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  • Répression policière : les méandres européens

    La police de Valls – à l’époque ministre de l’Intérieur – lors des manifestations contre la loi Taubira sur « le mariage » des homos, n’y avait pas été de main morte. Une relation amie dans la police m’a déclaré expressis verbis que la répression avait été faite sous ordre y compris l’usage des bombes de gaz qui ne se justifait pas. Or des enfants en poussettes en ont été notamment les victimes. La quasi-totalité des CRS (et des policiers) savaient parfaitement qu’un certain nombre d’actions comme l’arrestation de personnes portant des tee-shirts de La Manif Pour Tous étaient parfaitement illégales. Mais que de facto ils étaient bien obligés de procéder à des interpellations allant contre la loi. Certains ont été tellement écœurés qu’ils veulent quitter la profession. Malheureusement ils ne peuvent pas trop le faire en raison du risque de se retrouver à terme au chômage.

    Les arrestations arbitraires, les violences policières ont été dénoncées par l’Assemblée parlementaire de l’Europe le 27 juin 2013. Pourtant à une question d’un député sur cette affaire, le ministre de l’Intérieur Valls, a répondu qu’il avait toujours agi en toute légalité ; comme si c’était son rôle de définir ce qu’est la légalité et non aux juges… Passons ! Sans doute pensait-il que de toute manière il serait couvert par la « justice » de Taubira qui ne fera pas de quartier aux juges ayant prétention à être indépendants. On le voit dans l’affaire de cette jeune femme qui a comparé la ministre à un mignon petit singe. Alors que nombre d’hommes politiques se voient ridiculisés de la même manière par des dessins agressifs voire odieux (Le Pen, Sarkozy, et autrefois Mitterrand par exemple).

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  • Manif du 5 octobre : « L’humain n’est pas une marchandise »


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    Présent publie un numéro Hors série spécial Manif du 5 octobre, avec huit pages en couleurs. Il sort le 19 septembre en kiosque. Vous y trouverez des entretiens exclusifs avec Ludovine de La Rochère, Albéric Dumont, Marion Maréchal-Le Pen, Béatrice Bourges, Philippe Brillault, Les Antigones, Stop Gender etc.

    Albéric Dumont y déclare notamment :

    "Nous avons demandé à nos sympathisants, dès le mois de juin, de se tenir prêts pour une mobilisation de masse à la rentrée. Nous avions obtenu le retrait des fameux ABCD de l’Egalité qui, sous couvert d’« égalité fille-garçon », faisaient entrer l’idéologie du genre dans les établissements scolaires. Mais le gouvernement les a remplacés insidieusement par un dispositif plus dangereux dont la diffusion est plus large.Dès cette rentrée, la formation initiale de tous les professeurs va « s’enrichir » d’un module consacré à l’égalité entre les sexes. Pour les enseignants déjà en exercice, le ministre prévoit un système de formation continue. Une « mallette pédagogique » va également être mise à la disposition des profs sur la base des modules des ABCD.

    La nomination de Najat Vallaud Belkacem, qui est une figure emblématique, est une provocation supplémentaire qui nous conforte dans notre choix de descendre dans la rue. Nous sommes le peuple, il est très en colère et vous verrez que nous serons encore plus nombreux.

    La deuxième revendication c’est le retrait de la circulaire Taubira sur la GPA qui favorise l’accueil en France des enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger. Pour nous, il s’agit d’une incitation à pratiquer la location d’utérus. Nous manifestons contre cette transformation de la femme en objet de consommation. Avec ce slogan : « L’humain n’est pas une marchandise »."

    Michel Janva

  • Caroline Fourest et les Femen soutenues par Manuel Valls et François Hollande

    Yves de Kerdrel dénonce l'alliance entre le régime socialiste et les furies christianophobes :

    "[...] La même Caroline Fourest, dans l’hagiographie consacrée à sa compagne, donne quelques clés pour mieux comprendre ce qui se passe depuis deux ans et demi. Alors qu’avec ses amies, si peu recommandables, elles agressaient un cortège de La Manif pour tous, elles se sont fait arrêter par les forces de l’ordre au point de se retrouver dans un “panier à salade”. À peine cinq minutes ont eu le temps de s’écouler avant qu’elles reçoivent un appel de Manuel Valls sur le portable de Caroline Fourest. « Il vient aux nouvelles, raconte-t-elle, en demandant “Vous êtes arrêtées ? ”, avant d’ajouter : “J’appelle le préfet et je me renseigne, conclut celui qui est alors ministre de l’Intérieur. » Curieusement, une fois arrivées au commissariat, elles sont toutes libres.

    Mais le plus incroyable, c’est que pendant que le car de police roule, Caroline Fourest reçoit un SMS de François Hollande. « Il s’inquiète de l’agression et me soutient. J’en profite pour lui mettre la pression. Ce qu’il promet. » Quelle duplicité de la part de celui qui est le garant des institutions, de la séparation des pouvoirs et de la liberté de culte. Avec ce livre, les Femen ont signé leur crime : la christianophobie qui les fait vivre, le terrorisme qu’elles exercent et leur goût pour le blasphème sont soutenus par l’Élysée et par celui qui est aujourd’hui premier ministre."

    Michel Janva

  • Les Hussards, une école littéraire ?

    Sûrement pas. Ils disent tous en tout cas leur hantise d’être rangés sous la même bannière. Par souci de singularité, sans doute : les « Hussards » cherchent à réhabiliter le moi, à rappeler son irréductibilité à de simples catégories politiques dans une époque où le collectif est censé compter plus que tout. Face au « nous » de la gauche intellectuelle, les « Hussards » posent leur « je » - et leur « jeu » contre l’esprit de sérieux des professeurs de moralité littéraire. 

    Alors « Hussard », également, Michel Déon, collaborateur à La Table Ronde et La Parisienne, auteur du mémorable Je ne veux jamais l’oublier en 1950. « Hussard », enfin, et non des moindres. Antoine Blondin, le noble vagabond de bistrot dont l’esprit de dérision et le goût du jeu de mots subtil viennent colorer d’une ivresse joyeuse et désespérée les lettres françaises. Un remède à la dépression : Un singe en hiver. Ça campe assez bien le personnage : Blondin, c’est l’éloge de la liberté chanté dans les vapeurs de l’éthanol. 

    Qu’est-ce qui rassemble les « Hussards », finalement ? Vus de loin, ils collaborent aux mêmes revues, un peu antirépublicaines, il est vrai, parfois... De là à dire qu’elles sont tendancieuses... question de point de vue. Pas le mien. Mais la nouvelle République proclamée en 1946 ne les enchante pas vraiment. Il faut lire le Grand d’Espagne de Nimier pour se faire une petite idée : « Telle était notre République. Elle était dure, oui, comme le plâtre et les fards séchés sur le visage d’une vieille maquerelle. Et pure, parce que personne, depuis longtemps, ne voulait y toucher ». Faut dire que, formés à l’Action Française dans leur jeunesse, ils ne pouvaient pas vraiment passer à côté des thématiques de la droite littéraire antiparlementaire. Démocrates les « Hussards » ? Je ne dirai pas que c’est le meilleur adjectif qui les définisse. La démocratie, pour eux, c’est la loi du nombre, donc la loi des cons. « Ô race criarde, acharnée à se prouver qu’elle est terrible quand elle est juste ennuyeuse (...). Cette agitation sans suite, ces émotions, ces hurlements dans le vide me les dépeignent parfaitement. Je sais comment ils sont et je sais comment je suis. Ce mépris qui vous racle la gorge et cette terreur soudaine d’être confondu parmi eux ». 

    Non, les « Hussards » n’ont pas pour modèle la Révolution et les grands idéaux abstraits des Lumières. Sauf pour en faire des confettis : « la révolution de 89 a des causes frivoles, comme la mauvaise rentrée des impôts, la faiblesse du roi, l’argent anglais. Je voudrais maintenant parler ici des motifs sérieux. On peut dire, par exemple, que les français étaient amoureux de la reine et ne lui pardonnaient pas de la voir flirter avec des étrangers ». Leur truc, c’est pas vraiment le moderne, auquel ils reprochent son inconstance – son imposture, pour reprendre une idée de Bernanos, père spirituel de Nimier. C’est plutôt avec le passé qu’ils entretiennent un rapport privilégié, en nourrissant une forme de nostalgie. Ils sont, à l’instar du héros éponyme d’Antoine Blondin, des Monsieur Jadis, et recherchent dans un héritage moins politique que moral, religieux et littéraire de quoi tromper leur ennui et leur écœurement : « Nous sommes jeunes, il est vrai, et je me demande comment nous, qui avons eu vingt ans à l’époque de la déroute, du marché noir et de la dissidence, saurions qu’il existe du courage si nous ne l’avions lu dans les livres. C’est donc à leur témoignage qu’il nous faut nous référer, sinon pour entreprendre la révolution, du moins pour y croire ». 

    Pierre Poucet, Les Hussards, cavaliers des Arts et Lettres

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/les-hussards-une-ecole-litteraire.html

  • François Hollande n’a pas remis en cause sa politique anti-familiale

    A l’approche des prochaines mobilisations, La Manif Pour Tous s’inquiète de ladéconstruction de la politique familiale malheureusement confirmée par le Président de la République lors de sa conférence de presse d’aujourd’hui. Alors que François Hollande a fait le constat de son échec dans les domaines économiques et sociales, il n’a pas remis en cause sa politique anti-familiale.

    Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour les familles en cette rentrée 2014. Alors que l’entrée en vigueur de la réduction déguisée mais bien réelle du congé parental n’a été suivie d’aucun décret d’application laissant les parents dans le flou le plus total, la CAF (Caisse Nationale des Allocations Familiales) a annoncé que l’Etat souhaite faire 1,4 milliard d’euros d’économies, remettant ainsi en cause l’objectif de créer 100 000 places de crèches d’ici 2017. C’est le directeur de la Sécurité Sociale, rattachée au Ministère de la Santé et des Finances qui a demandé au président de la CAF de réduire son budget de 1,4 milliard d’euros d’ici 2017. Pourtant, en juillet 2013, une convention d’objectifs et de moyens signée par la CAF avec l’Etat prévoyait que les ressources du Fonds National d’action sociale (qui finance les crèches, centres de loisirs et autres actions sociales en faveur des jeunes) augmentent de 7,5%, assurant ainsi la création de 200.000 nouvelle solutions d’accueil pour les 0-3 ans, dont 100.000 en crèche. Malgré le démenti de Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, La Manif Pour Tous dénonce cette nouvelle attaque portée aux familles.

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déplore aussi :

    « Autre menace qui pèse sur les familles, la suppression de la prime de naissance de 920 euros pour les familles de 2 enfants : si le gouvernement continue sur cette lancée, l’enfant va devenir un « produit » - puisqu’il conçoit l’enfant comme un objet en tolérant la GPA - de grand luxe accessible seulement aux plus aisés ! ». « Nous dénonçons également la réduction annoncée du congé parental à un an seulement au lieu de 3 ans pour les familles de 2 enfants, alors même qu’il n’y a pas assez de places en crèches pour garder ces enfants. Quelle incohérence dans ces mesures qui pénaliseront encore plus les familles ! Comment feront-elles demain ?".

    La Manif Pour Tous invite les français à se mobiliser le dimanche 5 octobre pour exiger du gouvernement qu’il cesser son entreprise de déconstruction de la famille.

    Michel Janva

  • L’imposture sarkozyste, l’imposture du Systéme

    Nicolas Sarkozy revient avec une vision pour la France. Une preuve ?  Il l’ a fait savoir par  la presse pipole, il était en compagnie de Carla Bruni le 12 septembre au Théâtre de l’Atelier à Paris pour assister à un véritable pensum,  la grand-guignolesque, mal écrite, mal ficelée et indigente pièce Hôtel Europe de son soutien Bernard-Henri Lévy. Et dire que l’ex chef de l’Etat étale depuis des mois dans les médias et à ses visiteurs son goût (récent)  pour  les œuvres de vrais écrivains  et les grands classiques… encore un mensonge de plus ?  RTL l’affirmait hier sur son site, «son discours de retour est même déjà écrit et prêt à être prononcé, ou publié, le 20 ou le 21 septembre». Un Sarkozy attendu comme le messie est-il indiqué, par «un PS qui a besoin de rassembler contre un ennemi commun» -sans citer son nom, François Hollande a beaucoup évoqué les agissements de  son prédécesseur lors de son grand oral devant la presse hier- , par une UMP en pleine dérive, sans programme, endettée jusqu’au cou, ravagée par  « les scandales et les divisions » « incapable de se réorganiser ».  Et même par le FN, Marine le décrivant comme le « candidat parfait », car plombé par un bilan calamiteux et les affaires.

     L’ex magistrat Philippe Bilger dans une tribune publiée sur le site du  Le Figaro 15 septembre  émettait lui aussi des doutes sur la qualité et l’efficience politique du champion de la droite atlanto-bruxelloise. « Quand Nicolas Sarkozy présidera l’UMP et que les processus judiciaires, même sans aboutir, feront de lui un interminable présumé innocent, on verra alors quelle déplorable et sale lumière sera projetée sur ce parti qui s’est délité avec Jean-François Copé. Je ne suis pas étonné que ce dernier soutienne Nicolas Sarkozy. Il y a une logique ».

     Evoquant  les propos prêtés à Sarkozy déclarant qu’il ne ferait  pas abroger la loi Taubira et traitant de « fascistes en loden » les opposants à celle-ci (propos  démentis par ce dernier,  en plein  rétropédalage si l’on en croit  l’association Sens Commun…), Philippe Bilger relève que «cettedésinvolture affichée à l’égard d’un combat qui a mobilisé de manière novatrice, bien au-delà des clivages politiques, une part du peuple français est révélatrice de ce qui sera sans doute l’attitude prochaine du président de l’UMP (…). Il est clair que pour surprendre il va adopter une lignecentriste qui sera de sa part une mue de plus et l’occasion de nous ressasser son sempiternel j’ai changé».

     Avec comme difficulté majeure  «l’irruption » d’un Alain Juppé adoubé par François Bayrou,  « qui va continuer à proposer une vision tentant de constituer la droite classique et le centre comme un bloc homogène. Avec le refus constamment renouvelé de tout compromis, de toute compromission avec le FN. (…). Ce sera à mon sens un tour de force des deux rivaux s’ils freinent la progression du FN en lui laissant un énorme espace à cause de l’humanisme et de la naïveté centristes, dans une version caricaturale, et d’une aspiration patiente au consensus le plus large possible qui sera par conséquent frappé de faiblesse et de langueur ».

     Hier le site d’Europe 1 dévoilait « Comment Sarkozy veut lutter contre le FN ». Le moins que l’on puisse dire est que les arguments développés pour discréditer  le Mouvement national et la candidature de Marine en 2017  apparaissent bien pauvrets et singulièrement émoussés.

     Il s’agirait ainsi, d’assurer que « le FN est une création de François Mitterrand » -comme c’est original !- d’utiliser le slogan  « FNPS »  pour tenter de faire pièce à celui, d’une réalité autrement plus  tangible pour nos compatriotes d’UMPS. Le politologue de sciences-po, militant anti FN  (pléonasme ?)  Thomas Guénolé est séduit d’avance :  « c’est une bonne idée », «  Sarkozy est tout à fait fondé à dire cela ». Pour l’ex journaliste de l’Humanité et  de Globe , de TF1, France 2  et multi-invité des plateaux politiques,  Jean-Luc Mano, « spécialiste de la communication», « cela peut fonctionner. Mais on ne sait qu’à l’usage si un slogan est efficace ». Quelle puissance d’analyse…

     Sarkozy expliquerait  aussi  « que si Le Pen n’avait pas appelé à voter blanc au second tour,François Hollande n’aurait pas été élu. La responsable des errances du socialiste au pouvoir, c’est donc (aussi) elle ».  Les Français qui n’ont pas voté pour  Sarkozy en 2012 peuvent lui  rétorquer  aujourd’hui  que ce sont ses propres errances, ses échecs, ses  mensonges, sa soumission au parti de l’étranger, son incapacité à réformer la France qui expliquent que Marine ait été suivie dans son vote blanc. Pour Jean-Luc Mano, c’est cependant « une bonne intuition carSarkozy ne veut plus chasser les électeurs sur les terres du FN, mais chasser le FN de ses terres ».

     Chasser le FN de ses terres …  Comment va-t-il s’y prendre ?  En faisant sien peu ou prou le programme centriste de Juppé comme le croit Philippe Bilger cité plus haut?  Par  la réitération des promesses plus ou moins  nationales, identitaires, patriotiques de la ligne du maurrassienPatrick Buisson qui n’ont pas été tenues lors du précédent quinquennat ? En  manœuvrant à la godille entre ses deux pôles, se contentant de capitaliser sur son expérience du pouvoir,  sur les échecs du duo Valls-Hollande et sur  la peur de l’inconnu  que représenterait l’accession de Marine à l’Elysée ?

     Une chose est certaine, les candidats du Système savent qu’ils peuvent s’appuyer sur lequatrième pouvoir médiatique, tous les rouages de la propagande de l’Etat profond, pour marteler avec constance, quotidiennement, implacablement d’ici 2017 que l’accession au pouvoir  de l’opposition  patriotique  entraînerait la ruine et le chaos. L’enjeu portera donc sur la poursuite del’efficacité  de cette propagande là auprès des Français mais aussi sur les capacités du FN à présenter son projet pour la France avec pédagogie,  clarté et intelligence.

     Sarkozy espérerait aussi, comme le croit un de ses lieutenants, la délicate girouette  de La droite forte (sic) Geoffroy Didier que Marine « (se fasse) prendre au piège de la dédiabolisation. » « Elle se systémise et devient comme les autres ». Une analyse qui prouve qu’il  n’y a pas qu’unEmmanuel Macron pour prendre les Français pour des crétins incapables de réflexion, pour  des« illettrés ».

    Il est en effet évident  que  cette appartenance au Système les Français la juge en fonction des  idées défendues par les candidats et non sur la prétention qui est la leur d’accéder au pouvoir. « Pour dégonfler le FN, il faut préempter les thèmes avant eux », estime encore  Brice Hortefeux ». Chiche mais pour en dire quoi ? Au mieux pour plagier la lecture qu’en fait le Front National comme cela a été fait dans le passé avec la duplicité que l’on sait?

     Pascal Perrineau, spécialiste es FN, met cependant en garde ses petits camarades : «déclarer que le FN est un parti de gouvernement comme les autres suscitera des réactions chez nos voisins européens. Souvenez-vous du tollé lorsqu’en Autriche, le FPÖ autrichien s’est allié avec la droite modérée ! ». Un tollé au sein de la caste bruxelloise et à l’extrême gauche  mais qui n’a pas du tout empêché les Français et les Européens de dormir! Il est dommage que M. Perrineau ait « oublié » de le préciser…

     «En revanche, pour Thomas Guénolé, banaliser Marine «n’est pas idiot » car « il y a plusieurs contradictions qui sont des angles d’attaque porteurs : vous ne pouvez pas à la fois à la fois être anti-système et mener une stratégie de normalisation ».

     Une réflexion d’une bêtise assez crasse, et nous ne pouvons croire que M. Guénolé pense vraiment ce qu’il  affirme. En effet, ce qui est appelé ici  stratégie  de normalisation, est plus prosaïquement et justement  une volonté des dirigeants frontistes de  faire apparaître le FN pour ce qu’il est vraiment, débarrassé des masques,  des caricatures dont il est affublé par ses adversaires.

     La poursuite de ce travail de dédiabolisation,  n’est rien d’autre qu’une volonté  d’explication et de pédagogie renouvelées, afin  que nos compatriotes s’intéressent à tous les aspects du  programme porté par l’opposition nationale. Or nous l’avons dit,  ce sont ses idées alternatives qui font du FN un mouvement anti Système en ce qu’elles sont souvent radicalement opposées à  celles défendues par les partis dits de gouvernement.

     Le but  proclamé du FN depuis toujours, contrairement à ce qui est répété ici ou là, a  toujours  été d’amener nos idées  au pouvoir, ce qui est la finalité de toutes les formations politiques. Il n’y a donc aucune contradiction entre ladite normalisation et un positionnement anti Système.

     «La diabolisation du mouvement de Marine Le Pen est une paresse intellectuelle des politiques et des médias (…) . Il doit être jugé sur son programme »  notait Ivan Rioufol  en  juin dernier sur son blogue. Nous ne demandons pas mieux , et c’est  heureusement  ce que de nombreux Français font déjà sans en demander l’autorisation aux hiérarques de l’UMPS.

    Comme l’a en effet souvent  rappelé Bruno Gollnisch, notamment sur ce blogue,  cette diabolisation n’est pas le  fait du FN  mais une arme de ses adversaires. Tant que  le Mouvement national continuera de défendre notre identité, notre souveraineté, la civilisation helléno-chrétienne, une vision géopolitique de « troisième voie », et s’opposera frontalement auxforces obscures du mondialisme, il sera par définition toujours l’ennemi à abattre pour une large frange du microcosme.

    C’est pourquoi  nous  devons tous être conscients que le salut de la France  ne peut venir que de notre capacité de résistance au discours dominant, de notre capacité  à (r)éveiller  l’instinct de survie du pays réel, par delà le barrage dressé par le Système entre le FN  et les Français.   Pour toutes les raisons invoquées ici, nous savons donc  que la dédiabolisation du FN aura toujours ses limites.

    Bruno Gollnisch assure encore  que c’est le tranchant, la singularité de nos idées qui font notre   succès croissant, car ce sont les faits qui valident le bien fondé de nos avertissements et de nos réponses à la crise multiforme que nous subissons . La normalisation du FN tient donc tout autant au talent de Marine qu’à l’immense déception engendrée par le quinquennat Sarkozy et aujourd’hui par le «hollandisme », par la dégradation continue de la situation  économique, sociale, identitaire, sécuritaire de nos compatriotes.

    C’est ce climat qui achève de faire tomber  les préventions contre les  idées défendues par le FN car elles sont grandement confirmées par les faits et elles seules n’ont pas encore été appliquées au sommet de l’Etat.

    http://gollnisch.com/2014/09/19/vendredi-3/

  • Thaïlande : le business très lucratif des mères porteuses

    Vu sur Nouvelles de France : Les scandales ayant émaillé l’actualité thaïlandaise ces derniers mois – un couple d’adoptants Australiens qui a refusé de prendre un enfant thaïlandais conçu par insémination artificielle et né handicapé, un jeune milliardaire japonais ayant « commandé » mille enfants… – ont mis en lumière un business lucratif et peu contrôlé dans la région, celui des mères porteuses.
    Un reporter de France 24 s’est rendu dans le nord de la Thaïlande, dans un village transformé en « ferme à bébés ». Là-bas, de nombreuses jeunes femmes sont candidates pour porter l’enfant de clients venus du monde entier. Après le reportage, l’avocate Claire de La Hougue explique pourquoi, même à titre gratuit, la gestation pour autrui est une atteinte à la dignité de l’enfant.

  • La défense de Cambadélis ne conteste pas ce qu'affirme Médiapart

    Voici ce qu'affirme Médiapart :

    "En 1984, il n'a ni licence, ni maîtrise, ni, a fortiori, DEA", affirme le journaliste, ce qui pourrait "handicaper (...) son projet de faire carrière au PS. Il ajoute : "Il a alors un projet insensé : usurper un doctorat. Son idée n'est pas de fabriquer un faux diplôme de doctorat de troisième cycle. Non ! Son idée c'est d'obtenir son doctorat, et de soutenir sa thèse devant un jury régulièrement réuni."

    Pour se défendre, Cambadélis publie les fac similés de ses diplômes (sur son site)

    Mais

    • Il n'y a pas de diplôme de Licence (ni diplôme antérieur).
    • il y a une attestation le dispensant de la maîtrise, sans que soit donnée une raison.

    Conclusion :Médiapart pourrait donc avoir raison.

    Michel Janva

  • Le « petit peuple » de souche, méprisé par l’oligarchie et discriminé par rapport aux immigrés

    Thèse : nous assistons à une fracture majeure dans la société française, à la fois sociologique, politique, culturelle et idéologique (et…ethnique) entre deux blocs nouveaux qui ne sont plus ni la gauche ni la droite traditionnelles : un bloc délaissé et défavorisé constitué par les classes populaires de souche, en déshérence et contraintes à une ”émigration intérieure” à la fois géographique et morale ; et un autre bloc constitué par la bourgeoisie ”bobo”, ouverte à la mondialisation, et par les nouvelles populations immigrées en majorité islamiques et largement protégées, en croissance constante. Globalement, l’oligarchie politique et médiatique favorise le second bloc, ce qui est probablement suicidaire. Et le Front National s’impose comme le porte-parole du premier bloc. Réussira-t-il ? 

    Ce bouleversement est analysé dans cet article, en cinq parties : 1) Ridiculiser les classes populaires de souche. 2) L’antipopulisme, idéologie de la haine du peuple de souche. 3) La déportation intérieure des classes populaires de souche. 4) Le calvaire des ”petits Blancs” 5) La guerre des deux France. 

    Ridiculiser les classes populaires de souche.

    L’amuseur Nicolas Canteloup s’est permis sur la station Europe 1 une saillie polémique contre le journaliste Jean-Jacques Bourdin qui interviewe les politiques sur RMC, la station concurrente et détestée. Hors de toute réalité, il sous-entendait que Bourdin et RMC roulaient pour le FN et flattaient le ”populisme” et la vulgarité. ”Radio Bière Foot” et ”Radio Marine Championne” ont été les qualificatifs employés par Canteloup. Bourdin a eu un coup de sang qui se comprend, puisque son émission est une des rares à être non partisane et à donner la parole à tout le monde. Cette affaire est très significative : RMC serait ”vulgaire”, la radio des petites gens, qui pensent mal, qui votent pour Marine Le Pen, bref les Beaufs.

    Déjà, l’expression néologique « les beaufs », inventée par le caricaturiste gauchiste Cabu dans les années 70 dans Charlie–Hebdo, commençait à inaugurer ce mépris de la classe médiatique parisienne de gauche pour les classes populaires ”de souche”, brocardées et ridiculisées. ”Beauf” est la contraction de ”beau-frère”. C’est intéressant, car cela vise les liens inter-masculins des familles nombreuses françaises autochtones des couches modestes, un modèle détesté par les bobos parisiens. Le beauf est caricaturé selon le stéréotype du bonhomme vulgaire, chasseur, raciste, macho, voire aviné. Les innombrables comiques bas de gamme, masculins et féminins, qui encombrent les médias, tous membres de l’oligarchie médiatique, ne cessent de prendre pour cible les valeurs, les références culturelles enracinées et ”ringardes” des couches populaires de souche. L’affaire du ”mariage pour tous” l’a largement démontré. Le petit peuple de souche serait raciste, sexiste, enraciné, bref, ridicule et dépassé. En revanche (énorme contradiction) les immigrés musulmans ne sont pas critiqués quand ils revendiquent leurs traditions médiévales, notamment antiféminines ou leurs mœurs obscurantistes. Cherchez l’erreur.

    Pis encore : les sans dents. Si le rondouillet François Hollande, roi des ”petites blagues”, qui aurait eu une meilleure carrière à la télé chez Drucker qu’à l’Élysée, a employé cette expression condescendante, révélée par sa maîtresse éconduite Valérie Trierweiller, c’est le signe d’un état d’esprit dans la bourgeoisie de gauche : le mépris, à la limite du dégoût, pour le ”petit peuple”, dont les dents ne sont pas impeccables et resplendissantes de blancheur comme celles des stars de la télé. François Hollande a eu beau se fendre dans Le Nouvel Observateur d’une interview affligeante dans laquelle il explique qu’il a consacré toute sa vie au peuple et qu’il vient d’un milieu pauvre et modeste, il n’empêche que ce fieffé menteur est un énarque, apparatchik du PS, qui possède à Mougins (une des communes les plus chères de France) une agréable propriété. François Hollande est devenu l’emblème de cette bourgeoisie parisienne de gauche méprisante envers son propre peuple. Le méprisant est devenu méprisable. 

    L’antipopulisme, idéologie de la haine du peuple de souche

    Il s’agit de discréditer, de déligitimer les classes populaires autochtones. Ceux qui les défendent sont présentés comme des ”populistes”, c’est-à-dire des démagogues fascisants. L’ennemi, c’est le petit peuple de souche. Le concept de ”populisme” a joué un rôle central. Il vise, dans une logique pseudo-démocratique, ou plutôt antidémocratique et oligarchique, à neutraliser l’opinion populaire, détestée par les élites au pouvoir. On a assisté à un bouleversement idéologique et sociologique majeur dans l’imaginaire de la gauche : les classes populaires autochtones, jadis alliées, sont devenues des obstacles, des ennemis. L’invasion migratoire a beaucoup influencé : la bourgeoisie de gauche a joué la carte des immigrés contre les Français de souche des classes moyennes et ouvrières. L’association métapolitique Terra Nova (à la stratégie remarquable), inspiratrice du PS, a théorisé l’idée suivante : la gauche doit se détourner des classes populaires blanches, ”mal pensantes” et se concentrer sur la bourgeoisie progressiste et éclairée et surtout sur la ”nouvelle France” des immigrés, en majorité musulmans. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui ont permis l’élection de François Hollande. D’où le projet du vote des étrangers. Ce bouleversement, noté par certains politologues avec réticence, est fondamental : jadis, globalement, les classes populaires votaient à gauche et la bourgeoisie à droite. Aujourd’hui, on assiste à une inversion.

    Mais ce matraquage antipopuliste reste sans effet sur les classes populaires, qui sont moins imbéciles que ne le croient les propagandistes officiels. Elles voient bien que la manipulation de concepts comme ”démocratie citoyenne” ou ”république” vise à légitimer un pouvoir oligarchique antipopulaire. Les réformes ”sociétales” (mariage homo, théorie du genre, etc.) sont destinées aux bobos ; les réformes ”sociales”, elles, sont uniquement destinées aux immigrés, les classes populaires autochtones en étant exclues de fait, sauf pour les financer. (1) La diabolisation du terme ”populisme” signifie donc que l’opinion du peuple autochtone de souche est devenue illégitime. La démocratie ne signifie plus la volonté du peuple mais celle de l’oligarchie. Tout cela au nom de la morale des Droits de l’homme et du détournement de la notion de ”république”. Comme l’avait bien vu Jean Raspail, c’est la république contre la Nation. La Nation de souche est le pays réel et non pas légal, donc non représentatif aux yeux des dirigeants. 

    Dans les émissions politiques radios et TV, les classes populaires de souche n’ont jamais la parole. On critique beaucoup la Russie de Poutine où les médias seraient aux ordres du pouvoir. Mais en France, plutôt que de dénoncer la paille dans l’œil de l’autre, voyons la poutre dans la nôtre. En France, les grands médias audiovisuels et écrits ne donnent la parole qu’à un cercle très restreint d’intervenants, triés sur le volet. Le système médiatique français n’a rien de ”démocratique” : il est presque entièrement manipulé et circonscrit par la caste politiquement correcte. Mot d’ordre : l’opinion populaire de souche doit être exclue de tous les débats. 

    Les milieux homosexuels parisiens sans aucun problème financiers, les Femen, les faux réfugiés étrangers, les clandestins sans papiers, les récidivistes, etc. bénéficient de tous les soins de l’État français et des médias. Ils sont dans l’air du temps. En revanche, les classes populaires de souche, en particulier non fonctionnaires, ne sont pas dans l’air du temps. Elles peuvent crever en silence. Les trotskistes embourgeoisés du PS détestent le peuple de souche et les méduses de la droite et du centre s’en moquent comme de leur première chemise. 

    La haine de la France profonde et populaire, attachée aux traditions, est donc un des fondamentaux de la classe médiatique et politique au pouvoir. Le même symptôme se retrouve dans d’autres pays d’Europe. Dans leur majorité (pas à 100% évidemment), les médias, les intellectuels, les institutions européennes parlementaires, judiciaires et administratives, les appareils gouvernementaux, bref l’oligarchie antidémocratique qui gouverne (comme en URSS, sous le label ”démocratique”) ne cessent de pencher, sous prétexte, de Droits de l’homme, en faveur de la protection de l’immigré clandestin privilégié et des délinquants en majorité d’origine immigrée. Tout ce qui ressemble à la protection et à la préférence envers les catégories populaires européennes est assimilé au péché populiste, raciste et fasciste. Par une sinistre inversion, l’État de droit ne protège plus le peuple, il le dépouille de ses défenses. Il est implicite, d’autre part, que les classes moyennes autochtones, doivent payer et se taire. Les envahisseurs se ravissent de cette maladie mentale. Et tous les autres pays du monde extra-européen nous regardent en pensant que nous sommes devenus fous. 

    La déportation intérieure des classes populaires de souche

    Dans La France périphérique, comment on a sacrifié les classes populaires (Flammarion), le géographe Christophe Guilluy démontre que 61% de la population française a été reléguées hors des grandes agglomérations ; les classes populaires se concentrent dans les villes petites et moyennes enclavées et dans les espaces ruraux. Comme l’a relevé le sociologue Dominique Lorrain, les ”banlieues sensibles” ne sont nullement abandonnées mais au contraire privilégiées dans d’énormes proportions par les investissements publics – sans aucun résultat en matière de paix sociale. Les mensonges des médias sur les ”quartiers immigrés défavorisés” sont dignes de la propagande soviétique. L’image misérabiliste de banlieues ghettos où seraient parqués des immigrés afro-maghrébins condamnés à la pauvreté est à la fois un fantasme et une propagande. Le revenu moyen dans les banlieues d’immigrés est la plupart du temps de 20% supérieur à celui des zones périphériques ou éloignées où vivent les classes populaires de souche, les ”petits Blancs” ignorés. Abreuvées de subventions, d’allocations, d’aides de toute nature, la Seine Saint Denis ou les banlieues marseillaise, lyonnaise, lilloise, etc. sont, en terme de PIB, beaucoup plus aisées que la Meuse, l’Ariège, le Cantal. Précisons qu’aux aides, payées par les classes moyennes de souche ultra-fiscalisées, s’ajoutent les revenus substantiels des trafics, dont celui de stupéfiants, de moins en moins réprimés. Chiffre sans appel destructeur de légendes : 85% des ménages pauvres (qui gagnent moins de 993€ par mois, soit 60% sous le salaire médian) n’habitent pas dans les ”quartiers sensibles ” immigrés.

    Le cœur des grandes villes, liées à l’économie mondialisée, connaît une ”gentrification” : employés et ouvriers on fui, rebutés par la cherté, laissant la place aux cadres du secteur tertiaire, les ”bobos” partisans de l’ouverture dans tous les domaines. Dans les banlieues adjacentes, vivent les immigrés à qui sont réservés les logements sociaux. Les classes populaires françaises de souche, qui refusent de cohabiter dans les HLM avec ces populations qui les détestent et les rejettent pratiquent progressivement l’émigration intérieure vers les zones périphériques micro-urbaines ou semi-rurales enclavées, sans créations d’emplois, loin des métropoles dynamiques. Ils sont les invisibles, les vrais exclus. 

    À quelque chose, malheur est bon : à cette relégation des classes pauvres de souche, correspond la fin du modèle de l’assimilation et du mélange entre classes populaires françaises et immigrées ; donc une possibilité de préserver, de sanctuariser une identité française et européenne populaire, à la fois contre l’islamisation, le métissage ethno-culturel et le cosmopolitisme. Car la problématique de l’assimilation a changé de nature, s’est inversée : il n’est plus possible, pour des raisons démographiques de nombre, d’assimiler et d’intégrer des immigrés minoritaires à la culture autochtone ; il s’agit d’éviter l’assimilation de l’identité populaire de souche aux nouvelles populations, donc sa destruction définitive.

    Néanmoins, ce phénomène a pour contrepartie la fin de la prospérité et de l’ascension sociale pour les classes populaires autochtones, au bénéfice des immigrés. Selon Christophe Guilluy, précité : « le problème social et politique de la France , c’est que pour la première fois depuis la révolution industrielle, la majeure partie des catégories populaires ne vit plus là où se crée la richesse [...] Les seuls phénomènes d’ascension sociale dans les milieux populaires se constatent dans les catégories immigrées des métropoles. Cadres ou immigrés, tous les habitants des grandes agglomérations tirent bénéfice d’y vivre. [...] Les catégories populaires n’ont plus de perspectives d’ascension sociale ».

    Parfois même, des retraités ou des couples avec enfants fuient dans certaines zones périphériques enclavées, non pas seulement pour des raisons économiques, mais parce que la présence des immigrés y est moins forte ou insignifiante et donc la criminalité basse et l’environnement général (notamment scolaire) meilleur. Il s’agit des ”réfugiés ethniques”, un phénomène qui signe la disparition de l’unité de la France. 

    Les petites villes où se réfugient les classes modestes de souche sont traitées par les autorités centrales de manière inique. Non seulement elles ne bénéficient pas des privilèges des centres des grandes métropoles ni des subventions débordantes des banlieues, mais l’État les dépouille de leurs services publics et de leurs ressources économiques. Comme à Joigny, dans l’Yonne, où les deux tribunaux, la maternité, le service chirurgical de l’AP, la garnison de 400 hommes ont été supprimés. Le ”petit Blanc” est implicitement perçu comme un salaud intrinsèque, un gêneur qui doit se débrouiller.

    Le calvaire des ” petits Blancs”

    La pauvreté, voire la misère pudique des ”petits Blancs” dont personne ne parle, laisse indifférents les bobos amoureux des Beurs-Blacks des banlieues favorisées. Pis encore : non content d’avoir chassé des centres les classes modestes, le pouvoir les poursuit jusque dans leurs refuges des petites villes : il leur impose, par les règles toujours plus dures des logements sociaux obligatoires (réservés aux non-Européens par discrimination ethnique de fait) la présence de ces immigrés qu’ils fuyaient. 

    Contrairement aux immigrés, privilégiés par les oligarchies, et qui se disent par ruse cynique défavorisés et opprimés (technique islamique) afin d’ obtenir toujours plus, les classes modestes de souche se sentent, elles, réellement trahies par leurs dirigeants, délaissées, défavorisées, subtilement discriminées. D’où une possible révolte, qui gronde déjà. Les ”petits Blancs”, on ne les voit jamais à la télé et les médias ne parlent que fort peu de leur vie quotidienne, en comparaison des tonnes de larmes versées sur les ”quartiers défavorisés” où vivent les prétendus exclus. 

    De même, le racisme anti-Blancs, fait objectif qui pourrit la vie des classes populaires qui n’ont pas pu déménager des banlieues, est banni du discours, censuré. Malheur à celui qui l’invoque, comme Copé en a fait l’expérience. Au contraire, on invente un racisme anti immigrés à la fois pour victimiser de fausses victimes et culpabiliser de faux coupables. Subtil langage totalitaire qui retourne la réalité.

    Dans les faits, les logements sociaux (lois SRU) sont attribués selon des critères ethniques et raciaux aux immigrés – Français de papier ou étrangers– Les Français de souche modestes n’en bénéficient pas. Et, de toutes façons, ils ne font pas de demandes pour habiter dans des HLM où ils cohabiteraient avec des populations qu’ils ne supportent pas. Non par racisme contre ces populations, mais parce qu’ils savent bien au quotidien que les vraies victimes du racisme, du harcèlement quotidien, ce sont eux. 

    À côté de la discrimination économique, les classes populaires de souche sont les premières, voire les seules, à affronter et à subir les effets de l’immigration de masse. La bourgeoisie des centres-villes, qui est souvent ”antiraciste”, pro-immigration, qu’elle vote PS ou pour le centre ou la droite, en est globalement préservée. L’immigré(e), c’est surtout la femme de ménage clandestine payée au noir. En revanche, les classes populaires autochtones prennent de plein fouet l’immigration, surtout quand elles n’ont pas les moyens de quitter les quartiers envahis où une cohabitation forcée devient un calvaire : racisme quotidien, criminalité angoissante, présence envahissante de l’islam. Un sentiment de dépossession s’installe. Le ”petit peuple” n’a qu’un seul vrai bien : sa propre patrie. Quand celle-ci l’abandonne et s’effondre sous ses pieds comme un château de sable, il n’a que deux solutions : le désespoir ou la révolte.

    L’oligarchie et les médias victimisent les ”jeunes des banlieues” qui ne sont nullement à plaindre mais au contraire privilégiés ; ils sont totalement indifférents, voire hostiles, aux classes moyennes et modestes de souche. De plus, ils sont tellement amoureux de leurs protégés qu’ils ferment les yeux sur leur antisémitisme obsessionnel, après avoir minimisé le niveau explosif de leur criminalité. De plus, du fait de la discrimination positive en faveur de la ”diversité”, les embauches dans des postes peu ou moyennement qualifiés, notamment celles des grands groupes, pratiquent une préférence ethnique systématique en faveur des immigrés, même étrangers, au détriment des Français de souche. On préfère les laisser au chômage, même avec une qualification supérieure. La grande distribution est en pointe dans cette pratique raciste dissimulée.

    Dépossédés de leur culture, de leurs mœurs par l’alliance de l’oligarchie et de sa clientèle immigrée majoritairement islamisée, les classes populaires de souche ne sont pas seulement chassées de leur habitat traditionnel et défavorisées économiquement ; l’oligarchie veut aussi les ”défranciser”, les ”déseuropéaniser”. Les programmes de l’Éducation nationale bannissent l’Histoire de France et le patriotisme français comme le sentiment européen au profit d’une histoire truquée et réécrite souvent islamophile. Les références ancestrales, mémorielles, autochtones, historiques ou culturelles sont découragées ou interdites. L’immigré (surtout musulman) a droit à sa mémoire, à sa tradition, à ses mœurs. Pas le petit Français (ou Européen) de souche. L’ennemi, c’est l’identité française et européenne des classes populaires. Il faut les déraciner. Il faut les détruire. Il faut ”changer de peuple”, comme le préconise le think tank Terra Nova inspirateur du PS. Un ethnocide soft est en train de se produire. Avec une incroyable perversion maladive et masochiste, puisque les auteurs de ce sabordage sont eux-mêmes, la plupart du temps, Français de souche.

    La guerre des deux France

    La « naissance d’une contre-société » et une « guerre culturelle des deux France » est la prédiction de Christophe Guilluy, précité. (2) En effet, ou bien ces ”invisibles” du pays de souche se cachent dans leurs zones en attendant de disparaître, comme des hérissons apeurés dans leur terrier, ou bien ils s’imposent comme nouvelles classes révolutionnaires. On en eut l’avant goût avec la révolte des ”bonnets rouges” de Bretagne, qui a fait exploser les anciens clivages de classe issus du XIXe siècle : petits salariés précaires du privé, chômeurs, patrons de TPE assommés par les taxes et les charges, agriculteurs, artisans, commerçants prolétarisés. À cette révolte trans-classes, de nature économique, s’ajoute une exaspération contre les privilèges de l’appareil des fonctionnaires, contre l’insécurité et le parasitisme endémique des masses immigrées protégées et excusées, contre le laxisme judiciaire, contre la dégradation de l’Éducation nationale provoquée par l’oligarchie égalitariste (pour les autres) qui met, elle, ses enfants dans le privé payant et élitiste, contre le matraquage fiscal des foyers avec enfants des classes moyennes modestes, contre l’islamisation, etc. Des phénomènes semblables se produisent dans d’autres pays européens, notamment en Grande Bretagne où le déclassement des ”petits Blancs” de la working class est préoccupant.

    Toutes ces révoltes et frustrations hétéroclites peuvent former un cocktail explosif. Le FN peut les fédérer, les démultiplier, les synthétiser, leur donner un sens révolutionnaire. Encore faudrait-il que le FN en ait la volonté et la capacité, si jamais il parvient au pouvoir. Actuellement, c’est le Front National qui regroupe l’électorat de ces classes populaires. L’analyse est complexe : il est vrai que la gauche a essayé de faire monter en puissance, depuis Mitterrand, le FN pour carboniser la droite plan-plan. Mais aujourd’hui, le FN, comme un Golem devenu incontrôlable, risque de dévorer les partis de gauche. Problème : le FN le pourra-t-il ? Aura-t-il la force révolutionnaire, le caractère et la compétence pour accomplir un travail titanesque ? Pas évident. Mais ce qui affole l’oligarchie parisienne de gauche, c’est cette montée du FN qui n’est pas tant perçu comme une parti d’ ”extrême droite” (concept devenu inopérant) que comme le parti du peuple, en particulier du peuple de souche des classes pauvres ou en voie de prolétarisation.

    Cette guerre des deux France, en gestation fœtale, s’apparente à une nouvelle lutte de classes, mais avec une puissante dimension ethnique et culturelle (immigration extra-européenne plus islamisation), ce qui constitue une nouveauté radicale et explosive dans l’histoire de ce pays (3). La ” nouvelle classe” bourgeoise ou ”hyper classe” (parce que liée à l’économie-monde) est objectivement l’alliée des masses immigrées toujours plus islamisées. Avec l’appoint, fragile mais réel, des millions de salariés protégés et privilégiés des fonctions publiques et parapubliques. 

    La situation décrite ici peut donc déboucher sur un processus révolutionnaire, mais sans aucune certitude. Une chose est sûre : l’oligarchie et les bobos seront un jour victimes de leurs protégés immigrés et islamisés. L’avenir n’est écrit nulle part dans les détails, mais une chose est sûre : il va y avoir du sport et toutes les composantes d’une guerre civile sont en train de se mettre en place. La question est : qui va écrire le scénario et quand ?

    Guillaume Faye

    notes

    1. L’énorme paradoxe, c’est que les immigrés musulmans sont, eux aussi, et sur deux points, le mariage homo et la théorie du genre, totalement opposés à l’oligarchie et à l’idéologie dominante. Mais ils s’en moquent. Leur conquête de la France – qui pour la plupart n’est pas leur patrie – ne passe pas par ce genre de combat. 

    2. Cf Interview de CH. Guilluy par Guillaume Perrault, Le Figaro, 12/09/2014 « La France périphérique est devenue une contre société ». 

    3 Cf. ma brochure La nouvelle lutte de classes, Éd. du Lore.

    source : Le blog de Guillaume Faye 

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEEpVkpyFKcVoyJxE.shtml