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  • L'existence d'un océan dans les entrailles de la Terre se confirme...

    Une réserve d'eau plus importante que celle de tous les océans et les mers réunis serait bien cachée dans la zone de transition du manteau terrestre.

    La théorie n'est pas nouvelle mais, depuis quelques mois, les indices s'accumulent. Le manteau terrestre pourrait bien abriter un gigantesque réservoir d'eau, jusqu'à trois fois plus vaste que l'ensemble des océans de notre belle planète bleue. Tout a commencé en mars dernier avec l'annonce de la découverte d'un diamant marron sans grande valeur marchande mais suffisamment spécial pour mériter une publication dans la revue Nature. En effet, après avoir étudié sous toutes les coutures ce caillou des profondeurs ramené à la surface par un volcan brésilien, une équipe scientifique dirigée par Graham Pearson, de l'université d'Alberta au Canada, y a décelé la toute première inclusion naturelle de ringwoodite d'origine terrestre. Un minéral que l'on avait jusqu'ici retrouvé dans des météorites et produit en laboratoire, mais dont on ne faisait que soupçonner très vivement la présence dans les profondeurs de la Terre.

    Pourquoi cette intuition ? Parce que la ringwoodite n'est rien d'autre que de l'olivine - le principal minéral du manteau terrestre - soumise à des conditions de température et de pression élevées telles que celles qui s'exercent entre environ 520 et 660 kilomètres de profondeur en direction du centre de la Terre, dans une sorte de zone de transition entre le manteau supérieur et le manteau inférieur de la planète. Or, la particularité remarquable de cette ringwoodite est qu'elle tend naturellement à piéger l'eau en son sein, non à l'état de liquide, de gaz ou de glace, mais sous la forme d'ions hydroxydes. D'ailleurs, après analyse de leur précieux échantillon, les chercheurs ont confirmé que celui-ci contenait bien environ 1,5 % d'eau. Autrement dit, même si ce pourcentage ne peut en aucun cas être généralisé, cela démontrait premièrement qu'il y avait bien quelque part de la ringwoodite dans le manteau terrestre et, deuxièmement, que celle-ci pouvait contenir une quantité d'eau significative. L'hypothèse d'un réservoir d'eau gigantesque dans le manteau terrestre en sortait donc considérablement renforcée...  

    Ondes sismiques et roches humides 

    Forte de ce résultat, une autre équipe de chercheurs américains, conduite par Steven Jacobsen de l'université Northwestern de l'Illinois et Brandon Schmandt de l'université du Nouveau-Mexique, a tenté à son tour d'éclairer la question en étudiant le comportement des ondes sismiques qui font sonner la Terre comme une cloche, pendant plusieurs jours, après un tremblement de terre. Car lorsque ces ondes rencontrent des roches humides, elles ralentissent, et c'est là quelque chose que les scientifiques savent mesurer. Mais quel rapport avec l'eau piégée dans la ringwoodite puisque celle-ci n'est pas sous la forme liquide ? C'est que, grâce à des expérimentations menées en laboratoire, Steven Jacobsen est préalablement parvenu à montrer que, dans des conditions de pression et de température comparables à celles qui s'exercent à la limite entre la zone de transition et le manteau inférieur de la Terre, la fameuse roche est contrainte de restituer l'ensemble de son eau.

    C'est donc là, à environ 700 kilomètres de profondeur, que se situerait ce qui pourrait être la plus grande réserve d'eau de la planète. Et, après une analyse minutieuse des données recueillies par EarthScope USArray - un réseau de 2 000 sismographes répartis sur le sol des États-Unis - lors de 500 tremblements de terre, les chercheurs en sont convaincus. Les enregistrements semblent bien corroborer cette idée (article paru dans la revue Science). Grâce à ces recherches, les scientifiques espèrent maintenant parvenir à mieux comprendre le cycle de l'eau sur notre planète mais aussi comment se sont formés nos océans. Toute l'eau de la Terre, si nécessaire à la vie, pourrait bien ne pas provenir uniquement des comètes...

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/lexistence-dun-ocean-dans-les.html

  • Un match au Brésil de l'équipe d'Algérie

    ... et c'est la France qui est en état de sécurité renforcée. Des voitures brûlent à Barbès, des stations de métro sont fermées, les canons à eau sont de sortie...

    Michel Janva

  • Et maintenant, le ramadan…

    70 % des disciples d’Allah vivant en France pratiqueraient ce rituel.   

    Manuel Valls avait souhaité la qualification de l’Algérie, c’est fait. Une bonne partie de la nuit, nos compatriotes ont eu droit au lot habituel de scènes d’hystérie collective, d’actes de vandalisme, de voitures brûlées et de milliers de drapeaux algériens revanchards. Mais pas de répit, dès le lendemain, nous serons confrontés à une autre nouvelle coutume attendrissante : le ramadan, qui va durer un mois.

    Précisons d’abord que ce quatrième pilier de l’islam n’a rien d’un jeûne. S’il est interdit de manger et boire (et faire l’amour) du lever au coucher du soleil, rien ne s’oppose à ce qu’ensuite, on compense cette frustration par des gueuletons orgiaques, qui se traduisent par une prise de poids conséquente chez beaucoup de « jeûneurs ».

    Naturellement, les médecins constatent les ravages de telles pratiques. Ne pas boire dans la journée est une mise en danger, se gaver avant de dormir est une aberration médicale nuisant à la santé.

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  • Quel est le coût de la pollution publicitaire ?

    Vous pestez à chaque fois que vous ramassez des liasses de prospectus publicitaires au milieu de votre courrier ? Certains d’entre vous, verts de rage, ont apposé l’autocollant “Stop pub” mais en vain ? L’UFC-Que choisir publie, mardi 24 juin,une étude quantifiant le volume de cette pollution publicitaire aux coûts écologiques et économiques loin d’être négligeables.

    Au cours du mois d’avril, 748 bénévoles de l’ONG répartis dans 59 départements ont comptabilisé le nombre de publicités non adressées qu’ils ont reçues dans leurs boîtes aux lettres. Parmi eux, 236, soit 32 % des participants, avaient préalablement apposé un autocollant “Stop pub”.

    Résultat: les ménages n’ayant pas d’autocollant ont reçu en moyenne 72 prospectus dans le mois, soit 2,7 kilos par boîte aux lettres. Cela représente une augmentation de 35 % en dix ans et ce, malgré le développement de la publicité sur Internet et un marché publicitaire globalement en récession.

    Les foyers équipés de “Stop pub” ont, eux, récolté “seulement“ 12 prospectus (371 grammes). Le constat est alors sans appel selon l’ONG : si quelques distributeurs ne le respectent pas, l’autocollant “Stop pub” a malgré tout permis de réduire la pollution publicitaire de 83 % en volume et 86 % en poids.

     

    Estimation de l’efficacité du “Stop pub

    Le problème, c’est par contre la faible diffusion de ce dispositif : seulement 9 % des ménages en sont équipés alors que cette campagne a été amorcée en 2004, lors du lancement du Plan national de prévention de la production de déchets. Par conséquent, d’après l’UFC-Que choisir, 1,8 milliard de prospectus ont été distribués en avril, représentant 69 200 tonnes sur l’ensemble du territoire français. A l’année, en 2011, le total atteignait 773 000 tonnes.

    “Ce dispositif n’est plus un priorité du gouvernement, qui n’a pas relancé l’initiative alors qu’il avait distribué 6 millions d’autocollants entre 2004 et 2008, déplore Alain Bazot, le président de l’UFC-Que choisir. Résultat, aujourd’hui, la plupart des gens ne savent plus comment se procurer des autocollants et plus aucun suivi de cette campagne n’est réalisé. Or, le problème reste d’actualité.” 

    Outre une promotion accrue du “Stop pub” par les pouvoirs publics, l’ONG demande la mise en place d’une pénalité financière – inexistante à ce jour – pour les enseignes qui ne respecteraient pas l’autocollant.

    D’où viennent ces prospectus? Les enseignes de la grande distribution, du bricolage/jardinage et de l’ameublement sont les plus grands pollueurs publicitaires. Ils cumulent à eux trois 69 % des publicités distribuées, loin devant les marques de mode, de Hifi ou de sport. Les groupes Carrefour, Leclerc et Système U sont les champions des déchets, en ayant distribué respectivement 9,2, 6,1 et 5,9 prospectus en avril dans chaque boîte située près de l’un de leurs magasins.

    Les grandes thématiques dans les boîtes aux lettres

    Au-delà de la gêne occasionnée, cette pollution a un coût économique et écologique. Les annonceurs français dépensent 2,9 milliards d’euros chaque année en prospectus publicitaires,“répercutés sur le prix de vente des produits” selon l’UFC-Que choisir. Certes, ce report sur le consommateur aurait également lieu dans le cas de publicités sur Internet ou à la télévision.

    Mais une fois jetés, les prospectus publicitaires occasionnent également un coût pour être traités. Si les producteurs financent, dans le cadre du principe pollueur-payeur, le traitement de leurs déchets, les ménages y participent également, à hauteur de 230 millions d’euros par an pour les papiers, via la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).

    Enfin, la pollution est également environnementale : comme seul 49 % du papier est recyclé en France, c’est plus de la moitié des 69 200 tonnes mensuelles de prospectus publicitaires qui sont gaspillées, indique l’UFC-Que choisir, qui demande un audit du ministère de l’écologie sur la question.

    Car en réalité, il y a fort à parier que ce gaspillage soit plus important. Pas sûr que les ménages fatigués des publicités résistent à la tentation de les jeter dans la première poubelle qui leur tombe sous la main plutôt que dans le bac de tri.

    Le Monde

  • Irak : les islamistes repoussés de Qaraqosh

    Des miliciens sunnites guidés par les djihadistes de l’Etat Islamique de l’Irak et du Levant (EIIL) qui avaient pris d'assaut Qaraqosh, dans la Plaine de Ninive, ont été repoussés mercredi par les miliciens kurdes, les «Peshmergas».

    La ville chrétienne, située à quelque 28 kilomètres de Mossoul, 50 000 habitants, est principalement habitée par des chrétiens syro-catholiques. Elle est défendue par ses propres miliciens chrétiens, épaulés par des combattants kurdes venus du Kurdistan irakien, tout proche. Depuis le 10 juin, date de la prise de Mossoul par l’Etat Islamique en Irak et au Levant, la ville doit faire face à l’afflux de centaines de milliers de réfugiés dont la plupart sont musulmans.

    Marc Fromager, directeur de l’AED en France, réagit :

    « On nous a parlé de guerre entre musulmans sunnites et chiites. A la fin, c’est quand même les chrétiens qu’on vise ! »

    Michel Janva

  • Que l'UMP cesse de se gauchiser

    Hugues Foucault est maire de Bretagne (36) et Conseiller national de l'UMP. Il signe une tribune dans Valeurs Actuelles. Extrait :

    "Les flingues n’ont jamais été rengainés entres les deux frères ennemis et leurs sbires, perdus, sans leur père - en retrait mais pas vraiment - depuis mai 2012, pendus à son éventuel retour.

    En bas, militants et sympathisants s’impatientent ! Les Français aussi ! Navrés, une fois de plus, de voir devant eux la droite la plus bête du monde. [...] Les Français en ont marre de voir cette droite porter que le nom de ce qu’elle est, qui n’est plus que l’ombre d’elle même. Quand arrivera-t-elle à lever la tête et se regarder dans le miroir ? Faire son mea-culpa et se recentrer sur ses idées ? Écouter sa base ; les deux pieds dans le quotidien, pour en tirer une ligne politique claire ? Arrêter de se "gauchiser" sous prétexte que ce serait l’envie, électoralement compatible, du moment ? La ligne politique de notre grande famille conservatrice de droite incarnée par l’UMP ne doit pas être dirigée par le sens du vent.

    J’appelle de mes vœux, une UMP… Simplement de droite, porteuse d’un projet et d’une ligne politique empreintes de valeurs fortes, respectueuse de l’Homme et du bien commun. Une droite qui fasse aimer son pays et son drapeau, fière de ses racines, car c’est l’appui sur le passé qui permet d’aller vers l’avenir. [...] Éthique sur les sujets sociétaux, elle devra savoir remettre en cause certaines lois et aborder avec prudence tout ce qui touche aux fondements de notre humanité ; la vie, l’Homme et la famille. La mode est un éternel recommencement et ne doit pas être sujette à une légifération circonstancielle. [...]" 

    Michel Janva