Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Il y a 220 ans, jour pour jour, aux Lucs-sur-Boulogne…

    massacre-des-lucs-sur-boulogne

    Et si la Révolution française avait été tout simplement le péché originel de la République ?
    Il y a deux cent vingt ans jour pour jour, 564 vieillards, femmes et enfants dont 110 âgés de moins de 7 ans périrent enfermés dans l’église du village des Lucs-sur-Boulogne (Vendée), massacrés à coups de mitraille par les soldats « républicains » envoyés par la Convention.
    Les Lucs-sur-Boulogne, contrairement à ce que l’on dit habituellement, n’est pas l’Oradour-sur-Glane de la Vendée, c’est bien Oradour-sur-Glane qui est Les Lucs-sur-Boulogne du Limousin. Malheureuse République qui, dans son obsession de la repentance, préfère encore la copie à l’original ! Car inutile de demander à mes compatriotes s’ils connaissent cet épisode monstrueux de notre histoire, l’immense majorité d’entre eux n’en ont jamais entendu parler, pas plus d’ailleurs que la terrible répression de Fouché et Collot d’Herbois sur la ville de Lyon – 1.876 exécutions du 4 au 27 décembre 1793 à coups de canon chargés à mitraille –, pas plus que les 4.800 noyés à Nantes, dont 2.000 la seule semaine de Noël, pas plus que… etc.

    Lire la suite

  • Judith Reisman apporte son soutien aux Journées de retrait de l’école.

    Les Journées de retrait de l’école ont eu l’immense honneur d’obtenir un entretien exclusif avec le Dr Judith Reisman.

    Professeur de droit à la l’université de Lynchburg, elle a consacré sa vie à dénoncer les dangereux travaux d’Alfred Kinsey, père de l’éducation sexuelle à l’école, et grand-père de la théorie du genre. En effet, il ouvrit dans les années 50 un institut rebaptisé « Kinsey Institute for Research in Sex, GENDER and Reproduction ». Elle adresse aux parents JRE un message de soutien et d’encouragement à poursuivre le combat.

  • Expulsés de Matignon, veillée devant le Grand Orient : une soirée avec les Sentinelles

  • Affaire Lambert : des nouveaux-nés condamnés à mort

    Lu sur le blog de Jean-Yves Nau :

    "Appelé à trancher dans l’affaire Vincent Lambert le Conseil d’Etat a sculpté le tragique dans le droit. Il a décidé que le fait de nourrir (alimenter) et de faire boire (hydrater) étaient des traitements. Ou pouvaient en être. De ce fait ces gestes humains pouvaient être « interrompus » dès lors qu’ils pouvaient raisonnablement tomber sous le coup de « l’obstination déraisonnable » de la loi Leonetti sur la fin de vie. L’affaire est d’une violence extrême comme est violente la question soulevée : peut-on tuer une personne en fin de vie en la privant d’eau et de nourriture ? Mette un terme à l’AHA (l’alimentation et l’hydratation artificielle). [...]

    Jean-Yves Nau fait référence à un article paru dans Libération, qui « présente » un « document exceptionnel du centre d’éthique de Cochin ». Il y voit un témoignage « des angoisses et des questionnements des parents, médecins et personnels soignants qui ont entouré jusqu’à leurs dernières heures des enfants sans espérance de vie ». En Une : « Le dilemme tragique de laisser mourir un enfant ». 

    « Dans l’état actuel de la législation (la loi Leonetti), ces nourrissons avec ou sans sédation sont privés de nourriture et d’eau jusqu’à ce que mort s’ensuive. [...] »

    Selon Jean Leonetti : 

    « Ce qui me paraît clairement comme une évidence, c’est que l’alimentation et l’hydratation artificielle (AHA) relèvent d’une logique de soins. Ce sont des traitements : mettre un tube dans le ventre, ou poser une perfusion, c’est un traitement. Et, pour moi, c’est de même nature qu’un respirateur artificiel, qui envoie de l’air dans les poumons, puis qui l’expulse. Mais voilà, personne ne va estimer barbare – quand les conditions sont réunies – de retirer un respirateur et d’accompagner la personne vers le décès pour qu’elle ne souffre pas, alors que cette question demeure pendante pour l’alimentation. Où est la différence ? Le risque d’étouffement vaut bien celui du sentiment de la faim ou de la soif. Il faut y réfléchir. Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ? Pourquoi tant de projections ?"

    Dans un document de 2007, la Congrégation pour la doctrine de la foi avait au contraire écrit que 

    "En particulier, je voudrais souligner que l'administration d'eau et de nourriture, même à travers des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de maintien de la vie, et non pas un acte médical. Sa mise en œuvre devra donc être considérée, en règle générale, comme ordinaire et proportionnée, et, en tant que telle, moralement obligatoire, dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre, qui, en l’espèce, consiste à procurer une nourriture au patient et à alléger ses souffrances. [...]

    En affirmant que l’administration de nourriture et d’eau est moralement obligatoire en règle générale, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi n’exclut pas que, dans certaines régions très isolées et extrêmement pauvres, l’alimentation et l’hydratation artificielles ne puissent être matériellement possibles, et alors ad impossibilia nemo tenetur. Toutefois demeure l’obligation d’offrir les soins minimaux disponibles et de procurer, si possible, les moyens nécessaires pour un soutien vital convenable. Par ailleurs, on n’exclut pas que, en cas de complications, le patient ne réussisse pas à assimiler la nourriture et la boisson ; leur administration devient alors totalement inutile. Enfin, on n’écarte pas de manière absolue la possibilité que, dans quelques rares cas, l’alimentation et l’hydratation artificielles puissent comporter pour le patient une excessive pénibilité ou une privation grave au plan physique lié, par exemple, à des complications dans l’emploi d’instruments.

    Ces cas exceptionnels n’enlèvent cependant rien au critère éthique général, selon lequel l’administration d’eau et de nourriture, même par des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de conservation de la vie et non un traitement thérapeutique. Son emploi devra donc être considéré comme ordinaire et proportionné, même lorsque l’"état végétatif" se prolonge."

    Michel Janva

  • Le fisc au secours des voleurs !

    Comment font-ils pour envisager de nous contraindre au nom de leurs conceptions du monde ou de la vie ? Comment peuvent-ils être suffisamment surs d’eux pour avoir envie de nous imposer leurs certitudes ?

    Tout autour de nous ce ne sont que prophètes qui n’hésitent pas appeler de leurs vœux la force pour nous imposer leurs visions. Étant entendu, qu’en plus, nous sommes fortement poussés à les remercier et à prendre bien conscience de la chance que nous avons d’être violentés par eux, pour notre bien.

    L’assurance affirmée de Sarkozy me faisait terriblement peur, celle dissimulée d’Hollande, c’est pire. Et je ne parle pas de celles de Placé, de Le Pen ou de Mélenchon, elles sont pour moi l’effroi absolu.

    Pourquoi personne ne se lève pour nous dire : « Si vous votez pour moi, je ne ferai rien. Je m’engage juste à vous emmerder le moins possible » ? Pourquoi le parti des : « On ne s’en occupe pas, démerdez-vous », n’existe-t-il pas ? Je suis persuadé qu’il ferait un tabac.

    Qui peut sincèrement accepter que l’on surveille et dirige sa vie, ses joies, ses peines, ses embrouilles, dans la mesure où elles ne concernent que lui et pas ses voisins ? Personne.

    Concrètement : tout cela est un gros mensonge, sous couvert de faire notre bien, ils font en réalité nos poches.

    Foin de philosophes, de patriotes, de religieux, il n’est que de pillards et d’escrocs, de détrousseurs, de bandits de grands chemins, qui inventent des combines pour justifier l’utilisation de la force, afin de nous voler nos biens, notre vie.

    Il leur arrive d’être presque attendrissants, tant ils sont sans surprise.

    Par exemple le G20, c’est un peu eux, fait mine de s’inquiéter de « l’optimisation fiscale ». Attention, pas celle d’Exxon ou de Total, pas celle des princes arabes ou des dictateurs en exercice, pas celle de nos belles démocraties marchandes d’armes. Non, celle des géants du net.

    Contre « l’optimisation fiscale » le G20 propose la « saloperie fiscale ». Celle qui permet de se débarrasser d’un concurrent gênant

    Internet, pour eux, il faut que ça cesse.

    Du moins dans sa version libérale actuelle. Je dis « libérale » bien que je sois conscient qu’il s’agit d’un gros mot. Mais bon, un tout petit bout de courage, c’est toujours ça de pris.

    Donc, Internet devant cesser, alors que tout le monde adore, une seule solution : la fiscalité.

    Comprenez bien qu’avec leurs énormes bénéfices et leur santé d’entrepreneurs privés, les acteurs d’Internet ont toujours plusieurs coups d’avance sur ces pauvres minables de politiques et leurs fonctionnaires qui veulent les « niquer ».

    Il leur faut la police et la justice s’ils veulent les contrer, la force, quoi. Mais, pour cela, il faut les accuser de quelque chose. La « saloperie fiscale » s’impose. Et hop, le tour est joué.

    « Mais, comment, disent-ils, des sommes non redistribuées à nos assistés s’évadent ? Qu’à cela ne tienne, nous les récupérerons, devrions nous employer la force. »

    C’est au poil, c’est facile, la « saloperie fiscale ».

    Personne ne peut s’y opposer. Qui va aller expliquer la vérité, et, surtout, qui va l’écouter, qui va l’entendre ?

    Où est la dignité dans tout ça ? Alors qu’il s’agit, tout simplement, d’enfumer l’atmosphère, qui devenait un peu trop limpide, pour pouvoir continuer à nous plumer industriellement.

    Conclusion : derrière chaque prophète, chaque illuminé de la politique, qui prétend vous imposer ses vues, cherchez la façon dont il remplit son porte-monnaie et vous comprendrez pourquoi il veut absolument vous imposer sa manière de voir votre vie.

    Ne prenez pas pour de la passion ce qui n’est que de l’intérêt, pour de la foi ce qui n’est que du cynisme et pour de la compassion ce qui n’est que de l’opportunisme.

    Hélas les foules se laissent facilement convaincre, le mensonge est un grand séducteur. Qui sont les plus coupables : les princes, les courtisans ou la masse qui leur accorde sa confiance ? Je ne sais pas, mais je connais le « baisé de service » : c’est la victime de la « saloperie fiscale ». C’est nous tous.

    Henri Dumas http://francelibre.tumblr.com/

  • L’Islande n’est plus candidate à l’Union européenne

    Le gouvernement islandais compte retirer la candidature d’adhésion du pays à l’Union européenne. Cette décision fait suite à la publication d’un rapport pessimiste sur la question rédigé par l’ « Institut islandais d’études économiques ». Selon cette étude, le secteur de la pêche et l’agriculture islandais auraient beaucoup à souffrir d’une adhésion à l’UE.

    On se souvient que l’Etat insulaire avait été frappé de plein fouet par la crise financière de 2008. Les trois plus grandes banques du pays avaient fait faillite, laissant derrière elles 3,5 milliards d’euros de dettes vis-à-vis de créanciers étrangers. Après avoir organisé un référendum sur la question, l’Etat islandais avait refusé de se plier aux exigences du FMI et pris la ferme décision de ne pas rembourser ces dettes privées avec de l’argent public.

    Depuis lors, l’Islande a redressé son économie toute seule, sans aide extérieure. Tout en étant parvenu à préserver son indépendance politique et financière, le peuple islandais jouit aujourd’hui d’un niveau de vie supérieur à la moyenne européenne. L’Islande étant déjà partie aux accords de Schengen sur la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace européen, les sondages indiquent que 60 % de la population jugent que leur pays ne doit pas aller plus loin dans l’intégration avec l’UE.

    http://medias-presse.info/lislande-nest-plus-candidate-a-lunion-europeenne/6907

  • Intermittents du spectacle : bientôt le clap de fin ?

    Allez hop, c’est reparti comme en 2003, les intermittents sont à nouveau dans la rue. On va voir ce qu’on va voir.
    Allez hop, c’est reparti comme en 2003, les intermittents sont à nouveau dans la rue. On va voir ce qu’on va voir. Le MEDEF a dit vouloir aligner le régime spécial des intermittents du spectacle sur le régime général, mettre un terme à un système d’indemnisation par trop généreux. C’est dégueulasse. Aurélie Filippetti a immédiatement répliqué avec la finesse, la mesure et l’argumentaire habituels : « Le MEDEF veut tuer la culture. » Dit autrement, quand le MEDEF entend le mot « Kultur », il sort son revolver. Nous voilà pour ainsi dire renvoyés aux heures les plus sombres de notre histoire, comme à chaque fois que quelqu’un s’avise de remettre en cause un deux poids deux mesures dans ce pays.
    Non, mais, oh ! Z’êtes pas bien dans votre tête ? Otez vos sales pattes des dernières pépinières socialistes que l’on garde bien au chaud dans la serre, que l’on arrose amoureusement, et que l’on berce tendrement le soir. La prochaine moisson électorale sera assez mauvaise comme ça, manquerait plus qu’en sus les intermittents du spectacle mettent les bouts.

    Lire la suite

  • Ni fleur ni couronne

    0

  • Remigration : fantasme ou nécessité ?

    Paul Ariès parle de « mot-obus » pour présenter le terme de décroissance. L’expression ne serait pas exagérée en ce qui concerne le récent propos d’Eric Zemmour lorsqu’il a décidé d’employer, sans doute pour la première fois à la télévision, l’idée d’une remigration.

     

    N’attendons pas des quelques zélateurs singeant une vie intellectuelle au cœur de notre si piteuse oligarchie médiatique une réaction docte ou rationnelle, nous en serons quittes pour le foisonnement d’anathèmes et de condamnations bigarrées en appelant à l’introuvable pacte républicain ou bien à la lutte contre les sempiternelles heures les plus sombres de l’histoire. Les identitaires de s’empresser d’aller vers une feuille de route organisant le retour massif au pays et le débat de devenir impossible, les méchants ont parlé, le ban doit fermer.

    Pourtant la question mérite une attention toute particulière et ce pour trois raisons dont il est urgent de chercher les imbrications : la première tient au constat d’une réalité dont la négation devient de plus en plus irrespirable, les Français ne veulent plus d’immigration et pour des raisons identitaires et pour des questions économiques, la seconde bien plus complexe consiste à accepter que nous nous trouvons là devant un questionnement de politique d’envergure qui bouleverse nombre de nos cadres conceptuels ( assimilation, charité chrétienne, jeu d’alliances), le dernière enfin porte sur l’incroyable responsabilité européenne dans l’explosion des phénomènes migratoires, idée dérangeante mais cruciale si nous voulons proposer quelques idées, modestes, sur les troubles mus par le Grand remplacement.

    Immigration et identité. [...]

    Charles de Meyer - La suite sur Nouvel Arbitre