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La valeur du travail chez les Français
Le Figaro du mercredi 25 juin nous livrait un rapport édifiant sur la durée moyenne du travail annuel dans les pays d'Europe. Edifiant pour la France, car selon ce rapport (rapport de l'institut Coe-Rexecode fondé sur des données européennes), dans une année (données de 2010 à 2013), les salariés français à temps complet travaillent cinq semaines de moins que les Allemands. La France se classe avant-dernière, juste avant les Finlandais, cocorico. L'étude pointe aussi d'importantes différences entre salariés. C'est en France que l'on constate que la durée du temps de travail annuel a le plus baissé ces quinze dernières années.
Pour le détail du temps de travail par catégorie de salariés, on se reportera au document. Il faut quand même souligner que, toujours selon le rapport
"Les principales causes d’absence des travailleurs sont les congés et RTT (6,6 semaines), et non l’absence liées aux maladies ou garde d’enfant (1,6 semaine)."
Cette désaffection des Français à l'égard du travail a quelque chose de très préoccupant. On assiste à un phénomène curieux: dans un pays où le chômage est un fléau national et touche une partie chaque jour plus importante de la population, ceux qui ont la chance d'avoir du travail semblent s'en désintéresser et n'attendre qu'une chose, les congés et la retraite. Ceux d'entre vous qui sont déjà intervenus dans les "forums des métiers" des lycées pourront le confirmer : les questions des élèves sur les métiers tournent principalement autour des possibilités qu'offre chaque métier d'avoir a) un bon salaire, b) de bons congés, c) une bonne retraite pas trop tardive. Etonnant, de la part de jeunes qui n'ont même pas encore commencé à travailler, même si l'on peut comprendre leur volonté de gagner suffisamment: on ne vit pas de l'air du temps. Ce qui est plus déprimant, et reflète bien l'estime dans laquelle la jeunesse tient le travail, c'est que l'intérêt qu'offre tel ou tel métier au quotidien passe loin derrière les préoccupations matérielles.
Il semble qu'on ait perdu en France la notion de travail en tant qu'oeuvre valorisante de l'être humain. Le Compendium de la Doctrine Sociale de l'Eglisevient jeter un éclairage essentiel sur la valeur du travail, auquel l'Eglise accorde beaucoup d'importance:
"256 Le travail appartient à la condition originelle de l'homme et précède sa chute; il n'est donc ni une punition ni une malédiction. Il devient fatigue et peine à cause du péché d'Adam et Ève, qui brisent leur rapport de confiance et d'harmonie avec Dieu (cf. Gn 3, 6-8)."
St Paul considère que chacun doit avoir à coeur de travailler, afin de ne pas être un poids pour les autres, et de pouvoir partager avec les nécessiteux. Lui-même s'est fait « un point d'honneur » à travailler de [ses] propres mains afin de « n'avoir besoin de personne » (1 Th 4, 11-12)
"ORA ET LABORA": "Le travail humain, finalisé à la charité, devient une occasion de contemplation, se transforme en prière" [...]
[...] "Grâce au travail, l'homme gouverne le monde avec Dieu ;avec lui il en est seigneur. [...] L'oisiveté nuit à l'être de l'homme, tandis que l'activité bénéficie à son corps et à son esprit. Le chrétien est appelé à travailler non seulement pour se procurer du pain, mais aussi par sollicitude envers le prochain plus pauvre [...] Chaque travailleur, affirme saint Ambroise, est la main du Christ qui continue à créer et à faire du bien."
L'Etat n'est pas oublié, qui doit établir les conditions favorables pour que chacun ait du travail (et non le fournir lui-même avec des emplois aidés et autres artifices):
"[...] Le devoir de l'État ne consiste pas tant à assurer directement le droit au travail de tous les citoyens, en régentant toute la vie économique et en mortifiant la libre initiative des individus, que plutôt à « soutenir l'activité des entreprises en créant les conditions qui permettent d'offrir des emplois, en la stimulant dans les cas où elle reste insuffisante ou en la soutenant dans les périodes de crise »."
Il faut donc que notre pays retrouve le goût du travail et lui rende sa noblesse, que chacun ait la fierté légitime de son activité, quelle qu'elle soit, que la perspective du travail s'élargisse en perspective chrétienne. Il y a ... du travail !Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, l'emploi, social 0 commentaire -
Le Conseil d'Etat a inventé l'assassinat compassionnel
Extrait d'une tribune de Thibaud Collin dans Le Figaro :
"[...] L'arrêt du Conseil d'Etat du 24 juin reprend l'article R.4127-37 du code de la santé publique exigeant du médecin qu'il s'efforce «de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l'assister moralement. Il doit s'abstenir de toute obstination déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique et peut renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n'ont d'autre objet ou effet que le maintien artificiel de la vie.» Le problème se concentre ici sur la question de l'artificiel. C'est bien sûr en créant une analogie avec l'acharnement thérapeutique que le maintien de la nutrition et de l'hydratation artificielles apparaît comme déraisonnable parce que disproportionné et inutile. Mais disproportionné et inutile au regard de quel critère ? Le Conseil d'Etat répond que «l'alimentation et l'hydratation artificielles constituent un traitement inutile dès lors qu'il a pour seul but, en l'espèce, de maintenir artificiellement la vie». Phrase extraordinaire qui aurait ravi Molière! Si le but de l'artifice est l'artifice, dit en substance le Conseil d'Etat, il est alors inutile. Bien sûr, puisque la même chose est alors moyen et fin! Or l'utilité est un rapport entre un moyen et autre chose que lui-même, à savoir la fin. Cette phrase en raison de sa circularité est donc en réalité absurde, inconsistante ; mais elle révèle en creux le déni de la vie qu'opère la raisonnement du Conseil d'Etat.
En effet, l'hydratation et la nutrition artificielles relèvent simplement de l'assistance à personne dépendante. Mon bébé non plus ne peut se nourrir tout seul. Certes, il a devant lui la promesse d'une vie autonome, riche de potentialités ce qui ne semble pas être le cas de Vincent Lambert.
Quelle est la mesure de la pratique médicale? Il est bien évident que la médecine est un art ordonné au recouvrement de la santé qui en elle-même est naturelle. La médecine pallie donc les manques de la nature. Que se passe-t-il lorsque la médecine est confrontée à ses propres limites dans les cas de maladies incurables, de handicaps etc.? Ne pouvant plus agir directement sur l'état de santé, la médecine prend alors comme repère un nouveau critère: le confort du patient et/ou sa volonté mais aussi le coût financier pour la société, l'état psychique des proches etc. Dans cette logique, la vie d'une personne humaine n'apparaît plus comme en soi indisponible ; puisqu'elle est jugée en fonction de critères extrinsèques, dès lors en concurrence. Mais qui ne voit que l'on plonge alors dans l'arbitraire le plus radical? La matrice calculatrice s'abat alors inéluctablement sur la vie humaine pour décréter que la dépendance, la fragilité, la non-productivité autorisent sa suppression.
Cette logique s'est installée dans notre société depuis 1975 puisque c'est elle qui gouverne l'interruption dite «médicale» de grossesse. On peut en effet tuer un fœtus atteint d'une maladie incurable ou d'un handicap, et ce jusqu'à la veille de sa naissance, pour lui éviter une vie que l'on juge insupportable, indigne, bref non-conforme aux standards d'une vie humaine épanouie. Cette exclusion des personnes dépendantes et handicapées de la communauté humaine se retrouve aujourd'hui. A quoi sert la vie de Vincent Lambert? A rien, répond le Conseil d'Etat. Puisqu'elle est inutile, il s'agit par «compassion» de le libérer lui-même de cette inutilité. Le Conseil d'Etat trente-trois ans après l'abolition de la peine de mort a ainsi inventé l'assassinat compassionnel. Oser rappeler que l'honneur d'une société réside dans sa capacité à assister les personnes en grande dépendance, c'est alors faire preuve d'obstination déraisonnable. Cet arrêt est un signal supplémentaire à toute la société française qu'un être humain n'a pas un droit inaliénable à la vie en tant que tel. Ce droit est conditionné à toutes sortes de facteurs. Cet effroyable rétrécissement de la raison humaine n'est que la réactualisation d'une logique bien connue de fabrication de rebut humain. Belle illustration de la barbarie en costume!"
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Les participants à l’assemblée 2014 du groupe Bilderberg
Le groupe Bilderberg, l’une des plus puissantes officines mondialistes, a tenu son assemblée annuelle au Danemark, du 29 mai au 1er juin.
Voici la liste des participants :
Copenhague, 29 mai-1er juin 2014
Président
France Castries, Henri de Pdg AXA Group Participants :
Allemagne Achleitner, Paul M. Président du Conseil de surveillance de la Deutsche Bank AG Allemagne Ackermann, Josef Ancien Pdg de la Deutsche Bank AG Royaume-Uni Agius, Marcus Président non-exécutif de PA Consulting Group Finlande Alahuhta, Matti Administrateur de KONE ; président d’Aalto University Foundation Royaume-Uni Alexander, Helen Président d’UBM plc États-Unis Alexander, Keith B. Ancien commandant de l’U.S. Cyber Command ; ancien directeur de la National Security Agency États-Unis Altman, Roger C. Directeur exécutif d’Evercore Finlande Apunen, Matti Directeur du Finnish Business and Policy Forum EVA Allemagne Asmussen, Jörg Ministre du Travail et des Affaires sociales Hongrie Bajnai, Gordon Ancien Premier ministre, leader du parti Ensemble 2014 Royaume-Uni Balls, Edward M. Chancelier fantôme de l’échiquier Portugal Balsemão, Francisco Pinto Président de Impresa SGPS France Baroin, François Député (UMP), maire de Troyes France Baverez, Nicolas Associé Gibson, Dunn & Crutcher LLP États-Unis Berggruen, Nicolas Président de Berggruen Institute on Governance (Council for the Future of Europe) Italie Bernabè, Franco Président de FB Group SRL Danemark Besenbacher, Flemming Président du Carlsberg Group -
TV Libertés refuse de se soumettre aux ordres des LGBT
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La France compterait 174.058 francs-maçons
Combien sont les francs-maçons en France ? Le blog maçonnique de L’Express publie une liste de 20 obédiences maçonniques et livre le nombre de leurs adhérents selon les chiffres officiels avancés par les obédiences elles-mêmes. Le total annoncé monte à 174 058 frères et sœurs (dont 32 457 sœurs soit 18,6%). Mais le blog maçonnique de L’Express s’interroge sur l’authenticité de ces chiffres. Car la vantardise est un péché mignon très en vogue parmi les obédiences maçonniques qui se livrent une concurrence féroce.
1. Grand Orient de France (GODF) : 50 000 frères (dont 2,6% de sœurs).
2. Grande Loge de France (GLDF) : 33 000 frères.
3. Grande Loge nationale française (GLNF) : 25 500 frères.
4. Fédération française du Droit humain (FFDH) : 17 000 frères (dont 67% de sœurs).
5. Grande Loge de l’Alliance maçonnique française (GLAMF) : 14 700 frères.
6. Grande Loge féminine de France (GLFF) : 14 000 sœurs.
7. Grande Loge mixte de France (GLMF) : 4 900 (dont 45% de sœurs).
8. Grande Loge traditionnelle symbolique Opéra (GLTSO) : 4 700 frères.
9. Grande Loge européenne de la Fraternité universelle (GLEFU) : 2 400 frères (dont 22,5% de sœurs).
10. Grande Loge mixte universelle (GLMU) : 1 400 frères (dont 52% de sœurs).
11. Grande Loge féminine de Memphis-Misraïm (GLFMM) : 1 300 sœurs.
12. Ordre initiatique de l’Art royal (OITAR) : 1 200 frères (dont 50% de sœurs).
13. Grande Loge traditionnelle de France (GLTF) : 1 100 frères.
14. Grand Prieuré des Gaulles (GPDG) : 1 000 frères.
15. Grande Loge des cultures et des spiritualités (GLCS) : 900 frères (dont 30% de sœurs).
16. Grande Loge française de Memphis-Misraïm (GLFrMM) : 500 frères (dont 25% de sœurs).
17. Loge nationale de française (LNF) : 350 frères.
18. Grande Loge indépendante de France (GLIF) : 300 frères.
19. Grande Loge initiatique souveraine des rites unis (GLSRU) : 280 frères (dont 45% de sœurs).
20. Grande Loge nationale indépendante et régulière pour la France, les DOM et les TOM (GLNR) : 100 frères.
http://medias-presse.info/la-france-compterait-174-058-francs-macons/11576
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Indochine Coloniale
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Nouvel ouvrage contre le mariage gay
Alors que la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples gays fêtent ses un an d’existence, on voudrait nous la vendre comme le nouveau sacro-saint dogme auquel il serait interdit se s’opposer et que tous devraient accepter tacitement. C’est peut être aller un peu vite en besogne pour les pseudo moralistes socialistes qui croient pouvoir manipuler la pensée du peuple en la matière aussi facilement qu’ils avaient manipulés medias et sondages pour en arriver à faire adopter la Loi Taubira. Depuis à coups de « Vie d’Adèle » ou de femme à barbe remportant l’eurovision, nous sommes obligés de nous conformer à cette nouvelle religion étrange nommée confusion des genres.
L’ouvrage Mariage pour Tous est égal Manipulation pour Tous revient sur le long débat qui agita entre l’automne 2012 et le printemps 2013 la société française sur le projet qui aboutit finalement au mariage homosexuel. Il s’agit là d’un livre militant, sans aucune complaisance pour les manipulateurs agissant avec leurs complices ultra minoritaires du lobby LGBT dans une incroyable entreprise d’humiliation de millions de personnes qui manifestèrent contre cette loi inique.
Les auteurs de ce pamphlet, car c’en est un, sous le pseudonyme de Wolf Patriotic entendent lutter contre l’oubli de ces mois de luttes intenses car ce qui est à craindre est bien le syndrome du PACS, une lutte qui s’oubliera d’elle même et qui permettra à ceux qui veulent détruire la famille de progresser encore vers de nouvelles étapes : ils affûtent déjà leurs armes et leurs futurs projets : GPA et PMA, motivés qu’ils doivent être par leur dernière victoire sociétale.
Et nous demain, serons nous assez fort pour demander l’abrogation pure et simple de cette loi scélérate ? Ce serait en tous cas le seul moyen de contrarier un peu les plans de ceux qui nous prépare une société de genre indifférencié, une société dans laquelle les enfants croiront que d’autres enfants peuvent naître de deux pères, de deux mères, que le dernier chanteur transsexuel à la mode est un modèle pour l’humanité. Est-ce de cela que nous voulons pour la société de demain. Résistons. Osons leur dire non !
Mariage pour Tous est égal Manipulation pour Tous
Edition Bookelis
ISBN : 979-10-227-0831-9
Pour commander cet ouvrage au tarif militant (13 Euros au lieu de 15 Euros), précisez Tarif Militant renseignements : fetesetpatrimoineal@laposte.net
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Soumis
Sur son blog, l’éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol estimait hier que le retour de Nicolas Sarkozy (dans la course pour la présidentielle en 2017) est « entravé par le FN ». Appelant implicitement de ses vœux une union des droites contre la gauche, il affirme que « l’erreur qui démange la droite centriste serait de continuer à décréter le FN infréquentable en dépit des nouveaux électeurs qui le rejoignent : ce serait là le meilleur moyen de radicaliser une frange de plus en plus importante d’un électorat qui en a assez d’être méprisé ». Par ailleurs, « les réalités politiques obligent à plus de modestie vis-à-vis du FN et, probablement, à des compromis ou des rapprochements ». Ainsi, « si les divergences (entre l’UMP et le FN) ne manquent pas sur le plan économique (son idéologie antilibérale contredit son pragmatisme sociétal), des convergences existent sur les risques du communautarisme, de l’immigration de masse, de l’oubli de soi, etc. Sarkozy ne pourrait surprendre que s’il décidait de jeter des ponts, en rompant avec l’ostracisme qui n’accorde d’ouvertures qu’à la gauche. Son savoir-faire politique peut l’en rendre capable. Mais il lui faudrait alors affronter, nonobstant d’éventuelles suites judiciaires dans des affaires en cours, le tribunal médiatique et ses inquisiteurs. Chiche ? »
Est-ce à dire que les divergences sur le plan économique entre l’opposition nationale et les partis européistes de droite, pour faire court, sont surmontables ? Il est clair en tout cas que lagauche bruxelloise, dans son exercice du pouvoir, se livre à des avancées que ne renieraient pas de nombreux dirigeants de l’UMP. Sous la plume de Laurent Jauffret, Minute se penche dans son dernier numéro sur le reportage daté de 2012 « Le plan de bataille de financiers » produit par La coopérative industrielle, Les mutins de Pangée, le journal Fakir et le site la-bas.org, le site non officiel de l’émission de Daniel Mermet Là bas si j’y’ suis.
Si tout ce petit monde évolue clairement dans les eaux de l’extrême gauche , ledit reportage n’en démasque pas moins le double langage, les mensonges du PS. A l’appui de sa démonstration, le journaliste évoque les propos de Nicolas Doisy , chief economist deChevreux, filiale de courtage de la Corporate investment Bank, « qui conseille des centaines de fonds de pension ». « Dans une note confidentielle destinée aux opérateurs de marché il avait tenu à rassurer ces derniers quant à l’impossibilité pour François Hollande de tenir sa promesses de brider la finance (..) que le bonimenteur avait promis au peuple ».
Selon M. Doisy, interrogé par les auteurs de ce reportage le 19 mars 2012, Hollande « qui allait être élu quelques semaines plus tard, ne pouvait faire autrement que de libéraliser le marché du travail ou selon ses mots, de réduire substantiellement un certain nombre de garanties dont bénéficient jusqu’à présent les titulaires de CDI (…) et imposer plus de flexibilité aux travailleurs. Ce fut effectivement le cas quelques mois plus tard avec l’accord sur l’emploi signé le 11 janvier 2013 ».
Passé largement inaperçu du fait de l’attention médiatique qui s’est focalisée sur la bataille autour du Mariage pour tous (une diversion pour occulter cette trahison, faire passer cette pilule là selon certains), « un employeur peut donc, désormais depuis cette loi se fonder sur les compétences professionnelles de son salarié pour le licencier, ce qui est la porte ouverte aux critères subjectifs ».
« C’est regrettable pour François Hollande mais la nécessité d’une libéralisation du marché du travail est le résultat de l’appartenance de la France à la zone euro. Aussi ne peut-on avoir l’une sans avoir l’autre écrivait Nicolas Doisy dans sa note ». Quant au pacte budgétaire européen, « il estimait qu’il serait politiquement intelligent que les partenaires européens de la France permettent à François Hollande de prétendre qu’il leur a arraché quelques concessions, même si c’est faux en réalité. La demande de renégociations du traité serait alors utilisée pour tromper le public français en lui faisant accepter de réformes convenables dont celle du marché du travail ».
Et Julien Jauffret de noter que « la situation est aujourd’hui beaucoup plus simple qu’on ne le croit parfois: une bande de prédateurs qui se prend pour la nouvelle race des seigneurs a décidé de réduire en semi-esclavage une bonne partie de la planète pour son profit exclusif».
Si le Front National est de très loin le plus cohérent dans sa dénonciation de toutes les perversités du mondialisme sur le plan économique, identitaire, social comme sociétal, il n’a certainement pas échappé à M. Rioufol que le « libéralisme » à la sauce européiste est incompatibles avec la défense de nos intérêts nationaux. Libéralisme incarné par Jean-Claude Juncker, ex-Premier ministre du Luxembourg, désigné à la présidence de laCommission européenne par le Parti populaire européen (PPE) auquel appartient l’UMP,avec le soutien du Parti socialiste européen (PSE) …Pour faire bon mesure le socialisteMartin Schulz, alias « Papa Schulz , »a obtenu le soutien des mêmes pour la présidence de l’UE. La boucle est bouclée…
Dans une tribune publiée sur le site du Nouvel Obs, l’inénarrable Dominique Sopo, président du SOS racisme, dénonce rituellement le FN et sa « matrice » de haine » (sic). Il appelle à une énième mobilisation contre le camp patriotique, tout en concédant que « la gauche qui est aujourd’hui au pouvoir « , « a trahi ses électeurs » que « les deux années qui viennent de s’écouler auront été des années de renoncements ».
Mais très significativement, M. Sopo se garde bien de pointer les véritables trahisons de la gauche euromondialiste dont nous évoquions plus haut un échantillon. Non la gauche aurait failli à sa « mission » en « (refusant) d’engager les combats du progrès en matière d’égalité », « d’ initier une nouvelle page dans la conquête de l’égalité ». « Droit de vote des étrangers, remise d’un ticket lors des contrôles policiers, politique de lutte contre les discriminations, relance de la politique de la Ville, politique de la jeunesse : comment la gauche au pouvoir a pu abandonner ces combats ? »
Il est évident que le poids électoral du FN a permis en effet de freiner les manifestations les plus visibles, perceptibles aux yeux de l’opinion de son immigrationnisme échevelé, et de son laxisme délirant. Un récent sondage n’indiquait-il pas également que 79% des Français estimaient qu’il y avait « trop d’immigrés » en France ?
Pour autant M. Sopo sait parfaitement qu’au sein de notre démocratie confisquée, le projet multiculturaliste, de disparition des identités nationales, reste plus que jamais la mauvaise boussole qui guide les dirigeants de la caste politico-médiatique.
Il va de pair avec la soumission (par conviction ou intérêt) de ce gouvernement et nos élitesaux autres diktats de la ploutocratie planétarienne. Pour répondre encore aux interrogations de M. Rioufol, force est de constater affirme Bruno Gollnisch que dans le domaine de la politique d’immigration également, la droite sarkozyste au pouvoir s’est acharnée à décevoir et à mentir aux Français . « Laisser faire, laisser passer », l’inoxydable slogan de toutes les démissions…
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2004 : le bidonnage Nouchet, la diabolisation au nom de « l’homophobie »
Le 16 janvier 2004, un autre fait divers servira de rampe de lancement idéologique aux biens-pensants pour criminaliser certaines opinions par le biais de l’amalgame et du mensonge. Un trentenaire, Sébastien Nouchet, est ce jour-là aspergé d’essence et brûlé au troisième degré, « uniquement parce qu’il est homo », selon la presse. « Tu vas crever, sale pédé », lui aurait lancé un des trois attaquants cagoulés, avant de le transformer en torche humaine.
« L’affaire Nouchet » provoque une vague d’émotion médiatique. Des manifestations « anti-homophobie » sont immédiatement organisées par les associations homosexualistes (Act-Up, Inter-LGBT, etc.) et certaines formations politiques (les Verts, le PCF).
Jacques Chirac, alors président de la République, envoie une lettre de soutien à Sébastien Nouchet et à son compagnon, imité par son Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin. Le Garde des Sceaux, Dominique Perben, met la pression sur le parquet pour que les auteurs de cette agression soient retrouvés et sévèrement punis. Il reçoit personnellement la mère de Sébastien Nouchet et le compagnon de celui-ci. Le 23 juin 2004, un projet de loi contre « l’homophobie » est élaboré en conseil des ministres, et soumis à l’Assemblée nationale. A la sortie du conseil, le ministre de la Justice déclare : « J’ai été bouleversé par ce qui était arrivé à Sébastien Nouchet. Cette loi, c’est au fond quelque par la loi Nouchet pour faire prendre conscience à chacun qu’il est hors de question de s’en prendre comme ça à des minorités quelles qu’elles soient ».
La loi créant le délit « d’homophobie » est adoptée le 30 décembre 2004. Un mois plus tard, le député du Nord Christian Vanneste, qui s’oppose aux revendications homosexualistes et au « mariage gay », en fait le premier les frais. Estimer que la base d’une famille, c’est un homme et une femme, est dorénavant considéré comme une agression contre les homosexuels, presque du même type que les brûler à l’essence ! Poser la question de l’adoption d’un enfant par deux personnes du même sexe devient nauséabond au regard de la loi ! Les poursuites, puis les condamnations dont le député du Nord est l’objet en première instance et en appel, signent le début de la fin de sa carrière politique. Parce qu’il a affirmé ce que les sociétés ont affirmé de tout temps, parce qu’il a fait preuve de simple bon sens dans une époque qui marche sur la tête, l’homme se retrouve soudain au ban de l’humanité !
L’affaire est oubliée mais la loi reste...
Et même si la Cour de cassation finit par juger que le député du Nord n’a pas dépassé les limites de la liberté d’expression, rien n’y changera. L’homme est diabolisé dans les médias et le restera.
Quant à « l’affaire Nouchet », elle se terminera par un flop. Non-lieu en première instance en 2006, confirmé en appel en 2007, et une vérité obscène : il n’y a jamais eu d’agresseurs, mais un dépressif ayant une dizaine de tentatives de suicide à son actif qui a voulu faire parler de lui. Un dénonciateur de vent. Un menteur qui a cherché un peu de lumière. Un mythomane sur lequel s’est fabriquée la loi.
Deux vraies victimes, pourtant, figurent dans l’affaire : l’innocent détenu injustement à la suite des accusations mensongères de Nouchet ; la liberté d’expression réduite une fois de plus par une loi liberticide votée, comme la loi Gayssot, à la suite d’un montage médiatique vide et mensonger.
Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique
http://www.oragesdacier.info/2014/06/2004-le-bidonnage-nouchet-la.html