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  • 1er mars à Nîmes : Comment et pourquoi la démocratie devient totalitaire ?

    Conférence-débat de Jean-Pierre Maugendre à Nîmes.

    La démocratie peut-elle devenir totalitaire ? Cette association de mots semble antinomique et paraîtra presque blasphématoire à certains. Mais au-delà des mots et des principes vertueux, il y a les idéologies et les faits : le phénomène qui voit les démocraties modernes s'ingérer toujours plus dans des domaines qui échappaient traditionnellement à l'État. Institutionnaliser une nouvelle morale. Tenter de déplacer les limites du bien et du mal. Les événements entourant l'adoption de la loi instituant le prétendu "Mariage pour tous" ont servi de révélateur à beaucoup de nos contemporains abasourdis par ce qu'ils observaient. Il s'agit maintenant de passer de la révolte contre les conséquences à l'analyse des causes.

    Lieu : Maison Diocésaine de Nîmes 6 rue Salomon Reinach (parking)

    Libre participation aux frais

    Michel Janva

  • 400.000 soutiens à Emmanuel Giboulot

    BEAUNE (NOVOpress) – Plus de 400.000 personnes ont adressé leur soutien au viticulteur bourguigonon Emmanuel Giboulot, traîné en correctionnelle pour avoir refusé de polluer. Emmanuel Giboulot passe en correctionnelle le 24 février prochain pour un motif ubuesque : il a refusé de déverser sur ses vignes un pesticide hautement toxique, privilégiant des solutions naturelles tout aussi efficaces (voir notre article).

    400 000 soutiens à 4 jours du procès d'Emmanuel Giboulot !
http://www.ipsn.eu/petition/viticulteur/index.php/400

    http://www.ipsn.eu/petition/viticulteur/index.php/400

    http://fr.novopress.info/

  • IVG : notre classe politique sera-t-elle accusée de crime contre l'humanité ?

    Extrait d'une tribune de Guillaume Bernard, maître de conférences à l’Institut catholique d’études supérieures, qui revient dans Valeurs actuelles sur la suppression de la notion de détresse pour recourir à l'avortement :

    "Cette interprétation officielle et la réécriture du droit font basculer la pratique de l’avortement du drame individuel dans la tragédie sociale. Avec chaque année 200 000 cas (plus de 20 % des enfants conçus), c’est au moins 7 millions d’avortements (pour certaines années, les statistiques ne sont pas fiables) qui ont été, depuis sa dépénalisation, pratiqués en France. Le point commun de chacun de ces actes, c’est bien la puissance publique.

    Certes, elle ne contraint pas à l’avortement, mais elle l’organise dans le service public hospitalier, elle le banalise en n’imposant pas de stricte condition pour y recourir, elle le publicise en en faisant supporter le coût à la branche maladie (!) de la Sécurité sociale et elle s’en fait le promoteur en limitant la diffusion d’informations dissuasives. Elle légitime donc l’avortement et en endosse la responsabilité ; elle fait de l’addition d’actes individuels une pratique collective. À l’avenir, les hommes ne pourraient-ils pas juger bien sévèrement cette oeuvre commune de la classe politique ? Ne pourraient-ils pas regarder cette pratique comme génocidaire et ceux qui l’auraient permise et encouragée, coupables d’un imprescriptible crime contre l’humanité ? Après les élections municipales, le Sénat examinera ce texte de loi en seconde lecture. Les parlementaires auront, là, l’occasion de réexaminer la portée de ces dispositions."

    Louise Tudy

  • Halte à l'inquisition médiatique

    POLEMIQUE - Le président de l'Institut de la Parole revient sur les mises en accusation médiatiques de Frédéric Taddei, Eric Naulleau, Daniel Schneidermann, Elisabeth Levy ou Alain Finkielkraut.
    Tout est parti bizarrement d'une appréciation de Ned Rorem sur le couple que formaient le compositeur Georges Auric et sa femme peintre Nora, rapportée par Renaud Machart dans son billet du Monde : « Leur célébrité a dépassé leur valeur ».
    Ce constat spirituellement exprimé m'a semblé pouvoir être aisément généralisé : le monde médiatique notamment éprouve une dilection particulière pour les fausses gloires que son aveuglement crée et que sa paresse intellectuelle et promotionnelle fait culminer au détriment d'autres plus légitimes.
    Ce hiatus entre une réalité et sa représentation, si révélateur aujourd'hui dans les univers politique, social et culturel, explique un certain nombre de dérives moins futiles, plus préjudiciables à la démocratie, qui ont conduit un pouvoir à l'affichage ostensiblement éthique à favoriser une société d'inquisiteurs, une police de la pensée au quotidien. La proclamation exaltée d'une morale gouvernementale - et je ne parle pas que des réactions pour l'affaire Dieudonné, les manifestations de Jour de colère et celle du dimanche suivant, impressionnante et tranquille - non seulement n'a pas entravé la montée de paroles et d'actes racistes mais les a d'une certaine manière favorisés. Tant dénoncer le pire, sans cesse et avec vigueur, paradoxalement le place au centre du débat républicain et promeut ce qu'il conviendrait d'étouffer par le silence et de combattre par l'action. La politique est l'art de vaincre ce que la parole ne tue pas mais souvent conforte.
    Ce gouvernement accomplit exactement l'inverse. Pour s'en convaincre, il suffit de se rappeler la performance médiatique de Manuel Valls à «Des paroles et des actes», louée par les trois «juges» étrangement consensuels à la fin de l'émission. Je me souviens particulièrement des deux séquences, quasiment répétées mot pour mot, où notre ministre de l'Intérieur s'est abandonné à son exercice favori depuis quelques semaines : vitupérer le diable pour mieux s'attirer les bonnes grâces des citoyens conquis par cette éthique martiale et d'un président de la République paré d'une aura humaniste à défaut de l'être par une réussite éclatante.

    « une France de petits inquisiteurs, de fouineurs médiocres, de tristes sentinelles montant la garde en permanence devant la pensée d'autrui »
    Ces démarches obsessionnellement assénées ont eu pour conséquence d'amplifier ce qu'elles prétendaient détruire. L'indignation suscitée chaque jour par telle ou telle transgression indécente ou illégale suffit largement à le démontrer. C'est donc que cette méthode violemment pédagogique, ces injonctions de maître à des citoyens infantilisés, ne parviennent pas à éradiquer de la France d'aujourd'hui le fantasme abusif des années 30 mais surtout les comportements minoritaires, écrits, paroles et gestes, qui sont véritablement à proscrire.
    Le caractère hystérique du débat public - à la fois pour « la bonne cause » et par posture politique - aggrave ce qui est à abolir, autant que le pourrait une République respectant la liberté d'expression et une Justice qui n'oublierait pas l'état de droit. Mais il a aussi pour effet, ce qui est une conséquence au moins aussi dommageable que la pollution raciste et antisémite, d'avoir légitimé, en même temps que son expression paroxystique et en apparente cohérence avec elle, une France de petits inquisiteurs, de fouineurs médiocres, de tristes sentinelles montant la garde en permanence devant la pensée d'autrui et ce qu'elle pourrait exprimer non pas même de dangereux ou de sulfureux mais de non convenu et de singulier.

    Pour le racisme et l'antisémitisme, on a, à foison, des Elliot Ness du pauvre dont la seule occupation est de débusquer le licite et l'intéressant pour les soupçonner d'être scandaleux ou nauséabond - ils ont le goût si raffiné et l'odorat si fin qu'un rien les trouble et les met en état d'accusateurs sans mandat.
    Plusieurs exemples des pratiques de ces justiciers à plein temps. Deux membres du Parti socialiste saisissent le CSA parce qu'Alain Finkielkraut, confronté à Manuel Valls, a osé faire allusion aux « Français de souche », et c'est intolérable !
    Patrick Cohen s'en prend vigoureusement à Daniel Schneidermann et Frédéric Taddéï. Pourquoi pas? Mais était-il nécessaire de leur imputer, par pure et injuste polémique, d'avoir suscité une réaction antisémite à son encontre?
    Frédéric Haziza, journaliste sur LCP et à Radio J, a été victime de propos antisémites et a écrit un livre sur l'extrême droite loué, comme un rituel, par les ministres l'évoquant. Ces données l'autorisent-il à se camper en dénonciateur compulsif et en découvreur, chez les autres, d'antisémitisme inconnu ? Ainsi, Eric Naulleau aurait fait le geste de la quenelle. Ainsi, Schneidermann serait « l'idiot utile des dieudonnistes ». Ainsi, Causeur et Elisabeth Lévy auraient interviewé Dieudonné de manière complaisante. Ainsi, j'aurais de « curieux raccourcis de Ilan Halimi à Alain Soral en passant par Heidegger et Céline » et, sur Twitter, au sujet de mon billet sur Soral qu'il suffit de lire pour porter un jugement honnête, il s'interroge : « Complaisance, compromission ou collaboration ? » Je réponds : analyse et liberté.
    Sans oublier certains qui, toujours sur Twitter, ne sont pas loin de considérer que la lutte contre le racisme et l'antisémitisme devrait être le seul objectif d'une politique pénale, crimes et délits venant largement après les méfaits immatériels de la parole dévoyée !
    Ce monde que la gauche morale est en train de nous fabriquer devient irrespirable. Faut-il accepter, en courbant l'échine, d'hypocrites mises en cause, de piètres suspicions et de médiocres insinuations de la part de Frédéric Haziza et de quelques autres parce que l'antisémitisme les a offensés mais qu'on n'y est pour rien ? Va-t-il bientôt falloir leur demander la permission de penser, d'écrire et de parler ?

    Quel est le pire avenir ?
    Celui de comportements racistes et antisémites qui ponctuellement déchirent une société s'appuyant sur un pouvoir raisonnable et une justice efficace pour les réduire et les condamner ?
    Ou celui d'une société rendue folle par la multiplication de policiers de la pensée ? Autrui, notre voisin, notre prochain ?

    Philippe Bilger http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAklAZVFEUFGQKdiK.shtml

    Source : Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/02/10/31003-20140210ARTFIG00040-philippe-bilger-le-monde-que-la-gauche-morale-nous-fabrique-devient-irrespirable.php

  • Immanquable 9 : contre le gender, une conférence de presse qui fait bouger les lignes !

    Jugez-en! Etaient présents ce mercredi 19 janvier, et se sont exprimés à l'unisson de la loi naturelle: Farida Belghoul, Alain Escada, Jean-Pierre Dickès, Christine Boutin, l'abbé de Tanouarn, Béatrice Bourges, que tous nos lecteurs connaissent et plusieurs musulmans représentatifs de leurs communautés: Nabil Ennasri, président du Collectif des musulmans de France; Ahmed Miktar, président de l’Association des imams de France; Albert Ali, écrivain, membre du « Rassemblement des musulmans souverainistes » ; Mourad Salah, conseiller municipal à Melun et Ahmed Miktar, président de l’Association des imams de France.

    Voici l'intégralité de la conférence de presse.

    Media Presse Info nous propose une série de vidéos sur chaque intervention, mais pas encore exhaustive à ce jour.

    http://medias-presse.info/videos-de-la-conference-de-presse-sur-linterdiction-de-le-theorie-du-genre-a-lecole/6613

  • « Je suis bien content qu’on ne m’ait pas débranché » dit Philippe Pozzo di Borgo

    Extrait RTL - Il est l’homme qui a inspiré le film Intouchables. (…) Philippe Pozzo di Borgo a été rendu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente en 1993. “On me pose la question ‘est-ce que tu aurais souhaité que l’on te débranche quand ça allait si mal après ton accident ?’ Bien sûr que j’ai pensé à me suicider après mon accident mais je suis bien content que, 20 ans plus tard, on ne m’ait pas débranché”, confie-t-il au micro de RTL (…).

    http://fr.novopress.info/

  • Certaines banques européennes n’ont pas d’avenir

    Danièle Nouy, la nouvelle responsable de la régulation des banques européennes, ne donne pas dans la langue de bois. Dans sa première interview depuis son entrée en fonction à Francfort, elle explique au Financial Times s’apprêter à mener une évaluation de la santé des banques européennes sans pitié.

    L’ancienne haut fonctionnaire de la Banque de France reconnaît que, pour être crédibles auprès des investisseurs internationaux, les examinateurs de la Banque centrale européenne (BCE) ne pourront qualifier toutes les banques participantes à la série d’examens qui se déroulera cette année. Elle admet juste «ne pas savoir exactement combien de banques devront échouer» pour que les marchés soit rassurés sur la qualité de l’audit.

    Ces examens se dérouleront en deux temps: d’abord une revue des actifs détenus dans les bilans au printemps, puis à l’automne des tests de résistance - stress tests - à des scénarios économiques adverses. Les résultats seront connus en novembre, au même moment où la BCE assumera sa nouvelle fonction de superviseur direct des grandes banques européennes. Cette mission ainsi que l’organisation des tests a été confiée à une émanation de la BCE, le Mécanisme de supervision unique (MSU), présidé par Danièle Nouy. La supervision unique européenne est l’un des trois piliers de l’Union bancaire, le grand projet de l’Europe pour solder les années de crise financière.

    «Certaines banques n’ont pas d’avenir»

    Danièle Nouy reconnaît que l’ensemble des banques du Vieux Continent ont fait des efforts considérables depuis l’éclatement de la crise financière afin de consolider leurs bilans. Le ratio de solvabilité médian des établissements (rapport entre fonds propres durs et total du bilan) atteint ainsi 11,2% à fin juin 2013, soit quatre points de plus qu’en 2008.

    Danièle Nouy, qui se concentrait jusqu’ici sur la surveillance des banques hexagonales, entend néanmoins détricoter les liens qui unissaient traditionnellement les banques aux États qui cherchaient à sauver à tout prix les établissements en difficulté. «Nous devons admettre que certaines banques n’ont pas d’avenir», assume ainsi Danièle Nouy.

    Dans ce contexte, le grand jeu d’ici novembre sera pour les observateurs de spéculer sur le nom des banques qui ne passeront pas les tests de la BCE. Quelques milliers de personnes travaillant sur le projet, il sera difficile pour la BCE d’éviter les fuites, qui devraient alimenter les rumeurs. D’ici là, les analystes occupent le terrain. À tour de rôle, ils dévoilent leur perception des maillons faibles du système bancaire européen.

    Pressions politiques en Allemagne

    La dernière étude sérieuse en date est celle de Davide Serra, le directeur du fonds alternatif Algebris, par ailleurs conseiller de l’État britannique sur les questions bancaires. Il estime qu’il manque 50 milliards d’euros de capital à l’ensemble des banques européennes. Selon lui, l’Allemagne, à la tête du «pire secteur bancaire au monde», ne devrait pas sortir indemne de l’évaluation. Le financier table sur le recalage de trois ou quatre de ses banques régionales, les Landesbanken.

    «Le pays d’où j’attends le plus de mauvaises nouvelles est celui qui est réputé le plus fort, et qui n’a pas été scruté de près», affirme en effet Davide Serra. Il accuse le régulateur allemand, la BaFin, de s’être laissé influencer au fil des années par les pressions politiques. Au-delà du cas allemand, le financier pointe du doigt la faible capitalisation des établissements portugais et grecs.

    Source : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/02/10/20002-20140210ARTFIG00139-certaines-banques-europeennes-n-ont-pas-d8216avenir.php

    http://francelibre.tumblr.com/