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  • Dans la bouche de François Hollande, Français de souche sonne comme une insulte !

    Lors de son discours au dîner du Crif lundi 23 février, François Hollande a employé l’expression “Français de souche” pour désigner les cinq jeunes mis en examen après la profanation du cimetière juif de Sarre-Union. L’objectif était bien évidemment de tenter de faire oublier que la majorité des actes antisémites sont aujourd’hui le fait de jeunes musulmans, “Français” de fraîche date.

    Cette manoeuvre grossière n’a pourtant pas empêché certaines réactions dans son propre camp.

    L’ex-ministre Aurélie Filipetti a parlé de “faute” tandis quer la présidente du Mouvement des jeunes socialistes, Laura Slimani, a dénoncé un “brouillage intellectuel”. Pour Bruno Le Roux, “il n’y a que des Français. Point.”

    Même Marine Le Pen a affirmé ce mardi qu’elle n’avait “pas de passion” pour l’expression “Français de souche”…

    Pour le journal Libération, le “concept” de Français de souche “est aujourd’hui très en vogue parmi l’extrême droite et la droite identitaires. Il désigne les Français «de vieille lignée», par opposition aux Français issus de l’immigration, directement ou par leur proche ascendance. Cette approche recouvre le plus souvent une lecture racialiste de la société, distinguant deux catégories de Français en fonction de leurs origines ou de leurs appartenances ethniques.”

    http://fr.novopress.info/

  • La LMPT sur tous les fronts : GPA, salon de l'agriculture, élections

    Le 8 mars, La Manif Pour Tous organise un forum international pour l'abolition de la GPA. Tout le monde peut y assister.

    Sur le même sujet, Ludovine de La Rochère interpelle France 5, qui diffusera le 10 mars une émission consacrée à la pratique des mères porteuses. Dans sa lettre à Bruno Patino, Directeur général délégué aux programmes de France Télévisions, Ludovine de La Rochère écrit que, malgré l'interdiction de la GPA :

    "On observe pourtant que les émissions consacrées à la gestation pour autrui se multiplient. Et loin de dénoncer cette pratique, elles abordent la GPA sous l’angle du débat, comme s’il pouvait être envisageable d’accepter la marchandisation du corps des femmes ! Cet asservissement des femmes, ainsi que le trafic d’enfants, y sont en général à peine évoqués et les réalisateurs osent donner le champ libre aux partisans de la GPA pour argumenter en faveur de l’encadrement de cette pratique, c’est-à-dire de sa légalisation !

    Or, la GPA, comme l’esclavage, on ne l’encadre pas : on l’interdit et on fait respecter cet interdit ! La responsabilité du service public est de faire respecter cette interdiction, et non de promouvoir la GPA ! [...]

    C’est pourquoi un nombre immense de Français, et surtout de Françaises, comptent sur vous pour que cette émission du 10 mars dénonce la réalité et les implications de la gestation pour autrui et soit sans concession, tolérance ni complicité vis-à-vis de cette pratique et de ses promoteurs. Nous y serons bien entendu très attentifs.

    Et puisque le groupe France télévisions semble si intéressé par ce sujet, j’ai le plaisir de joindre au présent courrier des invitations, pour vous-même, les dirigeants de France télévisions et l’équipe de l’émission « Les Maternelles », pour le 1er « Forum international pour l’abolition de la GPA » qui se tiendra au Palais Brongniart (Bourse de Paris) dimanche 8 mars prochainà l’occasion de la Journée de la femme. Nous serions très heureux de votre et de leur présence à cet événement qui réunira les intervenants les plus qualifiés sur ce sujet et des invités du monde entier."

    Toujours contre la GPA, donc pour des bébés bio, la LMPT s'est invitée au salon de l'agriculture pour promouvoir No Maternity Traffic, une initiative collective pour l'abolition de la Gestation Pour Autrui.

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    Enfin ce matin, La Manif Pour Tous a présenté sa charte adressé aux candidatsaux élections départementales de fin mars pour défendre la famille au sein des conseils départementaux.

    On ne lâche rien.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La liberté d’expression à l’ère de la communication numérique : faut-il domestiquer internet ?

    Texte n°9 (Rétablir la liberté d’expression – XXXe Université annuelle du Club de l’Horloge, les 15 et 16 novembre 2014)

    ♦ Yves Duhamel, consultant, essayiste…

    « Manifestement la maîtrise d’internet par différents biais en vue de contrôler ou de restreindre la liberté d’expression apparaît comme une chimère. La maîtrise d’Internet par les différents pouvoirs n’apparaît donc ni souhaitable, ni même réalisable. S’accommoder d’un véritable outil au service de la liberté d’expression reste la seule alternative ».

    Cette réflexion sur la pratique de la liberté d’expression à l’heure de l’Internet est conduite du strict point de vue d’un technicien du « Net ».

    Encadrement, amendements, contrôle, restrictions, censure… Ce champ lexical est étroitement lié au terme « liberté d’expression ».

    L’histoire de la liberté d’expression et de la presse, qui vont de pair, est paradoxalement jalonnée de lois visant précisément à les restreindre, voire à les étouffer. Il s’agit pourtant de l’une des premières libertés politiques et, plus généralement, des libertés fondamentales garanties par la Déclaration des droits de l’homme dès 1789 en réaction à la censure royale. Ce droit à la liberté d’expression fut reformulé par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, établie après la seconde guerre mondiale et les crimes commis par l’Allemagne nazie : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Il faut noter que l’Union soviétique, la Pologne, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie dont les peuples subissaient le joug d’une autre idéologie totalitaire, le communisme, s’abstinrent lors du vote de la Déclaration, le 10 décembre 1948, par l’Assemblée générale des Nations unies réunie au Palais de Chaillot.

    Certains pans de l’Histoire peuvent parfois se résumer à une succession de luttes entre pouvoirs et contre-pouvoirs.

    La naissance de l’imprimerie à la fin du XVe siècle s’est accompagnée d’un contrôle de celle-ci par les pouvoirs religieux et politique. Mais ces pouvoirs, s’ils contrôlaient d’un côté, surent aussi utiliser l’innovation à leur avantage. Ainsi Louis XI considérait l’imprimerie comme une arme politique dont il a favorisé l’essor.

    La naissance et le développement de la presse écrite dans le courant des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ont été suivis par un renforcement croissant de sa surveillance par les autorités.

    Dans la seconde moitié du XXe siècle survient un changement de méthodes. Au lieu de censurer les idées, il s’agit d’en favoriser certaines par rapport à d’autres, en façonnant une « opinion publique », si bien décortiquée par l’universitaire Bernard Faÿ. Il suffit alors pour le pouvoir de tenir et de contrôler les canaux par lesquels l’information est diffusée, qu’il s’agisse de la presse, de la télévision, ou des radios.

    Mais l’Histoire est aussi faite de surprises et d’événements inattendus. Inattendue dans l’esprit du législateur français des années 1970 et 1980 l’émergence d’une technologie grand public, la toute-puissance d’un réseau d’informations transnational et révolutionnaire, difficilement contrôlable, et en même temps à la portée de tous, ou presque. C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’ère de la communication numérique, dans laquelle nous sommes entrés en ce début de XXIe siècle.

    Faut-il domestiquer Internet ?

    Domestiquer Internet, l’apprivoiser, le soumettre, le maîtriser… Il s’agit de questions qui ne relèvent pas seulement d’un vocabulaire mais qui en appellent plusieurs autres.

    La première d’entre elles est la suivante : quelles limites poser à la liberté d’expression ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit, tant Internet est devenu l’un des principaux vecteurs par lesquels se manifeste désormais aujourd’hui cette liberté d’expression : la presse n’est plus en effet un vecteur de liberté parce qu’elle dépend des revenus publicitaires et qu’elle est l’apanage de quelques oligarques, et la télévision n’a jamais été préoccupée par la liberté. Quant aux radios libres, l’épopée des années 1980 a pris fin avec la création des autorités de régulation mises en place par le pouvoir socialiste.

    Selon Jean-Yves Le Gallou, deux conceptions s’opposent par rapport à l’exercice de la liberté d’expression :

    • celle d’une liberté absolue qui implique de condamner les différentes lois françaises, restrictives, dites Pleven, Gayssot, Taubira, Perben, de la même manière que la loi russe réprimant la propagande homosexuelle devant les mineurs ;

    Il faut remarquer que les lois françaises prévoient des peines nettement plus lourdes que la loi russe et surtout que les premières visent non seulement les dires mais aussi les intentions prêtées à leurs auteurs ce qui relève davantage de l’anathème que de la justice.

    • les nécessaires limites imposées dans un souci de maintenir un consensus social qui mènent à l’établissement d’interdits.

    Ces interdits sont alors relatifs car ils dépendent de circonstances historiques et géographiques.

    « Faut-il domestiquer Internet ? » appelle une deuxième question. Peut-on domestiquer Internet ?

    La mise au pas des médias traditionnels a pu s’effectuer relativement aisément, et ce d’autant plus qu’ils obéissent à des modèles économiques les rendant plus que vulnérables vis-à-vis des centres de pouvoir politiques et financiers. Les mésaventures arrivées à la revue trimestrielle Médias, dirigée par Robert Ménard et Emmanuelle Duverger, sont emblématiques de cette servitude : en deux ans, le magazine a enregistré une baisse de 80% de ses recettes publicitaires et a cessé d’exister en juillet 2012, prix à payer pour avoir osé être une voix par trop dissidente et libre dans un environnement où seul le politiquement correct a droit de cité.

    Il en va tout autrement d’Internet dont la perception par les utilisateurs et le fonctionnement sont les meilleures garanties d’une indépendance difficile à mettre à bas.

    Selon la Quadrature du Net, association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, « la censure du Net progresse dangereusement, à mesure qu’un nombre croissant de gouvernements démocratiques envisagent ou mettent en œuvre des mécanismes bloquant l’accès à certains sites, parfois sans aucun contrôle de l’autorité judiciaire. Mis en place au nom de la régulation des contenus “violents ” ou à caractère pédopornographique, ou du contrôle des jeux en ligne, ces dispositifs sont à la fois inefficaces et disproportionnés. En effet, le blocage de sites Internet est par na nature imprécis, faisant courir le risque de “censure collatérale” ou de sur-blocage de sites parfaitement légitimes. »

    Techniquement, il est très difficile de mettre au pas Internet

    Certes, il existe des lois, et ces dernières s’appliquent sur Internet comme partout ailleurs. Mais dans la course à la technologie, technologie que les utilisateurs à même de faire rapidement progresser, le pouvoir politique aura toujours un temps de retard. A peine un projet de loi est-il abordé que des internautes ont déjà trouvé la parade et la communiquent aux autres comme une traînée de poudre. Promulguée dans le meilleur des cas quelques semaines plus tard, la loi est déjà périmée.

    Les difficultés rencontrées par la HADOPI (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) sont plus que symboliques de cette course de vitesse perdue d’avance pour l’administration ; sans les énumérer toutes, citons l’incertitude de l’identification de l’utilisateur ; l’inadaptation des sanctions prononcées contre ce dernier avec une coupure d’Internet qu’il est très aisé de contourner ; des sanctions inadaptées aux personnes morales et aux mineurs, etc. Si, en l’espace de cinq ans, HADOPI s’est adaptée, elle n’en reste pas moins à la traîne.

    Même la Chine avec son « Bouclier d’Or », ensemble de lois visant à interdire l’accès à certains contenus en ligne, ne parvient pas à rendre son réseau totalement imperméable à la libre circulation de l’information. Rappelons-nous le parcours de la Flamme olympique à Paris en 2008 perturbé par des manifestations de soutien au Tibet. Bien que censurées en Chine, les images ont été rapidement diffusées par des internautes chinois, provoquant un tollé rapidement suivi d’un interdit frappant les produits français.

    Le contrôle technique d’Internet relève donc d’un fantasme.

    Enfin, s’il s’agit de mettre à bas des sites dissidents par la pression financière, là encore, c’est raté. Le modèle économique communautaire de la plupart des voix libres ou dissidentes sur Internet les rend étanches à toute forme de pression budgétaire. Par ailleurs, la possibilité d’héberger leurs données dans des pays où la législation française ou européenne ne s’applique pas en fait des cibles inattaquables.

    Donc. Que faire ?

    Manifestement la maîtrise d’internet par différents biais en vue de contrôler ou de restreindre la liberté d’expression apparaît comme une chimère. La maîtrise d’Internet par les différents pouvoirs n’apparaît donc ni souhaitable, ni même réalisable. S’accommoder d’un véritable outil au service de la liberté d’expression reste la seule alternative.

    Le Club de l’Horloge, 25/02/2015

    http://www.polemia.com/la-liberte-dexpression-a-lere-de-la-communication-numerique-faut-il-domestiquer-internet/

  • Propagande anti‑FN de Manuel Valls au Salon de l’agriculture

    Lors de sa visite lundi au rendez‑vous agricole parisien, le Premier ministre a affirmé aux exposants qu’un vote en faveur du Front National reviendrait à “détruire le modèle européen qui a soutenu l’agriculture française”.

    Pendant six heures lundi, Manuel Valls a arpenté à son tour les allées du Salon de l’agriculture. Le Premier ministre a écouté les doléances de la profession liées notamment à l’embargo russe et à la contrainte des normes environnementales. A un mois des élections départementales, Manuel Valls a aussi fait de la politique. Il a tenté de convaincre le monde rural que le bon choix n’était pas le vote en faveur du Front National. Manuel Valls a ajouté que “le recul de la démagogie et du populisme”était possible “par une action précise, concrète, par des soutiens, des aides, par la préparation de l’avenir”. Il n’est pas certain que la priorité de l’agriculture française se trouve dans un tel discours.

    http://fr.novopress.info/

  • Christian Estrosi soutient le lobby LGBT à Nice

    Après les parlementaires UMP listés hier (dont David Douillet, en train de se lamenter dans les médias - il vient de déclarer sur France Info que Le Salon Beige est un site "rance"...), après Aurore Bergé, Marie-Christine Arnautu, député français au Parlement européen, vice-présidente du Front National
    et Conseiller municipal et communautaire de Nice, dénonce le maire UMP de Nice :

    E"Alors que le traditionnel carnaval de Nice bat son plein, une parade pour le moins surprenante se tiendra demain vendredi 27 février : Lou Queernaval. Ce sera une première, comme l’annonce fièrement le député-maire Christian Estrosi. Il avoue lui-même, dans le dossier de presse, être à l’origine de « l’intégration des associations LGBT dans le carnaval de Nice ».

    Le maire de Nice, qui n’a pas hésité en décembre à accorder unesubvention à l’association Jeunes Musulmans de France, clairement liée à l’UOIF(Union des organisations islamiques de France), s’y connaît donc en matière de communautarisme. Qu’importe si les revendications des uns et des autres sont totalement opposées, l’essentiel est de satisfaire ses clientèles !

    Plus étonnante est l’invitation du député-maire faite aux Niçois, en page 4 du dossier de presse, « à venir nombreux et en famille», à cet « évènement festif et populaire, ouvert à toutes et tous ». En page 2 se trouve en effet une réclame très suggestive pourun sauna libertin réservé aux hommesalors, qu’en page 6, les Niçois sont invités à se divertir dans un « cruising-bar », lieux bien peu familiaux et surement pas ouverts à tous, en tous cas pas aux femmes et aux mineurs, pas plus que la soirée « Fétish spéciale cuirnaval » proposée en page 13.

    Au-delà de ce décalage entre le discours mièvre du maire et les annonces suggestives du dossier de presse, les élus Front National de Nice dénoncent l’utilisation des deniers publics pour relayer la propagande LGBT, notamment avec le lancement d’un plan de formation pour les agents municipaux pour s’adapter aux situations LGBT (sic !) ou la promotion à grands frais du label LGBT « Nice Irisée Naturellement ». Les contribuables niçois n’ont pas à financer le quasi-harcèlement dont sont victimes les commerçants niçois en vue de les inciter à adopter ce label communautariste."

    Quand un élu UMP ose faire alliance avec le FN, il est exclu. En revanche, le soutien des pornocrates LGBT (et cela concerne aussi l'association Le Refuge, quoi qu'en dise David Douillet - la pudeur nous retient de le montrer) est parfaitement dans la ligne UMP.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Leur nouveau désordre mondial

    Bruno Gollnisch tenait hier soir une conférence à Paris  au Forum FNJ (Front National de la Jeunesse)  sur le thème du « nouveau désordre mondial ». Dressant un panorama historique, le député frontiste a rappelé les efforts constants  des sociétés humaines  pour  juguler les désordres par l’instauration de règles politiques, l’essor, l’avènement des grands empires  sur les débris  desquels ont émergé particulièrement  en Europe les Etats nations avec comme corollaire  la codification des relations  internationales. Depuis  l’effondrement de l’empire soviétique à vocation hégémonique,  Bruno Gollnisch a souligné  la mainmise sur l’Europe et  une  large partie du monde de l’hyperpuissance  américaine mais aussi d’une idéologie mondialiste dont les gouvernements successifs de  ce pays se font souvent le bras  armé. Un  mondialisme qui se confond toujours plus avant avec une super religionayant comme credo les « droits humains », la volonté de bâtir une  « gouvernance mondiale » sur l’abaissement des nations, régnant sur des individus déracinés, des consommateurs interchangeables. Un projet de « civilisation nomade »  parfaitement  décrit par Jacques Attali et qui accouchera dans la douleur prévient ce dernier… Bruno a rappelé cependant l’évidence en arguant que  le fait national garde toute sa légitimité, correspond  à un besoin de la nature humaine ;   Etats qui au nombre de 30 en 1914 sont aujourd’hui 200,  preuve de l’éternelle modernité de ce modèle d’organisation humaine que le FN défend plus que jamais, tant il est vrai que  « notre  nationalisme est parfaitement  compatible avec les valeurs universelles ».

     Lors de son exposé, Bruno Gollnisch a souligné  la volonté constante de Washington et de ses vassaux  occidentaux ces dernières décennies, dans un but très trouble  de remodelage du Proche-Orient,  de détruire les régimes nationalistes laïcs dans les pays arabes;  régimes dont l’ossature  repose (reposait)  en général sur la prépondérance d’une tribu, de familles,  et  qui ont succédé aux califats. Nous voyons aujourd’hui les résultats catastrophiques du chaos généré par les agressions et les menées subversives atlantistes en Irak, en Libye, en Syrie…

     C’est dans  ce contexte  que quatre parlementaires  français ont rencontré, hier à Damas,  le président syrien Bachar Al-Assad, le président de l’Assemblée du peuple, Mohamed Jiham Laham,  le mufti de la République, Ahmed Badreddin Hassoun, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem…

     Une  « mission personnelle », dont s’est dissociée immédiatement l’Elysée et Laurent Fabius,  qui comprenait l’UMP Jacques Myard, membre de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée  nationale, et  trois membres du groupe d’amitié France-Syrie à l’Assemblée, le socialiste  Gérard Bapt, qui préside ce groupe, le sénateur  UMP Jean-Pierre Vial, le sénateur UDI  François Zocchetto.   

     Si  « la France » il y a trois ans, dés  la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, a rompu ses liens diplomatiques avec Damas, et a même armé les miliciens djihadistes pour détruire cet Etat laïc,  il est notoire comme le souligne Le Monde,  que diplomates et autres spécialistes du renseignements  invitent de manière pressante  le gouvernement français  à  sortir de son jusqu’au-boutisme anti Assad. Et ce, au nom de la lutte contre les brigade internationales islamistes , contre un Etat islamique (EI)  au sein duquel évolue de nombreux djihadistes « français » bien décidés  à frapper en France  même,  comme cela fut le cas en janvier avec le tueur de l’hypercasher,  un Amedy Coulibaly se revendiquant de l’EI.

    Se définissant comme « souverainiste », pas franchement sur une ligne « atlantiste », Jaques Myard  a le don pour ne pas se faire que des amis, y compris au sein de son propre parti.  Il fut ainsi déjà fortement  critiqué, voire conspué,  pour  ses analyses équilibrées sur  le   régime en place  à Téhéran, pour sa  volonté  de trouver une issue pacifique dans le dossier du nucléaire iranien -il était de nouveau en en visite en Iran  au printemps dernier.   Lorsque les bruits de bottes  retentissaient fortement en 2009, que les menaces d’une intervention militaire contre l’Iran  étaient au plus haut, il fut même traité d’ « antisémite avéré » par des sites communautaires  (pro)israéliens  tout en étant traîné dans la boue  en France par l’extrême gauche pour son tropisme pro russe,  ses prises de position très droitières sur l’immigration et le communautarisme islamiste. De quoi s’étonner, une nouvelle fois, que ce député soit  toujours membre de l’UMP et puisse continuer à soutenir  Nicolas Sarkozy… allez comprendre…

     Il y a en effet  urgence à stopper cet Etat  islamique,  et l’envoi  en catastrophe  du   porte-avion Charles De Gaulle contre l’EI en Irak n’y suffira pas ;  EI,  sanglant  golem enfanté par les services occidentaux et soutenu (jusqu’alors ?) par  certains réseaux proches des gouvernements qatari et saoudien.

     Dans un  entretien accordé à Direct Matin mardi,  Mgr Pascal Gollnisch, directeur général del’Œuvre d’Orient,  était invité à réagir à l’enlèvement par les miliciens de l’EI dans la province de Hassaké  (Syrie) de 90 chrétiens, des agriculteurs, « des hommes de paix »  appartenant à « lacommunauté des Assyriens proches de la tradition orthodoxe, qui avaient déjà fuit les massacres commis en Irak dans les années 1930 ». « Dans la grande tradition de l’Islam, les chrétiens sont rattachés aux religions du livre et ne sont pas mis à mort. On peut donc s’attacher à cet espoir. Si un malheur leur arrivait, cela prouverait une fois de plus que le rapport du Daesh (Etat islamique, NDLR)  à l’Islam est particulièrement flou. Mais au regard des horreurs récentes, il existe de lourdes raisons d’être inquiet »

     Mgr Gollnisch notait pareillement la pusillanimité du gouvernement français,  « la faiblesse de (sa) réaction  après l’épouvantable mise en scène du massacre des 21 coptes (Egyptiens, NDLR), assassinés par Daesh  sur les plages libyennes. La présidence de la République n’a même pas employé le mot  copte  dans son communiqué. Mais il faut voir les choses en face : en visant le  Royaume de la Croix  comme ils le disent, c’est bien l’Europe que l’Etat Islamique veut frapper au cœur ».

     Or, « chaque jour de retard pris dans la neutralisation du Daesh ne fait que le renforcer du point de vue stratégique, économique et symbolique. Cette reconquête territoriale est préjudiciable de ce point de vue. Il est temps que la France adopte une position diplomatique et militaire lisible en Syrie ».

     C’est pourquoi affirme-t-il encore, il s’agit évidemment  de renouer le dialogue avec Bachar el-Assad.  « Voilà quatre ans que notre diplomatie préconise son éviction du pouvoir et il n’a jamais été aussi puissant. Il faut remettre à plus tard la question de l’avenir politique du président de la Syrie – qui était encore l’invité officiel de la France lors du défilé du 14 juillet 2008 – pour faire de la neutralisation du Daesh une priorité ».

     Une situation  qui permet incidemment de mesurer, une fois encore, que le FN avait vu juste dans son analyse et ses avertissements prodigués dés le début de la guerre en Syrie, comme il avait eu raison en s’élevant  il y  vingt-cinq  ans contre  la première croisade de l’Otan contre  Saddam Hussein en Irak et  en mettant en garde nos compatriotes  contre ses conséquences à moyen terme.  

     Dans le domaine des relations internationales,  là aussi,   l’urgente  nécessité d’une arrivée au pouvoir en France  des idées patriotiques, d’une « Politique de troisième  voie »,  n’est plus à prouver.

    http://gollnisch.com/2015/02/26/leur-nouveau-desordre-mondial/

  • Français de souche très résistante !

    Face à cette entreprise de démolition progressive de notre identité, de notre généalogie, de notre essence, nous devons opposer une fin de non-consentement sans équivoque.

     

    La gauche maîtrise l’art de soigner des cancers en répandant des métastases. Parlez-lui des problèmes d’immigration, d’insécurité, de terrorisme, elle vous répondra « politique de peuplement », « mixité sociale », « vivre ensemble », « lutte contre le racisme ». Au lieu de s’attaquer à la source du mal, on lui substitue d’autres causes, on biaise le diagnostic et on propage le virus.

    Les Français de souche, qu’on n’a même plus le droit de nommer sauf pour les dégommer, comme le fit Hollande lors du dîner du CRIF le 23 février, devraient tout accepter sans broncher : destruction d’églises, construction de mosquées ; abattoirs convertis au halal ; abaya, niqab, burqa ; zones de non-droit ; cimetières vandalisés dont tout le monde se fout dès lors qu’il s’agit de sépultures chrétiennes ; crèches interdites à Noël, fêtes catholiques remplacées outre-mer par celles d’autres cultes (à quand, en métropole ?)…

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