dans le JDD, Mgr Dagens s’en est pris cette fois à l’opposition nationale : « J’entends de la part du Front National un discours qui ne fait pas appel à des valeurs mais qui fait appel à la peur, peur de l’inconnu, des inconnus, des gens qui viennent d’ailleurs. Il est évident que le Front National draine les mécontentements actuels en tout domaine. Il draine, au nom d’un discours populiste, le discrédit des politiques ordinaires et une volonté de récupération d’un catholicisme intransigeant. Je ne me résigne pas à ce phénomène. À nous de prendre nos responsabilités.»

     Le prenant au mot, le secrétaire départemental du FN en Charente, Christophe Gillet, a conseillé à Mgr Dagens de prendre les siennes.  A savoir  de se concentrer sur une tâche essentielle, la perte d’influence du catholicisme, des valeurs helléno-chrétiennes au sein de notre société.

     « Ce n’est pas seulement le FN que vous stigmatisez a encore relevé le cadre frontiste dans une lettre ouverte, mais l’ensemble des électeurs du FN. (Nos) adhérents n’ont pas peur des gens venus d’ailleurs (…). Ils se rebellent contre la dictature des minorités, contre un totalitarisme qui ne veut pas dire son nom, contre la pensée unique ».

     C’est en effet la vraie ligne de fracture constate Bruno Gollnisch.  D’un côté ceux qui acceptent ce credo mondialiste du Système, qui fait figure de pensée unique, par conviction, lâcheté, compromission, intérêt ou confort. De l’autre, la masse sans cesse grandissante des résistants, des dissidents, aux avant-postes ou dans l’ombre, la France des invisibles, des oubliés, des outragés qui ne veulent plus courber l’échine. Une France qui se rappellera dans les urnes au bon souvenir de la nomenklatura dans quelques mois. Cela commence à faire beaucoup du monde, c’est bien ce qui les inquiète !

    http://gollnisch.com/2014/01/06/la-fin-de-la-pensee-unique-cest-bien-ce-qui-les-inquiete/