Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 42

  • Frédéric le Grand, chef de guerre

    De son vivant, Frédéric-Guillaume se lamentait d’avoir un fils si peu intéressé par la chose militaire, préférant s’instruire en cachette de choses inutiles et de mener une vie de « mignon », à l’instar de son grand-père, Frédéric Ier. Pourtant, lorsque le jeune Frédéric monte sur le trône à la mort de Frédéric-Guillaume, la légèreté va laisser place à un sens du devoir et du dévouement peu commun envers la patrie, mue par un pragmatisme politique et militaire qui permettra à ce jeune souverain, ce « Salomon du Nord » comme l’appelait Voltaire, de faire entrer la Prusse dans le concert des Nations européennes.

    Petite histoire de la Prusse avant Frédéric II

    L’histoire de la Prusse médiévale et moderne est une histoire complexe, tout autant que celle du Saint Empire, auquel elle a longtemps été affiliée. Prusse et Marche de Brandebourg, les deux provinces qui composent le royaume de Prusse lors de l’accession de Frédéric, ont longtemps connu une histoire séparée, qu’il serait bien trop long de détailler ici.[1]

    Trois souverains ont marqué l’histoire de la Prusse à la période qui nous intéresse. Frédéric III d’abord, grand-père de Frédéric le Grand. Par son alliance avec le Saint-Empire et la maison de Habsbourg, il obtient en 1701, avec l’approbation de l’empereur d’Autriche Léopold Ier, le titre royal et prend le nom de Frédéric Ier « Roi en Prusse ». Oui, « roi en Prusse », car au départ Frédéric Ier n’est « que » roi de la province Prusse. En dehors de ce territoire, il reste, entre autre chose, margrave de Brandebourg. Le passage du titre de « roi en Prusse » à celui de « roi de Prusse » n’est en fait qu’un glissement sémantique, aucun événement particulier n’ayant marqué ce passage. L’habitude faisant, on ne parlera plus que d’un royaume, le royaume de Prusse, composé grosso modo[2] du Brandebourg, capitale Berlin et siège du pouvoir, et de la Prusse orientale, capitale Königsberg.

    C’est ensuite Frédéric-Guillaume Ier, fils de Frédéric Ier, qui laisse un héritage conséquent à la Prusse. Frédéric-Guillaume est l’antithèse de son père. Si ce dernier aimait plus que tout la vie de cour et la frivolité, voulant imiter le grand souverain de son temps qu’était Louis XIV, Frédéric-Guillaume lui, est un être plutôt austère, sévère, préférant la compagnie de ses généraux à celle des courtisans. Cela lui vaudra d’ailleurs le surnom de « roi-sergent » : bien qu’il ne mena aucune guerre, Frédéric-Guillaume entretint une armée extrêmement disciplinée et bien équipée. Grand administrateur, Frédéric-Guillaume stoppa net le train de vie de la cour de Prusse une fois son père mort, privilégiant le développement de son État, la création d’une administration centralisée et efficace, ainsi que d’une armée performante capable de défendre son royaume. Le troisième souverain est, bien entendu, Frédéric II.

    Frédéric II, un enfant idéaliste…

    Frédéric II naît le 24 janvier 1712. Il est l’aîné d’une famille de dix enfants, quatre garçons et six filles. L’enfance de Frédéric est une douloureuse expérience. Son père, très autoritaire, refuse que le jeune garçon suive des études classiques, souhaitant qu’il reçoive l’éducation minimum lui permettant de gérer un État. Pas de langues mortes, pas d’histoire antique, encore moins de philosophie ou de littérature. Ces matières, Frédéric les apprendra en cachette, avec la complicité de son précepteur, qui mettra des livres en français à sa disposition.

    Frédéric ne supporte pas son père, qui ne se gène pas pour l’humilier devant ses officiers, en se moquant ouvertement de son air efféminé. La souffrance endurée le conduira à tenter de s’enfuir en Angleterre avec son ami le plus proche — et amant ? —, Hans von Katte, via le Hanovre, où règne son oncle maternel George II. Mais à la veille du départ, c’est le drame. Le projet arrive aux oreilles du roi de Prusse, qui fait enfermer les jeunes gens à la forteresse de Küstrin. Katte est condamné à mort et est exécuté sous les fenêtres de Frédéric, intentionnellement. Craignant pour sa vie, Frédéric n’a d’autre choix que de se soumettre à la volonté de son père. Celui-ci, malgré le serment d’obéissance que lui prête son fils, ne lui fait plus confiance, et ne change en rien ses brimades. Mais Frédéric tient bon. Il veut se racheter.

    Il en vient à apprendre l’art de la guerre auprès d’officiers de son père, qui lui enseignent les bases du commandement. Au bout d’un moment, on lui confie le commandement d’une petite unité de la Garde, qu’il commande avec un réel talent, et finit contre toute attente à prendre goût à la chose, pour le plus grand plaisir de son père.

    Ce dernier, qui avait placé son fils en résidence surveillée depuis l’incident, relâche quelque peu son emprise et autorise son fils à aller s’installer à Rheinsberg, vers la fin de l’année 1736, où Frédéric entrevoit pour la première fois, et selon ses propres mots « le visage du bonheur ». C’est durant cette période de quiétude, qui durera quatre ans, qu’interviennent deux évènements importants dans la vie de Frédéric : sa correspondance avec Voltaire et la rédaction de l’Antimachiavel.

    C’est une œuvre importante que cet Antimachiavel. Frédéric le rédige en réponse à la sa lecture du Prince, « un livre abominable » selon lui. Le texte reprend la construction de l’œuvre de Nicolas Machiavel, en vingt-six points, où Frédéric s’attache à démonter les arguments du Florentin. On y trouve notamment une critique de l’absence totale de morale chez Machiavel, pour qui la défense de l’État passe au-dessus de toute autre considération, la dénonciation de la guerre de conquête due à la vanité d’un seul homme au dépend du bien-être de son peuple…

    C’est le portrait type du « despote éclairé » que peint ainsi Frédéric dans son manifeste. C’est d’après ce principe qu’il entend régner plus tard, un règne de raison et de justice. Hypocrisie ? Lorsque l’on sait que Frédéric envahit la Silésie l’année de son accession au trône, et ce sans déclaration de guerre, on est en droit de le penser. Mais il faut se rappeler que Frédéric, malgré les interdictions de son père, a été bercé de littérature classique et des prémices des Lumières, notamment à cause de sa francophilie. Le jeune Frédéric est un idéaliste, qui a une haute opinion du pouvoir et du bien que le juste souverain doit faire. Toute cette pensée s’effondre lorsque Frédéric-Guillaume meurt, le 31 mai 1740.

    … devenu roi pragmatique

    À vingt-huit ans, Frédéric monte sur le trône de Prusse sous le nom de Frédéric II. En 1740, rien n’a beaucoup changé depuis le règne de son grand-père : la Prusse est la curiosité de l’Europe, un petit royaume, faible, sans ressource, peuplé de 2 200 000 âmes, divisé en deux, d’un côté le Brandebourg, de l’autre la Prusse orientale, séparé par la Prusse occidentale appartenant à la Pologne.

    Malgré tout, le début du règne de Frédéric II commence bien : son père lui a légué un royaume parfaitement bien administré, avec une armée fort bien disciplinée, même si elle n’a jamais servi.

    Contrairement à ses prédécesseurs, Frédéric veut marquer l’histoire et faire entrer la Prusse dans le concert des Nations européennes. À une époque où une Nation n’est riche que d’hommes, la Prusse fait pâle figure face aux grandes puissances comme l’Autriche et la France. Si Frédéric veut avoir voix au chapitre, il doit montrer qu’il en est digne, que la Prusse n’est pas un État de second rôle.

    L’occasion se présente lorsque l’empereur Charles VI d’Autriche meurt. Ce dernier, n’ayant pas de descendant mâle pour lui succéder, lègue par la Pragmatique Sanction de 1740 l’intégralité des États des Habsbourg à sa fille, Marie-Thérèse. Pensant que cette dernière ne saura s’imposer, Frédéric décide de s’appuyer sur une vieille revendication familiale pour envahir la Silésie, région située au Sud du Brandebourg, sans déclaration de guerre.

    Frédéric pense frapper un grand coup, et il a raison : la Silésie est résolument la région la plus riche de l’empire d’Autriche, représentant près de 20% de ses revenus. De plus, une majorité de la population est restée très attachée au protestantisme, malgré l’effort déployé durant la contre-réforme pour ramener dans le giron catholique les populations déviantes. Les armées prussiennes envahissent donc la Silésie, dont la conquête s’avère d’une facilité record. Personne en Europe ne s’attendait à cela, malgré le fait que tous les esprits étaient tournés vers cette région du monde, espérant un prompt dépeçage de l’empire des Habsbourg.

    Frédéric entend négocier avec Marie-Thérèse, qu’il pense pouvoir réduire à accepter ses conditions. Mais contre toute attente, cette dernière ne se laisse nullement faire. Lionne parmi les loups, elle parvient à s’affirmer comme souveraine en une année, et ne compte pas laisser le Prussien s’en tirer si facilement.

    Au printemps 1741, les troupes impériales entrent en Silésie. Frédéric entend riposter avec force, afin de pousser Marie-Thérèse à signer rapidement la paix. Il choisit donc d’affronter les Autrichiens à Mollwitz. Alors que les choses auraient dues tourner en faveur des Prussiens, les troupes de Frédéric perdent pied et paniquent. Frédéric est persuadé par son entourage de fuir et d’aller se réfugier dans un moulin, où il apprend quelques temps plus tard…qu’il a gagné ! En son absence, ses officiers ont réussi à réorganiser les rangs et à faire fuir les autrichiens, sans parvenir à les écraser toutefois.

    Piètre baptême du feu pour celui qui s’imaginait déjà auréolé de gloire. C’est pourtant cette semi-humiliation qui va pousser Frédéric à se pencher plus avant sur la tactique. Cette bataille fut « son école », selon ses propres termes. Pour l’aider dans ses recherches, Frédéric peut compter sur l’aide et les conseils de Karl Théophil Guichard, un allemand d’origine huguenote, militaire et historien, parfait connaisseur de l’Antiquité.

    Comme à son habitude, Frédéric lit beaucoup, il se documente. Pas auprès des auteurs antiques comme Polybe ou Végèce, non. Frédéric est pragmatique, ses pensées se tournent donc vers des auteurs plus contemporains, surtout des Français — le français est la seule langue qu’il maîtrise parfaitement — comme Folard et Feuquières, tous deux officiers de Louis XIV.

    La pensée militaire de Frédéric II

    Frédéric n’est pas un stratège. C’est un pragmatique, nous l’avons dit. Durant les trois guerres qu’il va mener pendant les 46 ans de son règne, son objectif premier sera de mener une guerre courte, rechercher la bataille décisive, qui poussera l’ennemi à la paix. Ce qui peut sembler banal pour un amateur d’histoire napoléonienne ne l’est pas du tout à l’époque.

    Du temps de Frédéric, la stratégie est dans l’impasse. Les batailles en rase campagne sont statiques, les unités sont déployées en ordre mince, causant un grand nombre de pertes, pour des résultats discutables. Ni le choc de la cavalerie ou de l’infanterie ne sont encore pensés, ou du moins ne se sont pas employés.

    Ce type de guerre, forgé par de puissants États capables d’endurer de longs conflits grâce à leurs ressources économiques et humaines, comme l’Autriche ou la France, ne peut en aucun cas satisfaire le roi de Prusse. Régnant sur un petit État, pauvre économiquement et humainement, Frédéric ne peut se permettre de participer à une guerre d’usure comme se livrent depuis plusieurs siècles les grandes Nations européennes. De cette impérieuse nécessité va naître la pensée militaire contemporaine.

    Frédéric s’emploie en effet à rechercher une victoire décisive rapidement, rejouant continuellement le jeu de Sparte contre Athènes à l’époque classique. Réhabilitant l’ordre oblique, tactique consistant à renforcer l’une de ses ailes tout en en dérobant une autre afin de concentrer le feu sur l’aile opposée, Frédéric parvient à défaire des ennemis parfois supérieurs numériquement. Ses qualités manœuvrières combinées à la parfaite discipline de son armée lui valent des succès retentissants, comme à la bataille de Leuthen en 1757, où à 35 000 contre 65 000 Autrichiens, Frédéric parvient, à la faveur du brouillard, à redéployer son armée sur le flanc de l’armée adverse, faisant un carnage. Le bilan en atteste : 6000 Prussiens tués contre 22 000 Autrichiens. Malgré tout, l’ordre oblique n’est pas une tactique à toute épreuve, car si l’offensive n’est pas poussée jusqu’au bout, l’élan de la troupe est stoppé, et cette dernière devient fort vulnérable aux assauts de la cavalerie adverse.

    Frédéric ne sort d’ailleurs pas toujours vainqueur. À la longue, ses adversaires comprennent sa tactique, et font tout pour refuser le combat, le forçant à mener une guerre d’usure, nocive pour la Prusse. Mais celui que l’on surnomme désormais « le Grand », comme tant d’autres avant lui, possède une chance incroyable, cette bonne étoile qui veille sur les hommes illustres.

    La première manifestation de cette chance, c’est Mollwitz. Plus tard, en 1759, alors que les troupes russo-autrichiennes viennent de défaire l’armée prussienne, ouvrant la route vers Berlin, tout semble perdu pour Frédéric, qui songe d’ailleurs au suicide, pour l’honneur. Or contre toute attente, l’ennemi fait route vers le Sud, permettant à Frédéric de renforcer son armée et de vaincre. Deuxième « miracle de la maison de Brandebourg ». Troisième miracle : alors qu’une coalition franco-russo-autrichienne combat la Prusse durant la guerre de Sept Ans, la tsarine Elisabeth de Russie, alors grande puissance émergente, meurt. Son successeur, Pierre III, profondément prussophile, signe à la barbe de ses alliés la paix avec Frédéric, et s’allie même avec lui ! Cette passion pour la Prusse coûtera d’ailleurs la vie au malheureux Pierre, vite remplacé par Catherine II.

    Finalement, au bout de 46 années de guerre, le bilan militaire de Frédéric II reste mitigé. Fait incontestable, c’est sous son règne que la Prusse a émergé sur la scène européenne. Par le nombre de ses faits militaires, grâce auxquels elle s’est profondément agrandie par l’annexion de la Silésie et de la Prusse occidentale, réalisant l’unité territoriale qui lui manquait, la Prusse est désormais une puissance sur laquelle il faut compter, passant de 2 à 6 millions d’habitants. Mais à quel prix ? À la mort de Frédéric II en 1786, la Prusse est exsangue humainement et économiquement. 3 guerres, 21 batailles, 11 victoires, 7 défaites et 3 batailles indécises ont coûté la vie à près de 150 000 soldats prussiens. Presque autant deviennent invalides.

    Tactiquement parlant, bien que Frédéric ait réinventé l’offensive — ce que les auteurs français, comme Guibert, théoriseront — sa tactique n’est pas infaillible et n’est pas parfaite : la poursuite de l’adversaire défait, clé de voûte de la victoire dans la pensée napoléonienne, n’est pas possible du temps de Frédéric, essentiellement pour des contraintes logistiques, mais aussi parce que la notion de corps d’armée capables d’opérer de manière semi-autonome, n’existe pas encore.

    Malgré tout, Frédéric reste le grand penseur militaire du XVIIIe siècle, celui qui a apporté un souffle nouveau à l’art du combat. Ses mémoires militaires seront d’ailleurs pieusement étudiées à l’école militaire prussienne par trois générations d’officiers, prolongeant le mythe de la victoire décisive, chimère qui poursuivra l’état-major allemand jusqu’en 1945.

    Nicolas Champion

    Bibliographie

    BLED Jean-Paul, Frédéric le Grand, Paris, Fayard, 2004, 540 p.

    LOPEZ Jean, « 1745-1945 : deux siècles de fureur et de mythes », in La supériorité militaire allemande ? Le mythe du siècle !, Guerres & Histoire, n°7, Juin 2012

    WILDEMANN Thierry, « Frédéric II, l’autodidacte surdoué » in Guerres & Histoire, n°19, Juin 2014

    source : Le bréviaire des patriotes 

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEpVEAZApXlTkDNcb.shtml

  • Au sujet de la question palestinienne (Partie I)

    Sur la question palestinienne, il a beaucoup été écrit ces dernières semaines. Le point de vue très majoritaire au sein de la mouvance consiste à refuser de faire un choix entre les deux protagonistes. Peut être en raison de l'individualisme étendu à l'ensemble d'une communauté bien frileuse. C'est ainsi que le conflit israelo-palestinien ne devrait pas nous préoccuper au motif que la Palestine n'est pas contrée européenne. C'est là oublier l'évolution technique qui a permis l'invention de missiles intercontinentaux tout comme la vitesse que permet aujourd'hui les voies de déplacement. C'est croire aussi qu'un conflit local ne peut jamais se propager. Après tout, Athènes est géographiquement très proche de Gaza. Après tout, c'est aussi oublier que les pays arabes, musulmans, sont autrement plus instables que voici quelques années.
    On a de par le passé, refusé de « Mourir pour Dantzig » : cela n'a pas empêché une guerre mondiale de se déclencher par la suite, puis de nous atteindre et de nous blesser. Retenons donc la leçon.
    Ni l'Europe, ni la France ne sont protégées par l'intermédiaire d'un globe de pendule. C'est tant vrai que les problèmes majeurs qui touchent la France et les Français ne sont nullement endogènes. L'hyperviolence de la délinquance, la fin de l'esprit chevaleresque, l'immigration massive ou le chômage, pour ne citer qu'eux, sont le lot commun des pays occidentaux. La France subit ses fléaux d'importation américaine et cela de plus en plus.
    La France mais aussi l'Europe, de par leur passé glorieux, n'ont pas vocation à la neutralité. Considérer que l'une et l'autre doivent être des puissances majeures, ce que chacun au sein de la mouvance souhaite, c'est dès lors postuler qu'elles doivent acquérir une dimension planétaire. A se recentrer sur le terroir des origines en abandonnant ce qui fut un empire (Algérie, Indochine), la France est devenue un simple hexagone d'un petit demi million de kilomètres carrés. D'où le fait que sa voix n'est plus écoutée. D'où son impossibilité aussi de freiner ou d'accélérer des processus qui ont cours à l'échelle mondiale qui pourtant, fatalement, finissent par nous toucher. Et ce n'est certainement pas en se taisant que l'on sera écouté.

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuEpFAAVAkFwITkwgZ.shtml

  • Épidémies : la menace invisible

    Après le SRAS et la grippe H5N1, les experts, unanimes, s’interrogent : à quel moment une nouvelle épidémie va-t-elle frapper ? La question se fait de plus en plus pressante à l’heure où de nouveaux virus émergent à une vitesse sans précédent.

    Aujourd’hui, c’est le virus Ebola qui fait des ravages. Présent en Afrique de l’Ouest, son évolution est suivie de très près par les organisations sanitaires internationales. De nombreux virus originaires du monde animal pourront demain être responsables de nouvelles pandémies en cas de transmission à l’homme. De quelle nature est cette menace invisible ? Mais surtout, comment la combattre ?

    Réalisé par Anne Poiret et Raphaël Hitier (France, 2014)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • PS : les « frondeurs » et Duflot font monter la pression sur Manuel Valls

    Les députés socialistes «frondeurs» font planer la menace de l'abstention collective, lors du vote de confiance du 16 septembre prochain. Le Premier ministre, Manuel Valls, appelle à la responsabilité politique et exclut toute alternative à gauche.

    De toute évidence, le vote de confiance que va solliciter le gouvernement le 16 septembre prochain ne s'annonce pas comme une simple formalité pour Manuel Valls. Alors qu' en début de matinée l'ancienne ministre de l'Ecologie, Cécile Duflot , a annoncé qu'elle ne votera pas la confiance au gouvernement, c'est au tour des députés socialistes "frondeurs" de faire planer la menace de l'abstention.

    "Nous nous orientons vers une abstention collective et nous pensons qu'il n'est pas possible d'imposer au groupe socialiste une unanimité de façade en raison de l'impasse économique et politique" actuelle, a déclaré cet élu proche de Martine Aubry au côté d'autres animateurs des "frondeurs", Laurent Baumel et Pouria Amirshahi, avant la réunion du groupe socialiste de l'Assemblée.

    Une prise de position qui a conduit le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a réagir rapidement. "J'appelle tout le monde à la responsabilité politique" dans "un moment difficile du point de vue politique, avec le retour de Monsieur Sarkozy qui va être sur une ligne d'une rare violence sur le plan économique et le Front national qui rôde à deux pas du pouvoir", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis avant la réunion du groupe socialiste à l'Assemblée, et à laquelle a assisté aussi le Premier ministre Manuel Valls.

    Devant les députés socialistes, Manuel Valls a lui aussi martelé son message de fermeté et de responsabilité notamment face au danger de l’extrême droite, réaffirmant qu’il n’y avait pas d’alternative à gauche à la politique menée par le gouvernement.

    Après avoir évoqué les enjeux internationaux, européens et nationaux, le Premier ministre a affirmé aux députés que les Français attendaient la majorité sur sa capacité à gouverner, selon des participants à la réunion. Il a aussi insisté sur la nécessaire confiance à son nouveau gouvernement pour aller de l’avant au moment où se joue la réorientation de l’Europe et sur la «responsabilité collective» ainsi que sur la cohérence.

    Maintenant son postulat selon lequel il n’y a pas d’alternative à gauche, mais seulement à droite ou à l’extrême droite, Manuel Valls a lancé à l’adresse des frondeurs : «On peut discuter des heures sur la politique économique ou la loi Duflot, mais est-ce ça qui fonde des différences entre nous et amène à ne pas donner la confiance à un gouvernement socialiste ?»

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEpklEpVpOlbLlEFx.shtml

    source : Les Echos 

  • Valls le liquidateur

    Valls me fait penser à un jeune curé de bois brut, intransigeant et sectaire.   

    Notre Premier ministre réformateur s’est mué en liquidateur du socialisme. Après le cri d’amour lancé aux entrepreneurs, l’interpellation des faux chômeurs, la remise en cause des 35 heures et des seuils sociaux et la dénonciation de « trente ans de politiques d’intégration », c’est à une nouvelle révision déchirante d’une des postures du socialisme – celle sur le sérieux budgétaire – que signe l’annonce d’un déficit public à 4,4 % du PIB en 2014 (après 4,1 % en 2013) et le seuil attendu de 100 % de dette par rapport au PIB.

    Des recettes fiscales introuvables, résultat de l’effondrement productif et du matraquage fiscal. Les 50 milliards d’économie ? Du vent, juste le gel des budgets en euros constants ! Aucune réforme de structure. L’État est une pétaudière, comme la Sécu ou les collectivités locales. Les déductions aux entreprises, inefficaces, vu la morosité des investisseurs. Les socialistes ont déprimé à la fois l’offre et la demande !

    Toujours

    Lire la suite

  • Le Front National, c’est quoi?

    Le journaliste et militant antifrontiste Jean-Philippe Moinet, qui a présidé un temps l’Observatoire de l’extrémisme,  évoque, dans un article qui vient d’être mis en ligne sur Atlantico,  la création ces derniers mois par le FN des collectifs Racine (en direction des professeurs), Marianne (monde étudiant) et Audace (jeunes actifs). »L’enjeu pour le FN s’inquiète-t-il,  est donc maintenant de poursuivre son ascension : vers les classes moyennes, voire dans les catégories socio-culturelles dîtes supérieures par les sociologues. Jeunes actifs, enseignants, étudiants,  ces trois cibles sont celles de l’initiative et de la transmission du savoir. Pour le noyau dur du FN, ce n’est évidemment pas un hasard : ce parti cherche, dans ces trois milieux, des vecteurs démultiplicateurs de son idéologie, de sa propagande » (sic). Pour autant, la chanson  est de nouveau entonnée avec force par le microcosme au fur et à mesure que les sondages enregistrent une montée en puissance des intentions de vote pour Marine,  le FN n’ aurait pas les épaules pour gouverner demain. Ni les hommes et les femmes de talent (les médias font peu d’efforts pour les trouver et les interroger…) , ni les compétences, ni le programme crédible.

    Bref  les   « idées » du  Mouvement national ne seraient pas seulement  « pernicieuses »  dixitAlain Juppé, mais pire encore le FN n’aurait pas  vraiment  d‘idées, de colonne vertébrale intellectuelle.  Les Français, décidemment un peuple d’abrutis (« le peuple vote mal, changeons de peuple« , mot d’ordre non avoué de la Caste) voteraient toujours plus nombreux, par simple désespoir et ras-le-bol, pour  un ectoplasme, une formation  attrape-tout, un Golem sans néocortex  ni  consistance, composés de dirigeants incultes mais  roublards et démagos. C’est ce qu’affirmait dans une longue tribune publiée  sur le site du Figaro le 5 septembre, Frédéric Saint Clair, « mathématicien et économiste de formation »,   » chargé de mission auprès du Premier ministre Dominique de Villepin pour la communication politique (2005-2007). Une tribune intéressante en ce qu’elle met à jour crûment une opinion partagée/véhiculée par la majorité des faiseurs  d’opinions.

      « Il y a, de fait, écrit M. Saint Clair ,  de quoi être terrifié lorsqu’on s’intéresse au corpus théorique du Front National, mais pas par sa dangerosité, par sa vacuité. Vacuité politique. Vacuité théorique. On pourrait puiser dans l’histoire de la pensée politique jusqu’à Aristote et Platon sans trouver aucun penseur du politique qui puisse venir irriguer ce mouvement de ses idées ; ni Rousseau, ni Montesquieu, ni, bien évidemment, Proudhon ou Marx, ni Maistre d’ailleurs… pas même Machiavel. Sur quoi repose-t-il alors? Principalement sur un culte de la personnalité, brodé de sophismes et d’amalgames ».

    « Tous les leaders de cette extrême droite opportuniste fonctionnent sur le même modèle, du Général Boulanger à Jean-Marie Le Pen en passant par Pierre Poujade: s’imposer au moyen du pathos au détriment du logos, de la ferveur aveugle au détriment d’un raisonnement construit et destiné à éveiller les consciences. S’il y a là une habileté politique incontestable, celle-ci est doublée d’une imposture intellectuelle ».

    Le FN manie avec brio les étiquettes: Nation, France, Peuple, Immigration, Non à l’Europe, UMPS, Français opposés aux Etrangers, Sortie de l’euro, Rétablissement des frontières, etc., simplifiant à l’envi ses propos, jouant avec les champs sémantiques, travaillant à donner l’impression de détenir le «parler vrai» que «le peuple comprend». Cette dimension populiste n’est en réalité rien d’autre qu’une lutte contre l’intelligence. (…)  le Premier parti de France est une erreur mathématique ; quant au programme du FN, il sonne creux ».

    Il n’est pas venu à l’esprit  de l’ex collaborateur de M. de Villepin  que la France ne se réduit pas aux contours du 7ème arrondissement  et que  pour nos compatriotes les « étiquettes « en question puissent recouvrir des réalités tangibles. Est-il vraiment étonnant au vu des résultats obtenus par les programmes « intelligents »  portés au pouvoir par les amis  politiques  de M. Saint Clair, que  les Français se tournent vers le vote FN et Marine?  Des partis du Système    qui n’ont ni  su, ni pu ou voulu anticiper les problèmes dramatiques qui accablent la France et les Français et menacent  sa pérennité même.

    Quant au programme du FN, avec lequel chacun est libre bien  évidemment de ne pas être d’accord, il n’en a pas moins sa parfaite cohérence. La première de celle-ci, et c‘est ce qui explique pour beaucoup qu’il soit tant redouté et diabolisé par le Système, c’est son  souhait  de  remettre le peuple au centre de la vie politique. Le FN ne craint pas la vox populis’inspirant de la démocratie suisse, il souhaite redonner aux Français  la maîtrise de leur  destin, par le recours au referendum d’initiative populaire sur les grands sujets de société engageant notre avenir.  

    L’opposition nationale est portée par une vision du monde il est vrai antithétique de celle des idéologues cosmopolites, mondialistes, ultra libre-échangistes qui ont contaminé l’ensemble des programmes des partis dits de gouvernement.

    Cette vision nationale  du monde, ancrée dans le réel, non dogmatique,  qui structure notre réflexion programmatique,   emprunte à des degrés divers  aux sources de notre civilisation gréco-latine;  aux  grands penseurs de l’enracinement, de  l’identité  et de la souveraineté nationales (Barrés, Maurras…);  à  la doctrine sociale de l’Eglise, aux  grandes figures  et incarnations   du combat social  « de droite »  (Veuillot, Le Play, la Tour du Pin, Péguy…);  par certains aspects aussi  aux  maîtres du « libéralisme national » (de Max Weber à Friedrich von Hayek) et  aux  travaux d’éthologues comme le prix  Nobel Konrad Lorenz et Arnold Gehlen;   aux  grands théoriciens du déclin de l’occident (Joseph de Maistre, Louis de Bonald , Edmund Burke…)  qui ont su voir comment la perte des valeurs qui ont fait la grandeur de notre civilisation a constitué une catastrophe pour notre pays; à un  philosophe de la réhabiliation du politique comme Julien Freund…

     Le Front National est ainsi le seul mouvement politique de tout premier plan, réaliste et non marxiste, à intégrer les critiques de l’ultra libre échangisme, à militer pour la mise en place d’un protectionnisme intelligent -« combat » porté historiquement par une référence de longue date du  programme économique du  FN,   le seul prix Nobel d’économie  Français, Maurice Allais-,  à dénoncer les ravages du capitalisme spéculatif.

    A cette aune, notre rejet de l’Europe du déclin, de la récession, c’est-à-dire de notre inféodation aux menées  de la  technostructure bruxelloise, bouleverse les classifications commodes qui rassurent tant les tenants de l’immobilisme. C’est ainsi que peuvent parfois se  retrouver sur les positions du FN  des personnalités de  gauche, comme l’essayiste Emmanuel Todd,  des économistes  qui ne frayent pas dans les mêmes eaux politiques que l’opposition nationale, mais dont les travaux peuvent irriguer nos réflexions  comme Pierre-Noël Giraud, Jean-Luc Gréau, Gérard Lafay, Jacques Sapir

     Face aux partis de gestionnaires, englués dans le court terme, le Front National  est lui réellement  porteur d’un discours  politique,  au sens noble du terme, celui de l’intérêt  de la nation et du peuple.

    Alors oui, le FN  échappe aux classifications commodes, rassurantes, simplistes,  il  dépasse le vieux clivage droite-gauche hérité de la Révolution française comme le relevait encore dernièrement Bruno Gollnisch pour s’en féliciter.

    Pour Bruno Gollnisch, le FN reste bien  un Mouvement de  Synthèse de courants autrefois antinomiques, celui des valeurs républicaines et de la tradition contre-révolutionnaire, celui des valeurs aristocratiques , des nécessités traditionnelles de l’ordre naturel, avec celui des valeurs démocratiques,   celui de la défense de l’identité et des particularismes avec celui des valeurs universelles.

     Aussi, comme Jean-Marie Le Pen  le précisait  dans   la revue Identité il y a déjà près de 25 ans, « , la conception que le FN a de la politique n’est ni constructiviste, ni idéologique, ni rétrograde, ni moderniste. Elle est plus simple et plus saine. Elle se fonde d’abord sur le bon sens, le respect des traditions et l’observation attentive des lois de la  vie. Dés la plus haute antiquité, les philosophes grecs n’eurent de cesse de flétrir hybris  et  anomia , la démesure et le non-respect de l’ordre naturel du monde. « 

    « Nous pouvons poser comme principe de base  qu’une politique digne de ce nom ne peut en aucun cas se dissocier de l’ordre naturel du monde, et qu’en conséquence , tous les constructivismes de quelque nature qu’ils soient, amènent inéluctablement la chute de l’homme et sa réduction en esclavage (…). Pour notre part, nous préférons tirer nos leçons de l’observation des lois naturelles et des expériences des Anciens, plutôt que des manuels sulfureux des idéologues. Qu’il soit bien clair aux yeux de tous, que nous n’avons pas pour ambition de réaliser le paradis sur terre, car sur terre, il n’y a pas de paradis, ni rouge, ni rose, ni même tricolore. Ceux qui s’y sont essayés ont inéluctablement échoué dans les méandres des goulags ou des camps de concentration. »

    « Notre conception du politique est fondée sur l’observation des lois du monde. Notre conception de l’Etat est donc une conception organique ». Et si le FN  diffère des partis euromondialistes notait encore Jean-Marie Le Pen c’est parce que les nationaux, ont intégré  les remarquables travaux de Gustave le Bon, Alexis Carrel ou  Carl-Gustav Jung qui  « prouvent à l’évidence que les peuples ont une âme« .   » Et quand l’esprit qui anime un peuple s’évanouit,  quand le souffle épique agonise, quand la volonté de vivre cède la place à une dangereuse fascination pour la mort lente, quand on préfère  survivre couché  plutôt que vivre debout, quand le Veau d’or a supplanté dans les cœurs les flèches des cathédrales, alors le Juste sait que son peuple est au bord du gouffre. « 

      » Notre conception de la France, -« une réalité qui existe tant au niveau physique qu’au niveau philosophique et spirituel »- est d’abord une approche poétique et spirituelle de la réalitéAucun déclin n’est inéluctable (…). Le Front National incarne l’esprit de résistance, celui animait aussi bien  Vercingétorix que d’Estienne d’Orves. Le Nouvel ordre mondial, au fur et à mesure de son expansion gigantesque, multiplie bien malgré luiles prises de conscience et suscite les réactions sans lesquelles les peuples seraient condamnés à ne plus exister autrement que sous la forme d’agrégats d’individus considérés seulement comme des consommateurs. »

    Cette course contre la montre nous devons,  nous pouvons la gagner, si nous savons rallier une majorité de nos compatriotes. C’est là notre mission sacrée,  tout le sens de l’engagement derrière Marine des militants, cadres et dirigeants du FN.

    http://gollnisch.com/2014/09/12/mardi-2/

  • Nicolas Sarkozy découvre le « fascisme en loden » de la Manif pour Tous !

    Nicolas Sarkozy ambitionne de revenir à l’Elysée. Mais avec une nouvelle image. La stratégie « Buisson », c’est fini. La droitisation de l’UMP ? Oubliée ! Sarko est devenu centriste… De toute façon, tout cela n’est toujours qu’une veste que l’on retourne selon la mode du moment. Mais l’article du Nouvel Obs risque bien de provoquer quelques remous parmi son électorat ainsi qu’au sein de la Manif pour Tous où on a pourtant volontiers servi la soupe à l’UMP. 

    « Le mariage pour tous, je m’en fous. Ce n’est pas un sujet. Moi, de toute façon, j’avais toujours défendu une union civile. »

    Selon le Nouvel Obs, cette petite phrase aurait été prononcée par Nicolas Sarkozy à l’un de ses visiteurs au cap Nègre cet été. Et d’insister : on ne reviendra pas sur la loi Taubira. Avis aux naïfs. Mais l’ex-président de la république va plus loin encore. S’il faut en croire le Nouvel Obs, Sarkozy qualifie la Manif pour tous de « fascisme en loden »… Et dire que tant de ses acolytes, d’Henri Guaino à Jean-Pierre Raffarin en passant par Jean-François Copé, ont frayé avec les manifestations de ce « fascisme ». Pire, ils ont « collaboré » ! Les images sont là : plus d’un ponte de l’UMP est monté à la tribune de la Manif pour Tous pour haranguer les foules « fascistes ». Le temps de l’épuration s’impose !

    http://medias-presse.info/nicolas-sarkozy-decouvre-le-fascisme-en-loden-de-la-manif-pour-tous/15094

  • Notre-Dame : la relaxe des juges galvanise les Femen

    Les trois gardiens de la cathédrale ont été condamnés à des amendes avec sursis. Le parquet et le recteur de Notre-Dame de Paris ont décidé de faire appel. 

    Les activistes de Femen lros de leur action à Notre-Dame-de-Paris, le 12 février 2013. Crédits photo : © Charles Platiau / Reuters/Reuters

    Les Femen ne sont pas près d’aller se faire rhabiller. Les neuf militantes poursuivies pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame lors d’un « happening » début 2013 ont toutes été relaxées mercredi. En revanche, trois membres du service d’ordre de Notre-Dame, qu’elles accusaient de violences, ont été condamnés à des amendes avec sursis. « La justice ne s’est pas fait instrumentaliser en rétablissant le délit de blasphème ! », se réjouit Me Michaël Ghnassia, l’avocat des Femen. Galvanisées par ce premier succès judiciaire, les militantes aux seins nus promettent déjà de « continuer », même si le parquet a fait appel. « La République française a considéré qu’il est plus grave de taper sur des femmes plutôt que sur des cloches. Nous sommes (un peu) rassurées ! », jubilent-elles sur Twitter. Tandis que l’une d’entre elles, Marguerite, parodie Sœur Sourire : « Les Femen niquent niquent l’Église catholique… »

    En face, l’Église préfère garder le silence : « Pas de réaction officielle ! », scande-t-on à Notre-Dame comme à la Conférence des évêques de France. Dans un communiqué minimaliste, Me Laurent Delvolvé, avocat du recteur de la cathédrale, rappelle que « la cathédrale Notre-Dame de Paris est un édifice affecté au culte, dédié à la prière », non « un lieu de manifestation ». Après que le parquet, qui avait requis contre chacune des jeunes femmes 1 500 euros d’amende, a fait appel de leur relaxe, « le recteur de la cathédrale ainsi que les surveillants ont également décidé de faire appel », a fait savoir l’avocat dans la soirée. [...]

    La suite sur le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Notre-Dame-la-relaxe-des-juges