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  • 26 janvier : jour de colère à l'Opéra

    Chaque mouvement est appelé à venir manifester le même jour à la même heure, avec un point d’arrivée commun : Opéra. Le point de départ dépend de chaque mouvement.

    Un point officiel de départ a été déposé à 14h à Bastille.

    Un site de covoiturage a été lancé.

  • La lutte contre l’antisémitisme va-t-elle trop loin ?

    En poursuivant inlassablement la moindre parole, le moindre geste, la LICRA ne peut que susciter un violent sentiment de rejet.

     
     

    S’appuyant sur une demi-douzaine de photos qui ont circulé sur les réseaux sociaux, la LICRA vient d’annoncer qu’elle allait porter plainte pour des « quenelles » réalisées devant la synagogue de Bordeaux.

    Laissons un moment de côté le débat sur le fondement juridique de cette démarche et posons la question de son but. Cette démarche est-elle de nature à faire reculer l’antisémitisme ou au contraire risque-t-elle de provoquer en retour davantage d’antisémitisme encore ? Cette question est cruciale, car si la réponse est la seconde proposition, alors la démarche de la LICRA — et peut-être même sa raison d’être — est illégitime.

    Revenons à la notion même d’antisémitisme, dont la définition – vous allez le voir – est loin de faire consensus.

    Calquée sur celle du racisme, une première définition de l’antisémitisme est une hostilité aux juifs du seul fait qu’ils sont juifs. Cette définition a l’avantage de légitimer erga omnes la lutte contre l’antisémitisme au seul motif que nul ne peut être tenu pour responsable de ses origines.

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  • Les vœux suicidaires du camarade Mélenchon

    Commençons par une évidence hexagonale de base. La première moitié de l’année qui vient sera polarisée, dans notre pays, par les échéances électorales. Celles-ci comporteront deux phases d’affrontement, elles occasionneront en tout trois rendez-vous ce printemps. Le dimanche 22 mars verra la premier tour des municipales, le 29 mars le second tour, et enfin le 25 mai, les élections au parlement de l’Union européenne, une sinécure rentable que connaissent bien les plus frénétiques, – parfois les plus talentueux parmi les agitateurs de l’euroscepticisme. L’ancien ministre socialiste (1)⇓ Jean-Luc Mélenchon siège dans cette assemblée, il en sait les avantages matériels.

    Soulignons que durant toute sa carrière d’ancien sénateur de l’Essonne et d’actuel eurodéputé ce personnage, que pourtant l’engagement politique n’a pas appauvri, n’a guère triomphé que dans le cadre du scrutin de liste. Sa plus récente tentative de circonscription, dans le Pas-de-Calais, s’est soldée par un échec cuisant.

    Cet homme si près du peuple a cependant cru comprendre que beaucoup de Français, y compris parmi les électeurs de gauche, ou plus encore parmi ceux qui, en 2012, ont voté Hollande au second tour, ce n’est pas la même chose éprouvent une cruelle déception.

    Il resterait encore, si l’on doit en croire les sondages d’opinion, 20 à 22 % de gens qui approuvent la politique du gouvernement. On peut juger ce chiffre surprenant. En fait, il s’explique fort bien si l’on tient compte de la masse des fonctionnaires, des retraités, des administrateurs de mutuelles et des subventionnés divers. Tous peuvent ressentir plus ou moins de déception sans doute, eu égard aux promesses non tenues. Mais tous continuent de percevoir leurs émoluments et pensions. Si l’on y ajoute le public branché, ciblé par Terra Nova, et par tout le prêt-à-penser de la gauche caviar, on avoisine les 30 ou 35 % de la population. Cette fraction du pays peut encore voter à 60 ou 70 % pour les socialistes alliés aux écolos et aux radicaux de gauche. Le compte arithmétique s’y retrouve donc.

    À défaut de connaître vraiment la sociologie de la France réelle, le camarade Mélenchon dispose en pratique d’une autre boussole. Il peut lire le site de L’Humanité tous les matins et tenir compte de cet observatoire qui, tout en passant par le filtre des bureaucrates du vieux parti, reflète en partie ce que les délégués cégétistes perçoivent du sentiment de leurs mandants.

    De la sorte, le "guide génial" du front de gauche n’a pas manqué de découvrir que le parti communiste, sans lequel son impact personnel se réduirait à très peu de chose, a profité des vœux pour la nouvelle année pour ironiser la politique du gouvernement. Thème du message : "on aurait aimé avoir un gouvernement de gauche..." Certains observateurs ont pu ainsi penser que "le PCF nargue le gouvernement dans sa vidéo pour les vœux de 2014." (2)⇓

    Pour rester dans son rôle de Monsieur Plus, et avec beaucoup de lourdeur, le camarade Jean-Luc Mélenchon s’est cru autorisé à outrepasser la ligne du parti. Et, dans ses vœux, il souhaite au PS une "raclée électorale":

    "Puisque c'est la saison des vœux, écrit-il (3)⇓ sur son blog, voici le plus important des miens : je souhaite au Parti socialiste et à ses listes aux municipales, comme aux européennes la raclée électorale la plus terrible ! Il s'agit non seulement d'affirmer notre rôle d'alternative, mais aussi de provoquer dans ses rangs le choc nécessaire pour que la meilleure part de lui-même se libère de sa soumission actuelle."

    Les génies stratégiques se reconnaissent mieux encore dans l’exercice de la défensive et du repli que dans l’offensive victorieuse. Ce qui demeure, aujourd’hui encore hélas, de l’entreprise léniniste (4)⇓ nous en administre la preuve.

    On nous objectera sans doute que parler de "génie" à propos de gens comme Pierre Laurent pourrait sembler forcer le compliment. Ce qui en tient lieu ne relève pas, en effet, du quotient intellectuel personnel. Il se révélerait peut-être plus élevé d’ailleurs, qu’on ne l’imagine dans les salles de rédaction. Sa force tient à un atout collectif qu’ignorent trop nos politologues et commentateurs agréés : l’expérience militante.

    On nous accordera, en revanche, que la "bêtise au front de taureau" caractérise souvent les coups de boutoirs de Mélenchon.

    Qu’a donc compris le PCF, qui parvient encore malgré tous les handicaps dont il semble accablé ?

    Qu’ont donc compris les fils de bureaucrates staliniens re-parfumés à l’eau de toilette de la démocratie souriante, malgré leur médiocrité ?

    Et que n’a pas compris Méluche, malgré son talent ?

    La réponse s’appelle : scrutin uninominal à deux tours. Cette espèce d’omelette de la Mère Poulard alimenta pendant pratiquement toute la Troisième république l’assiette au beurre des radicaux-socialistes.

    La recette tient en une formule : "au premier tour on choisit, au second tour on élimine." La gauche a toujours su l’utiliser et les vieux professionnels du PC mieux que quiconque. Le brillant amateur Mélenchon semble la méconnaître. Si son vœu de défaite cuisante se réalisait, il entraînerait dans la chute des socialistes une perte de substance dramatique pour ses camarades et protecteurs communistes. Ceux-ci se trouveront presque partout alliés du PS sachant que des listes séparées leur interdiraient l'accès au second tour et à obtenir des élus. Nous ne nous en plaindrions point.

    Hélas, on peut gager qu’à gauche ce pari de la politique du pire sera laissé une fois de plus aux apprentis sorciers de la fausse droite. Citons l'exemple éclatant de NKM à Paris qui, plutôt que d’appliquer la règle du jeu, plutôt que d’étayer son hypothétique victoire sur une alliance honnête et loyale de second tour, s’est employée et s’emploie encore à étouffer ses alliés.

    Les sages en concluront une fois encore, sans doute, que Jupiter s’acharne à rendre fous ceux qu’il veut perdre.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. Il siégea dans le gouvernement Jospin.
    2. cf. Les Échos en ligne 30 décembre 2013 à 17:16
    3. en date du 3 janvier.
    4. c’est ainsi que Jules Monnerot définit le phénomène totalitaire qu’il étudie dans sa fondamentale Sociologie du communisme
  • Le malentendu du nationalisme

    Le célèbre historien Michel Winock définissait dans ses ouvrages deux formes de nationalisme, le nationalisme « ouvert » et le nationalisme « fermé ».

    Le nationalisme « ouvert » qui se caractériserait par une nation généreuse, solidaire, combattant pour la liberté et le nationalisme « fermé » se caractériserait par la peur du déclin, le repli sur soi et le rejet.

    Cette théorie est abondamment relayée dans le milieu universitaire, aucun étudiant de fac d’histoire ou de Sciences Po n’a pu passer à côté. On pourrait la relier à une phrase célèbre du Général De Gaulle : « Le patriotisme c’est aimer son pays et le nationalisme c’est détester celui des autres ». Entre la théorie universitaire et cette citation du Général De Gaulle, l’idée d’une opposition fondamentale entre ceux qui ont une conception ouverte de la France et ceux qui ont une conception fermée, sous entendant par là que tous ceux qui sont rétifs à l’ouverture, le sont aussi « à l’autre », « au progrès », « au vivre ensemble », etc… bref le nationalisme « fermé » ou le nationalisme « tout court » ce serait pour ceux qui ont peur d’un monde qui change, de la mondialisation. Des gens peu éduqués aux idées courtes. Pourtant il faudrait faire un léger rappel historique pour replacer ce qu’est historiquement le nationalisme.

    Le sentiment national va naître historiquement aux alentours de la Révolution française. Si la France est une vieille nation dont le sentiment national commence à se forger dès le Moyen Âge, les historiens considèrent que le sentiment national se diffuse en Europe  entre la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. La France est d’ailleurs le pays à l’origine de ce changement, à la fois en imposant l’idée de souveraineté nationale, mais aussi en faisant prendre conscience aux autres peuples de leur spécificité. C’est surement à cette période que va concrètement naître le sentiment national allemand qui se prolongera par l’unité nationale entre 1862 et 1871. C’est la victoire contre le Second empire français qui sera le ciment de cette unité et la racine d’une inimitié féroce entre les deux nations.

    Ce qui forge le nationalisme c’est donc la conscience d’appartenir à un peuple ayant une histoire, une langue, un territoire en commun. Bien sur avec quelques nuances. Ainsi en Allemagne, la question linguistique, qui se superpose assez largement à la question raciale dans le courant du XIXe siècle va être un élément déterminant du nationalisme allemand, alors qu’en France le socle national sera surtout associé au processus unificateur de l’Etat. La langue, le territoire et l’héritage historique sont essentiellement liés à l’Etat. Nous pouvons ajouter à cela l’impérieuse nécessité d’un ennemi commun, seul moyen d‘unifier des groupes humains disparates. Il est donc important dans tout processus intégrateur ou unificateur de désigner un ennemi à combattre ou à abattre, cela n’est donc pas propre au nationalisme, mais le nationalisme a fonctionné sur ce mode. Que ce soit la Sainte Alliance en 1815, l’unité italienne ou l’unité allemande contre l’Autriche ou l’OTAN en 1948, à chaque fois il a fallu désigner un ennemi pour impliquer une dynamique unitaire. C’est également la raison d‘être de l’antifascisme, c’est donc un processus assez classique, tout à fait banal, même. Le nationalisme français a donc du se trouver des ennemis : l’Anglais dans les colonies, l’Allemand sur le continent, pour se cimenter. A cela nous pouvons rajouter les non moins habituels « ennemis de l’intérieur », ce que Charles Maurras appelle les quatre états confédérés ( Juif, Protestant, Maçon, Métèque). C'est-à-dire tout ceux accusés de dissoudre le corps social, de menacer cette cohésion souvent réalisée au prix de sacrifices sur les champs de bataille.

    Il faut donc bien comprendre que derrière l’image d’un nationalisme fermé, se cache en fait le désir d’une unification puissante. Le nationaliste aspire à l’unité, mais à une unité basée sur un héritage et non simplement sur des valeurs communes, comme le pseudo-nationalisme républicain (au sens de la république française actuelle), le nationalisme « ouvert ».

    Il ne peut y avoir de nationalisme que si nous avons conscience à la fois d’être les héritiers d’une histoire commune, celle de la France et si nous combattons un ennemi commun hostile à la nation. Aujourd’hui notre ennemie c’est l’Union Européenne ainsi que l’influence des Etats-Unis d’Amériques. Le « combat pour la race blanche » ce n’est pas du nationalisme la « défense de l’identité européenne » non plus. En revanche cela ne signifie pas que le nationalisme français ne doit pas se baser sur une conception ethnique de la nation, du fait de l’importance de l’héritage, pour favoriser l’unité du corps social et politique et pour bâtir une nation organique.

    Cependant nous pourrions noter qu’il faut se questionner autant sur le concept de nationalité que sur celui de citoyenneté. En France on désigne par nationalité le lien juridique entre un individu et l’Etat et la citoyenneté comme un ensemble de droits et de devoir, mais ce sont des définitions propres au cadre républicain français qui sont très largement abusives. Par exemple ces définitions différent dans le contexte russe : la nationalité russe se base sur des critères ethno-culturels et la citoyenneté est définie comme l’appartenance à l’Etat « russien ». Un tel modèle appliqué en France impliquerait nécessairement de se questionner sur le fait de reconnaître plusieurs nationalités (bretonne, basque, corse, alsacienne, etc…) en plus d’une nationalité « française » et de définir la citoyenneté « française » comme l’appartenance à l’Etat, cadre de l’unité, mais deviendrait alors un « empire » comme le fut l’empire allemand ou l’empire russe, c'est-à-dire un Etat pour plusieurs peuples, plusieurs nationalités. Peut-il y avoir un nationalisme français tout en reconnaissant l’existence d’autres nationalités au sein même de son territoire? Est-il pertinent de recourir à cette dichotomie dans le cadre Français à une époque où la maîtrise des langues régionales est peu répandue et où les mobilités internes au territoire sont telles qu’il est de plus en plus difficile pour les individus de se rattacher à une région historique précise ? Quelle place pour les descendants d’européens (polonais, italiens, espagnols, belges, suisse, etc…) dans cette configuration ? N’est-il pas plus simple de considérer qu’il existe une seule nation, la nation française, composée d’européens de langue française tout en reconnaissant l’existence de cultures régionales fortes ?

    Il convient en tout cas de ne pas utiliser le terme de « nationalisme » de façon abusive pour désigner tout et n’importe quoi à l’extrême-droite (ou non) de l’échiquier politique. Si il faut réfléchir au nationalisme que nous voulons fonder tout en restant fidèle à ce qu’est historiquement le nationalisme, il faut aussi rester prudent face à ceux qui parlent de nationalisme pour parler d’autres choses : l’identitarisme ou le suprématisme par exemple. Nous aurons l’occasion d‘y revenir.

    Jean

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/01/06/le-malentendu-du-nationalisme-5263637.html

  • L'intox de Manuel Valls sur l'arrêt Benjamin de 1933

    Décryptée par Yves Daoudal :

    "La circulaire Valls fait mention de « l’arrêt de principe du Conseil d’Etat Benjamin du 19 mai 1933 ». Cet arrêt est mentionné de façon à faire croire que c’est lui qui a réglé la question et qui permet d’interdire les spectacles de Dieudonné. OR C’EST TOUT LE CONTRAIRE. En 1933, le maire de Nevers avait interdit une conférence de René Benjamin sous pression des syndicats d’instituteurs qui reprochaient à l’écrivain de les ridiculiser à chacune de ses interventions. Le 19 mai 1933, le Conseil d’Etat annula la décision du maire de Nevers "au motif que les risques de troubles à l’ordre public allégués par le maire pour interdire cette réunion n’étaient pas tels qu’ils aient pu justifier légalement l’interdiction de cette réunion, alors que la liberté de réunion est garantie par les lois du 30 juin 1881 et du 28 mars 1907".

    Voici les considérants essentiels de l'arrêt Benjamin:

    Considérant que s’il incombe au maire, en vertu de l’article 97 de la loi du 5 avril 1884, de prendre les mesures qu’exige le maintien de l’ordre, il doit concilier l’exercice de ses pouvoirs avec le respect de la liberté de réunion garantie par les lois des 30 juin 1881 et 28 mars 1907.

    Considérant que, pour interdire les conférences du Sieur Benjamin, (...) le maire s’est fondé sur ce que la venue du Sieur Benjamin à Nevers était de nature à troubler l’ordre public.

    Considérant qu’il résulte de l’instruction, que l’éventualité de troubles, alléguée par le maire de Nevers, ne présentait pas un degré de gravité tel qu’il n’ait pu, sans interdire la conférence, maintenir l’ordre en édictant les mesures de police qu’il lui appartenait de prendre ; que dès lors, (...) les requérants sont fondés à soutenir que les arrêtés attaqués sont entachés d’excès de pouvoir ; (…). [Annulation des arrêtés.]

    Il est donc bien clair, d'après cet arrêt, qu'un maire n'a pas à interdire le spectacle de Dieudonné, mais qu'il est de son devoir de maintenir l’ordre en édictant les éventuelles mesures de police qu’il lui appartient de prendre pour contenir les trois excités qui viendraient perturber l'ordre public à l'appel du ministre et de quelques lobbies."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/lintox-de-manuel-valls-sur-la-circulaire-benjamin-de-1933.html

  • "Réchauffement climatique" : les prédictions d’Al Gore… et la réalité

    Al Gore, prétendu gourou du réchauffement climatique, et un groupe de soi-disant « climatologues » sont dans le pétrin, et pas qu’un peu !

    En 2007, 2008 et 2009, Gore prévenait [1] publiquement, très hystériquement, qu’ « il n’y aurait plus de glace » au pôle Nord d’ici 2013 environ en raison du présumé « réchauffement climatique d’origine humaine ». En se référant aux experts du « climat », la BBC, financée par le gouvernement, attisa l’hystérie collective avec un article aujourd’hui embarrassant, dont le titre était : « Des étés arctiques sans glace “avant 2013” [2]. » D’autres médias officiels relayèrent la même information.

    Eh bien, 2013 est sur sa fin, et à l’inverse des « prédictions » [3] alarmantes d’Al Gore et de ce que les critiques ont appelé « la secte de la fin du monde », les dernières données satellite [4] montrent qu’en Arctique, la glace a en fait augmenté de 50 % par rapport aux niveaux de 2012. Et même, en octobre, les niveaux de glace se sont accrus à une vitesse telle [5] que c’est la plus rapide qu’on ait enregistré depuis les premiers relevés en 1979. Les experts prévoient que cette hausse va se poursuivre dans les années à venir, et laissent les catastrophistes du réchauffement mondial se débattre comme de beaux diables dans des explications pour se sauver la face – et pour ranimer une hystérie climatique qui fond à vue d’œil.

    Pendant ce temps, en septembre, le niveau de glace de l’Antarctique a enregistré une hausse record pour la deuxième année de suite [6]. À l’heure actuelle, bien sûr, quasiment tous ceux qui ont suivi les informations au sujet du « réchauffement climatique » – aujourd’hui plus communément appelé « changement climatique » eu égard aux relations avec le public – savent aussi que les températures du globe n’ont pas augmenté depuis environ 17 ans [7]. L’impressionante absence de réchauffement a démoli l’ensemble des 73 « modèles climatiques » dont l’ONU s’est servi pour mettre en avant ses théories controversées.

    Cela dit, selon les prédictions et autres théories fumeuses d’Al Gore et du reste des catastrophistes, rien de tout cela n’aurait dû se produire. Il y a cinq ans, devant un public allemand, Al Gore, qu’on surnomme parfois avec ironie « Goracle », soutenait que « la calotte glacière du Nord polarisé (sic) disparaîtra en entier dans cinq ans ». Bien que la vidéo d’origine de cette prédiction, particulièrement ratée, semble avoir été supprimée d’internet, des bloggers du parti conservateur ont réussi à retrouver les mêmes images [8] provenant d’autres sources. « Cinq ans, Al Gore insiste encore, c’est le laps de temps que ça prendra, on pense, avant qu’elle ne disparaisse. »

    L’année suivante, Al Gore fit les mêmes déclarations à un sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague [9]. « Certains modèles suggèrent qu’il y a 50 % de chances qu’il n’y ait plus de glace, pendant certains mois d’été, sur l’ensemble de la calotte glacière du pôle Nord d’ici les cinq à sept années à venir », affirme Al Gore en 2009. « Nous verrons bien. » En effet, cette prédiction, fausse, semble être à côté de la plaque, et c’est un euphémisme ; mais ni la presse officielle ni Al Gore ne semblent vouloir que le reste du monde ne l’apprenne.

    En toute franchise, Al Gore n’était pas, loin s’en faut, le seul militant hystérique catastrophiste à se couvrir de ridicule. En décembre 2007, la BBC signala de prétendues « études de modélisation » qui étaient censées indiquer qu’ « il pourrait ne plus y avoir de glace en été dans les eaux du pôle Nord d’ici cinq à six ans à peine ». De facon incroyable, certains des soi-disant « experts » ont même soutenu que ça pourrait arriver avant ; en se basant sur des calculs effectués par des « superordinateurs » qui, selon la BBC, « participent aux recherches standard en climatologie ces dernières années ».

    « Notre prévision de 2013 de la disparition de la glace en été ne tient pas compte des relevés minimums de 2005 et 2007 », a déclaré le Professeur Wieslaw Maslowski, présenté comme chercheur de l’Ecole Navale, qui a travaillé avec des collègues de la NASA à l’invention des prévisions aujourd’hui sérieusement discréditées concernant la glace polaire. « À partir de là, on peut débattre du fait que peut-être (sic) nos prévisions de 2013 sont trop prudentes. » D’autres « experts » cités dans l’article de la BBC partagent le même délire.

    Cependant, dans le monde réel, des preuves scientifiques qui anéantissent les théories du réchauffement climatique prônées par Al Gore, l’ONU et les climatologues payés par le gouvernement, continuent à grossir, en même temps que les calottes glacières des deux pôles. En Arctique, par exemple, les données obtenues par le satellite européen Cryosat indiquent environ 9 000 km³ de glace à la fin de la saison de la fonte 2013. En 2012, certes une année basse, le volume total s’élevait à environ 6 000 km³ – quelques 50 % de moins que le total de 2013. Les ours polaires ne se sont jamais aussi bien portés non plus.

    Dans tout l’hémisphère Sud, les données se révèlent encore plus dévastatrices à l’encontre des prétendus « climatologues » et de ce qu’ils appelent leur « cause », dans les emails profondément embarassants du ClimateGate [10]. D’abord, les chiffres de 2012 indiquent un niveau record de couverture de glace – plus important à chaque endroit depuis qu’on a commencé à tenir les statistiques en 1978. On a établi un nouveau record cette année : en septembre, la glace couvrait plus de 19,5 millions km² de l’océan Antarctique.

    Et pendant ce temps, partout dans le monde, des records de basses températures continuent de ridiculiser les théories du « réchauffement climatique ». Bien que cela soit anecdotique, évidemment, Le Caire, en Égypte, a vu ses premiers flocons de neige depuis plus de 100 ans [11]. Aux États-Unis, il y a eu des centaines de nouveaux records [12] de basses températures et de chutes de neige. Étrange retournement de situation : certains climatologues ont alors commencé à affirmer que les températures glaciales étaient en fait autant de preuves du « réchauffement climatique ».

    Pour expliquer l’absence de réchauffement des dix-sept dernières années, universellement reconnue, au mépris des théories climatiques de l’ONU, les « climatologues » subventionnés par le gouvernement et l’ONU ont de plus vendu l’idée de ce que leurs détracteurs nomment la théorie « L’Océan a mangé mon réchauffement climatique ». L’ONU, soumise à une forte pression politique exercée par l’administration Obama et celle d’autres gouvernements [13], a suivi cette théorie, malgré le manque de preuves observables pour signaler que les profondeurs marines absorberaient en fait le réchauffement climatique prédit par elle-même.

    L’ONU apparaît de plus en plus déconnectée de la réalité [14] aux yeux des scientifiques indépendants, en affirmant dans son dernier rapport être certaine à 95 % [15] que les émissions de dioxyde de carbone générées par l’humain étaient responsables de la hausse des températures. Ces affirmations, aujourd’hui largement ridiculisées partout dans le monde, ont été lancées bien que l’absence de réchauffement climatique depuis les dix-sept dernières années ait discrédité absolument tous les modèles informatiques. Plusieurs experts prévoient même un refroidissement mondial [16].

    Les meilleurs experts et scientifiques du monde – même ceux, nombreux, qui ont collaboré au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU – ont raillé l’équipe mondiale et ont discrédité leur rapport sur le « climat » [17]. Plusieurs gouvernements et dictateurs, cependant, continuent à jouer le jeu, jeu que certains experts appellent la « comédie » ou le « canular » du climat, principalement à cause de primes qui en dépendent et des fonds publics qui aident à perpétuer ce catastrophisme injustifié.

    Pour les dictateurs du tiers monde, le but semble de s’assurer des milliers de milliards de dollars qui viennent des contribuables occidentaux [18] sous le prétexte de réparations « climatiques » et de « justice ». Pour les gouvernements des pays plus riches, le but paraît être celui de la taxe carbone et celui d’une politique « climatique » mondiale avec des pouvoirs sans précédent sur l’humanité [19]. Réunis à Varsovie pour le dernier sommet du climat de l’ONU, alors que la « science » derrière les théories sur le réchauffement climatique implosait [20], les membres de ces régimes se mirent d’accord pour finaliser un traité avant 2015 sur le climat dans le monde [21].

    Les sondages montrent que malgré les centaines de millions de dollars du contribuable gaspillés en faveur de l’alarmisme pro-réchauffement climatique, le public américain refuse toujours majoritairement ces théories de réchauffement à cause des activités humaines, théories mises en avant par l’ONU et ses alliés, de plus en plus discrédités. Un sondage Rasmussen fait en septembre sur un échantillon d’électeurs éventuels trouve [22], par exemple, que seuls 43 % des votants éventuels croient que le prétendu « réchauffement climatique » est dû aux activités humaines. À peu près le même nombre croit qu’il ne l’est pas.

    Malgré des attaques malveillantes et des menaces – certaines furent dévoilées dans le scandale du ClimateGate [23] – les scientifiques quittent de plus en plus le navire du naufrage « climatique » [24]. Et même certains gouvernements, des plus importants, travaillent à contenir ce catastrophisme incontrôlable, comme par exemple les autorités australiennes qui connurent une victoire électorale écrasante un peu plus tôt cette année, en promettant de libérer la nation de la « taxe carbone » [25] tout en supprimant une grande partie de la force de la théorie du « réchauffement climatique » subventionné par le contribuable. Des demandes pour poursuivre en justice « les impostures » des « climatologues » se font aussi entendre.

    Jusqu’ici, malgré la surmédiatisation des absurdités d’il y a cinq ans, la presse officielle n’a pas réussi à informer son lectorat en diminution que les affirmations d’Al Gore et de ses compagnons catastrophistes se sont révélées honteusement fausses. De plus, aucune excuse n’est venue de la part d’Al Gore, aucun des « scientifiques » qui ont émis ces prédictions ridicules ne s’est excusé ni n’a perdu son poste, payé par le contribuable. En fait, c’est presque incroyable, les médias officiels répètent comme des perroquets [26] de nouvelles affirmations provenant des mêmes experts déjà discrédités qui indiquent qu’ « il n’y aura plus de glace » en Arctique d’ici 2016.

    Alex Newman

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Rechauffement-climatique-les-predictions-d-Al-Gore-et-la-realite-22410.html

    Notes

    [1] http://pjmedia.com/eddriscoll/2013/12/14/yet-another-final-countdown-expires/

    [2] http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/7139797.stm

    [3] http://www.thegatewaypundit.com/2013/12/five-years-ago-today-al-gore-predicted-the-north-pole-will-be-ice-free-in-5-years/

    [4] http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-25383373

    [5] http://www.dailytech.com/Sea+Ice+Growing+at+Fastest+Pace+on+Record/article13385.htm

    [6] http://www.washingtonpost.com/blogs/capital-weather-gang/wp/2013/09/23/antarctic-sea-ice-hit-35-year-record-high-saturday/

    [7] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/13212-global-climate-warming-stopped-15-years-ago-uk-met-office-admits

    [8] http://pjmedia.com/eddriscoll/2013/12/14/yet-another-final-countdown-expires/

    [9] http://thenewamerican.com/world-news/europe/item/8522-cheers-and-jeers-at-copenhagen%E2%80%99s-climate-conference

    [10] http://thenewamerican.com/search?q=climategate

    [11] http://www.latimes.com/world/worldnow/la-fg-wn-snow-israel-egypt-20131213,0,1691393.story#axzz2nMzV6vMp

    [12] http://wattsupwiththat.com/2013/12/13/over-2000-cold-and-snow-records-set-in-the-usa-this-past-week/

    [13] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16599-obama-allies-tell-un-to-cover-for-lack-of-global-warming

    [14] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16643-top-scientists-slam-and-ridicule-un-ipcc-climate-report

    [15] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16637-despite-lack-of-global-warming-un-sure-humanity-is-to-blame

    [16] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16372-climate-theories-crumble-as-data-and-experts-suggest-global-cooling

    [17] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16643-top-scientists-slam-and-ridicule-un-ipcc-climate-report

    [18] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16987-at-un-summit-poorer-regimes-demand-trillions-in-climate-loot

    [19] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16763-un-carbon-regime-would-devastate-humanity

    [20] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16372-climate-theories-crumble-as-data-and-experts-suggest-global-cooling

    [21] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/17026-un-climate-summit-reaches-deal-for-radical-treaty-by-2015

    [22] http://news.heartland.org/newspaper-article/2013/09/03/poll-most-people-dont-blame-humans-global-warming

    [23] http://thenewamerican.com/search?q=climategate

    [24] http://www.forbes.com/sites/jamestaylor/2013/11/20/the-latest-meteorologist-survey-destroys-the-global-warming-climate-consensus/

    [25] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16940-australia-rejects-un-socialism-masquerading-as-environmentalism

    [26] http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2013/dec/09/us-navy-arctic-sea-ice-2016-melt

  • VALLS, MINISTRE CHRISTIANOPHOBE : SOUTENONS L'AGRIF !

    ACTION PÉNALE CONTRE LE MINISTRE DES CULTES POUR PROVOCATION À LA DISCRIMINATION ENVERS LES CHRÉTIENS.

    Dans sa directive de ce 6 janvier 2014 adressée aux préfets à propos de Monsieur Dieudonné, Monsieur Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes, [...]

    ...donne pour instruction de « susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants ».

    On est proprement stupéfait de constater qu’est exclue explicitement de cette directive la prévention du racisme et des actes anti-chrétiens.

    Cette discrimination est aussi significative qu’intolérable en une période où les attaques contre les chrétiens ne cessent de se multiplier, et notamment à Paris où deux profanations abominables ont été récemment perpétrées dans l’église Sainte-Odile et l’église de la Madeleine. Mais manifestement Monsieur Manuel Valls n’a cure de ce que font les Femen ou le dévastateur de Sainte-Odile. Il se rend donc lui-même coupable d’une odieuse discrimination envers les chrétiens et enjoint ses préfets de discriminer de même.

    Pour lui, à l’évidence, les chrétiens et leurs lieux de culte ne doivent manifestement pas être protégés à l’instar des autres communautés.

    L’ AGRIF entend saisir la Cour de Justice de la République et a confié cette procédure à son avocat maître Jérôme Triomphe du barreau de Paris.

    L’AGRIF

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?VALLS-MINISTRE-CHRISTIANOPHOBE

  • Tocsin pour nos cloches de France

    Il a bon dos, le malheureux dormeur du dimanche matin à qui la justice donne raison aujourd’hui.

    Pour faire un village (« faire village », diraient les ineptes adeptes de la novlangue), il ne suffit pas d’aligner des pavillons bien proprets, de planter un rond-point européen à chaque entrée et d’installer en plein milieu une agence bancaire pour ménages surendettés. Pour faire un village, il faut aussi beaucoup de temps, des histoires de familles, de clochers. Un village, c’est construit sur des fondations datant souvent du Moyen Âge, parfois de l’Antiquité. Pour faire un village, il faut surtout une âme.

    Et cette âme en France, elle a un son, une voix presque, celle des cloches de nos églises. Elles ont leurs ennemis, aujourd’hui. Passons sur les quelques citadins exilés en cambrousse, lève-tard qui ne supportent pas d’être dérangés pendant leur câlin dominical. La campagne est, pour eux, ce qu’elle était pour la malheureuse Marie-Antoinette dans son hameau : un charmant décor où l’on ne doit pas marcher sur une bouse de vache. La bêtise pouvant franchir les portes du prétoire, ils gagnent parfois au tribunal. On l’a vu récemment.

    Lire la suite ...

  • Ridicule : un préfet-républicain (ça va sans dire) se lève comme un grand contre la loi naturelle

    Mariage gay : une requête dans l’Indre

    Le Tribunal administratif de Limoges a été saisi d’une requête pour l’annulation d’une délibération contre le mariage homosexuel prise par la commune de Fontgombault dans l’Indre.

    La délibération a été adoptée le 24 octobre dernier par sept des neuf conseillers municipaux que compte la commune de 300 habitants.

    La requête en annulation a été déposée le 19 décembre par la préfecture de l’Indre contre cette délibération, a précisé le Tribunal administratif. Dans ce texte, le conseil municipal refuse explicitement de procéder à un mariage entre deux personnes de même sexe. Ils invoquent "qu’il existe une loi naturelle, supérieure aux lois humaines" car "ces personnes, quelle que soit leur dignité d’êtres humains, qu’il y a lieu de reconnaître par ailleurs, sont radicalement incapables de procréer un être humain qui soit issu de cette union".

    La délibération indique aussi que dans le cas où le maire et ses adjoints seraient contraints de célébrer des unions entre personnes de même sexe, ils démissionneraient immédiatement. Considérant que cette délibération a un caractère "irrégulier", le préfet de l’Indre, Jérôme Gutton, a demandé au conseil municipal de retirer la délibération sans délai. "La mairie n’ayant à ce jour rien mis en oeuvre dans ce sens, le préfet a décidé de saisir la justice qui aura uniquement à statuer sur le caractère légal ou pas de cette délibération", a expliqué une source judiciaire, confirmant les déclarations du Service communication de la préfecture de l’Indre.

    L’affaire a été révélée début novembre par une habitante de la commune qui s’insurgeait contre la décision du conseil municipal, dont le compte-rendu avait été distribué dans les boîtes aux lettres.

    La date de l’audience, qui devra juger le fond de l’affaire, n’est pas encore connue.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ridicule-un-prefet-republicain-ca