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  • La Syrie, passage obligé pour lutter contre Daesh

    Quatre parlementaires français se sont entretenus ce matin pendant une heure avec Bachar al-Assad à Damas, lors d'une visite présentée comme une initiative personnelle, mais qui désavoue sans le dire la ligne établie par Paris, qui était "aucun contact avec le régime syrien". Il s'agit du sénateur-maire centriste de Laval, François Zocchetto, de Jean-Pierre Vial (UMP- Haute Savoie) et les députés Jacques Myard (UMP- Yvelines) et Gérard Bapt (PS-Haute Garonne). (Ouest France)

    "Nous ne sommes porteurs d’aucun message du gouvernement français. Il s’agit d’une mission de parlementaires membres des commissions d’amitiés France-Syrie du Sénat et de l’Assemblée nationale."

    La rupture officielle avec Damas n'ayant rien donné, et les menaces de Daesh se faisant de plus en plus insistantes, la ligne imposée par Paris est de plus en plus controversée. Ayant décidé de se faire une idée de la situation directement sur place, les quatre parlementaires ont rencontré, outre Bachar al-Assad, le mufti, les patriarches catholique, orthodoxe et arménien, ainsi que les représentants du croissant et de la croix rouges, et du lycée français. De plus en plus de voix, même au sein des renseignements, s'élèvent contre le choix de la France, qui a conduit jusqu'à présent à une impasse, :

    "On ne peut pas travailler sur Daesh et contre Daesh sans passer par la Syrie, donc une nécessaire reprise du dialogue est obligatoire", a ainsi estimé mercredi sur BFM TV l'ancien patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini. "Beaucoup de services aimeraient retourner à Damas", reconnaissait récemment un diplomate européen, soulignant que Paris et Londres étaient, au sein de l'UE, dans une position encore "extrêmement crispée" vis-à-vis de toute reprise de contact, même minimale, avec Damas." (Le Point)

    Bien que Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, fasse mine de minimiser cette rencontre, il est vraisemblable qu'elle agace énormément un Laurent Fabius sourd et aveugle et qui déclarait encore dimanche :

    "L'idée qu'on pourrait trouver la paix en Syrie en faisant confiance à M. Bachar el-Assad et en pensant qu'il est l'avenir de son pays est une idée que je crois fausse".

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • François Baroin cherche le moyen de financer les mosquées

    Selon L’Express, François Baroin cherche le moyen de financer la construction de lieux de culte musulmans.

    Qui est François Baroin ?

    Ce sénateur-maire UMP fut autrefois journaliste à Europe 1, recruté par Jean-Pierre Elkabbach. Il a été plusieurs fois ministre, notamment du Budget, puis de l’Economie et des Finances. En novembre 2014, il réussit à se faire élire président de l’Association des maires de France.

    Resté très « people » depuis son passage à Europe 1, il est divorcé de la journaliste Valérie Broquisse. Entre 2006 et 2008, il a fait les choux gras de la presse « people » pour sa liaison avec la journaliste télé Marie Drucker. Avant d’étaler dès l’été 2008 dans les magazines sa nouvelle relation avec la comédienne Michèle Laroque.

    Terminons en précisant que François Baroin est le fils de Michel Baroin, homme d’affaires qui fut « grand maître » du Grand Orient de France (GODF).

    http://www.medias-presse.info/francois-baroin-cherche-le-moyen-de-financer-les-mosquees/26566

  • Le nombre de chômeurs a encore progressé en janvier

    Contrairement à ce qui est raconté. En effet, si le nombre de chomeurs inscrits en catégorie A a reculé de 19 100 le mois dernier, si on intègre les demandeurs d'emploi en activité réduite, inscrits dans les catégories B et C, le nombre de chômeurs a encore progressé en janvier, portant à 5,232 millions le nombre total d'inscrits en métropole sur les trois principales catégories de Pôle emploi.

    Michel Janva

  • Loi Macron : un catalogue de mesurettes et de vices cachés !

    L’observation de ce texte nous confirme que volonté de bien faire ne rime pas forcément avec audace.

    En politique, le pragmatisme est d’un usage peu courant, mais souvent avantageux. Il suppose clairvoyance, aplomb et bonne fortune. François Hollande n’est ni réaliste ni audacieux et il ne sait pas que « la chance sourit à ceux qui n’ont pas compté sur elle ». Il est en revanche opportuniste et pusillanime. De promesses répétées non tenues en fautes non assumées, et de reniements en contradictions, il n’a cessé de berner, spolier et appauvrir la France et les Français, sans doute à « l’insu de son plein gré ».

    Alors, face à ses déboires devenus notre accablement, il a pris du recul (lui pense « de la hauteur ») et laissé en première ligne des ambitieux prétendument « véristes » au sens politique. Lui s’est donné l’habit du chef de guerre qui plaît aux Français…

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  • Les paroles de "paix" de l'imâm de Copenhague la veille des attentats

    L'imâm de Copenhague a prescrit la guerre plutôt que le dialogue avec les Juifs... la veille des attentats. Une vidéo proposée par l'Observatoire de l'islamisation (sous-titres en anglais) :

     

    "Notre prophète Mohammad avait des voisins juifs à Médine. A-t-il appelé à des relations plus étroites, à l’harmonie et au dialogue avec eux, selon les méthodes de l’ONU et de ceux qui appellent à concilier le Vrai et le Faux ? Ou bien les a-t-il appelés à adorer Allah ? Lorsqu’ils ont violé leur serment et qu’ils n’ont pas accepté son appel – vous savez très bien ce qu’il leur a fait. Cela figure dans sa biographie (Sîra). Il a déclaré la guerre aux Juifs."[...]

    Mais à part ça, il va de soi que l'islam n'a rien à voir avec l'antisémitisme. Padamalgam.

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une justice d’apartheid en Yougoslavie

    Dans une démocratie digne de ce nom, la loi doit être la même pour tous, c’est le principe de l’égalité devant la loi. Elle ne saurait comporter d’exception. 
         Or, l’existence même du TPIY [tribunal pénal international pour la Yougoslavie] réservé aux Yougoslaves contredit ce principe d’universalité. 
         Le TPIY, c’est l’apartheid judiciaire : on poursuit les Serbes des exactions commises au Kosovo mais pas les Américains pour faire céder le gouvernement serbe sans risquer la vie d’un seul soldat allié, ont multiplié les crimes contre l’humanité contre les civils serbes : destructions d’écoles, d’hôpitaux, de centrales électriques, d’œuvres d’art, etc. 
         Dans une interview au Herald Tribune en date du 1er février 2001, Mme Del Ponte, procureur général du TPIY ne cache pas sa priorité : « Notre priorité est de poursuivre les génocides et les crimes contre l’humanité. Karadzic, Milosevic et Mladic doivent passer en jugement. C’est ça notre priorité actuelle. 
         Bien sûr, les 16 morts [suite au bombardement du quartier général de la télévision] ne sont pas sans importance, mais ils ne sont pas ma priorité. » 
         Une autre illustration de la partialité du TPIY se trouve dans le traitement par le TPIY et par Mme Arbour, procureur général auprès du TPIY avant Mme Del Ponte, d’un rapport de 150 pages concernant les crimes de guerre commis par les forces armées croates contre les Serbes dans la province de Krajina (200 000 personnes déplacées, 150 exécutions sommaires, plusieurs centaines de disparus). 
         Ce rapport, divulgué grâce à une fuite au New York Times (à la consternation des officiels du Tribunal), estimait que les assassinats croates et autres actes inhumains étaient « nombreux et systématiques », et qu’une « matière suffisante » était disponible pour rendre trois généraux croates, nommément désignés, responsables devant la loi internationale (New York Times, 21 mars 1999). 
         Mais l’article du New York Times rapporte aussi que les États-Unis, qui soutenaient le nettoyage ethnique des Serbes de Krajina par les Croates, non seulement ont défendu les Croates devant le Tribunal, mais ont refusé de communiquer les photos satellite des régions de Krajina attaquées par les Croates ainsi que les autres documents demandés. 
         Le résultat a été que les trois généraux croates cités dans le rapport sur l’Opération Tempête n’ont jamais été inculpés, et que – bien que le nombre de Serbes exécutés et disparus ait été au moins égal au chiffre des 241 victimes des Serbes cités dans l’inculpation de Milosevic – aucune inculpation parallèle du président croate Tudjman n’a jamais été dressée par le Tribunal. 
    Jacques Vergès 
    Pierre-Marie Gallos et Jacques Vergès, L’apartheid judiciaire. Le tribunal pénal international arme de guerre