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  • Les villes FN épargnées par Patrick Bruel…

    La terrible nouvelle est tombée sur les écrans des ordinateurs en surchauffe de l’AFP : Patrick Bruel n’ira pas chanter dans les villes dirigées par un maire FN. À l’annonce de la catastrophe, Robert Ménard n’a pu retenir ses larmes, le maire de Fréjus a avalé un tube d’antidépresseurs et Steeve Briois est retourné vivre chez sa mère. La proposition du ministre de la Culture d’envoyer un sosie s’est vu opposer une fin de non-recevoir. Les élus exigent le vrai, l’unique, celui qui joue du piano avec deux doigts en poussant cris rauques dans un micro.

    Paradoxalement, les électeurs ont accueilli la nouvelle dans la liesse. Six ans sans Patrick Bruel apparaissent comme une bénédiction, un don du ciel inattendu… Partout dans les rues, on loue les noms de Robert Ménard, Steeve Briois et consorts. Bien que pas un seul concert du chanteur n’ait été prévu dans les villes concernées, aucun habitant ne se sentait à l’abri d’un récital surprise, d’un quelconque « Casser la voix » assommant, d’un pseudo-message humaniste à la sauce « Feux de l’amour »…

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  • 17e chambre ou tribunal islamique ?

    Certains magistrats de la 17e chambre correctionnelle de Paris ont déjà adopté, par leurs verdicts, l’article 22 des droits de l’homme en islam.   

    Le verdict rendu par la trop célèbre 17e chambre correctionnelle de Paris contre Renaud Camus et Jacques Philarchein devrait interpeller tous ceux qui se réclament des principes laïques et de la défense de la liberté d’expression. Le premier a été condamné à payer 5.000 euros, entre amende et dommages et intérêts, le second à 3.000 euros. Comme je le disais avec humour à l’écrivain, c’est un petit joueur puisque, pour des raisons semblables, j’avais pris, en mars 2012, au total 7.350 euros, tandis que mon ami Pascal Hilout se contentait, lui, de 4.850 euros. Verdict inique, pour lequel nous avons fait appel, avons été rejugés le 5 mars, et nous connaîtrons le verdict de la cour d’appel le 5 juin.

    Au-delà de ces sommes, qui sont loin d’être négligeables pour des personnes qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre, il est intéressant de s’attarder sur les arrêtés inquiétants du procès Camus-Philarchein. Il faut d’abord rappeler que seul le MRAP avait porté plainte, alors qu’habituellement les associations dites antiracistes chassent en meute.

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  • Marseille : un élu FN ne souhaite pas revenir sur la loi Taubira

    Communiqué de Bernard Antony :

    "Dans la mairie du 7° secteur de Marseille où a été élu Stéphane Ravier du Front National, son adjointe, Evelyne Bettuzi, ne s’est pas contentée d’enregistrer le pseudo-mariage d’une paire d’hommes. Mais elle a félicité les jeunes époux (dont on ne peut certes dire : « ils seront heureux et auront beaucoup d’enfants »), ajoutant de surcroît qu’elle ne souhaitait pas «  que l’on revienne sur le mariage pour tous » (sic !).

    Ceci est affligeant mais hélas pas étonnant. J’avais il y a quelques mois émis un communiqué à propos du maire d’Arcangues qui, après s’être efforcé de ne pas accepter pareille chose, avait dû finalement s’incliner s’il ne voulait pas démissionner ou être démissionné.

    J’exprimais que je me refusais à lui jeter la pierre. Je pensais en effet, et je pense toujours, que le refus de la loi inique par seulement deux ou trois maires était voué à l’échec.

    Selon moi, seule l’organisation de la Manif pour tous aurait pu peut-être parvenir à faire triompher le droit à l’objection de conscience par une mobilisation de tous les maires, très nombreux, opposés à la loi Taubira, s’engageant solidairement et menant alors toute une résistance civile et judiciaire. Je ne croyais pas en effet judicieux d’exiger de ces bons maires en désaccord avec la loi perverse de démissionner pour être inéluctablement remplacés sans doute par des édiles moins bons.

    Mais une loi scélérate peut toujours être politiquement combattue même après son adoption. Le droit de revenir sur des lois mauvaises, c’est le propre même de l’action politique la plus démocratique !  L’interdiction ou le refus d’y revenir, c’est l’acceptation même du totalitarisme. Il est affligeant que sur ce point si important, comme sur celui de la loi Veil, le Front National ne soit en définitive pas mieux que l’UMP ou le PS. [...]"

    Sur cette question de l'objection de conscience des maires, seul le maire de Fontgombault a su tenir, alors même que certains maires de villes bien plus conséquentes auraient pu, s'ils l'avaient voulu, s'opposer à cette loi, avec la certitude d'être réélus dans un fauteuil.

    Michel Janva

  • Mariage gay : le «malaise grandissant» des commissaires face à la répression

     

    Des policiers face à des manifestants anti-mariage gay, le 2 avril 2013

    INFO LE FIGARO - Dans le journal interne du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), des hauts fonctionnaires font part de leur refus d'être «une police d'opinion» face aux manifestants anti-mariage gay.

    Il y a quelques jours, les CRS s'indignaient, dans un tract du syndicat Alliance, de leur mission «ridicule» contre les «veilleurs debout». Aujourd'hui, c'est chez les commissaires de police que la colère gronde. Dans le dernier numéro de la Tribune du commissaire, deux des trois «tribunes libres» sont consacrées au «malaise grandissant» de l'institution policière face à la répression des manifestations anti-mariage gay. «Du jamais vu!», commente un membre de ce syndicat, qui représente 60 % des commissaires, et qui a toujours été très légitimiste. «Cela montre l'ampleur du mécontentement».

    Signé «un collectif de commissaires de police», le premier article évoque «une vidéo ayant circulé sur Internet», «qui montre deux de nos collègues remettant en liberté des personnes portant un vêtement assorti du logo d'une association engagée dans un débat de société, après un simple contrôle d'identité». «S'il apparaissait que des instructions ont été données à toute la chaîne hiérarchique policière d'interpeller des personnes sur ce seul motif, soulignent les auteurs, les commissaires de police qui ont décidé de les élargir honorent le Corps de Conception et de Direction». Et de conclure : «il était temps de prouver que notre Institution n'est pas une police d'opinion».

    Le deuxième texte - une tribune «poignante», juge le secrétaire général du SCPN, Emmanuel Roux - est une lettre d'«un commissaire de police attentif à l'actualité» à un «cher collègue». Vraisemblablement pied-noir, il lui parle de sa grand-mère, Eugénie, qui «aimait beaucoup la France, bien qu'elle n'y soit jamais allée avant que le sens tragique de l'Histoire ne la contraigne (…) à quitter pour toujours notre terre natale il y a 51 ans». Un jour, raconte-t-il, «elle commit l'acte fou de brandir un drapeau français à sa fenêtre». Des uniformes «déboulèrent», «défoncèrent sa porte», à la recherche du drapeau.

    Aujourd'hui, le petit-fils d'Eugénie est commissaire divisionnaire. «Depuis plusieurs mois, le pays gronde, poursuit-il. Je vois des uniformes, de jeunes manifestants que l'on colle contre le mur. J'en ai vu qui tombaient, d'autres que l'on conduisait vers des fourgons, le regard perdu mais fier». Avant d'asséner : «Je ne serai jamais l'un de ces officiers. J'aime trop ma grand-mère».

    Emmanuel Roux admet avoir hésité avant de publier ces «collègues qui parlent avec leur tripes». Mais il a reçu plusieurs appels dans le même sens, et a voulu jouer son «rôle de syndicat, lieu de parole». «Je n'ai pas eu connaissance de pratiques policières qui auraient été différenciées selon les manifestants, tempère-t-il. Mais l'ordre public, c'est une alchimie complexe…»

    Au sein du SCPN, on affirme toutefois que «beaucoup ne se reconnaissent absolument pas dans les méthodes appliquées». «C'est pas qu'on soit pro ou anti mariage gay, témoigne un commissaire signataire du premier article. On est simplement choqués. On voit une distorsion énorme entre ce qui se passe avec les voyous récidivistes et des gamins pacifiques qu'on met en garde-à-vue simplement parce qu'ils portent un tee-shirt ! Parfois, il faut avoir la force de dire «non». Notre message, c'est que l'on refuse d'être une police politique, quel que soit le pouvoir».

    source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Il a la cote

  • 1638, Un fils nous est donné

    Cette année-là - la vingt-huitième de son règne - Louis XIII, trente-sept ans, sentant depuis quelque peu ses forces décliner, accablé de peines physiques et morales, inquiet sur le sort des armées enlisées dans un combat sans fin contre les Habsbourg d’Espagne, allait enfin connaître un moment de sérénité.

    D’ailleurs, la situation de la France n’avait jamais été vraiment désespérée : deux ans plus tôt, le 9 août 1636, la prise de Corbie en Picardie par les Germano-Espagnols avait fait trembler Paris, mais il s’était produit, écrit Bainville, « un de ces mouvements de patriotisme dont le peuple français est coutumier », et dès le 9 novembre, sous les yeux du roi lui-même, l’armée française reconquérait la place. Tout laissait voir que la France reprenait confiance en elle-même : le cardinal de Richelieu venait de créer l’Académie française et tout le royaume s’enthousiasmait pour Le Cid de Corneille, retrouvant ainsi le sens de l’honneur et de la gloire.

    Le drame personnel de Louis XIII n’en était pas moins cruel. Il avait dû se séparer de la seule femme qu’il aimât vraiment, Mlle de La Fayette, qui, le 19 mai 1637, était entrée au couvent Sainte-Marie de la Visitation, rue Saint-Antoine. De son côté, la reine, la pieuse Anne d’Autriche (soeur du roi d’Espagne Philippe IV), qu’il avait épousée à treize ans, s’il ne vivait plus guère avec elle, lui causait quand même bien des soucis, d’autant que ses relations occultes avec notamment Gaston, duc d’Orléans, frère du roi, et avec l’intrigante duchesse de Chevreuse, venaient de la compromettre dans une affaire de trahison au profit de l’Espagne. Toutefois, le Cardinal avait invité les deux époux à faire la paix.

    Un affreux orage

    Restait la grande question qui torturait Louis et tout le royaume avec lui : il n’avait toujours pas de fils ! Et voir le futile Gaston d’Orléans se comporter en héritier présomptif et toujours comploteur lui était insupportable. La reine Anne n’avait pas encore pu mener une grossesse à terme, et lui vivant à Saint-Germain-en-Laye, elle au Louvre, les moments d’intimité étaient fort rares.

    Toutefois Louis allait souvent chercher du réconfort auprès de Louise de La Fayette, devenue soeur Angélique, et celle-ci, de derrière la grille du parloir, s’efforçait de le conseiller. On raconte que le soir du 5 décembre 1637, un affreux orage survint au moment de partir et que la religieuse unissant ses conseils empressés à ceux du capitaine des gardes, M. de Guitaut, qui craignait pour ses rhumatismes..., parvint à décider la roi à aller dormir au Louvre, où la seule chambre digne de l’accueillir était... celle de la reine. On devine la suite, d’autant plus que ce même mois de décembre, Louis XIII, constatant qu’un redressement militaire spectaculaire commençait à repousser les Espagnols, prit la décision (soufflée par Richelieu) de demander solennellement à la Vierge Marie d’intercéder pour la France et pour la paix. Ce fut l’acte de consécration, connu sous le nom de Voeu de Louis XIII décidé par lettres patentes du 17 décembre (renouvelées le 10 février suivant), demandant que dans la France entière la fête de l’Assomption, chaque année le 15 août, fût célébrée comme une fête nationale.

    Dès les premiers mois de 1638, se répandit la nouvelle de l’heureux événement qui se préparait à Saint-Germain-en-Laye. Tout le long du mois d’août, le Saint-Sacrement fut exposé dans les églises et les prières publiques commencèrent, tandis que les armées entreprenaient vaillamment de ravir l’Artois aux Espagnols et qu’à Paris saint Vincent de Paul fondait l'OEuvre des Enfants trouvés.

    Le dimanche 5 septembre, la reine accoucha d’un garçon aussitôt ondoyé et prénommé Louis-Dieudonné. De Saint-Quentin où il dirigeait le front, Richelieu fit savoir que Dieu donnait cet enfant au monde « pour de grandes choses ». Le siècle de Louis XIV s’annonçait, Louis XIII recouvrait courage et fierté pour les cinq années qu’il lui restait à vivre.

    L’explosion de joie secouant tout le pays fut mémorable : Te Deum et Salvum fac regem dans toutes les églises, illuminations dans les rues, feux de joie, bals, concerts, feux d’artifices se succédèrent pendant plusieurs jours.

    Ainsi dans ce royaume encore en guerre, obligé à mille sacrifices pour parer à tout risque d’invasion, la joie et l’espérance dominaient, car le peuple tout entier vivait au rythme des battements de coeur d’une famille incarnant la continuité du pays. Nos républiques seront toujours incapables de nous offrir ce genre de liesse populaire unanime où les coeurs s’enflamment pour l’avenir de la nation et non pour celui d’un clan, ou d’un parti, ou d’un arriviste...

    Michel Fromentoux L’Action Française 2000 n° 2744 – du 20 mars au 2 avril 2008