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  • GB : 100 députés se révoltent : sortons de l’UE, l’immigration, ça suffit !

    Le gouvernement anglais est secoué par un nouveau cyclone qui risque de faire vaciller sur ses fondements toute l'architecture européenne. Cent députés conservateurs, conscients que les indépendantistes de l'UKIP s'envolent dans les sondages, sont prêts à se révolter contre le Premier Ministre David Cameron et ont décidé que, pendant la campagne électorale de 2015, ils demanderont sans détours de quitter l'UE avec armes et bagages. Ils ne veulent plus attendre (Cameron a proposé un référendum populaire pour 2017). On dégage de l'UE, sans référendum, point barre. 

    Et cela se passe dans un pays en constante croissance économique. (...) 

    Ce projet concerne Londres, certes, mais nous sommes tous indirectement concernés : une UE sans le Royaume Uni sera-t-elle mieux ou pire, qui peut le dire ? Elle sera de toute façon très différente de ce qu'elle est actuellement. 

    D'un point de vue politique, les conservateurs actuellement au gouvernement avec les libéraux, craignent fortement pour leur survie car l'Ukip, le parti indépendantiste de Nigel Farage, est en train d'éroder complètement leur base électorale. 

    Il y a quelques semaines, un député Tory, Douglas Carswell, s'est démis de sa charge et se représentera aux élections complémentaires sous les couleurs de l'Ukip. Les sondages lui donnent un avantage de 44 points sur le candidat conservateur et Carswell deviendrait ainsi le premier parlementaire de l'Ukip (United Kingdom Indipendence Party) à Westminster. 

    Le programme est très simple et sans concession : 

    Quitter l'UE et stopper l'immigration. 

    En Angleterre, ce sont les Anglais qui décident. [...]

    Source http://www.lesobservateurs.ch/2014/09/06/gb-100-deputes-se-revoltent-sortons-lue-limmigration-ca-suffit/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/gb-100-deputes-se-revoltent-sortons-de.html

  • BCE : les critiques de l'ancien économiste en chef

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Jürgen Starck, économiste en chef de la Banque centrale européenne de 2006 à sa démission en 2011, écrit dans le Handelsblatt que la BCE est sur la voie de devenir une « bad bank » européenne en raison des « énormes risques » qu’elle prend en matière de politique monétaire. Il ajoute que la réorganisation stratégique en cours à la BCE est contraire au traité de Maastricht et ne répond à aucune légitimité démocratique.

    Les propos de Jürgen Stark sont repris et commentés dans des journaux allemands, anglais, irlandais, italiens, espagnols, grecs… Il n’y a pas un seul journal français à les citer, si l’on en croit Google actualités."

    Michel Janva

  • Dénigrée avec le lycée Gerson, Alliance Vita demande des comptes

    Europe 1, qui a lancé la campagne de dénigrement contre le lycée Gerson et Alliance Vita, n'a, à l'heure qu'il est, toujours pas relayé la conclusion du ministère de l'Education nationale, qui blanchit le lycée et l'association. Idem pour d'autres médias, qui avaient relayé les accusations. Dans un communiqué,Alliance Vita demande réparation :

    "Alliance VITA prend acte de la conclusion du ministère de l’Éducation nationale qui reconnaît ne pas avoir « constaté d’atteinte à la liberté de conscience des élèves », et demande que toute la lumière soit faite sur cette campagne de dénigrement.

    Pour Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance VITA : « La polémique lancée dans les médias en avril 2014 était donc artificielle ; le reconnaître cinq mois plus tard ne suffit pas à réparer le préjudice porté à notre association. C’est pourquoi, dans la logique de la plainte que nous avons déposée dès le lancement de ces accusations mensongères, nous demandons que la vérité soit faite sur cette campagne de dénigrement : qui l’a lancée ? avec quels moyens ? dans quel but ?

    Nous espérons de ceux qui se sont faits les relais de propos mensongers portant atteinte à notre identité et à notre image, qu’ils enquêtent honnêtement sur l’organisation de cette manipulation. Rappelons que notre association inscrit son action auprès des jeunes notamment dans la prévention de l’IVG, dont les pouvoirs publics reconnaissent qu’elle est un enjeu de santé publique important. L’expérience d’écoute et d’accompagnement d’Alliance VITA permet à tous ses intervenants de prendre la parole avec respect et délicatesse sur des sujets particulièrement intimes ».

    Alliance VITA rappelle que la plainte qu’elle a déposée est en cours d’instruction auprès du tribunal de grande instance de Paris."

    Louise Tudy

  • Ces convertis qui rejoignent l’État islamique…

    Ils sont environ 4.000 à prononcer le « chahada » chaque année.   

    Depuis la déclaration du califat par l’État islamique, en Syrie, le 29 juin dernier, le nombre de recrutés djihadistes a explosé, estime le Soufran group, un centre américain de recherche stratégique, renseignement et veille sécuritaire. La guerre sainte attire de plus en plus d’hommes de moins de 40 ans, et séduit aussi les femmes qui représentent 10 à 15 % du contingent djihadiste.

    Hommes et femmes jeunes mais également des familles qui rejoignent l’État islamique. C’est le cas d’Eddy Leroux et de Jihane Makhzoumi avec leurs quatre enfants – dont un nourrisson d’un mois et demi — originaires de Villefontaine, près de Lyon, ayant quitté le sol français depuis trois semaines. Couple recomposé en fuite pour laquelle la femme aurait joué un rôle prépondérant. Eddy est donc un converti plongé depuis plusieurs années dans l’islam radical, aux dires de son ex-belle-sœur.

    Ils sont environ 4.000 à prononcer le « chahada » chaque année. Si quelques secondes suffisent à embrasser l’islam tandis que plusieurs années sont nécessaires pour se convertir au christianisme et au judaïsme, périlleux est de le quitter. L’apostasie (le renoncement à la foi) est punie de mort ; c’est le cas, entre autres, en Arabie saoudite, en Iran, au Soudan, en Afghanistan mais aussi au Maroc depuis 2013 par une fatwa émise par le Conseil supérieur des oulémas. Et, au mieux, les apostats sont condamnés à de lourdes peines de prison.

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  • Fragilité de la démographie française

    Lu sur le site des AFC :

    "L'INSEE vient de publier des données 2013 sur le nombre des naissances :

    • 811 510 bébés sont nés en France (hors Mayotte), dont 781 621 en métropole. C'est 9 500 naissances de moins qu'en 2012, soit une baisse de 1,2 %, mais toujours plus que dans les années 1990 et 2000
    • la part des naissances hors mariage continue de progresser pour atteindre 57%
    • autre chiffre qui progresse : l'âge des mères à la naissance. En 2013, l'âge moyen est de 30,3 ans, un âge qui augmente régulièrement depuis les années 70
    • parmi les bébés nés en 2013, 14% ont une mère âgée de moins de 25 ans et 22% une mère de plus de 35 ans et 52% de ces bébés ont des parents âgés tous les deux d'au moins 30 ans
    • on apprend aussi qu'un accouchement sur 60 a donné naissance à 2 enfants ou plus, en augmentation sur 10 ans, augmentation « concentrée sur les femmes de 40 ans ou plus. En effet, entre 2003 et 2013, pendant que la part des naissances gémellaires reste relativement stable pour toutes les femmes de moins de 40 ans, elle passe de 1,8 % à 2,4 % pour celles de 40 à 44 ans, et de 2,8 % à 5,7 % pour les femmes de 45 ans ou plus ». Et les auteurs de souligner le rôle du recours à l'AMP à ce niveau.

    Ces chiffres confirment des tendances de long terme et appellent des actions pour lever les freins qui pèsent sur la nuptialité des jeunes et permettre aux couples d'accueillir le nombre d'enfants qu'ils souhaitent.

    C'est d'autant plus nécessaire qu'il reste difficile de savoir si la légère baisse observée en 2013 va se poursuivre : les chiffres de 2013 laissent en tout cas penser à une fragilité de la « bonne tenue » de la démographie en France que les mesures prises en matière de politique familiale ces dernières années pourraient accentuer."

    Michel Janva

  • Comment le Qatar s’est "offert" Nicolas Sarkozy

    Dans "Une France sous influence", un livre explosif à paraître dans quelques jours, Vanessa Ratignier et Pierre Péan racontent comment la France est devenue le terrain de jeu préféré du Qatar. En 2008, Chirac serait même sorti de sa réserve d’ancien président pour prévenir Sarkozy qu’il fait alors fausse route en se rabibochant, grâce au Qatar, avec la Syrie de Bachar al-Assad. D’autant que circulent des rumeurs de corruption et de financement de son divorce par l’émirat. Un récit à découvrir dans "Marianne" cette semaine.

    Le 14 juillet 2008, à la veille d’un sommet de l’Union pour la Méditerranée, Nicolas Sarkozy invite à sa tribune pour le défilé militaire, le carré des dictateurs de la Méditerranée : Bachar al-Assad, le Tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, l’Egyptien Hosni Moubarak et l’émir al-Thani du Qatar. A l’époque, Bachar est traité en paria par la communauté internationale pour l’implication présumée de son régime dans l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri. Ce milliardaire a été en 2005 la cible d’un attentat-suicide commis par une camionnette contenant une charge explosive de 1 800 kilos. Les services de renseignement syriens sont vite montrés du doigt.

    Deux ans plus tard, lors de la passation du pouvoir entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, c’est la question du Liban qui domine les échanges en matière de politique étrangère, expliquent Vanessa et Ratignier et Pierre Péan dans leur livre, Une France sous influence*. Chirac conseille alors à son successeur de rencontrer le fils de Rafic Hariri, chef de la majorité qui soutient le gouvernement libanais, et de rester ferme avec la Syrie.

    Sarkozy fera la sourde oreille. A l’époque, le nouveau président charge très vite Claude Guéant de reprendre contact avec le régime Syrien. C’est l’émir du Qatar qui sera à la manœuvre de ce rapprochement dont le point culminant sera le défilé militaire du 14 juillet 2008. C’en est trop pour Jacques Chirac, ami très proche des Hariri, qui a quitté le pouvoir il y a un an. En août 2008, en vacances dans la résidence tropézienne de son ami milliardaire François Pinault, Jacques Chirac se rend au Cap Nègre visiter le couple Sarkozy-Bruni, prévenant le président qu’il fait fausse route et que « la France a tout à perdre à aller à Damas. Tous nos amis libanais sont furieux ».

    L’ancien président raconte à son successeur que le Premier ministre du Qatar, Hamad Jassem al-Thani a même tenté de le corrompre, venant à l’Elysée avec des valises remplies de billets : « Nicolas, fais attention. Des rumeurs de corruption fomentée par le Premier ministre qatari te concernant circulent dans Paris…Fais vraiment attention ». [....

    La suite sur le site de Marianne