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  • Ebola : une bombe à retardement

    Le virus Ebola progresse en Afrique de l'Ouest, et se répand dans les pays limitrophes de la Guinée, sans qu'on puisse apparemment l'endiguer. C'est l'organisation "médecins sans frontières" qui a donné l'alerte vendredi, en déclarant que l'épidémie en Afrique de l'Ouest était désormais "complètement hors de contrôle". Le directeur des opérations de MSF à Bruxelles, Bart Janssens, a prévenu que l'épidémie est loin d'être terminée et qu'elle sera probablement la plus mortelle jamais vécue. Les plus récentes données de l'Organisation mondiale de la santé font état de plus de 330 morts en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, et l'on recense maintenant quelques cas suspects au Mali. 

    Les comportements des populations devraient évoluer pour prévenir et contenir la maladie, mais ce n'est absolument pas le cas: bien que prévenus, de nombreux Africains de l'Ouest continuent de se nourrir de chauves souris, de singes, de rongeurs divers et de viande "sauvage" (viande de brousse), alors que certains épidémiologistes ont reconnu l'incidence de ces viandes dans la transmission du virus. Une fois infecté, le malade se met à tousser, se sent très fatigué, puis des vomissements, diarrhées et émorragies l'emportent en une semaine, dans la majeure partie des cas. Ebola ne se soigne pas, et se transmet extrêmement rapidement.

    Ce qui est très inquiétant, en Europe, c'est l'importation des viandes en provenance d'Afrique de l'Ouest, qui se retrouvent à Roissy, et sont distribuées partout en France: 

    "Le grand souci, c’est notamment le trafic de viandes de brousseentre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe. Une enquête publiée en 2010, sur base du travail des services de douane ainsi que de la société zoologique de Londres, avait estimé que cinq tonnes de nourriture « potentiellement contaminée » débarquaient chaque semaine à l’aéroport Charles de Gaulle en provenance du Cameroun, de Centrafrique, du Congo,…"

    Ces chiffres ont été confirmés en octobre 2012 et décembre 2013:

    "Plus récemment encore, en décembre 2013, la police et les services sanitaires avaient fait une descente dans le quartier Château-Rouge (XVIIIe arrondissement de Paris), connu pour ses boutiques et restos africains. Les découvertes avaient été significatives : morceaux de viandes de singes, de gazelles, de rongeurs et… de chauves-souris."

    Même si les hôpitaux parisiens sont avertis sur la conduite à tenir en cas d'apparition du virus sur le sol français, il est plus qu'urgent de contrôler étroitement tout ce qui provient d'Afrique de l'Ouest, et notamment ses populations. Les Etats africains concernés n'ont que très peu mis en oeuvre cette forme de protection des frontières, sauf le Sénégal, et c'est vraisemblablement ce qui a permis la propagation aussi rapide d'Ebola. 

    Marie Bethanie

     
  • Fellaghas et Viets dans le défilé du 14 juillet : il faut maintenant passer à la vitesse supérieure ! (Présent 8131)

    Répétons-le : malgré quelques optimistes qui ont pu crier « victoire », la présence de militaires FLN et viets sur les Champs-Elysées le 14 juillet prochain est toujours programmée. On nous dit qu’ils ne seront pas « nombreux » et juste « symboliquement » présents. Quel symbole ! Car, « nombreux » ou pas, le drapeau FLN et le drapeau viet flotteront sur la plus belle avenue du monde.

    La place me manque ici pour citer tous les communiqués et toutes les initiatives d’élus et d’associations patriotiques(1). A commencer par l’Union nationale des Combattants (UNC) : « N’est-ce pas une insulte pour les familles de ceux que les terroristes ont massacrés ? » Ou encore l’association Rhin et Danube, qui annonce qu’elle ne participera pas aux cérémonies du 14 juillet : « Nous prenons cette décision en mémoire de nos camarades et de leurs familles assassinés après les accords de cessez-le-feu. » Et aussi le Comité pour le rétablissement de la vérité historique sur l’Algérie française (VERITAS), qui a adressé une lettre ouverte à Kader Arif le mtourni, secrétaire d’Etat chargé de la mémoire (sic), etc.

    Mention spéciale, une fois de plus, à nos amis de Jeune Pied-Noir qui, à grands frais, ont passé une annonce d’une page – « Non au défilé des armées algériennes et vietminh le 14 juillet » – dans Valeurs actuelles. Jeune Pied-Noir demande par ailleurs qu’un hommage solennel soit rendu, ce 14 juillet, à un grand patriote français, Alain Mimoun.

     

     

    Une n°8131 de "Présent"

    Une n°8131 de “Présent”

    D’aucuns, qui ne représentent souvent qu’eux-mêmes, souhaitent des mesures plus radicales. A savoir une manifestation de protestation, une manifestation de masse. Mais, à supposer que cela soit possible, combien serions-nous ? A ce propos, deux petites histoires à méditer.

     

    En 1961, Roger Holeindre, créateur du maquis Algérie française « Bonaparte » à partir de Tébessa, disposait de deux cents noms. Des durs, des velus, des tatoués : « On est prêt, Roger, quand c’est le moment, tu comptes sur nous ! » Le jour où Roger leur dit : « C’est le moment, on y va », il ne se présenta que huit volontaires sur les deux cents répertoriés…

    Lors de la première guerre du Golfe, Michel Rocard, alors Premier ministre, vint visiter les troupes sur le terrain. Devant un aréopage d’officiers supérieurs et subalternes, il dira : « Moi, à l’époque de la guerre d’Algérie, j’étais dans le camp d’en face. » C’est-à-dire dans le camp de ceux qui tiraient sur l’armée française. Il ne se trouva personne, pas même un petit sous-lieut’ pour – je ne dis même pas pour lui retourner une mandale – toussoter, histoire de signifier sa réprobation…

    Le 14 juillet, il y aura des officiers gamellards pour se mettre au garde à vous devant le drapeau vert du FLN et le drapeau rouge des Viets. Et, ce jour-là, qui peut croire que les boutefeux d’aujourd’hui (genre « Armons-nous et partez ») viendraient grossir les rangs d’une manifestation contre laquelle les flics régimistes, qui ont sauvagement gazé des familles, chargeront sans états d’âme ?

    Il n’en reste pas moins qu’il n’est jamais trop tard et qu’il faut rester mobilisé. En continuant de marquer les (ir)responsables à la culotte : lettres à Hollande et à Fabius (qui vient de faire la danse du ventre à Alger), pétitions, interpellations d’officiers supérieurs et de députés, harcèlement des élus, etc. Il est encore possible – mais ça urge – d’empêcher que ce 14 juillet s’inscrive dans l’histoire de France comme celui de la honte et de la trahison des nôtres tombés face aux Fells et aux Viets.

    Alain Sanders

    (1) Le Collectif « Non au 19 mars 1962 », Gilbert Collard, Louis Alliot, le CNC, l’Anfanoma, le Cercle algérianiste, Mohammed Bellebou (France Harkis), etc.

    http://fr.novopress.info/170435/fellaghas-viets-defile-du-14-juillet-il-faut-maintenant-passer-vitesse-superieure-present-8131/

  • BNP Paribas : le fruit amer de la servilité française

    Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-président du Front National
    L’accord en passe d’être conclu entre la justice américaine et la banque française BNP Paribas, autour d’un contentieux obscur sur des activités prétendument illégales dans des pays étrangers, est une menace directe et grave contre les intérêts des salariés de la banque mais aussi des déposants français, clients de BNP Paribas.
    Cet accord semble en effet prendre les formes du scénario le plus sombre envisagé, soit une amende extravagante supérieure à 8 milliards de dollars, des sanctions contre les dirigeants du groupe et surtout une interdiction temporaire de fait d’exercer sur le territoire américain.
    Ces sanctions, si elles devaient se confirmer, démontreraient la soumission totale de notre pays aux États-Unis.
    Les dirigeants français ont ainsi été incapables de défendre les intérêts de la France, sur ce dossier comme sur d’autres, et manquent donc gravement à leur devoir de protéger nos concitoyens, en l’occurrence des millions de déposants et les salariés du groupe.
    Cela n’étonnera pas vu le degré de servilité de notre pays devant la puissance américaine depuis les présidences Sarkozy et Hollande.
    Le Front National demande que le Président de la République prenne ses responsabilités et fasse preuve d’une plus grande fermeté, en condamnant cette parodie de justice et en exerçant à son tour des pressions sur les intérêts économiques américains en France, à commencer par ceux de l’affaire Alstom.

    http://www.frontnational.com/2014/06/bnp-paribas-le-fruit-amer-de-la-servilite-francaise/

  • Le changement pour bientôt?

    Manuel Valls en fait-il trop ? Il n'a pas hésité à déclarer, samedi 14 juin, devant le Conseil national du PS, que « la gauche n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la Ve République. Oui, la gauche peut mourir », ajoutant : « Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen. »
    Quelques jours auparavant, le 3 juin, c'était François Fillon qui, devant son micro-parti Force républicaine, prévenait :  « Sauver l'UMP d'une disparition désormais possible : voilà l'enjeu des prochaines semaines. »
    Même si ces deux messages avaient une visée interne - pour Fillon, appeler à la cohésion de l'UMP après l'affaire Bygmalion ; pour Valls, appeler à la cohésion des parlementaires socialistes tentés par la rébellion -, ils n'en confirment pas moins la crise profonde que traverse le pays légal, affaibli par trop de décennies de mensonges et de reniements. Marine Le Pen sert évidemment de grand méchant loup, mais là n'est pas l'essentiel. Alors que le pays traverse de profondes crises sociales qui ne font qu'ajouter aux difficultés que connaissent les Français tout en exprimant l'impasse dans laquelle l'abandon de notre souveraineté nous a conduits, il se pourrait bien que le slogan de 2012 de François Hollande, « le changement, c'est maintenant », qu'on croyait passer aux oubliettes des promesses électorales non tenues, trouve enfin un début de concrétisation : mais, et Manuel Valls n'a finalement peut-être pas tort de dramatiser, ce changement pourrait ne pas être exactement celui auquel songeaient les socialistes. Un changement plus radical, en somme... Si la «mort» du PS et la «disparition» de l'UMP doivent  être le prix à payer, nous nous en consolerons aisément !

    François Marcilhac, directeur éditorial de l'Action Française 2000.

  • Mairie de Paris : qui va payer les 400 millions d'euros manquants ?

    Le gros mensonge d’Anne Hidalgo n’aura pas résisté longtemps à l’épreuve de la réalité. Quelques semaines après son élection, la nouvelle maire de Paris a été contrainte de reconnaitre publiquement ce qu’elle niait farouchement depuis des mois : la situation financière de la capitale que Bertrand Delanoë lui a laissée en héritage est absolument désastreuse. Selon ses propres aveux, il manquera 400 millions d’euros l’an prochain pour boucler le budget de la ville, un trou colossal comme jamais Paris n’en avait enregistré dans son histoire. Pour donner le change, Julien Bargeton, l’adjoint aux finances a fait mine de découvrir avec stupéfaction cette mauvaise nouvelle, que Capital avait dévoilé dès mars dernier. 

    Autant dire, que, comme nous l’avions prédit sous les quolibets de la candidate et sur notre réponse publiée sur le site, l’héritière de Bertrand Delanoë va devoir faire valser de toute urgence les impôts des Parisiens, au mépris de ses promesses. De combien au juste ? Une simple règle de trois permet de se faire une idée du coup de massue qui attend les contribuables de la capitale : 400 millions d’euros, cela représente en moyenne 285 euros par foyer fiscal, ou si l’on préfère l’équivalent des deux tiers du produit annuel de la taxe d’habitation versé à la ville. La première magistrate n’a cependant pas encore osé dévoiler ce traitement de choc à ses administrés : elle jure pouvoir régler le problème en louant à l’Etat les locaux et les 130 hectares de terrains (par exemple le zoo de Vincennes) que la municipalité met aujourd’hui gracieusement à sa disposition.

    Simple illusion ! Même en mettant les choses au mieux, ces recettes de poches n’atteindront tout au plus que quelques millions d’euros par an, autant dire une goutte d’eau dans le gouffre parisien. Pour boucher le trou laissé par son prédécesseur (et par elle-même, puisqu’elle était sa première adjointe) Anne Hidalgo envisage aussi de vendre une partie du patrimoine foncier de la capitale, comme le terrain Guébriant dans le vingtième arrondissement, qui sert aujourd’hui de parking aux fonctionnaires de la DGSE. Problème, ces rentrées d’argent ne pourront servir qu’une seule fois, alors que les déficits, eux, reviendront tous les ans. Mais à l’Hôtel de ville de Paris, cela fait longtemps qu’on ne s’arrête plus à de tels détails…

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/mairie-de-paris-qui-va-payer-les-400.html

  • Irak, Afghanistan : mourir pour rien : De la prétendue intangibilité des frontières

    « Etre mort pour rien » en Irak ? Cette interrogation a été soulevée par des commentateurs américains après la prise de contrôle du Nord de ce pays par le groupe « Etat islamique en Irak et au Levant » ( EIIL ). L’objectif initial des USA, lors de la troisième guerre du Golfe persique ( 2003 ), était de trouver des armes de destruction massive. En leur absence, l’établissement en Mésopotamie d’un régime démocratique était devenu un nouvel enjeu, lequel semble à son tour pour le moins compromis… Il faut cependant raison garder : on n’a encore jamais vu le succès d’une rébellion minoritaire contre un gouvernement, dès lors que celui-ci était soutenu par une identité de conviction ( ici le Chiisme ) et par l’essentiel de la communauté internationale. 
    Le succès apparent de l’EILL d’Abu Bakr « al-Baghdadi », connu aussi sous l’acronyme ISIS (Islamic State in Iraq and Syria – or al-Sham ) attend donc d’être confirmé dans la durée, car pour l’instant la capitale, symbole du pouvoir, reste aux mains de l’Etat irakien. La problématique est ailleurs, puisque bien des analystes commencent à envisager sérieusement une partition de l’Irak, avis qui est loin d’être partagé par les Occidentaux. Or le principe de l’intangibilité des frontières relève du Droit international ( utipossidetis ). L’Occident, que ce soit sous les auspices de l’OTAN ou de l’Organisation des Nations Unies ( ONU ), doit-il accepter le sacrifice de ses soldats au nom de ce principe, dès lors qu’il s’avère inopérant ?
    Le constat de la défaillance des Etats
    Les USA souhaitaient faire disparaître des « Etats-voyous » ( Rogue States ) ; aujourd’hui quelques-uns d’entre eux sont devenus des Etats en faillite ( Failed States ), tout aussi dangereux. D’autres Etats, plus favorablement connus, sont dans une situation fragile, à l’exemple du Liban ou du Soudan du Sud. Apparemment, là où a été engagée une armée américaine, sans que la doctrine Powell soit respectée, les dégâts sont immenses. En 1975, le régime de Saigon tombait face à l’offensive des communistes vietnamiens ; demain peut-être tomberont les régimes en place à Kaboul et à Bagdad, face aux Talibans et aux Djihadistes…
    Le contraste est saisissant sur les rives du Tigre et de l’Euphrate, entre ce qu’était l’Etat irakien, lors de la toute première guerre du Golfe, et ce qu’il est devenu aujourd’hui. L’Iran s’est défendu contre l’armée irakienne pendant une décennie ( 1980-1988 ) ; le gouvernement de Saddam Hussein maintenait une cohérence nationale, en ayant recours à une forte contrainte, à l’emploi d’armes chimiques ( notamment contre les Kurdes à Halabja ), et grâce au large soutien des pays arabes et occidentaux. Trente ans après, la République islamique d’Iran envisage de venir au secours de l’Etat irakien, aujourd’hui plus chiite que national, face à une menace au sein de laquelle il est difficile d’identifier les parts respectives du fondamentalisme wahhabite et du nationalisme sunnite. L’Iran des ayatollahs est toujours là, l’Irak du parti Baas a disparu. Le cadre régional reste cependant identique, avec l’affrontement entre Chiites et Sunnites, le désir du peuple kurde de disposer d’un territoire, et le regard attentif de la Turquie sur les confins du plateau anatolien... Israël, au cœur de l’orage, ne sait pas encore quelle attitude adopter bien que le maintien d’un axe avec l’Arabie Saoudite et les USA, dirigé contre l’Iran, soit encore sur la table.
    Si la guerre contre le terrorisme n’a pas été un succès, peut-être est-ce dû pour partie à l’affaiblissement des Etats qualifiés de « nationaux », déstabilisés par des forces religieuses, ou ethniques, sources d’une plus forte, et plus proche, identité. Il est temps de changer d’optique ; l’intangibilité des frontières devrait être remise en question, dès lors qu’elle apporte plus d’inconvénients que d’avantages. Certes, toucher aux Etats pose quelques difficultés ; il suffit de constater les réactions, soit en France, face au projet des nouvelles régions, soit dans les nations d’Europe confrontées aux désirs d’autonomie, voire d’indépendance, de la Catalogne, de l’Ecosse ou du Donbass.
    Une intangibilité de principe peu conforme aux réalités
    Le principe de l’utipossidetis définit, pour une nouvelle entité souveraine, des frontières superposables aux limites ( souvent administratives ) du territoire dont elle provient. Il a été appliqué lors des décolonisations : l’Afrique, avec la déclaration du Caire du 22 juillet 1964, l’a privilégié en sacrifiant ainsi l’autodétermination des peuples. C’est sur ce principe, plus connu sous le terme d’intangibilité des frontières, que les sécessions biafraise ( 1967-1970 ) et katangaise ( 1960-1963 ) ont été respectivement réduites par le Nigeria et le Congo. A l’inverse, c’est aussi sur celui-ci, que la république autonome de Crimée a conservé ses limites en se séparant de l’Ukraine pour rejoindre la Fédération de Russie.
    De manière sanglante ou non, légale ou illégale, de facto ou de jure, bien des frontières ont été modifiées, au-delà des simples rectifications compatibles avec le principe d’intangibilité. Il suffit de citer la Jordanie ( qui a perdu l’Ouest du Jourdain ), l’Erythrée qui s’est séparée de l’Ethiopie, et le Soudan où un nouvel Etat a été créé, trois situations créées ou résolues par la guerre. L’Europe n’y a pas échappé ; si elle restée longtemps en paix, c’est pour éviter un affrontement Est-Ouest au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Les accords de Yalta, par le « nettoyage ethnique » qui en a résulté en Pologne et en Bohême, ont sans doute prévenu certains antagonismes. Depuis la chute du Rideau de fer, seule la Tchécoslovaquie s’est scindée librement, respectant les principes de l’utipossidetis. Là où les frontières n’ont pas été modifiées et où les peuples sont restés, les conflits ont perduré et les organisations étatiques ont été en échec, comme en Bosnie, pays où les populations croates et serbes n’ont pas été autorisés à se fédérer avec la Croatie ou la Serbie. Quant à la Crimée, elle vient d’être perdue par l’Ukraine en se rattachant à la Fédération de Russie, même si la communauté internationale ne l’a pas encore reconnu. Si ce détachement n’a pas été sanglant, il n’en est pas de même dans le Donbass… Il n’est pas certain que le prix Nobel de la Paix reçu par l’Union européenne en 2012 soit tout à fait mérité.
    Ce principe d’intangibilité est tellement présent dans les esprits qu’une tribune récente et brillante ( 13 juin 2014 ) d’un homme politique français, auteur en février 2003 d’un célèbre discours aux Nations-Unies, ne mentionne à aucun moment des solutions impliquant une modification des frontières. L’actuel ministre français des Affaires étrangères, par principe hostile à tout renforcement de l’Iran, vient de déclarer ( 18 juin ) que l’unité de l’Irak devrait être préservée à tout prix… Il ne manque plus que l’avis d’un ex-nouveau philosophe, dont les interventions se sont jusqu’ici traduites par la poussée d’une herbe toujours plus « verte », faisant presque regretter le cheval d’Attila…
    Chacun chez soi ?
    En fait, demander à un Etat de disparaître ou de se transformer en abandonnant une partie de lui-même revient à lui faire accepter une sécession. La volonté de séparation doit-elle être encouragée ou combattue ? La Russie ( face aux Tchétchènes ) et la Chine ( face aux Tibétains ou aux Ouïghours ) ont clairement choisi leur voie. On peut comprendre aussi que les USA y soient réticents, à la fois pour des raisons relevant des relations internationales, mais aussi parce que leur nation s’est construite sur une guerre civile ( 1861-1865 ), la plus coûteuse de leur histoire en vies humaines, visant au maintien de l’Union face à la sécession des Etats du Sud.
    La reconnaissance, sous la forme d’un Etat souverain, d’un territoire lié à un peuple a au moins deux avantages, l’un à usage interne, et l’autre à usage externe. D’abord l’acceptation d’une appartenance, laquelle se décline de l’élémentaire vers le complexe ( et non pas l’inverse ) : l’individu est d’abord proche de son village, de son terroir avant d’accepter d’être rattaché à une province, un Etat, une Union ou une Alliance. Ensuite, une territorialisation réduit les sources de conflit avec l’extérieur, ce qui est bien pour le voisinage, et, en cas de problème, on sait à quel responsable reconnu s’adresser… Au contraire, la non-prise en compte de l’identité individuelle ou collective induit le terrorisme ( ce qui l’explique, mais ne l’excuse pas ), dont les cibles vont être ceux qui sont responsables de la situation, soit en étant parties prenantes, soit en étant juges. Supprimer un motif de revendication, et donc de ressentiment, est une méthode de prévention ou de traitement bien plus efficace que l’affrontement, ou pire le pourrissement. La sortie d’une crise passerait donc par l’éclatement d’un Etat incapable d’assurer sa souveraineté sur son territoire.
    Pour en revenir à l’Irak, la dissociation entre trois entités sunnite, chiite et kurde satisferait certains acteurs, mais en inquièterait beaucoup d’autres. Elle a été défendue par le président de l’Irak, le Kurde Jalal Talabani,( aujourd’hui en retrait pour des raisons de santé ), mais n’était pas plus recevable autrefois qu’elle ne le serait aujourd’hui par les autres partenaires. Par sa constitution, l’Irak est déjà un Etat unique, souverain, indépendant et fédéral ( Art. 1 ) ; les Kurdes y trouvent de nombreux avantages, ce qui explique leur soutien au gouvernement actuel. Ni la Turquie, ni l’Iran ne sont très favorables à la notion de « Kurdistan » ( la majorité du peuple kurde vit dans ces deux pays ) ; quant aux pays arabes du Golfe, ils ne veulent à aucun prix d’une extension du chiisme iranien sur la Mésopotamie. En résumé, le désordre, créé par l’intervention américaine n’est pas prêt de disparaître. Pour être juste, la politique revancharde envers les Sunnites du premier ministre chiite Nouri al-Maliki n’a pas amélioré les choses, au point que ce dernier est peut-être devenu un obstacle à tout règlement négocié. Oui, le monde devient bien dangereux, et on comprend qu’il est plus aisé de maintenir que de rompre l’intangibilité des frontières… Quelle que soit l’option choisie, le risque de mourir, pour rien ou non, sera présent ; autant que ce soit contre des barbares...
    Les actions menées depuis des décennies par l’Occident, la Turquie et les pays arabes du Golfe persique ont concouru, en Irak et en Syrie, à la disparition des régimes issus des anciens partis Baas. Ces partis avaient à l’origine une triple caractéristique : socialiste, laïque, et nationaliste. Aujourd’hui les groupes islamistes fondamentalistes qui veulent les remplacer échappent à ceux qui les ont soutenus, lesquels s’inquiètent enfin d’un potentiel « Djihadistan ». Bien que la faiblesse de l’Etat irakien, mal gouverné par Nouri al-Maliki, soit apparente depuis de longs mois, l’Occident semble aujourd’hui découvrir ce qu’il a contribué à enfanter. Les forces qui séparent s’affrontent à celles qui réunissent ; combien de temps faut-il pour construire, détruire et reconstruire ? Emotion et morale court-circuitent la raison et le bon sens ; une guerre doit d’abord être pensée avec la tête. Idéalisme et raison ne sont pourtant pas incompatibles chez un dirigeant, comme le montrent les paroles d’Abraham Lincoln en janvier 1838, un quart de siècle avant la guerre de Sécession américaine. « La passion nous a aidé, mais elle ne peut faire davantage. Elle sera notre ennemi dans l’avenir. La raison, froide, calculatrice, sans passion, doit apporter demain tous les éléments de notre existence et de notre défense ».

    Laurent Mercoire

    Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EupFFFpppZmdjRHPuT.shtml

  • Des manifestations pour fermer la FED explosent dans toute l’Allemagne , et inquiètent l’establishment !

    Voilà ce qui peut être l’étincelle du retournement de l’ Euro-étasunienne, au profit d’une  Euro-sino-Russe, mené par l’Allemagne , et dont parle le Dr Willie : nous voyons ici ce qui est surement la naissance d’une révolution, en  . (ndlr : et les Français se doivent d’y adhérer)

     

    C’est un développement passionnant et dont je n’avais aucune idée de qui se passait jusqu’à aujourd’hui. Il semble que les rassemblements se répandent dans toute l’Allemagne pour protester contre la corruption et la mort du statu quo mondial. L’un des objectifs clés de ces groupes est le système de la  américaine, qui, comme moi et beaucoup d’autres ont affirmé , est le cancer de base qui infecte la planète entière.

    Comme je l’ai tweeté plus tôt aujourd’hui :

    fed1

    Traduction du tweet : « Comme je l’ai déjà beaucoup répété, les générations futures verront les banques centrales comme nous aurons vu l’ »

    Selon l’organisateur de ces manifestations, ça s’est maintenant étendu à un maximum de 100 villes en ayant une base de participants combinée d’environ 20 000. Ce qui est aussi intéressant, c’est que les  de masse en Allemagne les appelle « nazis ». En Allemagne, si vous ne soutenez pas de banque centrale, cela signifie apparemment vous êtes un nazi. Quelle . Les Médias grand public font partout  un peu plus la preuve de leur propagande complète et totale. C’ est également un bon signe, car ça montre jusqu’où  la structure du pouvoir désespéré va aller pour garder leur schéma de ponzi criminel en place.

    Est ce que ces gens ressemblent à des nazis pour vous ?  (cf vidéo)

     ZERO HEDGE / RESISTANCEAUTHENTIQUE.WORDPRESS.COM

     

    Source http://reseauinternational.net/manifestations-fermer-fed-explosent-lallemagne-inquietent-lestablishment/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=manifestations-fermer-fed-explosent-lallemagne-inquietent-lestablishment

  • "Sauver l'UMP, ce n'est pas gagné"

    Après Manuel Valls qui estimait que la gauche peut mourir, voilà qu'Alain Juppédéclare :

    "Sauver l'UMP, ce n'est pas gagné. L'UMP est en danger bien entendu, en danger financier et en danger aussi politique avec l'accumulation des scandales".

    Me voilà de plus en plus favorable à l'euthanasie. Pour la dignité de la France.

    Michel Janva