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  • France 4 surfe sur l’islamophobie en engageant des acteurs jouant des racistes improbables

    Des acteurs embauchés par France4 jouent des scènes qui n’arrivent jamais dans le métro. Jamais pour ceux qui le prennent depuis 20 ans.

    Inventer une islamophobie outrancière surjouée et jouer l’ambiguïté entre le jeu de scène et des badauds réels, un cocktail qui plaira aux annonceurs publicitaires. Qui plait déjà à tous les sites islamistes qui remercient France 4 pour les conforter dans leur posture victimaire !


    « Le concept est si bluffant que la vidéo d’une intervention raciste contre une jeune femme voilée a fait le buzz, alors que beaucoup ignorent qu’il s’agit en partie d’une mise en scène puisque le commencement de l’action raciste est provoqué par des acteurs. [...]

    L’absence de distinction du faux et du vrai de ce type de vidéo qui peuvent se répandre très vite sur la toile risque de porter préjudice à des situations réelles en faisant planer le doute sur elles, d’induire le spectateur en erreur[…] »

    En réalité, il est patent qu’on ne se sent plus chez soi, quand on est un vrai Français, dans le métro, et qu’il est tout à fait légitime de le faire savoir.
    De plus, la grande majorité, pour ne pas dire la quasi-totalité, des propos ou agressions (vraiment) racistes, proviennent d’immigrés à l’encontre de Français.

    Source : islamisation.fr

  • Excellent autocollant anti franc-mac !

    Lu sur le site du Renouveau français :

    « Il faut mettre les « pieds dans le plat » et attaquer le Système en son centre.
    Le RF lance une campagne de dénonciation de la secte maçonnique, qui est au cœur de la République comme le rappelait récemment Français Hollande.

    autoc-FM.jpg

    On peut d’ores et déjà se procurer ce nouvel autocollant, en allant sur cette page. »

    http://www.contre-info.com/

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (X)

    Chronique de Michel Geoffroy.

    La proportion des personnes interrogées qui disent avoir une bonne opinion du chef de l’Etat atteint péniblement les 18%.

    La chute normale

    Seulement 17% des personnes interrogées font confiance à François Hollande pour résoudre les problèmes de la France (sondage TNS Sofres-Sopra Group du 27 février au 3 mars 2014).

    Seulement 18% des personnes interrogées déclarent avoir une bonne opinion de François Hollande comme président de la république (baromètre mensuel IFOP des 4 au 12 avril 2014).

    52% des personnes interrogées ont qualifié les deux ans de François Hollande à l’Elysée comme « très négatives », 34% les ont estimées « d’assez négatives », soit un total de 86%, alors que 13% les ont jugées « assez positives » et seulement 1% « très positives ».

    56% des personnes interrogées se déclarant sympathisantes de gauche jugent que François Hollande « n’est pas assez de gauche » (sondage BV/iTélé/CQFD/Le Parisien des 24 et 25 avril 2014).

    La cote de popularité du président V. Poutine atteint 80% en Russie (sondage institut Levado des 12 au 24 mars 2014).

    Le rebond Valls ?

    41% des personnes interrogées déclarent faire confiance au nouveau premier ministre Manuel Valls, contre 47% qui sont d’opinion contraire (enquête CSA/Les Echos/Radio classique des 1er et 2 avril 2014) ; 47% des personnes interrogées ont une opinion négative de Manuel Valls selon le sondage LH2 des 15 et 16 mai, soit 4 points de moins par rapport au précédent sondage.

    79% des personnes interrogées désapprouvent la nomination du premier secrétaire du parti socialiste, Harlem Désir, au sein du gouvernement (sondage BVA/iTélé/CQFD des 10 et 11 avril 2014).

    59% des personnes interrogées estiment que Ségolène Royal est plutôt un handicap qu’un atout pour François Hollande (sondage BVA/iTélé des 15 et 16 mai 2014).

    La défiance vis-à-vis de l’Union européenne

    83% des personnes interrogées jugent que l’action de l’Europe est peu ou pas efficace (sondage BVA/Le Parisien-Aujourd’hui en France mars 2014).

    63% des personnes interrogées estiment que l’Union européenne est un gaspillage de l’argent des contribuables (sondage IPSOS/Steria Le Monde/Cevipof/Terra nova du 12 au 14 mai 2014). Seules 32% des personnes interrogées déclarent se sentir « autant français qu’européen » (sondage IPSOS/Steria Le Monde/Cevipof/Terra nova du 12 au 14 mai 2014).

    59% des personnes interrogées estiment que « privilégier des produits ou des entreprises français dans le contexte actuel de la mondialisation … est efficace pour redresser l’économie française » (sondage CAS Les Echos/Radio classique des 2 et 3 mai).

    70% des personnes interrogées déclarent approuver le décret sur le patriotisme économique défendu par Arnaud Montebourg dont l’action n’est cependant pas jugée efficace par 65% des personnes interrogées (sondage BVA/iTélé/Le Parisien-Aujourd’hui en France des 15 et 16 mai 2014).

    Sarkozy le retour ?

    58%des personnes interrogées estiment que Nicolas Sarkozy n’aurait pas fait mieux que Hollande s’il avait été réélu (sondage CSA/Nice Matin du 22 au 24 avril 2014).

    63% des personnes interrogées déclarent ne pas désirer une candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2017 (sondage IFOP/Fiducial/iTélé du 2 au 15 mai 2014).

    Michel Geoffroy, 23/05/2014

    Voir ou revoir :

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (I)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (II)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (III)
    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (IV)

    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (V)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VI)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VII) 

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VIII)

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (IX)

    http://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-x/

  • Constat accablant pour l'Union européenne

    L'historien François Kersaudy dénonce cette Europe, qui a préféré l'élargissement à l'approfondissement, le gigantisme à la taille humaine, et le centraslisme à la subsidiarité :

    "[...] L'élargissement démesuré de l'Union et des compétences de la Commission, résultant principalement de la démission des gouvernements, s'est fait au nom de "la paix". Il faut en déduire qu'en l'absence d'une Commission omnipotente, de réglementations aberrantes et de sentences juridiques délirantes, la France serait en guerre contre le Danemark, tandis que la Finlande aurait depuis longtemps attaqué l'Allemagne. C'est oublier que ce n'est pas l'Europe qui a fait la paix, mais la paix qui a fait l'Europe..., et surtout que, de mémoire d'homme, les démocraties ne se sont jamais fait la guerre - même en l'absence de tout meccano institutionnel supranational. Mais que peut faire ledit meccano pour assurer la paix aux frontières de l'Est ou du Sud ? Niente !Il s'est pourtant doté d'une "haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité", madame Ashton, non élue, résolument unilingue, sans expérience des affaires étrangères, mais ayant rang de ministre, 1 600 fonctionnaires à disposition et un budget faramineux. Que fait-elle pour promouvoir le début du commencement d'une politique extérieure européenne ? Niets !

    Le Traité sur l'Union européenne de 1992, dit Traité de Maastricht, précise que "la Commission promeut l'intérêt général de l'Union".Mais qui, dans cette Commission hors-sol entourée de 30 000 lobbyistes, est capable de définir l'intérêt général de 28 pays ?Coïncide-t-il avec celui de l'Allemagne qui refait brûler des tonnes de charbon, ou avec celui de la France qui protège encore timidement son industrie nucléaire ? Est-ce celui de la Hongrie qui maltraite ses Roms, de la Roumanie qui les chasse, de l'Italie qui les exploite ou de la Belgique qui peine à les accueillir ? Est-ce celui de la Finlande qui protège sa nationalité, ou celui de Malte qui la vend pour 650 000 euros ? Ou encore celui de la France qui traque les paradis fiscaux, ou celui du Luxembourg qui en est un ? Que dit la Commission sur tous ces sujets ? Ingenting !

    Le principe de subsidiarité, réaffirmé par l'article 5 du Traité de Lisbonne, établit clairement que l'Union "n'intervient que si et dans la mesure où les objectifs de l'action envisagée ne peuvent être réalisés de manière suffisante par les États membres". Est-ce à dire que ces États sont à présent si décadents qu'ils ne peuvent statuer eux-mêmes sur la dimension de leurs concombres, le diamètre de leurs cuvettes de W-C ou la quantité de cannelle dans leurs pâtisseries ? Qu'ils sont si impotents que la Cour de justice européenne peut leur interdire d'expulser de leur propre territoire les plus dangereux terroristes étrangers ? Qu'ils sont si incompétents que la Commission doit leur dicter la façon de gérer leurs budgets ? Qu'ils sont si déliquescents qu'ils ont entièrement abandonné à la Banque centrale européenne le contrôle d'une monnaie commune surévaluée ? Qu'ils sont si insignifiants que leurs parlements nationaux n'ont plus guère que le pouvoir de transcrire en lois nationales les 17 000 textes émanant de la Commission ? Et en définitive, devant qui cette Commission, cette Cour de justice et cette Banque centrale européennes sont-elles responsables ? Qu'en disent les traités ?Semmi ! [...]"

    Michel Janva

  • Salubrité publique : les orthodoxes montrent l’exemple

    Il y a une semaine, le samedi 17 mai, des villes du monde entier ont été à nouveau souillées de l’étalage de corruption morale et de dévalorisation de l’être humain systématiquement amenées par les annuelles gay pride. Nous constatons néanmoins que l’accueil réservé par les peuples aux activistes « LGBT », promoteurs du vice et de la destruction du lien familial, n’est pas partout identique à la coupable mollesse des Occidentaux.

    Ainsi donc, une gay pride devait avoir lieu ce samedi 17 mai à Chisinau, capitale de la Moldavie. La manifestation rassemblant quelques dizaines de débauchés et des personnalités étrangères telles que des envoyés de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe et le représentant en Moldavie du programme de développement de l’ONU (tiens tiens…) était censée déambuler sur l’artère centrale de la ville, l’avenue Stefan cel Mare. Mais bien que ce petit monde ait été escorté par une centaine de policiers (plus nombreux que les marcheurs) avec casques et matraques, quelques dizaines d’hommes déterminés et menés par des popes1 ont suffi à leur barrer la route. Sans demander leur reste, invertis et diplomates occidentaux ont pris la poudre d’escampette, se sont réfugiés dans deux bus et ont aussitôt quitté le centre-ville !

    Le même jour, c’est à Khabarovsk, en Extrême-Orient russe, qu’une gay pride a également tourné en eau de boudin. Bravant l’interdiction légale de toute promotion publique d’une quelconque pratique sexuelle non-traditionnelle, quelques militants homosexualistes se sont rassemblés avant d’être dispersés par 300 citoyens de la ville. Les tenants de la décrépitude des mœurs ne s’en sont sortis sains et saufs que grâce à l’intervention rapide de dizaines de policiers. En tout et pour tout, l’événement organisé par les « LGBT » aura duré… un peu moins de trois minutes.

    Enfin, le maire de Moscou a donné quelques occasions ces jours-ci aux milieux « LGBT » de pleurnicher sur l’injustice qui leur serait faite par cette Russie qui n’accepte pas que le péché soit consacré par la loi. Ainsi, coup sur coup, la mairie a interdit la tenue d’une « marche Conchita Wurst » et d’une gay pride, arguant que de telles actions, en plus d’être interdites par la législation russe, « portent atteinte aux sentiments religieux et moraux et à la dignité humaine ».

    Une fois de plus, un vent frais et revigorant nous vient de l’est et des terres orthodoxes.

    Baudouin Lefranc

    1 La population moldave est majoritairement de confession orthodoxe. Les paroisses orthodoxes du pays font partie de l’Eglise orthodoxe russe et le patriarche de Moscou est le primat des orthodoxes moldaves.

  • Stupeur et tremblement, par Jacques Sapir

    Les élections européennes qui se sont déroulées autour de cette fin de semaine (et ce dimanche 25 mai en France) montrent un véritable soulèvement contre les politiques menées en Europe. Ce soulèvement est évident en France, en Grande-Bretagne, mais aussi en Italie où le M5S et la Ligue du Nord font l’équivalent du parti de centre-gauche (33%), tandis que les restes du Berlusconisme (Forza Italia) virent de plus en plus anti-UE.

    Ce soulèvement est aussi clair en Grèce, où Syriza remporte haut la main ces élections, mais aussi dans l’Est de l’Europe où des partis à tout le moins eurosceptiques dominent. Elles confirment en même temps l’absence de synchronie des espaces politiques que sont les différentes nations,, car ce soulèvement prend des formes très différentes. Ce soulèvement a donc pris des formes marquées par le cadre historique de la formation de la vie politique, de la démocratie en quelque sorte, qui s’appelle la Nation. Cette absence de synchronie, si dans l’immédiat elle va permettre aux conservateurs du PPE de garder une majorité relative, signe la fin des espoirs de certains de voir émerger un « peuple » européen. Si un rejet global s’est exprimé, il l’a fait dans un cadre national qui lui donne se spécificité.

    En France, ces mêmes élections sont reconnues pour provoquer, selon les mots du Premier-Ministre un « séisme ». Encore faut-il dire précisément ce que cela signifie. Ce séisme, il est manifeste moins par le score du Front National, assurément historique (25% des voix, premier parti de France), que par l’effondrement symétrique du bloc au pouvoir (23% pour l’alliance PS+EELV) et de l’UMP, qui dépasse à peine les 20%. En réalité, si l’on additionne les voix qui se sont portées sur des partis remettant en cause l’UE (DLR, FdG et FN), on obtient 35% des suffrages. On notera que le succès du Front National n’a pas empêché le petit parti de Nicolas Dupont-Aignan de réaliser un beau score (près de 4%). On peut penser que si de mesquines querelles d’appareil n’avaient fait échouer le projet de listes communes avec les partisans de Jean-Pierre Chevènement (le MRC), ces listes auraient pu peser nettement plus dans ces élections. A l’inverse, si l’on regroupe les voix des deux partis qui assumaient leur « fédéralisme » européens, l’UDI et EELV, on n’obtient que 18,7% des suffrages. C’est ce chiffre là qu’il faut aussi retenir. Il mesure le poids réel des partisans du « fédéralisme » en France. [...]

    La suite sur RussEurope

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Stupeur-et-tremblement-par-Jacques

  • La rhétorique antiraciste ne prend plus dans l'opinion

    De Christian Combaz dans Le Figarovox : :

    "Plutôt que d'adapter leur discours à cette nouvelle donne, les spécialistes de l'intimidation dogmatique reviennent en ce moment aux valeurs sûres, le nauséabond, l'inadmissible, la haine de l'autre, le repli, le fantasme identitaire, etc. Tout ressurgit mécaniquement dans leurs propos, mais il y a quelque chose d'assez navrant dans ce flipper de l'anathème, c'est son caractère prévisible. Le joueur commence à connaître les trucs de la machine, il ne peut plus la secouer car elle tilte pratiquement de manière préventive, en outre et depuis trente ans le same player shoots again est attribué aux mêmes joueurs qui s'accrochent aux manettes du discours. Ceux qui jouent sont toujours les mêmes, et leurs coups sont toujours identiques. Le jeu n'a plus de sens, il aligne les figures imposées, il suit les lois d'une espèce de balistique du raisonnement qui n'intéresse personne.

    On mesure cette lassitude à l'accueil très tiède qu'ont reçu les indignations, les appels à la vigilance et les tentatives de protestation qui se sont manifestés depuis les élections. Il y a quinze ans la jeunesse montait sur les lampadaires de la Bastille pour glapir sa crainte d'être dépassée par des forces coalisées du capital et du fascisme international. Désormais, le développement d'une tyrannie de proximité, qu'elle a souvent subie dans la cour du lycée, la préoccupe davantage -sans parler des révélations de Snowden et de la tiédeur de l'Europe institutionnelle devant les écoutes américaines, qui représentent la menace la plus sérieuse que la Démocratie ait affrontée depuis longtemps..

    Les professionnels de la vigilance devraient donc suivre un stage de remise à niveau s'ils veulent garder la main sur la réalité, parce qu'elle est en train de leur échapper complètement."

    Michel Janva

  • Le NPD au parlement européen

    npd-européennes

    Allemagne – Le NPD (parti nationaliste) va faire son entrée au Parlement européen pour la première fois de son histoire.

    Avec quelque 300.000 voix et un score de 1%, le NPD obtient un élu, sur les 96 sièges dont disposera l’Allemagne dans la nouvelle assemblée. Le NPD profite d’une réforme du système électoral allemand pour les européennes, passé à la proportionnelle intégrale, et qui ne prévoit donc plus de seuil minimum pour avoir un élu. Cette réforme a aussi profité à différents petits partis comme les Freie Wähler, le « parti pour la protection des animaux », le  »parti de la Famille », le parti « Pirate« , le « Parti écologique allemand » et le parti fantaisiste « Le Parti », qui ont chacun un siège, tandis que le nouveau parti anti-euro, l’AfD, créé au printemps dernier, et qui prône notamment une dissolution de l’euro, a  atteint les 7%, ce qui lui permet d’envoyer 7 députés au Parlement européen.

    Fondé en 1994, le NPD avait failli entrer au Bundestag en 1969 avec 4,3 % des voix puis a connu la traversée du désert avant de connaître à nouveau quelques petits succès depuis 2004 quand le parti a fait son entrée au parlement régional de Saxe avec un score de 9 %. Le NPD dispose aujourd’hui d’élus dans quatre parlements régionaux.

    C’est Udo Voigt, politologue, qui siégera au Parlement européen pour le NPD.

    http://medias-presse.info/le-npd-au-parlement-europeen/10594

  • L'immigration coûte 0,5 % de PIB à la France, d'après l'OCDE

    C'est une enquête de l'OCDE (Organisation pour le commerce et le développement économique) dont vous avez pu lire des extraits et des commentaires dans la presse ces dernières vingt-quatre heures, jeudi 22 mai. La plupart des articles qu'il nous a été donné de consulter (Les Echos, Le Figaro, Reuters sur Boursorama) ont retenu un fait majeur dévoilé par cette enquête : en 2012, l'Allemagne a accueilli 400 000 immigrés sur son territoire, soit deux fois plus qu'en 2009. A tel point que la presse allemande en a fait ses gros titres, étonnée. 

    "Les flux migratoires [en Allemagne NDLR] ont augmenté de plus d'un tiers en 2012 par rapport à 2011, en raison principalement des mouvements en provenance d'Europe centrale et d'Europe de l'Est, et - dans une certaine mesure - d'Europe du Sud" explique l'OCDE. Avec 400 000 immigrés accueillis sur son sol en 2012, l'Allemagne est en deuxième position derrière les Etats-Unis (1 milion d'immigrés). Sachant que l'Allemagne est 27 fois plus petite que les Etats-Unis, grande comme l'Etat du Montana, et compte 80 millions d'habitants contre 317 millions d'américains, l'Allemagne pourrait en fait proportionnellement à sa taille et à sa population revendiquer la première place, devant les Etats-Unis. Ce flux migratoire a représenté 0,5 % de la population allemande en 2012.

    Quid de la France ? L'OCDE ne donne curieusement pas de chiffre pour la France dans l'étude publiée, mais communique tout de même deux informations de taille : "Plusieurs autres pays européens ont également connu des flux beaucoup plus élevés de migration en 2012 par rapport à 2011, certains, comme la France, la Suède et la Finlande, atteignant même des sommets historiques." L'agence Reuters, après avoir interviewé l'auteur du rapport, annonce le chiffre de 242 000 nouveaux entrants sur le territoire français en 2012.

    Mais le rapport ne se contente pas d'estimer les flux migratoires, il essaye surtout d'en évaluer l'impact. Or, c'est cette partie du rapport qui a bizzarement été éludée ou survolée dans les articles référencés ci-dessus. Pourtant, le communiqué de l'OCDE semblait limpide. Le troisième point mis en exergue sous les "principales conclusions pour la France" était : "ramener le taux d’emploi des entrants au niveau de celui des travailleurs natifs représenterait un gain fiscal notable et un impact budgétaire sur le PIB de 0,5% en France." Le rapport de l'OCDE ne dit pas autre chose, et nous citons ici in extenso le paragraphe sur ce sujet : "L'emploi est le déterminant le plus important de la contribution fiscale nette des migrants, en particulier dans les pays avec des États-providence généreux. Augmenter le taux d'emploi des immigrés au niveau des personnes natives du pays entraînerait des gains financiers substantiels dans de nombreux pays européens de l'OCDE, en particulier en Belgique, en France et en Suède, qui verraient un impact budgétaire de plus de 0,5 % du PIB. Il pourrait également aider les immigrés à atteindre leurs propres objectifs : la plupart des immigrés, après tout, ne viennent pas pour des avantages sociaux, mais pour trouver du travail et améliorer leur vie et celle de leurs familles. Les efforts visant à mieux intégrer les immigrés devraient donc être considérés comme un investissement plutôt qu'un coût." 

    0,5 % de PIB, c'est 10 milliards 

    Il n'y a pas besoin d'être un grand économiste pour comprendre ce que l'OCDE explique à mots couverts, sur un sujet hautement sensible. Le taux de chômage des étrangers en France, était en 2012, selon l'Insee, de 24,8 %, contre 9,2 % pour les Français, et 9,8 % au total, sachant que l'Insee appelle étranger toute personne qui ne détient pas la nationalité française. En estimant que les pays comme la France gagneraient 0,5 % de PIB (10 milliards d'euros) s'ils parvenaient à amener la population immigrée au même niveau d'emploi que "celui des travailleurs natifs", l'OCDE nous explique en fait que le taux de chômage élevé des immigrés en France coûte 0,5 point de PIB.

    Les immigrés sont-ils victimes d'une discrimination à l'embauche, qui justifierait leur taux élevé et persistant de chômage ? Non, l'OCDE explique que leur employabilité est directement proportionnelle à leur niveau d'éducation et de compétence. Si l'immigration a fait croitre de 31 % le nombre de diplômés de l'enseignement supérieur au Canada, qui pratique une immigration hautement sélective et attire des asiatiques et des européens, l'impact n'est que de 14 % en Europe explique encore le rapport. Mieux encore, l'OCDE explique dans un autre rapport publié également mardi que "les immigrés représentaient 47% de l'augmentation de la main-d'œuvre aux États-Unis et 70 % en Europe au cours des dix dernières années" et encore que "les immigrés contribuent de manière significative à la flexibilité du marché du travail, notamment en Europe". Jean-Luc Mélenchon et les électeurs du Front de Gauche apprécieront. Si l'on ajoute que l'Unedic, qui finance l'assurance chômage, annonce 300 000 chômeurs de plus en 2014 et 2015, la "recommandation" de l'OCDE oscille entre l'utopie et le delirium tremens...

    25 % de chômage chez les immigrés en France en 2012 

    Sur les dix dernières années, le taux de chômage des immigrés est tombé une seule fois sous le seuil des 20 %, à 19 %, en 2008, quand le taux de chômage des Français a atteint 7 % cette année là. Que ce soit en période faste pour l'emploi ou en pleine crise, le ratio est donc toujours de 1 sur 3. Nicolas Sarkozy, pour rédiger sa tribune publiée jeudi par l'hebdomadaire Le Point, avait il eu connaissance préalablement de ce rapport de l'OCDE, rendu public mardi soir à 20h30, quand le Point était déja chez l'imprimeur ("avant midi, le journal est définitivement bouclé et part pour l'imprimerie" explique le Point sur son site Internet) ? Il ne dit pourtant pas autre chose : " Nous ne pouvons plus continuer à faire semblant de croire qu'il est encore possible d'accueillir tout ceux qui le souhaitent. C'est une évidence qu'il faut suspendre immédiatement Schengen I et le remplacer par un Schengen II auquel les pays membres ne pourraient adhérer qu'après avoir préalablement adopté une même politique d'immigration. Ainsi serait-il mis fin au détournement de procédure qui permet à un étranger de pénétrer dans l'espace Schengen, puis, une fois cette formalité accomplie, de choisir le pays ou les prestations sociales sont les plus généreuses. Nous n'avons pas voulu l'Europe pour que soit organisé un dumping social et migratoire au détriment quasi systématique de la France. J'affirme que l'on peut être généreux et bouleversé par les évènements de Lampedusa et être dans le même temps suffisamment lucide pour ne pas accepter une absence de contrôle de notre politique migratoire qui nous conduit tout droit à la catastrophe. Si nous ne réagissons pas rapidement dans les années qui viennent, c'est notre pacte social qui va exploser".

    Source : http://www.economiematin.fr/eco-digest/item/10065-cout-immigration-france-ocde

    http://www.oragesdacier.info/

  • Editorial atypique sachant les résultats extraordinaires du scrutin de dimanche

    La Rédaction de Voxnr a décidé de mettre en ligne au sein de cet éditorial des articles issus de nombreuses sources afin que le Lectorat soit au mieux renseigné sur le séisme que la France et à un degré moindre l'Europe viennent de connaître. Réactualisation permanente tout au long de cette journée. Sera mis en ligne par la suite un éditorial sous la forme classique.

    Elections européennes : les cinq enseignements du scrutin


    FN en tête, défaite du PS, désamour européen... par lemondefr
    1. Une indubitable victoire du FN avec une abstention moindre
    En passant de 6,34 % à plus de 25 % entre 2009 et et 2014, avec une abstention assez similaire entre les deux scrutin (56,9 %, contre 59,37 % il y a cinq ans), le Front national réalise sans conteste un score record. Il est, pour la première fois de son histoire vieille de 30 ans, en tête d'une élection nationale, loin devant l'UMP. Il faut additionner, comme l'ont fait certains caciques du parti de Jean-François Copé, ses scores et ceux de l'UDI, pour qu'elle repasse artificiellement devant le Front national.
    Marine Le Pen et son père, qui font partie des eurodéputés les moins assidus au Parlement européen, devraient amener à Bruxelles une vingtaine de nouveaux europarlementaires FN. Ils sont en outre en position de force pour tenter de monter une coalition eurosceptique au Parlement.
    2. Un score historiquement bas pour le PS
    Le PS subit un revers cinglant, en ne remportant que 14,3 % des suffrages, contre 16,8 % en 2009. Le parti de la majorité arrive, en outre, en troisième position, loin derrière le Front national et l'UMP. Le PS perd ainsi un siège au Parlement européen, et n'y dispose plus maintenant que de 13 députés. Après l'échec des municipales, cette défaite européenne est d'autant plus alarmante pour les socialistes.
    Lors d'une allocution télévisée, le premier ministre Manuel Valls a évoqué un « choc », un « séisme ». Un champ lexical qui ressemble à celui employé après le 21 avril 2002, lorsque le FN s'était qualifié pour le second tour de la présidentielle.
    L'Elysée a convoqué une réunion dès lundi matin avec le premier ministre et plusieurs membres du gouvernement, estimant que « des leçons doivent être tirées » de ce scrutin.
    3. A l'UMP, l'horizon s'assombrit pour Jean François Copé
    La droite espérait encore terminer devant le FN. C'est raté, et c'est une mauvaise nouvelle pour Jean-François Copé. Englué dans l'affaire Bygmalion, de plus en plus contesté en interne, le président du parti sait qu'il aura les plus grandes difficultés à faire taire ses opposants internes, qui donnent de la voix, voire n'hésitent plus à réclamer son départ de la tête du parti. Un bureau national est prévu mardi matin 27 mai.
    4. Poussée des conservateurs et eurosceptiques en Europe
    La France n'est pas la seule à connaître une poussée de l'extrême droite : Le Danemark, le Royaume-Uni, l'Autriche ont donné plus de 15% des voix à des partis proches du FN. Selon les premières estimations, les eurosceptiques auraient jusqu'à 39 sièges antifédéralistes et 33 sièges souverainistes.
    5. Le PPE en tête au Parlement
    Selon les estimations diffusées par Bruxelles, les conservateurs du Parti populaire européens (PPE) arrivent en tête avec 212 sièges, suivis par les socialistes et démocrates (S&D ; 185 sièges). Les centristes (ADLE) disposeraient, eux, de 71 sièges ; les Verts de 55 sièges et la gauche radicale de 45 députés. Le groupe ECR, où siègent les conservateurs britanniques, obtient 40 élus, contre 36 au groupe EFD, où siègent les eurodéputés du parti UKIP.
    Dans ces conditions, il semble que ce soit le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, candidat du PPE, qui sera en mesure de prendre la présidence – très convoitée – de la Commission européenne. Mais, selon le Traité de Lisbonne, la désignation à ce poste n'est pas automatiquement liée au résultat du scrutin ; tout juste les chefs d'Etat qui le désignent doivent-ils tenir compte des élections. En milieu de soirée, M. Juncker a revendiqué la victoire, au nom de son groupe.

    Source: Le Monde