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  • Les arrière-pensées politiques sont une insulte aux victimes

    Il est indigne d’exploiter cette tragédie à des fins politiques.

    Les événements tragiques que nous connaissons doivent inspirer à tous les Français du recueillement et de la compassion pour les victimes et leurs proches et, à nos gouvernants, la volonté de faire front, avec fermeté et lucidité, dans une guerre d’un genre nouveau. Il est pour le moins regrettable que l’union nationale officiellement prônée dissimule, chez certains, bien des arrière-pensées, des non-dits et des incohérences.

    La plupart des dirigeants politiques ont déclaré à juste titre qu’il ne fallait surtout pas faire d’amalgame. Mais ce n’est pas résoudre le problème que de vouloir nier que ces terroristes, qu’ils se réclament d’Al-Qaïda ou de Daech, aient quelque chose à voir avec l’islam. Pour résoudre un problème, il faut d’abord le poser. Nier cette proximité, ne pas clarifier la situation, ce n’est ni protéger ni respecter les Français de confession musulmane qui, dans leur grande majorité, sont intégrés ou souhaitent l’être ; c’est une forme de lâcheté, c’est laisser le champ libre aux amalgames.

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  • Ils sont “Charlie” ? Ils sont déjà morts – par Ulysse

    Charlie Hebdo représentait la pire forme de l’idéologie libertaire qui, sous couvert de contestation et de transgression, était sanctuarisée par le pouvoir actuellement en place dont elle était l’insigne agent symbolique et moral. En une image, Charlie Hebdo, c’était le « beauf » de Cabu : ce sale franchouillard raciste moustachu dont on cherchait à faire croire qu’il était la lie de l’humanité et sur lequel on tapait sans fin comme s’il était le tortionnaire malfaisant des gentilles populations immigrées venues enrichir la France. Oui mais voilà, le moustachu cachait un barbu, et le beauf consumériste, un fanatique impitoyable. Le xénophobe d’apparat cachait un fondamentaliste et s’il arrivait à Charlie Hebdo de brocarder le second, c’était en le mettant sur le même plan que le premier ; ainsi d’une couverture à l’autre, une Marine le Pen nazifiée pouvait-elle croiser un Pape pédophile sodomite suivi d’un Mahomet explosif…

    Sale beauf, sale babtou

    Les prétendus défenseurs de la « liberté d’expression » n’étaient en vérité rien d’autre que les défenseurs sectaires de l’expression libertaire, et ils étaient prêts à toutes les vilénies dès lors qu’il s’agissait de conspuer ce qui contrevenait à leur propre idéologie. Ce faisant, ils ne se rendaient même pas compte, ou si peu et si mal, qu’ils entretenaient précisément les clichés racistes mêmes qu’ils prétendaient par ailleurs combattre. Car enfin, quelle différence y a-t-il entre le « sale beauf » de Cabu et le « sale babtou » des réseaux sociaux et des banlieues? Les deux, dans les yeux de leurs adversaires, n’étaient somme toute rien d’autre que des « gros porcs »…

    Les prétendus défenseurs de la « liberté d’expression » n’étaient en vérité rien d’autre que les défenseurs sectaires de l’expression libertaire, et ils étaient prêts à toutes les vilénies dès lors qu’il s’agissait de conspuer ce qui contrevenait à leur propre idéologie. Ce faisant, ils ne se rendaient même pas compte, ou si peu et si mal, qu’ils entretenaient précisément les clichés racistes mêmes qu’ils prétendaient par ailleurs combattre.

    Le premier était seulement l’archétype matriciel du second dont il a (entre autres facteurs) favorisé l’apparition. Ainsi, les clichés anti-racistes de Charlie Hebdo ont accompagné et avalisé les clichés racistes des « cités », qui, on expliquera pourquoi plus loin, le lui ont bien rendu.

    Crachoir de la gauche cléricale

    Charlie Hebdo, c’était donc cela : une grande soupe relativiste où tout ce qui ne ressemblait pas à une exigence compassionnelle humanitariste très vaguement étayée par des postulats marxistes devenait immédiatement fasciste ; où tout ce qui ne s’apparentait pas aux mouvements du cœur de belles âmes nihilistes boboïsées apparaissait alors comme les prémisses d’une dictature… En vérité, cette contestation anarcho-nihiliste de tous les ordres en cachait bien un d’ordre : celui d’un pouvoir qui subventionnait le journal et sans lequel il aurait déjà eu disparu depuis beau temps. C’est qu’au fond, Charlie Hebdo incarnait les aspirations morales (moralement anti-morales devrait-on dire) de la génération 68 qui, embourgeoisée jusqu’à l’overdose, gardait comme un animal de compagnie attendrissant cette sorte de souvenir de sa fougue transgressive de jeunesse ; une « potiche » du pouvoir, ponctuellement utile pour victimiser le patriotisme, utile parfois aussi pour servir de caution de « tolérance » universaliste lorsqu’il s’agissait de prétendre défendre un humanisme dont on se demandait bien ce qu’il avait encore à voir avec celui de Pic de la Mirandole.

     

    C’est qu’au fond, Charlie Hebdo incarnait les aspirations morales (moralement anti-morales devrait-on dire) de la génération 68 qui, embourgeoisée jusqu’à l’overdose, gardait comme un animal de compagnie attendrissant cette sorte de souvenir de sa fougue transgressive de jeunesse ; une « potiche » du pouvoir, ponctuellement utile pour victimiser le patriotisme, utile parfois aussi pour servir de caution de « tolérance » universaliste lorsqu’il s’agissait de prétendre défendre un humanisme dont on se demandait bien ce qu’il avait encore à voir avec celui de Pic de la Mirandole.

    Ce qui a été tué, c’est donc l’animal de compagnie du système. Son caniche. Son fétiche aussi, son objet magique, une de ses innombrables cautions libertaires progressistes. Pas étonnant donc que le glas (l’ironie symbolique cache une évidence littérale) ait pu résonner pour lui. C’est qu’en effet Charlie Hebdo était bien le seuil d’une Eglise, ou du moins sa crypte : le lieu où la gauche cléricale entreposait ses trésors obscènes et vulgairement conformistes, l’auge où elle lançait ses crachats fatigués de vieux soixante-huitards lassés de vivre. Ils crachaient sur tout ce qui ressemble à de l’ordre, mais ce faisant promouvaient réellement un ordre : celui de l’individu détaché de tout et donc ré-ingurgité immédiatement par le dispositif technico-financier qui flatte ses intentions et ses projets.

    Ce qui a été pulvérisé, c’est le temple-crachoir d’une gauche dont la revendication de liberté n’était que le cache-misère du mondialisme le plus aliénant.

    Libéralisme du sens contre littéralisme du sens : le retour du négatif 

    En attaquant Charlie Hebdo, les djihadistes n’ont donc pas attaqué la liberté d’expression. Ils ont attaqué par ordre sémantique d’importance : des personnes (les victimes objectives),  l’Etat – ou plutôt les derniers restes d’un Etat presqu’entièrement dominé par les forces internationales de la finance et du numérique (mais il s’agit tout de même d’une attaque contre les institutions de Justice et de Police) -, et enfin la théologie implicite qui sous-tend cet Etat moribond et le projet universaliste du progressisme libertaire : l’idée que l’individu n’est libre que lorsqu’il a la licence de vomir tout ce qui n’est pas lui, au point d’ailleurs de se faire, quand il le juge utile, le censeur de ses contradicteurs (Charlie Hebdo avait demandé l’interdiction du Front national).

    Charlie Hebdo qui meurt dans une explosion de contradictions, c’est la revanche de l’Histoire contre tous ceux qui pensaient en être sortis pour flotter sans but dans le non-lieu de leur quant-à-soi hédonisto-technoïde. Il est tragique que cette revanche passe ici par la vengeance d’une secte mahométane malfaisante et cruelle. Il était cependant inéluctable qu’un jour ou l’autre, ce nihilisme de l’individu rendu fou sans Dieu, rencontrât ce nihilisme de la secte des fous de Dieu…

    Que signifie donc la mort de Charlie Hebdo ?

    Que l’idéologie progressiste libertaire, alibi de l’ordre prométhéen mondialisé, est morte. Qu’à vouloir évacuer du réel tout ce qui nous dérange en lui, c’est le réel qui finit par nous évacuer. Que celui qui croit qu’il peut chasser de l’expérience, par simple décret arbitraire, tout ce qui contrarie ses desseins, se retrouve bientôt ravalé par ce que l’expérience contient de plus irréductible : la violence brute, aveugle, injuste. Charlie Hebdo voulait une vie de jouissance, sans attaches à quoi que ce soit d’autre que soi-même, Charlie Hebdo a été détruit de manière immanente par ce négatif qu’il s’efforçait à tout prix de nier : le littéralisme mahométan, soit la forme la plus brutale et la plus bête de la détermination historique. Ils ont moqué le beauf moustachu, ils ont eu le fanatique barbu. Ils ont promu la liberté en criminalisant tout ce qui n’était pas conforme à leur propre licence, ils ont eu l’aliénation effrayante et cruelle d’un jugement théocratique. Ils ont méprisé le patriotisme, leur mort révèle un mouvement du peuple français. Ils ont conchié l’Eglise, et c’est le glas de Notre-Dame de Paris qui a résonné pour eux. Bref, Charlie Hebdo qui meurt dans une explosion de contradictions, c’est la revanche de l’Histoire contre tous ceux qui pensaient en être sortis pour flotter sans but dans le non-lieu de leur quant-à-soi hédonisto-technoïde. Il est tragique que cette revanche passe ici par la vengeance d’une secte mahométane malfaisante et cruelle. Il était cependant inéluctable qu’un jour ou l’autre, ce nihilisme de l’individu rendu fou sans Dieu, rencontrât ce nihilisme de la secte des fous de Dieu…

    Le littéralisme religieux le plus fou est la réponse la plus simple qu’a donné l’Histoire au libéralisme moral le plus bête.

    Crise identitaire : ils sont Charlie et ils sont morts

    Ce que révèle enfin cette défaite idéologique transparaît aussi dans la prolifération écœurante des « Je suis » (Charlie, Kouachi, Charles Martel, juif etc.). Cette inflation revendicatrice a au moins un mérite objectif : révéler que dans ce conflit interne au nihilisme, c’est bien l’identité qui est en jeu et rien d’autre. C’est bien d’être dont il s’agit dans l’élément de l’Histoire, toujours, tout le temps, partout. D’être, personnel, familial, collectif, national, civilisationnel. Ceux qui manifesteront dimanche, eux, ont choisi leur camp. Ils sont Charlie ? Ils excluent les patriotes et préviennent des dangers de l’islamophobie et du racisme au moment même où l’islam les détruit et déploie sa haine anti-occidentale ? Alors oui, cela est bien clair, ils sont Charlie, c’est-à-dire qu’ils sont déjà morts.

    Ce qui sauve de l’affrontement de Charlie et de la charia, ce n’est pas Charlie. Lui a déjà perdu la bataille. L’imposture soixante-huitarde a pris fin il y a trois jours.

    Ils n’ont rien compris, ils n’ont tiré aucune leçon, pas saisi que le libéralisme-libertaire et le fanatisme littéraliste sont les deux faces d’une même pièce : une culture de mort, morale, par l’atomisation individualiste, une culture de mort, physique, par le massacre aveugle. En proclamant qu’ils sont Charlie, ils prolongent la nuit de cette obscurité progressiste qui n’est que le contrepoint de l’obscurantisme mahométan. Ils contribuent, encore et toujours, à favoriser les conditions de développement du négatif qui pourtant les a presque déjà complètement détruits.

    Notre être à nous, lui, est bien vivant, parce qu’il est français. Qu’il ne croit pas à la fable du progrès, au multiculturalisme, à la République abstraite, au mondialisme souriant. Ce qui sauve de l’affrontement de Charlie et de la charia, ce n’est pasCharlie. Lui a déjà perdu la bataille. L’imposture soixante-huitarde a pris fin il y a trois jours. Non, le nom qui sauve de ce conflit des nuits, c’est François. Parce que dans ce nom se loge l’héritage d’une nation, l’exigence d’une foi, la promesse d’une vie qui a déjà démontré par le passé qu’elle avait la noblesse rigoureuse d’un destin.

    La stratégie est limpide : provoquer par la stupeur du massacre un réflexe d’identification aux valeurs d’un organe qui, justement, s’évertue déjà à nous combattre de l’intérieur. A nous d’être plus déterminés et intelligents qu’eux. A nous de contredire cette secte mahométane en reconnaissant queCharlie, avec ses coups de crayons contre les « sales beaufs » préparait de fait les coups de couteaux contre les « sales babtous ».

    Réveil

    Nos adversaires ont été extrêmement intelligents en commençant par tuer ceux qui collaboraient depuis des décennies à notre extinction. Car ce faisant, ils veulent que nous nous identifions encore plus à ceux qui, ici-même, nient que nous existions. La stratégie est limpide : provoquer par la stupeur du massacre un réflexe d’identification aux valeurs d’un organe qui, justement, s’évertue déjà à nous combattre de l’intérieur. A nous d’être plus déterminés et intelligents qu’eux. A nous de contredire cette secte mahométane en reconnaissant que Charlie, avec ses coups de crayons contre les « sales beaufs » préparait de fait les coups de couteaux contre les « sales babtous ». A nous d’assumer enfin que si la France survit à Charlie c’est justement parce qu’elle ne s’y est jamais réduite et qu’elle ne s’est jamais identifiée à lui.

    Charlie est mort et ceux qui continuent de s’en revendiquer sont morts aussi. Les autres sont éveillés et vivants. Ils sont la France. Et ce sont eux qui gagneront la guerre qui advient.

    Ulysse
    @ULYSSEimmortal

    http://fr.novopress.info/180848/tribune-ils-sont-charlie-ils-sont-deja-morts-par-ulysse/#more-180848

  • Marine Le Pen demande à nouveau un référendum sur la peine de mort

    Marine Le Pen, la présidente du Front national (FN), souhaite un référendum sur la peine de mort, a-t-elle déclaré jeudi sur France 2, en lien avec l’attaque meurtrière perpétrée au siège de Charlie Hebdo.

    Si elle gagne les élections présidentielles en 2017, elle prendra une initiative en ce sens, a-t-elle assuré. Selon Mme Le Pen, les Français ont le droit de décider.
    « Moi, à titre personnel, je pense que la peine de mort doit exister dans notre arsenal juridique, à charge évidemment pour les jurés, pour les crimes les plus odieux, de pouvoir faire ce choix », a-t-elle précisé.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/marine-le-pen-demande-a-nouveau-un-referendum-sur-la-peine-de-mort_125031.html#more-125031

  • Un jour, un texte ! Le soldat et sa famille par Père André RAVIER (3/4)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui, à l'heure où le pouvoir politique incapable de gouverner le pays, déclenche une guerre tous les 6 mois, tout en coupant à l'armée française ses moyens: le soldat et sa famille (11)

    Le beau foyer de Tom Morel (3/4)

    (Patron de la Promotion de Saint-Cyr "Lieutenant Tom Morel", 1987 – 90.)

    Extraits de lettres à sa femme.

    Décembre 1943.

    « Demain, je vais aller communier pour toi et les petits. Dieu nous voit tous deux et nous unit quelque soient les distances et le temps.

    « Jusqu'à ce jour, Il nous a visiblement protégés. Ayons confiance en Lui ; nos sacrifices actuels sont l'aube d'une belle vie où, l'un près de l'autre, enfin réunis, nous élèverons nos enfants, nos fils, dans cet Amour de Dieu et de la France qui nous pousse à agir...

    « Sois joyeuse, car nos sacrifices ne sont pas vains. Le travail que j'accomplis n'est ni un amusement, ni une inutilité, encore moins le fruit d'un raisonnement trompeur. Mais je sens au contraire que c'est là mon devoir, et c'est pourquoi malgré les déchirements, malgré la douleur que j'ai de te voir enlevée de ton foyer et fuyant avec mes fils, je continue mon travail.

    « Que cette paix de l'âme soit la tienne ; qu'elle te soutienne dans cette épreuve. J'ai l'absolue certitude que nous retrouverons tous deux notre France toute belle, et que nous aurons encore de beaux jours à passer auprès des petits.

    « Courage donc et confiance. Élève mes fils dans cet immense Amour de la France qui est le mien. »

    Père André RAVIER

    Extrait de : « Lieutenant Tom MOREL ».

    Édition Le Sarment Fayard – 1990.

    Lois Spalwer  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Charlie Hebdo. Benoît Rayski : Pourquoi je n’irai pas manifester avec les « faux culs »

    Après l’attentat contre Charlie hebdo, Benoit Rayski, historien et journaliste, explique pourquoi il n’ira pas manifester dimanche.

    Tout m’incite à y aller. Mais je n’aime pas fréquenter les faux culs. C’est salissant.

    Libération appelle à manifester dimanche. Je lis dans ce journal sous la signature de Laurent Joffrin que les terroristes se sont trompés de cibles et que les vrais terroristes (à abattre ?) sont les islamophobes. [...]

    Différents autres médias, Telerama, Mediapart, Les Inrocks, appellent également avec le même brouet indigeste et répétitif : « Pour la liberté et contre l’islamophobie ». La liberté telle que je la conçois est aussi celle d’être islamophobe. Je n’irai pas manifester avec eux.

    Dominique Sopo et Sos Racisme annonce sur un ton solennel que la présence du FN à la manifestation serait une honte et un dévoiement. Je préfère manifester avec un sympathisant frontiste plutôt qu’avec M. Sopo. Je n’irai pas manifester. [...]

    atlantico

    http://www.fdesouche.com/551855-charlie-hebdo-benoit-rayski-nirai-pas-manifester-les-faux-culs

  • [Paris] 24 janvier 2015 : Carrefour Royal, Le libéralisme contre les libertés et Banquet d’Action française

    CARREFOUR ROYAL : Le libéralisme contre les libertés

    Samedi 24 janvier

     

    Introduction : Etienne LOMBARD, président de la Fédération Ile-de-France

    - 14h15 - 15h30 : LES INSTITUTIONS LIBÉRALES SONT-ELLES AU SERVICE DU PEUPLE ?

    Suffrage universel, administrations publiques, collectivités territoriales, organismes supra-nationaux, le libéralisme a mis au point les outils modernes du gouvernement. Mais le pouvoir est-il vraiment aux mains du Peuple ? Délègue-t-il réellement une autorité qu’il serait en mesure de reprendre ? L’État libéral se met-il au service du peuple ou organise-t-il la sa perpétuation comme une fin en soi ? Les modalités actuelles d’exercice du pouvoir prouvent-elles la recherche du bien commun ?

    Animateur : Jacques de GUILLEBON

    • - Jean-Frédérique POISSON, député français
    • - Marion SIGAUD, historienne
    • - Charles ROBIN, essayiste

    -  16h00 - 17h15 : MA PROPRIÉTÉ EST-ELLE MA LIBERTÉ ?

    Propriété du corps, propriété des biens, qu’est-ce qui m’appartient, qu’est-ce qui me constitue, qu’est-ce qui me rend libre ou m’asservit ? La fiction libérale de rapports entièrement réglés par des égoïsmes tempérés par la raison a prouvé qu’elle était une construction idéologique, sans rapport avec le fonctionnement réel des sociétés – et même de l’économie. Si l’on sort de la classique alternative socialisme/libéralisme, comment définir ou redéfinir ce qui est de l’ordre de la personne et de l’ordre de la société, comment éviter que le droit des individus ne dissolve la communauté des êtres ?

    Animateur : Charles de MEYER

    • - Christophe GEFFROY, directeur de La Nef
    • - Philippe MAXENCE, directeur de L’Homme Nouveau
    • - Jean-Marie LE MÉNÉ, président de La Fondation Jérôme Lejeune
    • - Philippe MESNARD, rédacteur-en-chef de L’Action française

    Conclusion : François BEL-KER, secrétaire-général de l’Action française

    -  17h30 : Galette des rois

    10€ tarif normal

    5€ étudiants et chômeurs

    À la maison des Mines,

    270 Rue Saint-Jacques, 75005 Paris

    BANQUET D’ACTION FRANCAISE

    20H00, suite au carrefour royal en plein cœur de Paris

    25€ tarif normal

    20€ étudiants et chômeurs

    Réservation obligatoire : contact@actionfrancaise.net

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-24-janvier-2015-Carrefour

  • La France, championne du paiement des rançons à al-Qaida

    Les enlèvements d’otages ont rapporté au moins 125 millions de dollars aux groupes terroristes affiliés à al-Qaida depuis 2008. La France en a payé près de la moitié, selon une enquête du New York Times.

    «Prendre des otages est une ressource que je décrirais comme un commerce lucratif et un précieux trésor», a écrit Nasser al-Wuhayshi, le chef d’al-Qaida dans le péninsule arabique .(et supposé  cerveau des frères Kouachi, ndlr Fortune).

    Le commerce des otages est une activité lucrative. Les rançons ont rapporté près de 125 millions de dollars à al-Qaida et ses groupes affiliés depuis 2008, selon une longue enquête du New York Times.

    Selon le journal, la France est le principal payeur de rançons. Elle le fait directement ou par des intermédiaires comme Areva ou certains pays du Golfe.

    Paris a versé 58,1 millions de dollars depuis 2008 pour libérer ses ressortissants retenus par al-Qaida au Maghreb islamique. Mais le chiffre pourrait être plus élevé, dans la mesure où le quotidien américain mentionne également une rançon de 9,5 millions de dollars pour libérer trois ressortissant français, sans avoir établi qui l’avait payé.

    Arrive ensuite la Suisse avec 12,4 millions de dollars et l’Espagne avec 10,1 millions de dollars. Le Qatar et Oman ont également payé des rançons à al-Qaida dans la péninsule arabique. Entre 2012 et 2013, ils ont versé 20,4 millions de dollars pour libérer deux Finlandais, un Australien et un Suisse. Ces deux pays du Golfe sont souvent utilisés comme intermédiaires par les occidentaux.

    Une rançon peut atteindre 10 millions de dollars

    Cette manne financière est progressivement devenue l’une des principales ressources des organisations terroristes.

     

    «Prendre des otages est une ressource que je décrirais comme un commerce lucratif et un précieux trésor», a écrit Nasser al-Wuhayshi, le chef d’al-Qaida dans le péninsule arabique (et supposé  cerveau des frères Kouachi, ndlr Fortune).

    Des documents internes cités par le New York Times montrent que le commandement central d’al-Qaida, installé au Pakistan, supervisait déjà, il y a cinq ans, les négociations pour les rançons d’otages capturés dans des coins reculés d’Afrique.

    Les trois principaux groupes affiliés à l’organisation terroriste – al-Qaida au Maghreb islamique, al-Qaida dans la péninsule arabique et les Shébabs en Somalie – ont développé un protocole commun pour les enlèvements et le processus de négociation.

    Ils vont jusqu’à sous-traiter les prises d’otages à des groupes criminels qui toucheront une commission de 10% sur la rançon. Une forme d’intéressement au résultat…

    Le commerce de la prise d’otage est florissant: en 2003, la première rançon jamais versée s’élevait à 200.000 dollars par otage. Aujourd’hui, elles peuvent atteindre les 10 millions de dollars. Le second du commandement central d’al-Qaida a récemment estimé que ces versements représentent désormais la moitié des revenus opérationnels de l’organisation.

    Seuls quelques pays ont toujours refusé catégoriquement de payer des rançons.

    Les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les fers de lance de cette doctrine qui peut coûter cher en vie humaine. Le seul espoir de l’otage reste alors l’intervention de forces spéciales, ou l’évasion. Sinon, ils peuvent être détenus indéfiniment, quand ils ne sont pas exécutés. En 2002, le reporter du Wall Street Journal Daniel Pearl sera décapité par Khalid Shaikh Mohammed, considéré comme l’un des architectes des attaques du 11-Septembre, neuf jours après sa capture au Pakistan.

    Mais cette stratégie semble porter ses fruits sur le long terme. Sur les 53 otages enlevés par al-Qaida, qui ont été recensés ces cinq dernières années, il n’y avait que trois Américains.

    En revanche, un tiers d’entre eux étaient français, les ressortissants de nations comme l’Autriche, la Suisse ou l’Espagne représentaient 20% des personnes enlevées.

    «Les Européens auraient beaucoup de choses à dire sur le sujet»,

    estime Vicki Huddleston, ancienne diplomate américaine au Mali.

    «C’est une politique à double-face. Ils payent des rançons, puis nient les avoir payées. Le danger, ce n’est pas seulement de renforcer les groupes terroristes, c’est aussi de rendre nos ressortissants vulnérables.»

    Mais la plupart des pays européens confrontés à ce dilemme ont choisi la moins pire des solutions: payer la rançon, plutôt que de voir son otage exécuté publiquement.

    lefigaro.fr

    http://fortune.fdesouche.com/371019-la-france-championne-du-paiement-des-rancons-al-qaida#more-371019

  • IIIème Journée de la fierté parisienne

     

    Ce samedi 10 janvier 2015 a lieu la IIIème Journée de la fierté parisienne, de 14 heures à 18 heures, et la XIème Marche aux flambeaux en l’honneur de Sainte-Geneviève, à partir de 18h30. Des événements organisés par l’association Paris Fierté.

    http://fr.novopress.info/