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  • 3.000 ans d’idées politiques… à ne pas sortir de leur contexte !

    Entretien avec Éric Branca

    3000 ans d’idées politiques, vaste sujet… Vu de 2014, y a-t-il des choses ayant fondamentalement changé en la matière, ou en sommes-nous condamnés aux mêmes affrontements ?

    C’est justement parce que tout change que j’ai voulu réagir contre la manière dont beaucoup de nos contemporains conçoivent la pensée politique des siècles passés. La culture ambiante conduit à tout juger avec les yeux de notre temps. De même qu’au XIXe siècle, il était illusoire de vouloir analyser la pensée politique de saint Thomas d’Aquin à l’aune des critères marxistes, de même est-il stupide, au XXIe siècle, de juger des idées politiques d’un Richelieu ou d’un Bossuet à partir des critères néo-libéraux d’un Milton Friedman qui estime, par exemple, que la société n’existe pas… Je serais très heureux si j’arrivais à remettre un peu de perspective dans la tête de jeunes générations qui sont sorties de l’école, et même parfois de l’enseignement supérieur, sans posséder de repères très clairs, et parfois sans repères du tout, sur ce qu’il est convenu d’appeler l’histoire des idées.

    Pourquoi n’ont-ils pas ou plus de repères ? Parce qu’on ne leur apprend plus l’histoire de manière chronologique – la chronologie est même devenue un gros mot dans l’enseignement actuel. Or, quand on n’apprend plus la chronologie, on se met en position de ne plus raisonner logiquement.Chronos + logos : le temps et la raison. Ou, si l’on préfère, le temps éclairé par la logique… Le pire des écueils, quand on essaie d’y voir clair dans l’histoire de la pensée et, spécialement, dans celle de la pensée politique, c’est de sortir les idées de leur contexte. De l’ambiance qui les a fait naître, émerger, triompher, ou parfois échouer.

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  • Des milliers de Hooligans manifestent contre les salafistes à Cologne

    C’était une démonstration de force, dont l’ampleur a surpris même la police: Le groupe “Hooligans contre les salafistes” a mobilisé dimanche à Cologne (Allemagne) autour de 4.000 manifestants aux cris en particulier de « Pas de charia en Europe ».

  • L'euthanasie, c'est le non-sens comme réponse au non-sens

    Extrait de la réponse de Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière et médecin en soins palliatifs, à une consoeur catholique qui se justifie, dans un ouvrage, d'avoir accédé en Belgique à des demandes réitérées d'euthanasie :

    "Quelle est la liberté du médecin dans cette situation ? [L'auteur] considère que dans certaines situations difficiles, on n’a pas d’autres moyens que de répondre à la demande d’euthanasie. Qu’il faut reconnaître son impuissance et suivre le malade dans sa supplique. A la Maison Médicale Jeanne Garnier comme dans d’autres unités de soins palliatifs, nous ne refusons pas les personnes qui réclament l’euthanasie, au contraire nous sommes particulièrement attentifs à leur souffrance et l’on cherche à leur donner les meilleures conditions de soulagement pour que leur souffrance intérieure puisse être apaisée si possible. Nous nous intéressons à la question du sens que posent souvent malades et proches ; dans un très grand nombre de cas, les patients changent d’idée.

    Confrontée au non-sens de la souffrance, [l'auteur] accède dans certains cas à l’euthanasie. Mais pratiquer l’euthanasie, ce n’est pas pour moi donner du sens ! C’est répondre au non-sens par le non-sens. C’est s’octroyer un pouvoir considérable, démesuré sur autrui, que je veux respecter comme personne unique et sacrée, qui ne m’appartient pas."

    Louise Tudy

  • Pourquoi la robotisation peut faire disparaître près de la moitié des emplois d’ici 2035

    Robin Rivaton explique pour Figarovox quelle influence l’innovation technologique a sur l’économie et notre vie quotidienne. Il décrypte l’étude du cabinet Roland Berger, qui montre que la robotisation pourrait menacer 3 millions d’emplois d’ici 2025.

    FigaroVox : Qu’est-ce que sont précisément ces robots ? Qu’est-ce qui a déclenché cette évolution ? 

    Robin RIVATON : C’est la rencontre de deux mondes, d’un côté l’ingénierie avec des capteurs de plus en plus performants, des matériaux de plus en plus solides, des processeurs de plus en plus rapides et de l’autre les sciences informatiques avec les progrès spectaculaires en direction de l’intelligence artificielle.

    Les robots voient leurs « corps » devenir de plus en plus mobile et réactif et leur « cerveau » de plus en plus gros. Ils sont en train de se redresser, d’apprendre à marcher et de voir leur boite crânienne grossir comme les hominidés. Sauf que le changement se compte en dizaine d’années quand il nous a fallu des millions d’années.

    Si Google rachète continuellement les meilleures sociétés de robotique et d’intelligence artificielle, c’est que la fusion entre le corps et la tête approche.

    On parle de 3 millions d’emplois menacés par les robots ? Est-ce plausible ? Dans quels secteurs ?

    Comme je l’ai déjà écrit, ce qu’on appelle à tort robotisation et qui est en fait la poursuite d’un mouvement multiséculaire d’automatisation, est tout à fait capable de conduire à la disparition d’un tiers à la moitié des emplois d’ici 2035. Voitures sans chauffeur, drones effectuant des livraisons, travail dans la restauration, robots-infirmiers devraient fortement se développer, même s’il y a souvent un fossé entre le laboratoire et la vie réelle du fait des résistances sociales.

    Mais ce chiffre aussi impressionnant soit-il reste proche du mouvement de tertiarisation qui a eu lieu entre 1970 et 2000. C’est là que cette étude est pernicieuse, le nombre d’emplois ou le niveau global d’activité ne sont pas figés. Un emploi peut disparaître mais d’autres apparaissent. Une perte nette de 2,5 millions d’emplois en dix ans et un taux de chômage à 18 % sont totalement faux ! Comme nous avons surmonté la tertiarisation, nous surmonterons l’automatisation des services, à condition d’ajuster la formation. Ne tombons pas dans le piège tendu par les « déclonomistes », ces économistes du déclin qui veulent nous faire détester le progrès technologique `[....]

    La suite sur le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-la-robotisation-peut

     
  • Rome : un diplomate américain appelle à un « pacte mondial des religions »

    Vu sur Reinformation.tv :

    Jerry Chite, diplomate américain au Bureau des conflits et des opérations de stabilisation a estimé que les chefs religieux devaient s’atteler à juguler les violences dues aux fanatiques. Il réitère ainsi son appel à « un pacte mondial des religions » lancé en grande pompe le 22 février dernier à Rome avec des autorités religieuses parmi lesquelles le cardinal Kasper, mais apparemment resté inaudible.

    Après avoir rappelé que les gouvernements et les organisations de la société civile ont un rôle important à jouer dans tout processus de paix, Jerry White a affirmé que les chefs religieux possédaient la clé pour lutter contre l’alarmante augmentation des violences religieuses :

    Du Parlement mondial des religions au Pacte mondial des religions

    « Il suffit d’ouvrir un journal pour constater que le vocabulaire religieux est employé tous les jours pour justifier la violence… La religion devrait donc faire partie de la solution (…) Depuis le Parlement Mondial des Religions en 1893, beaucoup d’initiatives interreligieuses ont vu le jour au fil des années… Le contexte est différent, avec l’actuelle prolifération des violences perpétrées explicitement au nom de Dieu. Nous sommes dans une situation d’urgence. Nous devons aller au-delà des conférences interreligieuses et nous demander à quoi ressemblerait une fatwa interreligieuse contre la violence. Pouvons-nous aller au-delà de la simple prière pour la paix ? » a-t-il lancé.

    La rhétorique usée d’un diplomate américain à Rome


    Il tend ainsi à la fois à enrôler les religions dans un combat politique et à soumettre les dites religions. Sa rhétorique, parfaitement usée, veut donner à croire au grand public que toutes les religions engendrent la même violence, pour mener en fin de processus, et par le biais de la sacro-sainte tolérance, à un syncrétisme déiste d’inspiration franc-maçonne.

    On notera pour le fun le courage d’un personnage qui prône une action commune des religions bien tranquille à Rome, loin de ceux qui, précisément, tuent « au nom de Dieu »…

    http://www.contre-info.com/rome-un-diplomate-americain-appelle-a-un-pacte-mondial-des-religions#more-35199

  • « Cette vidéo sans le FN était une erreur regrettable »

    Entretien avec Ludovine de La Rochère

    Ludovine de la Rochère est présidente de la Manif pour tous.

    Le 5 octobre dernier, la Manif pour tous passait une vidéo dans laquelle s’exprimait un élu PS, des élus UMP… Pas un seul du FN, de l’UDI ou de DLR, partis parmi lesquels se trouvent pourtant des opposants à la loi Taubira… Pourquoi ce choix ?

    Il ne s’agit pas d’un choix mais d’une erreur regrettable. Les jours et heures qui précèdent ces grands événements de la Manif pour tous sont extrêmement chargés pour tous les bénévoles qui donnent leur temps sans compter depuis maintenant deux ans… Aucun politique n’était présent sur notre estrade, il y a simplement eu une erreur de vidéo, très regrettable puisque celle qui était initialement prévue comptait des élus de DLR, de l’UDI et du FN évidemment.

    Pour Marion Maréchal-Le Pen, présente depuis le début des manifestations, c’était apparemment la fois de trop…

    Elle était en colère à cause de cette vidéo et je la comprends parfaitement. Pour le reste, le FN a toujours été le bienvenu dans nos manifestations, au sein du cortège d’élus, et continuera à l’être. Contrairement à d’autres événements citoyens de ces dernières années, nous avons laissé sa place au Front national. Nous défendons des idées et les générations futures et tous les élus qui partagent ce combat sont bien entendu invités à se joindre à nous, ceux du FN comme les autres !

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  • La charia a très officiellement cours en Grèce

    Lu sur Médias-presse-info :

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    "Grèce – En Thrace occidentale où vivent près de 100 000 musulmans,  la charia est officiellement d’application. Nous sommes bien ici dans un pays membre de l’Union européenne. Et pourtant, des citoyens grecs musulmans font ici appel aux muftis et à la loi islamique pour régler leurs affaires familiales et personnelles. Une possibilité permise par la loi du 5 janvier 1914 qui porte sur «  la législation applicable dans les territoires cédés et leur organisation judiciaire  ».

    Or, grâce au laisser-aller administratif, les muftis ont étendu leur pouvoir à d’autres domaines et à d’autres personnes, y compris non grecques et/ou non musulmanes, et a débordé le cadre géographique de la Thrace occidentale. Les tribunaux religieux islamiques ont étendu leur juridiction sans que la loi grecque ne s’y oppose. La cour de cassation (areios pagos) considère que le mufti est le «  juge légitime  » des citoyens grecs musulmans où qu’ils résident, en Thrace occidentale naturellement, mais aussi partout ailleurs sur le territoire grec et même plus curieusement, hors de Grèce.
     
    Les tribunaux religieux islamiques se sont donc emparés des litiges de droit familial quand bien même l’un des conjoints n’était pas grec mais égyptien, australien, allemand, moldave, palestinien. Dans chacun de ces cas, l’État grec n’a pas fait respecter la loi même s’il a demandé à l’administration de ne pas retranscrire sur les registres de l’état civil les mariages entre étrangers et citoyens grecs musulmans. Plus inquiétant,  les tribunaux islamiques de Xanthi et de Didimoticho ont étendu leur juridiction aux litiges dans lesquels l’un des conjoints n’était pas musulman mais chrétien orthodoxe, sans que l’Etat grec ne s’en préoccupe. Il faut également noter que l’Etat grec laisse aux tribunaux islamiques le soin d’autoriser ou non le mariage de citoyennes grecques musulmanes mineures. De même, conformément à la charia, l’Etat grec tolérait jusqu’à très récemment la polygamie pour les citoyens grecs musulmans, malgré la règle constitutionnelle de la protection de la famille monogamique."
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    Des musulmans en prière dans les rues d'Athènes

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « C’est fini » : vie et mort d’une ferme

    Voici la chronique touchante d’un blogueur de Rue89 sur la vie d’une exploitation agricole. C’est affligeant de voir à quel point les paysans sont dépendants des divers subventions. L’agriculture contemporaine française est incapable de s’auto-suffire.

    Ce n’est pas un souvenir gai.

    Le voisin est déjà dans la caravane de mon ami quand on y rentre. Une vieille caravane percluse de bord de champ. Il est tôt. C’est juillet. Il fait chaud. On ne s’attendait pas à le voir là. Mais on sait pourquoi il y est. On a deviné la nouvelle.

    Il se planque. Silencieux.
    Pas un mot. Puis : « C’est fini »

    Personne ne dit rien. Ses yeux marnent dans l’ombre de sa casquette rase. Sa tête est basse. Son souffle est court. Il se retient.

    Mon ami prépare trois cafés. Solubles. On se serre autour de la table unique. Trois tasses fument. Trois bouches se taisent. Trois regards évitent de se croiser. Par la fenêtre : la brume se dissipe. C’est les foins. On entend la batteuse avaler le retard de cette année de pluie. Les vaches pleurent leurs veaux. L’automne est loin devant.

    Ça dure un temps. Pas un mot. Pas même une banalité. Rien.

    Puis un soupir.

    Puis : « C’est fini… » A mi-voix. Cavalcade.

    Et puis rien d’autre. Juste une bruyante gorgée de café refroidi. Et mon ami qui secoue la tête en faisant mine de regarder par la fenêtre. « Et ben… »

    Parfois, j’aimerais qu’ils explosent, les paysans. Qu’ils se mettent à crier. A pleurer. A se rouler par terre. A lancer des imprécations. Des cris de rage.

    Lire la suite sur Rue89…

    http://www.contre-info.com/

  • Exprimez votre refus total de la modulation des allocations familiales !

    Les 4 Vérités mettent en ligne une pétition adressée aux députés, pour s'opposer à la modulation des allocations familiales :

    "Madame, Monsieur le Député,

    Je tiens à vous exprimer mon refus total de la modulation des allocations familiales. Le principe même de la politique familiale française exige qu’on ne la confonde pas avec la politique sociale. Les allocations familiales n’ont qu’un but : permettre à chaque ménage, quel que soit son niveau de revenus, d’accueillir un enfant sans perdre de pouvoir d’achat.
    Il est évident que, si l’on touche au principe d’universalité des allocations familiales, c’est l’ensemble de la politique familiale que l’on renverse.
    Et c’est bien cela que les socialistes ont voulu faire. La famille résiste, en effet, un peu trop à leur goût à leurs visées collectivistes.
    La meilleure preuve que c’est la famille qui est visée comme telle, c’est que les socialistes se sont bien gardés de toucher à une inégalité beaucoup plus criante et beaucoup plus coûteuse.
    En effet, que les fonctionnaires perçoivent un supplément familial de traitement. Ce supplément aux allocations familiales – réservé aux salariés du public, « clientèle » électorale principale du Parti socialiste – est, quant à lui, « modulé » en fonction du salaire : plus un fonctionnaire gagne un salaire élevé, plus son SFT est élevé. C’est-à-dire l’exact inverse de la logique prétendument égalitaire de la modulation des allocations familiales en fonction du revenu. Ajoutons que ce SFT coûte quelque 2 milliards d’euros, à comparer aux 800 millions d’« économies » qu’est censée permettre la fameuse modulation. 
    Nous savons que ce gouvernement est profondément hostile à la famille et, avec  cette nouvelle attaque contre les allocations familiales, il le prouve une fois de plus.
    Nous ne sommes pas dupes.
    C’est pourquoi nous vous prions, Madame, Monsieur le Député, de vous opposer fermement à cette mesure inique."

    Pour signer, c'est ici.

    Marie Bethanie