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  • Laurent Ozon: « Le localisme est la pierre angulaire de la décolonisation économique, condition indispensable de la souveraineté politique »

    Laurent Ozon est président d’un mouvement français particulier:Maison Commune, un mouvement localiste basé sur des axes écologiques, économiques, sociaux et identitaires. L’objectif prioritaire est l’inversion des flux migratoires dans un cadre politique construit. Nous avons pu interroger Laurent Ozon pour en savoir plus.

    1)    Laurent Ozon, vous êtes président d’un mouvement localiste particulier Maison Commune. Pourriez-vous d’abord nous le présenter ? En quoi consiste le localisme ?

    Maison Commune est un mouvement qui s’est donné comme objectif de former la périphérie politique afin d’anticiper les évènements politiques des années à venir et d’y apporter des réponses efficaces. Nous avons reçu en formation plus de 400 cadres et futurs cadres de cette périphérie politique, issus de mouvements parfois opposés.

    Le localisme est l’un des fondamentaux de notre démarche. Le localisme, c’est donner à chaque peuple la possibilité de subvenir à la part la plus importante possible de ses besoins par ses propres moyens. Le localisme, c’est une volonté de favoriser les circuits économiques courts, et ainsi d’assurer une autosubsistance relative capable de permettre aux populations de garder la maîtrise de leur destin. Prenons un exemple, si chaque jour 1000 comptables quittent les Hauts-de-Seine pour aller travailler en Val-d’Oise et que simultanément 1000 autres quittent le Val-d’Oise pour travailler dans les Haut-des Seine, c’est parce que rien n’incite les entreprise à embaucher selon des critères de proximité. Résultat, vous avez 2000 comptables sur les routes, qui brûlent de l’essence, stagnent dans les embouteillages, dégradent l’air et les infrastructures, pour se croiser. C’est un petit exemple mais il en existe des milliers comme celui-ci.  C’est valable aussi pour les achats et approvisionnement des ménages comme des collectivités. Des solutions comme la détaxation de la proximité en direct ou par crédit d’impôts peuvent permettre d’engager la priorisation locale. Il y a de nombreuses solutions pour sortir de la situation actuelle et elles ne nécessitent pas un grand-soir politique. Elles peuvent être appliquées progressivement, concentriquement, d’abord dans des secteurs dits de subsistance. Le localisme est la pierre angulaire de la décolonisation économique, condition indispensable de la souveraineté politique. Le localisme est une sorte de protectionnisme 2.0. Il est le moyen de favoriser l’embauche locale et les circuits économiques courts, d’accompagner heureusement des objectifs de qualité écologique, de protection sanitaire, de réhabilitation de la vie démocratique, de protection et de rééquilibrage social, d’inversion concertée des flux migratoires et de pacification rapide des relations internationale. Une politique localiste permettra aussi d’anticiper les déstabilisations sociales, économiques à venir.

    2)    On considère souvent Europe-Écologie-les Verts comme le parti écologique de France. Vous présentez l’écologie comme un des axes de votre mouvement. En quoi consiste-t-elle pour vous ?

    L’écologie est une science devenue un mouvement social puis une nébuleuse politique. L’écologie politique est un fourre-tout dans lequel vous pourrez trouver des personnes très différentes. Disons que le point commun de toutes ces personnes est théoriquement une sensibilité accrue aux questions environnementales, à la destruction de la nature. Je dis « théoriquement » car EELV est aujourd’hui une structure gauchiste qui se mobilise plus pour les combats sociétaux de la bourgeoisie interlope occidentale et contre les murs porteurs de la culture populaire que contre les transnationales. Il y reste quelques personnes sincères, je pense à Sandrine Bellier et à quelques autres. On trouve des écologistes sincères, comme elle ou Corinne Lepage, Antoine Waechter dans tout le champ politique. Mais EELV est aujourd’hui anti-écologiste de mon point de vue. Son bilan politique est catastrophique sur à peu près tous les sujets clés. Je pourrais énumérer les fiascos d’EELV en matière d’écologie durant une heure. EELV est un faux-nez du gauchisme utopique dont la faible crédibilité ne repose que sur le soutien que lui apportent les médias.

    3)    Votre objectif prioritaire est d’inverser les flux migratoires dans un cadre politique construit. Serait-ce vraiment réalisable ou bien est-ce un doux rêve ? Dans l’idéal, comment procéderiez-vous pour y arriver ?

    Nous savons une chose : cette société n’est pas viable. Elle va donc se trouver dans les 20 années à venir en face de ses contradictions. A ce moment-là, les temps seront mûrs pour préparer la suite. Les peuples seront attentifs à des solutions qui permettront de résoudre les tensions extrêmes devenues insupportables.  Il faudra des cadres politiques aux idées claires, aux capacités opérationnelles réelles et qui auront des perspectives sur la voie à suivre. Étape par étape, nous devrons accompagner le processus de dislocation et proposer, au milieu de la grande confusion qui régnera, des solutions progressives et réalistes pour résoudre les problèmes causés par la colonisation de peuplement de l’Europe de l’Ouest. Je n’ai pas la place en quelques lignes de vous exposer dans le détail les solutions à mettre en œuvre mais ces solutions existent. Il y a de nombreux précédents historiques. Dans l’attente de ce moment, la meilleure des choses à faire c’est de convaincre toujours plus de Français de l’inéluctabilité de ce moment et du fait que nous devrons bientôt y faire face. Territoires, ressources, reproduction… voici venir le temps du retour des grands stress historiques. Il faudra pour gérer ces temps difficiles moins des idéologues que des hommes d’autorité, intelligents et pragmatiques. Nous en formons.

    4)    Votre mouvement n’a pas de structure particulière, ce qui peut paraître bizarre. Vos membres se rencontrent lors de séminaires ou sont mis en lien lorsqu’ils recherchent de l’aide. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi avoir fait ce choix ? Cela n’affaiblit-il pas votre message ? Comment peut-on rejoindre votre mouvement ?

    Nous sommes très sélectifs dans le choix de nos séminaristes, c’est de notoriété publique. Nous assurons la confidentialité des travaux et nous ne cherchons pas à fabriquer des sociologies artificielles dans un mouvement de plus. Nous prenons les meilleurs, les faisons travailler et les laissons ensuite rayonner dans leurs zones d’influence naturelles (partis, organisations, etc.).  Nous les maillons lorsque c’est nécessaire, pour répondre à des besoins pratiques des uns ou des autres. Pas de contrôle, pas de réunions inutiles, pas d’impératifs catégoriques. Nous laissons libres nos séminaristes sans aucune envie de chercher à résoudre les divergences qui résultent des subjectivités d’engagement, des histoires personnelles etc. Ils savent tous à quelle civilisation ils appartiennent, de quels peuples ils procèdent et en gros, à quoi ils seront confrontés. Nous les outillons pour être capables de faire l’histoire un jour proche. Nous ne recrutons pas. Nous recevons des CV puis recevons les individus, les formons et les aidons à prendre conscience de leurs potentialités et à ne plus perdre leur temps. Après trois années de travail. Il nous reste beaucoup à faire et nos moyens sont limités. Les bonnes volontés sont les bienvenues.

    5)    On constate de plus en plus un écart qui se creuse entre les politiques et les électeurs, comme le montre l’abstention toujours plus forte. Quel portrait brosseriez-vous de la classe politique française aujourd’hui ?

    L’infrastructure sociale, politique et économique dans laquelle nous vivons est le produit d’une bulle reposant sur la dette. Cette généralisation de la dette a alimenté des choix économiques et sociaux irrationnels et non viables sur le long terme, choix qui ne se seraient donc pas généralisés si la dette n’était pas venue les supporter. Ces modèles sociaux irrationnels ont fabriqué et maintenu en vie des idéologies déréalisantes qui se seraient effondrées si elles avaient dû être validées par l’expérience et la raison. Sans le soutien de ce « réel utopique » dans lequel nous vivons encore, le bon sens aurait fait un tri et les décisions aberrantes dont nous subissons les conséquences n’auraient pas été prises. Nous ne serions pas contraints d’emprunter sur les marchés de l’économie-casino et n’aurions pas remboursé plus de 1200 milliards d’intérêts de dettes sur 30 ans. Nous n’aurions pas laissé s’implanter dix millions d’extra-européens en France et plus de 40 millions en Europe occidentale, dans des pays en crise économique, sociale et identitaire. Nous n’aurions pas accepté la transformation du beau projet d’une Europe unie dans sa diversité en un diplodocus technocratique nuisible. Nous n’aurions pas autorisé la mise en vente et en consommation de centaines de substances toxiques dans notre chaîne alimentaire qui ont de lourds impacts sur la santé publique, mais bien plus encore, sur la vitalité même de nos peuples. Nous n’aurions pas laissé les médias, sans contrôle, aux mains des puissances de l’argent, et j’en passe…

    Nous sommes sans doute nombreux à nous être dit qu’il n’était pas croyable que des décisions si stupides soient prises par des hommes qui semblaient pourtant intelligents. Des hommes à ce point hors de tout sens commun pour ne pas voir l’évidente stupidité de leurs choix, de leurs actes, de leurs décisions depuis plus de 40 ans. C’est pourtant bien ce qui a eu lieu. Nous sommes sortis du réel et nos processus de sélection d’élites sont eux-aussi devenus irréalistes, contre-sélectifs. Notre classe politique est le résultat sidérant de plus de quarante années de contre-sélection. Les meilleurs, c’est-à-dire ceux qui pouvaient êtres capable de traiter nos problèmes ont étés éjectés année après année. Malgré quelques exceptions notables, notre classe politique est un ramassis d’opportunistes sans colonne vertébrale, de rusés nuisibles et incompétents. Ils appartiennent à une sociologie en formation, une oligarchie de gestion de notre effondrement. Les plus intelligents sont membres d’une super-classe mondialisée mentalement qui ne sent plus de communauté de destin avec le peuple et les moins intelligents sont les pantins d’intérêts qui les dépassent malgré quelques agitations positives, quelques personnalités courageuses ici et là. Pour conclure, notre classe politique présente des caractéristiques reconnaissables des élites à quelques années de leur renversement. Comme à d’autres époques charnières de notre histoire, la circulation des élites va reprendre.

    http://medias-presse.info/laurent-ozon-le-localisme-est-la-pierre-angulaire-de-la-decolonisation-economiquecondition-indispensable-de-la-souverainete-politique/9032

  • Valls, cet homme est dangereux !

    Bonjour !

    Hier je regardais le JT et soudain j’ai entendu une chose qui m’a fait bondir…  Manuel Valls veut être un Premier ministre d’apaisement !

    Les poumons encore remplis de gaz de la dernière « Manif Pour Tous », j’ai immédiatement zappé !

    Peine perdue ! tous les médias répétaient en boucle que le successeur de Jean-Marc Ayrault serait apprécié des Français et de la droite en particulier…

    L’homme qui a envoyé des centaines de manifestants pacifiques au cachot pour leur opposition au pseudo mariage homosexuel serait devenu un enfant de chœur. 

    De qui se moque-t-on ?

    Le nouveau Premier ministre croit pouvoir assoupir les Français… Il se trompe car vous allez lui envoyer un sévère avertissement !

    Prévenons Monsieur Valls qu’à la moindre récidive de sa part, nous serons des millions  à lui tomber dessus !  Envoyez-lui dès maintenant une mise en garde sans équivoque :

    http://petit.io/petition/avenir-de-la-culture/toreador-prends-garde-a-toi

    A écouter les médias, le catalan qui voit des franquistes partout viendrait de la droite du PS. Si le successeur d’Ayrault est peut-être « réformiste » en matière d’économie, sachez qu’il se situe à l’extrême-gauche sur les questions sociétales !

    En 2009, Manuel Valls était ainsi le rapporteur d'une proposition de loi visant à autoriser l’euthanasie en France !

    Hélas, les méfaits de ce matador d’opérette n’appartiennent pas qu’au passé…

    Il vient en effet de nommer dans son gouvernement des ennemis irréductibles de la famille et de notre identité nationale. Jugez vous-même :

    - le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, considère que « évoquer les racines chrétiennes de la France c’est faire une relecture historique frelatée qui a rendue peu à peu la France nauséeuse »

    - la secrétaire d’Etat à la Famille, Laurence Rossignol, affirme que « les enfants n’appartiennent pas à leurs parents ». Dieu étant exclu, devinez à qui appartiennent-ils !

    - le nouveau ministre de l’Education Nationale – Benoît Hamon -  est un apparatchik venu de la gauche du PS … D’après lui, « être espionné par la police n’est pas un problème tant qu’on n’a rien à se reprocher » !

    enfin, Christiane Taubira reste ministre de la Justice malgré ses mensonges à répétition et le rejet massif de l’opinion publique !

    Mais on persiste à nous dire que Manuel Valls est un homme de consensus susceptible d’unir les Français…

    Trop c’est trop ! Ne laissons pas les médias sauver la gauche libertaire à la veille d’une nouvelle débâcle aux européennes !

    Dites bien fort ce que vous pensez tout bas ! Il faut qu’on vous entende ! Envoyez votre mise en garde à Manuel Valls dès aujourd’hui :

    http://petit.io/petition/avenir-de-la-culture/toreador-prends-garde-a-toi

    Le natif de Barcelone espère séduire les Français en jouant des castagnettes... Qu’il prenne garde : à la première charge, c’est une pluie de banderilles qu’il recevra !

    Ensemble rappelons à Monsieur Valls que nous n’avons aucune confiance en lui ni en ses camarades socialistes,

    François Py

    Chargé de communication d'Avenir de la Culture

     

    PS : envoyez une sévère mise en garde à Manuel Valls. Pour cela cliquez sur le lien ci-dessous :

    http://petit.io/petition/avenir-de-la-culture/toreador-prends-garde-a-toi

     
  • Vraie cause de la crise ukrainienne : la guerre économique

    par Guillaume Faye

    Ex: http://www.gfaye.com

    Les sanctions économiques stupides contre la Russie prises par les USA et l’Union européenne sont une énorme erreur qui va d’abord nuire à l’Europe et surtout… à la France. Elles sont un moyen pour Washington de casser le lien économique euro-russe en construction. Voilà les vraies raisons, économiques, de la crise ukrainienne, provoquée par l’Occident (USA et EU soumise) à son bénéfice.  

    Les sanctions anti-russes (complètement contraires au droit international, par ailleurs) nuisent d’abord à l’économie russe, qui souffre de son manque de diversification et de sa trop grande dépendance du secteur énergétique pétrogazier, en favorisant une fuite des capitaux russes. La Banque centrale russe a déjà enregistré 50 milliards de dollars d’actifs désertant Moscou. (1)

     Les États-Unis poussent à l’accord de libre-échange avec l’UE, accord inégal qui les favorisera grandement, et que la Commission européenne n’ose pas contrecarrer. Leur but est d’éviter à tout prix  une zone de libre échange euro-russe incluant l’Ukraine, et la naissance d’un espace économique continental euro-russe qui pourrait marginaliser et affaiblir la position économique dominante américaine.

    L’accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine, concocté par la Commission européenne sans mandat clair, fut la provocation  qui déclencha la crise actuelle (voir autres articles de ce blog). Cet accord était économiquement irréalisable, invivable, l’Ukraine n’étant même pas au niveau économique d’un pays émergent. Il violait des conventions passées entre la Russie et l’Ukraine. La crise fut déclenchée lorsque, sous pression du Kremlin, l’ancien pouvoir de Kiev revint en arrière et renonça à l’accord proposé par Bruxelles. Le nouveau pouvoir ukrainien russophobe par idéologie (illégitime au regard du droit international puisque issu d’un coup d’État) entend reprendre cet accord absurde avec l’UE. Les mesures russes de rétorsion contre l’Ukraine (fin du tarif gazier préférentiel et facturations rétroactives) semblent peut-être dures mais elles sont conformes à toutes les pratiques commerciales internationales, par exemple celles qui ont toujours été pratiquées par l’Opep – Organisation des pays exportateurs de pétrole.

    Petit rappel historique : début 2012, une zone de libre échange euro-russe avait été programmée par Paris et Moscou, avec l’accord du gouvernement Sarkozy et du Kremlin, incluant l’Ukraine et la Communauté des États indépendants (CEI). Berlin était d’accord, vu que l’Allemagne est dépendante du gaz russe et investit énormément en Russie. Mais Washington et Londres étaient très inquiets, vieux réflexe géopolitique anglo-saxon. D’autant plus que la France avait passé des accords d’exportation de navires militaires de type BPC Mistral avec la marine russe, ce qui constitue pour l’Otan une entorse aux règles implicites, une ligne rouge à ne pas franchir.

    La Russie était d’accord pour entrer dans l’Organisation mondiale du commerce en échange d’un partenariat privilégié avec l’UE.  Cet objectif est inacceptable pour Washington : en effet, les Américains exigent la signature de l’accord (inégal) de libre échange avec l’UE qui favorise tous leurs intérêts.

    En décembre 2012, Manuel Barroso, président de la Commission européenne,  a rejeté la proposition de M. Poutine d’une zone de libre-échange euro-russe incluant l’Ukraine ; puis, il a proposé  à l’Ukraine de s’associer à l’UE pour une future adhésion, solution qu’il savait impossible. Mais Manuel Barroso, outrepassant ses fonctions et violant juridiquement son mandat, est-il un simple agent de Washington ? N’aurait-t-il pas volontairement provoqué la crise, afin de briser dans l’œuf une union économique euro-russe ?  

    Les intérêts économiques européens en Russie  dépassent de très loin ceux des USA, ce qui dérange ces derniers. La moitié des investissements en Russie sont européens. Même proportion pour les exportations russes.

    Les sanctions contre Moscou, décidées en fait à Washington et à Bruxelles – l’UE jouant le rôle peu reluisant de filiale des USA –  vont d’abord nuire aux investissements européens et français en Russie et à leurs exportations industrielles et de services. Les sanctions anti-russes risquent de mettre en péril non seulement les importations vitales de gaz russe mais de nombreuses participations françaises dans l’économie russe : industries ferroviaire, automobile, pharmaceutique, travaux publics, luxe, viticulture, aéronautique, agro-alimentaire, grande distribution, défense. Au moment même où la France a un besoin vital d’exporter pour rééquilibrer sa balance des paiements déficitaire et créer des emplois.

    Le gouvernement socialiste français, dont la diplomatie est dirigée par l’atlantiste Laurent Fabius (qui n’a pas de doctrine précise à part la vacuité des ”Droits de l’homme”) a enterré la position gaullienne et indépendante de la France. Il s’est aligné, contre les intérêts de la France et de l’Europe (la vraie, pas celle de l’UE) sur la position de Washington. En réalité, Washington et l’UE ont instrumentalisé l’Ukraine au seul bénéfice des intérêts économiques américains.

    Il existe un autre aspect fondamental : tout se passe, par ces sanctions économiques anti russes,  comme si Washington voulait créer une crise des approvisionnements gaziers russe en Europe, afin d’y substituer les exportations américaines de gaz de schiste liquéfié, nouvelle source d’énergie extrêmement juteuse pour l’économie américaine. 

     D’un point de vue géostratégique, l’axe Paris-Berlin-Moscou est le cauchemar  des milieux atlantistes, ainsi que son corollaire, un espace économique de complémentarité mutuelle ”eurosibérien”, ainsi qu’une coopération militaro-industrielle franco-russe. Le président russe a eu le tort pour Washington de vouloir esquisser cette politique.

    C’est pourquoi la crise ukrainienne – latente depuis longtemps – a été instrumentalisée, entretenue, amplifiée par les réseaux washingtoniens (2) pour tuer dans l’œuf un grand partenariat économique et stratégique euro-russe. Pour découpler l’Europe de la Fédération de Russie.

    N’en voulons pas aux USA et ne sombrons pas dans l’anti-américanisme dogmatique. Ils jouent leur carte dans le poker mondial. Seuls responsables : les Européens, qui sont trop mous, faibles, pusillanimes pour défendre leurs intérêts, qui laissent la Commission européenne  décider – illégalement – à leur place.  De Gaulle doit se retourner dans sa tombe.

    Mais il n’est pas évident que cette stratégie de la tension avec la Russie et que cette réactivation de la guerre froide soient dans l’intérêt des USA eux-mêmes.  Car cette russophobie – qui prend prétexte du prétendu ”impérialisme” de M. Poutine (3), cette désignation implicite de la Russie comme ennemi principal ne sont pas intelligentes à long terme pour les Etats-Unis. Pour eux, le principal défi au XXIe siècle est la Chine, sur les plans économique, géopolitique et stratégique globaux. Pékin se frotte les mains de cette crise, en spectateur amusé.

    Dans l’idéal, il reviendrait à la France et à l’Allemagne (négligeant le Royaume–Uni aligné sur les USA et la Pologne aveuglée par une russophobie émotionnelle et contre-productive) de négocier, seules, avec Moscou, un compromis sur la crise ukrainienne. En passant par dessus la technocratie bruxelloise qui usurpe la diplomatie européenne et qui, comme toujours, marque des buts contre le camp européen. On peut toujours rêver.   

    Notes:

    1. AFP, 15/04/2014

    2. Barack Obama, qui est un président faible de caractère et indécis, ne voulait plus impliquer son pays dans les affaires européennes et russes, préférant se tourner vers l’Asie. Ce qui était réaliste. Mais il a dû s’incliner devant les lobbies qui ont toujours  dirigé la politique étrangère américaine, souvent plus pour le pire que pour le meilleur.

    3. ”Impérialisme” minuscule face aux interventions armées des USA et de l’Otan (mais toujours pour la bonne cause) depuis la fin de l’URSS.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/04/23/vraie-cause-de-la-crise-ukrainienne-la-guerre-economique-5353650.html

  • L'euthanasie "non volontaire"

    L'euthanasie non volontaire est un traitement médical acceptable, selon un récent communiqué de la Société belge de médecine intensive.  Bien que, dans certaines circonstances, l'euthanasie volontaire soit légale en Belgique, l'euthanasie non volontaire est fondamentalement illégale.  Mais la société veut être en mesure d'euthanasier les patients qui ne semblent pas avoir longtemps à vivre. 

    La Société définit sa politique très soigneusement.  Il ne s'agit pas de zones grises, comme le retrait du traitement onéreux ou futile ou l'arbitrage du soulagement de la douleur face à l’abrègement de la vie du patient.  Elle affirme clairement que

    «raccourcir le processus de mort par l'administration de sédatifs au-delà ce qui est nécessaire pour le confort du patient peut être non seulement acceptable, mais dans de nombreux cas souhaitable".

    "Raccourcir le processus du mourir" est un euphémisme pour l'administration d'une injection létale

    Réponse d'un médecin :

    "Je suis profondément choqué et révolté par la prise de position der la Société Belge de Médecine-de-Soins-Intensifs, qui veut que ses membres s'arrogent le droit de tuer.

    Il ne s'agit pas d'arrêter des soins qui seraient déraisonnables ou relèveraient de l'« acharnement thérapeutique », il ne s'agit pas de débrancher des appareils maintenant artificiellement en vie un patient qui sans cela serait mort, il ne s'agit pas d'arbitrer entre soulagement de la douleur et l'abrègement de la vie, il s'agit purement et simplement de faire une injection létale « pour le bien du malade », adultes, enfants, et bébés.

    Il s'agit de faire cette injection létale sans aucun accord du patient, ni de sa famille, ni de ses proches, sur décision unilatérale du médecin agissant « en conscience » lorsque lui seul juge souverainement qu'une vie « ne vaut plus la peine d'être vécue » !

    Il s'agit même de faire cette injection mortelle contre l'accord du patient « les directives anticipées sont pires qu'inutiles ». Que ces directives puissent être un (bien faible) obstacle à la toute puissance médicale ne fait pas de doute. Les argumentations sont particulièrement foireuses, et relevant de l'enfumage idéologique. Les techniques et méthodes existent pour soulager toute douleur, fut-ce au prix d'un obscurcissement de la conscience et éventuellement d'un raccourcissement secondaire de la vie, accepté mais non recherché. 

    Les ressources médicales sont toujours limitées. Si dans une unité de réanimation et soins intensif il y a toujours lieu pour le médecin de choisir le patient qui a le plus de chance de s'en sortir au mieux, faut-il pour cela « exécuter » la personne transférée au lieu de lui permettre de mourir « naturellement ».  Le cas échéant se trouvant dans une situation où il n'est plus à même de s'exprimer, un patient a-t-il le droit de dire auparavant, qu'il ne veut pas être,abruti de stupéfiants, neuroleptiques et calmants en tout genre. Et si un patient n'a rien exprimé ou ne peut plus rien exprimer, pourquoi ne pas tenir compte de l'avis de la famille, de l'entourage, d'une personne de confiance, si ce n'est parce que cela risque d'être un frein à la toute puissance du médecin. L'éthique médicale est de soigner si possible, soulager toujours, tuer jamais. Ce n'est pas le rôle d'un médecin, mais celui d'un bourreau ou d'un exécuteur de donner la mort. Dans les pays où existent encore des exécutions capitales, ce n'est jamais un médecin qui tue sur ordre mais un exécutant qui exécute l'exécuté. 

    Certes les avortement, les euthanasies, les infanticides et parricides existaient avant toute dépénalisation et existeront toujours. Mais au nom du principe de réalité et du confort moral des transgresseurs faut-il considérer que tout est acceptable ? Faut-il parce que le vol existe et qu'il est difficile de le contrôler le déclarer acceptable ? Ce qui est inacceptable c'est le relativisme moral d'une partie de la société occidentale, ou le profit justifie tout."

    Michel Janva

  • MONSTRUEUX ! Les amis de BHL auraient gazé des enfants, enlevés à leurs parents, 2 semaines avant !

    Mme Boussaïna Chaabane a confirmé que les enfants tués dans l’attaque chimique présumée du 21 août dernier sont les mêmes qui avaient été enlevés par les miliciens des villages de Lattaquié.

    « Le gouvernement syrien n’est pas responsable de l’attaque du 21 août dernier, mais c’est l’opposition qui a enlevé des enfants et des hommes des villages de Lattaquié et les a apportés vers la Ghouta pour les entasser dans un seul endroit et les gazer », a-t-elle indiqué dans un entretien accordé à la chaine arabophone de Sky News, diffusé jeudi.

    Dans la première semaine du mois d’aout, des centaines de miliciens ont pris d’assaut une douzaine de villages alaouites dans la province de Lattaquié, y ont commis des massacres et enlevé quelque 120 hommes, femmes et enfants.

    La suite ici

     
  • L’Europe de l’UMP est une auberge espagnole

    Lu dans Présent :

    "A un mois des élections du 25 mai prochain, l’UMP est plus que jamais à hue et à dia sur la question européenne. Les hiérarques du parti en font la démonstration chaque fois que l’un d’eux s’exprime dans un média. Europe fédérale, confédération d’Etats-nations ? Arrêter l’élargissement ou le poursuivre ? Et jusqu’où ? Maintenir l’espace Schenguen ou rétablir des frontières ? Protectionnisme, immigration, monnaie unique, justice, déferlement des Roms, « l’Eurabie » en pleine expansion…Autant de sujets où les ténors du parti, ses têtes de liste et ses têtes pensantes sont à l’opposé des uns et des autres.

    Xavier Bertrand, Luc Chatel, Jean-François Copé, François Fillon, Henri Guaino, Alain Juppé, Alain Lamassoure, Bruno Lemaire, Nadine Morano, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, sont, chaque fois qu’ils s’expriment sur des thèmes européens, les solistes d’une cacophonie particulièrement dissonante et confuse. Toutes les nuances des opinions qu’inspirent la construction européenne — et la destruction des indépendances nationales qui s’en suivent —  se trouvent déclinées dans le parti de Jean-François Copé et de François Fillon. Un camaïeu tout en grisaille.

    [...] Effrayé par les conséquences de ce pandémonium, l’ancien ministre des Finances François Baroin demandait dimanche dernier à Nicolas Sarkozy, au Grand Jury RTL, de « s’exprimer sur l’Europe » pour faire taire les « divergences » en train de submerger l’ex-parti majoritaire. Le député maire de Troyes, dont la compagne actuelle, Michèle Laroque, est une fantaisiste reconnue, ferait-il également dans le comique ? Par mimétisme conjugal peut-être ? Nicolas Sarkozy « s’exprimant sur l’Europe » pour réunifier l’UMP ? Exhilarant! Même Pierre Palmade, l’ancien partenaire sur scène de Michèle Laroque n’aurait pas trouvé un gag aussi désopilant.

    Le discours de Nicolas Sarkozy sur l’Europe est en fait aussi divers et varié (avec volte-faces et entrechats) que celui des caciques de l’actuel UMP. Contre l’entrée de la Turquie et jugeant Bruxelles trop interventionniste durant sa campagne présidentielle de 2007, Sarko, une fois élu, s’est dépêché de jouer les sauveurs de l’UE et de faire ratifier à la sauvette le traité de Lisbonne rejeté par le peuple français lors du référendum de 2005, rendant ainsi le pouvoir bruxellois encore plus interventionniste et hégémonique. Avant de redevenir, en 2012, pour essayer de reconquérir la confiance perdue d’une grande partie de ses électeurs, à une vision plus critique des institutions européennes. Sarkozy, c’est le salmigondis européen de l’UMP à lui seul. [...]"

    Michel Janva

  • Nos otages en Syrie ? Une classique affaire de « gangsterrorisme »…

    Nos quatre journalistes retenus otages en Syrie sont enfin libres. Qui les a enlevés ? Pour quelles raisons, politiques, religieuses, ethniques ou simplement financières ? Et, surtout, y a-t-il eu rançon versée par la France ?

    D’abord, le fondamental. 

    La guerre civile syrienne est la parfaite prolongation de celle qui sévit au Liban voisin (1975-1990), les fondamentaux de cette guerre civile fondatrice valant toujours aujourd’hui. Or, depuis, une constante – en fait, l’unique bouée de sauvetage du régime alaouite des Assad, de père en fils – est celle-ci : un contrôle systématique, au pire une « influence » sur tout groupe terroriste, guérilla, groupe insurgé opérant dans la région. Ce, grâce aux redoutables et forts experts des services spéciaux du régime de Damas. En son temps, ces services ont manipulé des groupes palestiniens, jihadis sunnites, chiites et chrétiens libanais, arméniens chrétiens (ASALA) – même la « légion étrangère » (commandement des opérations spéciales à l’étranger) du FPLP, avec bien sûr Carlos, mais aussi des Japonais, des Allemands, etc. À l’époque, le responsable de ces « opérations spéciales » était le colonel Haïtham Saïd, du SR de l’armée de l’air syrienne.

    Aujourd’hui, les services d’Assad fils opèrent toujours de même – demandez-vous pourquoi des groupes jihadis, mobilisés pour abattre le régime hérétique des Assad, s’entretuent aujourd’hui avec férocité –, pas vraiment l’effet du hasard. Donc, dans la libération d’otages détenus par des fanatiques sunnites, le régime alaouite laïc des Assad joue aussi un rôle…

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