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  • Explosion de la fraude aux allocations chômage

    En 2013, Pôle emploi avait détecté plus de 100 millions d’euros de fraude sur l’ensemble de l’année. Si le rythme constaté à fin septembre se confirme, Pôle emploi pourrait déceler 120 millions d’euros de fraude cette année. Un record.

    Le constat est accablant. Selon un rapport que s’est procuré le quotidien Le Monde, l’année 2014 pourrait être une année record concernant la fraude à Pôle emploi. Le bilan provisoire fait état d’un montant de 90 millions de fraude détectée par l’organisme à fin septembre 2014. Il faudra donc attendre encore 3 mois pour connaître les chiffres définitifs.

    En 2013, la fraude détectée sur l’ensemble de l’année s’était établie à 100 millions d’euros. De fait, si la tendance constatée à fin septembre se poursuit, la fraude pourrait s’élever jusqu’à 120 millions d’euros. Soit en un an une augmentation de 20% par rapport à l’année dernière, et de 100% par rapport à l’année 2011 durant laquelle la fraude avait atteint 62 millions d’euros. Dans le détail, le nombre d’affaires frauduleuses qui ont été détectées de janvier à septembre 2014 se chiffre à 7472, alors qu’il était de 7308 pour l’ensemble de l’année 2013.

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    http://www.contre-info.com/

  • Le défenseur de la liberté et de la propriété privée

     

    Pour commmander "De la Propriété … du communisme, du socialisme et de l'impôt" par Adolphe Thiers aux Éditions du Trident

    Contrairement à ce qu'un Piketty  prétend combattre, campant dans sa posture de nouveau Marx, les Français sont profondément attachés à l'héritage. Car, contrairement à ce que leur serinent quotidiennement les bien pensants, la grande majorité de nos concitoyens aspire encore plus profondément à la propriété.

    Ainsi, on doit rappeler que l'Hexagone comptait, en 2006, 57,2 % d'habitants propriétaires de leur logement, plus un pourcentage non négligeable de locataires possédant par ailleurs des biens immobiliers, ce chiffre augmente de 0,3 point par an environ : il était de 50,7 en 1984. Durant la même période, la surface moyenne de ces appartements était passée de 82 m2 à 91 m2. Quant à la dimension des maisons individuelles elle avait augmenté en 20 ans de 10 m2.

    La diabolisation de l'idée de propriété privée vise tout particulièrement son plus remarquable défenseur en la personne d'Adolphe Thiers (1797-1877). Fondateur et premier président en 1871 de la Troisième république, il considérait "qu'elle serait conservatrice ou qu'elle ne serait pas".

    Ah certes, cet auteur jouit d'une très mauvaise presse à gauche. Raison de plus pour s'y intéresser. On voit en lui l'homme politique : ministre de Louis-Philippe, dont il se détacha, opposant libéral au Second empire, et, au lendemain du désastre de 1870, chef de l’État.

    Le très néfaste Clemenceau, blanquiste et communard en 1871, a grandement contribué à sa légende noire. Ancien maire de Montmartre durant la Commune, il décrivit le chef du gouvernement d'alors comme "le type même du bourgeois cruel et borné". Costume injuste en vérité, taillé pour des dizaines d'hivers.

    Défenseur, sous tous les régimes, des libertés parlementaires, quand Thiers disparaît, en 1877, l'opinion française salue en lui, à juste titre, le libérateur du territoire.

    Mais son livre "De la Propriété, du communisme, du socialisme et de l'impôt", réédité aux Éditions du Trident, nous le montre sous un autre jour, celui d'un grand théoricien. Il l'avait écrit, dès 1848 pour répondre aux sottises et aux utopies des socialistes et des communistes, jugeant d'ailleurs ceux-ci plus logiques que ceux-là. 

    Historien plus encore que juriste et journaliste, il aura publié successivement, de 1823 à 1827 une immense "Histoire de la Révolution", puis, de 1845 à 1862, il écrira son "Histoire du Consulat et de l'Empire", au total 25 volumes.

    Dès 1833, il est élu à l'Académie française, en hommage à ces travaux.

    Très en avance sur les historiens de son temps, ce libéral conservateur y soulignait en effet l'importance des faits économiques.

    En 1848, il est un des chefs et l'un des principaux théoriciens du "parti de l'ordre". Il constate les dégâts des révolutionnaires quarante-huitards et s'oppose au renouvellement des calamiteuses expériences utopistes.

    Ce fut à ce titre, et à ce moment de l'histoire, sous la Deuxième république, qu'il publia cet essai. Il dy émontre que le Droit de propriété constitue le fondement de l'ordre social, de la prospérité comme des libertés. Or, celles-ci aujourd'hui comme hier, sont attaquées par les idées de gauche. Elle est également rongée par l'impôt.

    Doit-on tenir ce débat pour inactuel ?

    "De la Propriété … du communisme, du socialisme et de l'impôt" un livre de 328 pages au prix franco de port de 25 euros

    →Pour commmander ce livre aux Éditions du Trident

    http://www.editions-du-trident/catalogue#thiers

    http://www.insolent.fr/

     

  • Prison ferme pour avoir hissé le drapeau du Jihad

    Le lycéen français condamné au Maroc pour apologie du terrorisme tombe des nues : il écope de deux ans de prison ferme pour avoir hissé un drapeau "ressemblant à celui de Daech" (probablement le drapeau Al-Raya) sur le toit de la maison de famille, pendant ses vacances. Il faut dire qu'en France, on peut impunément se promener avec ce drapeau utilisé par les groupes terroristes. Et même avec celui de l'Etat islamique, comme on a pu le voir lors des manifestations pro-Gaza. Hasard ? Le lycéen en question avait participé à celle de Lille.

    Louise Tudy

  • Chrétiens progressistes et PS unis pour demander l’interdiction de Civitas

    Mensonges éhontés, amalgame et propagande…  E.D.
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    Le journaliste Luc Chatel est ce jeudi à Montpellier (Hérault), pour évoquer les nouveaux réseaux intégristes catholiques.

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    Comment avez-vous été amené à vous intéresser à Civitas, et à écrire ce livre : “Civitas & les nouveaux fous de Dieu” ?

    J’ai fait une véritable enquête journalistique. J’avais été surpris comme bien d’autres par la mobilisation au moment de la Manif pour Tous et surtout par la visibilité des intégristes catholiques au début de ce mouvement. Je précise que je dissocie clairement Civitas de la Manif pour Tous qui a d’ailleurs rapidement mis de la distance avec ce mouvement.

    Comment expliquez vous la perçée de tels mouvements aujourd’hui ?

    L’arrivée de Alain Escada à la tête de Civitas a ouvert, dès 2011, une série d’opérations de terrain très bien planifiées, avec une stratégie de spectacularisation autour de pièces données à Avignon, puis à Paris, aux théâtres du Châtelet et du Rond-Point (Golgota Picnic). C’est à partir de cette époque que Civitas a mis en avant le thème du blasphème et de la christianophobie.

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  • Sivens : l’Europe fait barrage

    La France, ta souveraineté fout le camp ! Et avec elle ton honneur, ton intégrité, ta liberté…

    Il ne se passe plus de jour que, morceau par morceau, lambeau par lambeau, ne se défasse, ne se détricote ou ne se décompose le lent ouvrage des siècles qui avait fait de la France un mot, puis un État, puis une nation, la « grande nation ».

    Avant-hier, c’est le président de la République qui, après avoir pris ses consignes à Washington, laisse entendre que Paris pourrait ne pas tenir la parole donnée à Moscou. Hier, nous apprenons qu’un consortium sino-canadien va prendre le contrôle de l’aéroport de Toulouse, pourtant prospère, rentable et symbolique de l’excellence française dans le domaine de l’aéronautique, mais notre gouvernement aux abois, à l’image de certains rois réduits à rogner sur l’aloi des monnaies ou à bazarder les joyaux de la couronne, est prêt à toutes les bassesses pour remplir ses caisses vides, à n’importe quelle condition. Aujourd’hui, enfin, c’est la Commission européenne qui informe sans ménagement les autorités française (« autorités » est-il le mot qui convient ?) qu’elle s’opposera à la réalisation de la retenue d’eau de Sivens.

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  • Sept stratégies de manipulation pour "les nuls" : Pour ne pas être infantilisé

    Ce petit bréviaire des sept stratégies de manipulation à l'usage des "nuls" est inspiré par les "Dix stratégies de la manipulation" (et les multiples variantes) qui sont en accès libre sur internet. Bien que ce texte soit un « hoax » (canular) attribué à tord au philosophe et idéologue américain Noam Chomsky, les méthodes énoncées sont intéressantes car elles semblent être appliquées dans les sociétés humaines avec une remarquable permanence depuis l'antiquité. Elles auraient cependant pu servir d'introduction à deux de ses livres : "La fabrication du consentement" et "Armes silencieuses pour guerres tranquilles" qui sont de violentes critiques de la manipulation de(s) masse(s).

    1) La stratégie de la distraction

    Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la distraction consiste à détourner l’attention du public des mutations importantes décidées par les élites politiques et économiques (comme la transition énergétique par exemple…) grâce à un flot de distractions et d’informations insignifiantes. Elle est d’inspiration romaine et antique : "panem et circenses" (du pain et des jeux). Le football, les jeux en réseau et certaines émissions de télévision en sont les versions modernes.

    2) Créer des problèmes puis offrir des solutions (stratégie du pourrissement)

    Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». Elle consiste à créer une "problématique sociale" d’où naîtra une demande populaire. En clair, on crée d’abord un problème (ou on laisse se détériorer une situation) pour susciter une réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.

    Un directeur de cabinet ministériel disait : «on sait ce qu'il faut faire, mais on ne le fera pas parce que la population n'est pas mûre». Par exemple : les prisons sont saturées mais construire des prisons donne une mauvaise image (encore plus pour un gouvernement "de gauche"). Quelques reportages bien tournés montrant la promiscuité intolérable des prisonniers suscitera une réaction d'indignation de la population qui applaudira à l'annonce de nouvelles constructions "humanitaires". On pourra aussi laisser se développer "un désordre social inacceptable", comme la violence urbaine, afin que la "vox populi, vox dei " soit demandeur de moyens supplémentaires pour les forces de l'ordre.

    Le public est souvent myope. Il n'accepte le changement que lorsqu'il y est contraint ou ému et, lorsqu'il le demande, il est souvent bien tard.

    3) La stratégie de la gradation (ou des paliers successifs)

    Découlant du point précédant, la stratégie de la gradation permet de faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de plusieurs années. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles peuvent être accepter par une population où chacun défend son pré carré, ses habitudes et "ses avantages acquis".

    4) La stratégie du différé

    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord, parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain", et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement, et pour l’accepter le moment venu. 

    5) Infantiliser le public

    La plupart des publicités et des discours utilisent des arguments et un ton particulièrement infantilisants, comme si le public était un enfant. Lui faire croire par exemple que, sans énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) et sans nucléaire, il va pouvoir vivre de partage, d'amour, de vent et de soleil grâce à la "transition énergétique" est une présentation séduisante pour des immatures. Certains y croit, comme on croit au Père-Noël. «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, elle aura une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans ".

    6) Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion

    Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs… comme la peur des radiations, des OGM , des "petites ondes" et plus généralement de l'industrie et de la science.

    7) Désinformer pour maintenir le public dans la culpabilité, l'ignorance et la bêtise

    Comme ce fut le cas pendant des siècles lorsque la connaissance était tenue par la noblesse le clergé. Le public, les journalistes et la plupart des élus sont aujourd'hui incapables de comprendre les technologies et les méthodes de désinformation. C'est flagrant dans la manière de présenter le concept flou de "transition énergétique" que chacun comprend à sa façon (moins de fossiles pour l'un, sortir du nucléaire pour un autre, manger bio ou local pour un troisième, ...). De plus en plus de rouages décisionnels de l'Etat et de grandes organisations sont investis par des idéologues d'un monde "idéalisé", sans industrie, sans nucléaire et sans émission de quoi que ce soit (gaz à effet de serre, ondes,…) qui utilisent les médias pour soutenir une idéologie décorrélée des réalités.

    Respirer même va devenir culpabilisant, car on aggrave ainsi notre "empreinte carbone" en rejetant du CO2 qui est un.. gaz à effet de serre.

    Vous êtes maintenant "affranchis". En écoutant (ou en lisant) les médias dans les prochains jours, saurez-vous reconnaître une des sept stratégies de manipulation ?

    Michel Gay

    source Metamag 

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEyZFVpEEhYeasKVY.shtml

  • Ecologie humaine : une société n’est pas une collection d’individus

    Le Courant pour une écologie humaine tient ses premières Assises les 6 et 7 décembre à Paris. Tugdual Derville est interrogé par Famille chrétienne. Extraits :

    E"[...] L’écologie humaine est la prise en compte de l’homme dans son environnement, de tout l’homme dans toutes ses dimensions (physiques, psychiques, spirituelles) et de tous les hommes, du plus fragile au moins fragile, dans son environnement familial, social, culturel, et physique. C’est prendre soin de l’homme dans son écosystème qui le dépasse. De cette écologie humaine, nous avons bénéficié du seul fait de notre survie. [...] Personnellement, le déclic m’est venu au contact des progrès de la biotechnologie. Ces questions fondamentales sont nées : ne sommes-nous pas en train de redéfinir l’homme, par de nouveaux fantasmes prométhéens, avec la négation de l’altérité sexuelle et la quête de l’immortalité ? Ne devons-nous pas léguer aux générations futures les précieux repères anthropologiques hérités de nos ancêtres ? [...]

    Quatre cents personnes sont déjà engagées dans des équipes, des milliers de personnes sont abonnées à la newsletter.Et nous attendons beaucoup des Assises. Elles sont très préparées et organisées, mais nous serons sans doute surpris. Ce qui va en sortir nous dépassera ! [...] Pour certains, ces solutions sont simples ; pour d’autres, elles sont radicales. Par exemple, certains dans le groupe agriculture réfléchissent à la perspective de quitter la Pac d’ici quinze ans. Pour échapper, par exemple, à ce système qui veut qu’ils pilotent leur tracteur en fonction des primes qui leur sont « imposées ». [...]

    La famille est cet écosystème de base qui est le creuset naturel de notre origine, précieux entre tous, quels que soient les ruptures et les deuils qui ont pu nous marquer.La société, comme une famille de familles, porte cette nécessité de protéger l’être humain dans son environnement, à la fois naturel et culturel. Si la nature de l’homme est d’accueillir sa culture, le défi de l’écologie humaine est d’accueillir l’articulation entre nature et culture. [...]Tout part de la famille, rampe de lancement vers la liberté. Chaque personne naît d’abord d’une interdépendance dans l’engendrement, puis se déploie, jusqu’à prendre sa place, unique, dans la société.C’est le parti pris de l’anthropologie du Courant pour une écologie humaine : une société n’est pas une collection d’individus subissant des normes nationales ou supranationales, mais elle est constituée de personnes interdépendantes dans leur environnement personnel, géographique, d’activité ou de métier. Toute personne a le légitime désir politique de participer à l’édification de la société. [...]

    La bienveillance, clé des relations interpersonnelles dans la société, s’apprend d’abord dans la famille avec des parents qu’on n’a pas choisis. La première école de la bienveillance est la famille, l’unité de la personne s’y forme. Certes, nous sommes confrontés à deux visions de la société qui sont incompatibles. Soit l’homme est un loup pour l’homme, soit il est fait pour se donner. [...]

    L’un des enjeux majeurs de nos Assises est la production d’initiatives. Pour moi, l’avenir, c’est : l’écologie humaine ou rien. Revenir au réel, à l’être humain, à sa beauté, son déploiement, ses forces et ses limites. Il est précieux d’écouter ceux qui théorisent et d’être éclairés par des témoins. [...]

    Jean-Paul II disait que l’éclipse du sens de Dieu et l’éclipse du sens de l’homme sont corrélées. Trouver le sens de l’homme est une des belles manières d’ouvrir la société au sens de Dieu.C’est peut-être ce que Paul VI appelait la « pré-évangélisation », pourquoi pas ? [...]

    L’écologie fondamentaliste est trop culpabilisatrice. Nous ne sommes pas adeptes de la décroissance : l’homme est fait pour se développer. Mais nous respectons les adeptes d’une juste frugalité… Nous réfléchissons aussi sur la technologie : est-ce que l’usage des progrès technologiques nous aliène ou nous libère ? C’est à chacun de s’en libérer. Faisons en sorte que cette écologie humanise le progrès, qu’il soit au service de l’homme au lieu d’un progrès qui tourne sur lui-même."

    Michel Janva