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  • Intox sur le "virage social libéral"

    Lu sur Contrepoints :

    "Parce que le Président Hollande aurait reconnu à demi mot, lors de la présentation de ses vœux aux Français, que les taxes et réglementations frappant les entreprises étaient peut-être un tantinet abusives, parce qu’il s’est déclaré prêt à les réduire mais sous condition d’embauche via un « pacte de responsabilité », il serait en train d’entamer un virage « social libéral » selon à peu près tout ce que compte la médiasphère de commentateurs, d’Edwy Plenel, qui pourfend, à Alain Duhamel, qui s’en félicite, en passant par les journalistes d’Europe 1, de Libération et du Nouvel Observateur. Même mes chroniqueurs bien aimés de BFM Business tombent dans ce panneau.

    Oui, vous avez bien lu. Un « virage social-libéral ».

    Passons sur le fait que l’annonce présidentielle, de simple principe, ne laisse pas augurer une baisse de charges généralisée, mais une nouvelle usine à gaz calculatoire fondée sur la variation des effectifs d’une période donnée. Non, monsieur le Président, les entreprises n’embauchent pas parce que le gouvernement leur offre un chocolat de Noël, elles embauchent si elles développent leur volume d’affaires, ce qui supposent qu’elles soient compétitives. Si vous aviez compris cela, monsieur le Président, vous annonceriez une baisse générale et inconditionnelle des prélèvements pesant sur les marges des entreprises.

    Passons encore sur le fait que monsieur le Président ramène, comme une partie du MEDEF d’ailleurs, le problème de compétitivité des entreprises à la seule question des coûts du travail. Quel message d’espoir pour les salariés français : leur faire comprendre qu’ils « coûtent trop cher… » ! Alors qu’ils ont, en net perçu, les feuilles de paie les plus minables de toute l’Europe nord-occidentale, par la faute des prélèvements opérés sur le coût du travail pour financer notre « modèle social »… Mais pas un mot sur l’absurde niveau de taxation du capital, qui empêche les entreprises d’investir dans un outil de production permettant, justement, de s’offrir ce coût élevé du travail !

    Virage social-libéral, me dites vous ? Pourtant, dans les mêmes vœux, j’ai bien entendu, de la bouche de M. le Président, que : « le modèle social français n’est pas négociable ».

    [...] Le vrai virage libéral consisterait à dire que oui, décidément, il faut rendre à la société civile des pans entiers de l’action actuellement assurée par le service public. Mais où avez-vous vu, MM. Duhamel et Plenel, dans les mots de notre bricoleur en chef, que la puissance publique allait se désengager de l’éducation ? Du logement ? De l’emploi ? De la santé ? De la culture ?  Et, plus généralement, de tous les domaines où son interventionnisme boulimique n’a fait qu’empiler les effets pervers ? Où avez-vous vu un appel aux forces vives de la société civile pour prendre le relais de l’action publique défaillante ? [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/intox-sur-le-virage-social-lib%C3%A9ral.html

  • Carte des cars pour la Marche pour la vie du 19 janvier

    Ici => http://enmarchepourlavie.fr/carte-des-cars

  • Les budgets primes des ministres du gouvernement Ayrault

    Lorsque le montant de la prime que devait recevoir Philippe Varin, PDG de Peugeot, a été rendu public, Harlem Désir a déclaré : « Quand l’entreprise va mal on va pas quand même donner une prime à son dirigeant. On ne donne pas une prime à la médiocrité ».

    Noble pensée. Mais … alors, Harlem Désir doit exiger sans tarder des dirigeants de l’entreprise France – qui va mal – qu’ils renoncent aux primes qu’ils se sont accordées, puisqu’ « on ne donne pas une prime à la médiocrité. »

     Car le médiocre gouvernement de la France qui va mal va se partager cette année la modique somme de 20,5 millions d’euros de primes, pour les seules équipes des ministres de plein exercice, en hausse de 3% par rapport à 2012, ainsi réparties (source Journal du Net) :

    • Marisol Touraine : 878 408 euros pour les 64 membres de son équipe. Dreuz a calculé, cela fait 13 725,13 euros par personne.

    • Jean-Marc Ayrault : 5,85 millions d’euros pour distribuer des primes à ses 456 collaborateurs : 12 829 euros par personne disent les experts financiers de Dreuz.

    • Sylvia Pinel, 11 956 euros par personne et par an en moyenne (466 268 euros pour 39 personnes).

    • Nicole Bricq, 454 052 euros à redistribuer à sa petite équipe de 38 personnes pour une prime de 11 949 euros par personne en moyenne.

    • Arnaud Montebourg, 679 058 euros pour les primes à ses 57 collaborateurs, soit 11 913,3 euros par personne.

    • Najat Vallaud-Belkacem, 552 001 euros pour récompenser son équipe de 47 collaborateurs (11 745 euros par personne)

    • Pierre Moscovici dispose d’une enveloppe de 730 304 euros, à redistribuer aux 67 personnes de son équipe. Cela représente, d’après les comptables de Dreuz, 10 900,06 euros par personne.

    541 770 euros pour que Valérie Fourneyron distribue des primes à ses 53 collaborateurs (11 913,3 euros en moyenne)

    • Cécile Duflot, 580 950 euros, à répartir entre les 57 collaborateurs qui l’entourent, soit 10 192,11 euros par personne.

    • Vincent Peillon, 616 000 euros destinés à financer les primes qu’il attribue à ses 61 collaborateurs (10 098,36 euros par personne).

    • Marylise Lebranchu : 543 636 euros. (9 884 euros par personne)

    • Geneviève Fioraso : 564 000 euros (9 724 euros par personne)

    • Victorin Lurel, 552 347 euros (8 767 euros par personne)

    • Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères : 1,1 million d’euros, destinés à financer les primes attribuées à ses équipes (150 collaborateurs), soit 7 274 euros par personne.

    • Aurélie Filippetti, 642 710 euros soit 7 063 euros par personne.

    • Michel Sapin, 500 291 euros représentant 6 671 euros par personne.

    • Manuel Valls, Budget primes : 1 547 452 euros pour un effectif Total de 252 personnes, soit 6 141 euros par personne.

    • Jean-Yves Le Drian, 967 238 euros à répartir entre les 158 personnes qui composent ses équipes.

    • Christiane Taubira: 983 000 euros pour lui permettre de récompenser les 169 personnes chargées d’assurer les fonctions support. Ramené au nombre de collaborateurs : 5 816,57 euros.

    • Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie : 900 720 euros soit 5 206 euros par personne.

    • Stéphane Le Foll : 370 457 euros, soit 4 939 euros par personne, les pauvres…

    Total, plus de 20 millions de primes à la médiocrité (dixit Harlem Désir) pour leurs sourires qui se foutent de vous en vous donnant des leçons de morale en exigeant que vous soyez solidaires. Payez braves gens, payez… et réjouissez-vous : ils encaissent et vous faites les sacrifices, comme au temps des cerfs et des seigneurs.

    http://francelibre.tumblr.com/post/72258594187/les-budgets-primes-des-ministres-du-gouvernement#.Usp1YvaXVXY

  • La plus stupéfiante entreprise criminelle

    Une autre initiative prise par George Bush passa sur le moment beaucoup plus inaperçue, mais, avec le recul du temps, elle est semblable à un fil d'Ariane qui permet de remonter jusqu'aux secrets les plus inavouables.

         Pendant de longues années, la CIA avait possédé plusieurs flottes d'avions, la plus connue étant Air America qui fut utilisé tout au long de la guerre du Vietnam.
         En 1976, Bush vendit plusieurs appareils à un homme d'affaires de Houston, Tim Bath. Toutes les informations concordent, y compris le témoignage de Bath, pour affirmer qu'il avait été recruté par Bush lui-même pour travailler au sein de la CIA. Cet aveu a notamment été rapporté par son ancien associé, Charles W. White, qui précise d'autre part qu'en 1982 Bath et lui s'étaient trouvés au Ramada Club de Houston au moment où le vice-président Bush y séjournait. Selon White, il s'était approché de Bath en lui lançant "Hello Jim".
         L'homme, alors âgé de quarante ans, était aussi un ami de George W. Bush qu'il avait rencontré alors que ce dernier effectuait son service militaire dans l'aviation de la garde nationale du Texas, pour échapper au Vietnam...George W. Bush y traînait son ennui, "le plus souvent au bar, se rappelle un de ses collègues, vêtu d'un blouson d'aviateur et discutant avec les serveuses".
    Skyways Aircraft Leasing, la compagnie de charters domiciliée aux îles Caïmans et administrée par Bath, qui racheta les avions de la CIA, était contrôlée par des intérêts saoudiens. Le principal actionnaire était Khalid Bin Mahfouz, directeur exécutif et principal propriétaire de la National Commercial Bank, le plus important établissement bancaire d'Arabie Saoudite, étroitement lié à la famille royale. Il avait également pris le contrôle d'une des plus importantes banques de Houston, associé avec un autre financier saoudien, Ghaith Pharaon, le fils d'un médecin de l'ex-roi Fayçal. Dix ans plus tard, Khalid Bin Mahfouz allait acquérir une participation significative dans ce qui reste à ce jour la plus stupéfiante "entreprise criminelle" du 20ème siècle, selon les mots du procureur américain Robert Morgenthau : la BBCI (Banque de Crédit et de Commerce International). Son fondateur, le Pakistanais Agha Hasan Abedi, insistait sur la "mission morale" de sa banque, conçue comme le premier établissement financier d'envergure créé dans un pays en développement pour favoriser la croissance des pays du Sud.
         Opérant dans 73 pays, contrôlant 30 milliards de dollars de dépôts, elle allait en réalité accueillir l'argent de la drogue et du terrorisme, violer les lois, soutenir les pires dictateurs, faciliter les opérations clandestines de la CIA, et même, estime-t-on, d'Ousama Bin Laden. Le Panaméen Manuel Noriega y avait déposé une bonne partie de sa fortune, tout comme Saddam Hussein, les chefs du cartel de Medellin, le terroriste palestinien Abou Nidal, le roi de l'opium Khun Sa, le plus grand trafiquant d'héroïne du Triangle d'or, les services secrets saoudiens... De très proches collaborateurs de Bush, nous le verrons, entretenaient des liens avec cette banque. En 1988, Bin Mahfouz racheta 20% de la BCCI pour près d'un milliard de dollars, mais peu après l'établissement afficha 10 milliards de perte, ce qui précipita la chute du financier saoudien.
         Aujourd'hui, malade, Khalid Bin Mahfouz vit en résidence surveillée en Arabie Saoudite. En effet, le gouvernement saoudien a racheté sa participation au sein de la banque puis l'a forcé à démissionner. Plus grave encore, une information publiée par le quotidien USA Today, le 29 octobre 1999, puis par ABC News et obtenue à partir de sources provenant des services de renseignements américains, révélait que l'établissement de Khalid Bin Mahfouz avait été utilisé à de nombreuses reprises par plusieurs riches Saoudiens pour transférer des dizaines de millions de dollars sur des comptes liés à Ousama Bin Laden et Al Qaeda. Cinq hommes d'affaires du royaume avaient notamment transféré 3 millions de dollars à la Capitol Trust Bank de New York, d'où l'argent avait été acheminé jusqu'à deux organisations islamiques caritatives. Islamic Relief et Bless Relief, opérant comme façades pour Ousama Bin Laden. Un an après les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
         En 1998, une révélation de James Woosley, alors directeur de la CIA, fournit un éclairage supplémentaire : la sœur de Bin Mahfouz serait une des épouses d'Ousama Bin Laden.

    Eric Laurent, La guerre des Bush

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/la-plus-stupefiante-entreprise.html

  • La dette française va exploser tous les records en 2014

    En présentant la semaine dernière les grandes lignes du projet de loi de finances pour 2014, les ministres de Bercy, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, se sont montrés particulièrement discrets sur un sujet : l’endettement.

    Et pour cause, la dette va crever tous les plafonds l’année prochaine. Selon les informations du Figaro, le texte qui sera présenté dans huit jours montrera qu’après avoir atteint 90,2% du PIB en 2012, la dette de la France en représentera 93,4% en 2013 et grimpera jusqu’à 95,1% fin 2014 !
    Un record.

    Sans parler des plus de  3 000 miliards d’euros « hors bilan », non comptabilisés mais comptant pour dette…

    http://www.contre-info.com/la-dette-francaise-va-exploser-tous-les-records-en-2014

  • Avis de tangage au sein de la classe politique française

    À l'approche des élections municipales et européennes, les partis politiques s'organisent pour ratisser le plus large possible dans un contexte aussi éclaté et compliqué pour la majorité (PS, Verts, Front de gauche) que pour l'opposition (UMP, FN, centristes), tant les tensions internes à chaque camp sont fortes. Nous nous limiterons ici à une revue de la situation de l'opposition, parfois dure à suivre.
    Les municipales parisiennes apportent chaque jour leur lot de surprises politiciennes et semblent échapper en partie au contrôle de l'entourage de Nathalie Kosciusko-Morizet. 30 % des sièges ont été en principe dévolus aux centristes de Marielle de Sarnez (MoDem) et Yves Pozzo di Borgo (UDI), grands vainqueurs des négociations. François Lebel, maire CNIP du VIIIe arrondissement opposant au mariage pour tous, figurera bien sur la liste de sa dauphine Martine Mérigot de Treigny, malgré les réticences de NKM. Dans le Ve arrondissement, Dominique Tiberi, parti en dissidence, est susceptible de succéder à son père et a attiré sur sa liste des personnalités de la société civile comme l'ancien président de l'Université Paris-Sorbonne, Jacques Soppelsa. Rejeté du Xe puis du VIIIe arrondissement, le chef d'entreprise catholique Charles Beigbeder, désormais membre de la Droite forte de l'UMP, n'a pu trouver un nouveau terrain d'atterrissage. L'impuissance persistance de NKM risque de gâcher une chance historique pour l'opposition de reprendre Paris à la gauche, que la personnalité falote et sectaire d'Anne Hidalgo (issue d'une famille de républicains espagnols) alliée aux restrictions budgétaires qui s'annoncent dans la capitale devrait rapidement conduire néanmoins au naufrage.
    Les prises Bleu Marine
    Pour sa part, le Rassemblement Bleu Marine (RBM) a fait quelques belles mais encore rares prises pour épauler les forces vives du Front National : les gaullistes Paul-Marie Couteaux et Philippe Martel à Paris, l'UDF Jean-Luc Schaffhauser (ancien CDS, proche de l'Opus Dei) à Strasbourg et le parfumeur Bernard Marionnaud, encarté au CNIP, à Clamart (ville PS). Sans oublier la campagne très médiatique du journaliste Robert Menard à Béziers. Pour les européennes, le RBM devrait investir le géopoliticien Aymeric Chauprade en Ile-de-France. L'utilisation de la croix de Lorraine, environnée par la flamme du FN par Florian Philippot a déclenché une polémique tant en interne (les passions de l'Algérie française ne sont pas apaisées) et surtout en externe avec une protestation solennelle des jeunes gaullistes de l'UJP (composante de l'UMP) qui souhaite faire interdire l'utilisation de ce symbole par le parti de Marine Le Pen.
    Quant aux formations centristes, elles s'emboitent de façon pyramidale : le Nouveau Centre, l'Alliance centriste, la Fédération Européenne Démocrate (FED) et le Parti Radical composent l'Union des démocrates et indépendants UDI, qui a rapidement expulsé les Indépendants du CNIP et écarte désormais les libéraux du PLD. L'UDI forme désormais avec le MoDem de François Bayrou, « L'Alternative », dont le programme pourrait être confié à l'ancien député-maire UDF de Rouen, Pierre Albertini. François Bayrou a choisi de se présenter à Pau, une ville qu'il convoite sans succès depuis 35 ans.
    Dans le Vaucluse, Jacques Bompard, député-maire d'Orange, recrute large : les derniers débris d'une UMP devenue groupusculaire dans le nord du département comme le révélait récemment nos confrères de Minute, et même une opposante socialiste dont il vient de faire son adjointe... Dans d'autres villes du département c'est le FN à la sauce Marion Maréchal qui récupère d'anciens élus et militants UMP.
    Le député-maire souverainiste d'Yerres, Nicolas Dupont-Aignan, dont on voit mal ce qui le distingue désormais du FN, refuse d'adjoindre Debout la République au RBM. Il présentera, sans grand espoir, des listes aux européennes. En Ile-de-France, il a investi à cet effet comme tête de liste l'écrivain Dominique Jamet proche de Robert Ménard. Dominique Jamet vice-président de DLR n'est autre que le frère cadet d'Alain Jamet premier vice-président du FN.
    Politisation de LMPT
    Un certain nombre de cadres de la « Manif pour tous » (apparemment plusieurs centaines) ont décidé d'intégrer l'UMP via un courant reconnu officiellement par Jean-François Copé et dénommé « sens commun ». D'autres militants impliqués dans les manifestations du printemps dernier ont lancé dans plusieurs villes des Cercles Charles Péguy, patronnés par Charles Millon et qui invitent sans exclusives des parlementaires de l’UDI, de l'UMP et du FN à s'exprimer alternativement avec des intellectuels.
    Enfin, de nouvelles formations voient le jour face à l'incurie des grands partis politiques. Denis Payre, entrepreneur lyonnais de 50 ans, ancien élève de l'ESSEC, a lancé le rassemblement réformateur et libéral « Nous Citoyens », qui part du constat de l'incompréhension des réalités économiques et sociales françaises par les grands partis.
    La droite française est donc en pleine reconstruction sans que l'on sache très bien où tout cela va la mener en terme d'alliances et de propositions. Sans doute y verra-t-on plus clair après le 30 mars, date du second tour des élections municipales. Les diverses stratégies actuellement à l'œuvre auront ou non été validées dans les urnes. Le second test très différent aura lieu à la fin du printemps, avec le scrutin européen.
    Antoine Ciney monde & vie 27 décembre 2013

  • Les tabous de la gauche radicale

    Le livre qu’Aurélien Bernier vient de publier aux éditions du Seuil, La gauche radicale et ses tabous, est un livre qui a une place importante dans le débat qui s’annonce sur les élections européennes de ce printemps 2014. Ce livre s’inscrit par ailleurs à la fois dans un courant d’idées, celles qui sont exprimées par une « gauche de la gauche » qui se réclame de l’idée nationale, et dans une œuvre personnelle.

    Aurélien Bernier a déjà publié Comment la mondialisation a tué l’écologie en 2012, livre important par son analyse sur l’interaction du « mondial » avec le « national » et le « local », et surtout Désobéissons à l’Union européenne (aux Éditions des Mille et Une Nuits). Ce dernier livre a pu passer pour une sorte de bréviaire des militants du Front de Gauche. Il a aussi publié en 2008 Le Climat, Otage De La Finance – Ou Comment Le Marché Boursicote Avec Les “Droits À Polluer” toujours aux Éditions des Mille et Une Nuits. Son nouvel ouvrage s’inscrit donc dans cette double trajectoire et pose des questions qui seront fondamentales lors des élections européennes.

    Une question décisive

    La première, celle qui domine toutes les autres, peut se résumer ainsi : pourquoi en France le Front national explose-t-il au niveau électoral alors que le Front de Gauche stagne ? Il note, d’ailleurs, que ceci n’est pas propre à la France, et se retrouve dans un certain nombre de pays Européens. La crise, qui aurait dû fournir le terreau rêvé au développement des forces de la gauche réelle, car il n’est plus possible d’appeler le « parti socialiste » un parti de gauche (même si des militants de gauche peuvent encore s’y perdre), favorise plus des partis soit venus de l’extrême droite, soit populiste (on pense au M5S de Beppe Grillo en Italie). [...]

    Jacques Sapir - La suite sur RussEurope

    Lire également : Pour en finir avec l’Europe

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-tabous-de-la-gauche-radicale

  • Et maintenant, la justice sans juge !

    Entretien avec Philippe Bilger

    Christiane Taubira prévoit de réformer les procédures de divorce : les divorces par consentement mutuel ne passeront plus par un juge, mais seront confiés au greffier. Etes-vous favorable à cette réforme ?

    Non. C’est une fausse bonne idée. Tout cela s’inscrit dans le cadre des « enceintes de travail » (le nom, déjà…), qu’elle a mises en place : cette manière de faire est une façon de fuir le présent pour rêver à un futur qui est un pur songe. Cela n’a aucun sens : après la peine sans sanction, voici une justice sans juge, celle-ci étant confiée aux greffiers. Pourtant, le rôle du juge est essentiel. Il pacifie les conflits et équilibre le rapport de force, parfois subtil, entre les deux parties afin que « l’inférieur » ne se trouve pas lésé. Comme le dit Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris, pour dénoncer cette proposition : « Dans une société sans juge, tous les coups sont permis. »

    Mais je pense que ce ne sera jamais mis en œuvre, cela fait partie de ces coups d’épée dans l’imaginaire pour consoler du présent, une zone grise entre l’action verbale et l’action politique qui fait de l’effet, mais c’est tout. Depuis quelques semaines, en dehors des indignations éthiques, il n’y a rien eu, sinon une circulaire visant à lutter contre les cambriolages en forte hausse – qui ne sert à rien –, et une attaque contre Le Figaro, qui s’est contenté, pourtant, d’évoquer l’étude de l’allégement des sanctions concernant le cannabis, proposé de fait dans le rapport Nadal. Je crois d’ailleurs que ce silence s’explique, quoi que veuille bien en dire Christiane Taubira, par le report de l’examen de sa réforme finale après les municipales, qui la blesse beaucoup.

    Lire la suite ....

  • Valls n’a pas condamné la profanation de l’église Sainte Odile de Paris (XVIIe)

    Les dégradations commises dans l’église parisienne Sainte-Odile suscitent une vive émotion Après l’intrusion violente des Femen dans l’église de la Madeleine (Paris, 8e) le 20 décembre, les dégradations commises samedi après-midi par un homme dans l’église Sainte-Odile (Paris 17e) ont suscité de très vives réactions des catholiques sur les réseaux sociaux.

    Samedi 4 janvier en milieu de journée, « un homme a cassé des chandeliers, une statue, ouvert le baptistère et endommagé l’autel » de cette église située dans le 17e arrondissement, dans le nord-ouest de la capitale, a déclaré à l’AFP le diocèse de Paris. Cet homme avait d’abord assisté à une messe et s’était fait remarquer en « s’esclaffant en pleine célébration », a précisé l’adjoint au maire de l’arrondissement chargé de la sécurité, Geoffroy Boulard, qui s’est rendu sur place.

    Des paroissiens l’ont surpris pendant ces dégradations et l’ont pris en chasse mais l’homme, qui n’a rien dit de ses motivations, a réussi à s’enfuir. Après la plainte déposée par le curé, le P. Christian Malcor, et l’ouverture d’une enquête, la police a arrêté un suspect le lendemain. [...]

    La suite sur La Croix

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Valls-n-a-pas-condamne-la