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  • Les instances européennes ne se soucient pas d'écouter les peuples

    Chantal Delsol est interrogée dans le Figarovox :

    "Comment expliquer la défiance des peuples européens qui s'exprime d'élections en sondages vis-à-vis de l'Union européenne?

    Les peuples européens ont le sentiment de n'être plus maîtres de leur destin, et ce sentiment est justifié. Ils ont été pris en main et en charge par des super-gouvernants qui pensent connaître leur bien mieux qu'eux-mêmes. C'est ni plus ni moins une variante du despotisme éclairé, ce qui à l'âge contemporain s'appelle une technocratie: le gouvernement ressortit à une science, entre les mains de quelques compétents.

    Avant chaque élection, on dit aux peuples ce qu'ils doivent voter, et on injurie ceux qui n'ont pas l'intention de voter correctement. S'ils votent mal, on attend un peu et on les fait voter à nouveau jusqu'à obtenir finalement le résultat attendu. Les instances européennes ne se soucient pas d'écouter les peuples, et répètent que les peuples ont besoin de davantage d'explications, comme s'il s'agissait d'une classe enfantine et non de groupes de citoyens."

    Michel Janva

  • La laïcité est-elle vraiment une valeur de la République ?

    La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen énonce dans son article 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre établi par la loi. » Puis, un peu plus d’un siècle plus tard, la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État dans son article 1er déclare : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes … »

    La laïcité prend sa source juridique dans ces deux textes. Elle est le résultat d’une continuelle déreligiosité aboutie finissant dans une libéralisation des esprits. Cependant, parce qu’elle est une neutralisation spirituelle de la société, elle propose une vision éclatée et donc horizontale du monde qui, parce qu’elle s’échappe de toute transcendantalité, brise l’unité des hommes. En effet, en leur laissant le choix de l’appréhension du sens ontologique de leur destinée, elle crée leur dispersion, pour ne pas dire leur désunion. Mais aussi, en se mettant à l’écart des religions qui, jusque-là, se confondaient avec la force politique en place, elle ouvre les portes, sur le territoire où elle s’exerce, par l’indifférence due à sa neutralité, à l’invasion possible d’autres religions. De par sa faute, elle a laissé ainsi, sans controverses possibles, s’épanouir dans notre pays cette religion récente et d’importation pour nous : l’islam. Et en ce sens, on peut dire que la laïcité n’est absolument pas une valeur de la République mais plutôt la mère de notre vulnérabilité, pour ne pas dire, demain, de notre esclavage. Et cela d’autant plus qu’elle a été tout logiquement et parallèlement un facteur contributif non négligeable du déclin du christianisme qui, longtemps, a participé à notre identité.

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  • Réinfo du 2 février 2015

     Au sommaire de ce neuvième numéro de Réinfo :

    • Chômage. , Un nouveau record à mettre au crédit d’Hollandouille 1er, alors que jamais la fonction publique n’a été aussi gourmande en fonctionnaires. Et pourtant, elle n’en a pas les moyens, et va en avoir de moins en moins… Qui va payer ? Mais vous, bien sûr…
    • Valls, le moins français de nos ministres, clame ouvertement son mépris des Chrétiens. Leur communautarisme outrancier nous conduit à la guerre civile…
    • Automobilistes, victimes du politiquement correct.  Jamais la France n’a eu autant de radar en service, et pourtant le nombre de morts repart à la hausse. Sans doute faudrait-il dénoncer les vrais problèmes, comme le manque de civisme de certains piétons et de beaucoup de cyclistes en ville, ou encore le « droit au permis » pour faciliter la mixité sociale…
    • Syriza. L’extrême-gauche en pleines promesses. Non seulement nous allons payer leurs dettes, mais nous allons subir leur politique immigrationniste…
    • Les chrétiens du Nigéria, facteur d’ajustement de la présence occidentale dans la région. Comme au Soudan, comme en Lybie, comme en Syrie, comme en Irak, rien ne vaut la présence de terroristes islamistes bien équipés pour faciliter la présence de bases militaires.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Les aveux d'un grand coupable nommé Roland Dumas

    Les causes du déclin de la France, quoique multiples, me paraissent, au fond, beaucoup moins mystérieuses qu'on veut bien le dire. Le socialisme étatique et ses nombreux prédateurs, aussi bien dans la classe politique que dans la haute administration et les médias, y tiennent à l'évidence une place centrale. La foule immense des petits subventionnaires, constitutifs du parti de la médiocrité et de l'enfumage, s'emploie ainsi constamment à y composer des quasi-majorités praticiennes du chloroforme.

    Dans son énorme pamphlet, dont le succès mérité tient plus à sa qualité d'écriture qu'à l'égale justesse de ses idées, Éric Zemmour rappelle certains épisodes tant soit peu oubliés de la descente aux enfers de la Ve république. Et d'insister, ici avec raison, sur l'importance de ce qu'il considère comme un coup d'État : l'arrêt du conseil constitutionnel du 16 juillet 1971. Il parle à ce sujet de "trahison des pairs". (1)⇓

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    Par haine de Georges Pompidou, Gaston Palewski, président de cette institution, jusqu'ici discrète et complaisante, fabriqua de toutes pièces une arme de destruction massive, à son seul profit. Le conseil des prétendus "sages" inventa de toutes pièces un prétendu "bloc de constitutionnalité". Le faisant reposer sur les principes très généraux de la déclaration de 1789 et sur le préambule de 1946 dont il s'affirme, depuis l'interprète, et le juge sans appel.

    Indiscutablement ce verrou paralysera gravement, aussi longtemps qu'il existera, l'action réformatrice de tous les gouvernements quand ils se montreraient bien intentionnés.

    Parmi les circonstances aggravantes, toutefois, on ne saurait oublier non plus, venant après la perversité des années Mitterrand, les deux mandats, immobilistes et déprimants, de Jacques Chirac (1995-2007). Cette période sera sans doute retenue à ce titre par les historiens futurs. Le monde se transformait et la France, au lieu de se préparer à tirer parti des possibilités encore immenses qui s'ouvraient à elle, s'est enfermée par la faute de sa direction étatique, dans son prétendu "modèle social".

    Au nom de celui-ci, on s'est replié, à la fois, dans une réglementation étouffante, dans les privilèges aberrants de nos grands monopoles, et dans les handicaps résultants de ce qu'on appelle faussement "sécurité sociale" : à peine élu, dès septembre 1995, Chirac allait proclamer celle-ci constitutive de l'identité française.

    Or, on feint aujourd'hui de découvrir comme un secret d'État qui aurait été jalousement gardé, l'irrégularité de cette campagne présidentielle de 1995, qui le désigna. tel un match de catch truqué, elle aurait dû en bonne logique être annulée par le conseil constitutionnel.

    Deux journalistes du quotidien "Le Monde", Raphaëlle Bacqué et Pascale Robert-Diard avaient mis à nu dès 2010 les "petits comptes entre 'sages'": une magouille obscure avait permis de reconnaître la légitimité de l'élu, en dépit d'une fraude manifeste.

    Et, ce 28 janvier, au gré d'un entretien intelligemment mené par Yves Thréard, Roland Dumas qui présidait alors le conseil constitutionnel par la grâce de Mitterrand a bel et bien reconnu le fait.

    Ce personnage incarna, certes, dans toute sa carrière, ce mélange de complaisances, de légèreté et d'incompétence caractéristique de notre classe politique, singulièrement dans son aile gauche. C'est pourtant avec reconnaissance que nous recueillons son aveu :

    "En 1995, lui rappelle le collaborateur du "Figaro" vous êtes président du Conseil constitutionnel. Vous révélez que vous auriez pu invalider l'élection de Jacques Chirac à l'Élysée…"

    – "C'était, répond-il, mon premier dossier, je venais d'entrer en fonction. Je peux le dire aujourd'hui, les comptes de campagne d'Édouard Balladur et ceux de Jacques Chirac étaient manifestement irréguliers. Que faire ? C'était un grave cas de conscience. J'ai beaucoup réfléchi. Annuler l'élection de Chirac aurait eu des conséquences terribles. J'ai pensé à mon pays. Je suis un homme de devoir. Nous avons finalement décidé, par esprit républicain, de confirmer, à l'unanimité au deuxième tour, son élection présidentielle. Je suis convaincu que j'ai sauvé la République en 1995."

    Montesquieu professait que la vertu est le fondement du régime républicain. Son excuse tient sans doute à ce qu'il n'avait jamais pu observer son fonctionnement réel. Mais s'il fallait une preuve d'une contradiction absolue entre ce que ces gens appellent "la république" et l'intérêt du pays, cet exemple suffit à l'administrer.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. Éric Zemmour "Le suicide français", ed. Albin Michel, 2014, pages 36-42.

    http://www.insolent.fr/

  • Duel FN-PS dans le Doubs : le FN en tête

    Le FN représenté par Sophie Montel à 32,6%, le PS crédité de 28,85%, et voilà l’UMP éliminé. Il faut dire que le candidat de la fausse droite Charles Demouge, avait déclaré « qu’il faut foutre les français dehors », car « ce sont les bons petits blonds qui l’emmerdent ». A défaut de « pouvoir foutre les français dehors », les français l’ont dégagé.

    Le front républicain tente de se ressusciter, Manuel Valls affirmant péremptoirement que la candidat PS M. Barbier « est désormais le candidat de tous les républicains » dans le Doubs. Bruno Le Roux (PS) appelle l’UMP au rassemblement républicain. L’UDI a naturellement répondu présent !

    Quant à l’UMP, divisée, elle a botté en touche, remettant se décision au prochain bureau politique…

    http://www.medias-presse.info/duel-fn-ps-dans-le-doubs-le-fn-en-tete/24615

  • Général V. Desportes : « les Etats-Unis ont crée Daech » !

    Le 17 décembre 2014, la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées tenait un débat en séance publique à propos de la prolongation de l’opération Chammal en Irak. Présidée par Jean-Pierre Raffarin la Commission a interrogé lors des débats le Général Henri Bentégeat (2S), ancien chef d’état-major des armées, le Général de corps d’armée Didier Castres, sous-chef d’état-major Opérations, Monsieur Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, le Général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris et Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. 
    Revenons en détail sur l’intervention du Général Vincent Desportes. Commençant son intervention sur un mot de présentation de Daech, soulignant notamment le danger réel du groupe sur nos intérêts vitaux, ce dernier déclara sans ambages : 
    Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis. Ce mouvement, à la très forte capacité d’attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s’il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C’est sûr. Il n’a pas d’autre vocation que de disparaître. 
    Voilà qui a le mérite d’être clair ! 
    Alertant les membres de la Commission sur les incidences d’une guerre menée dans un contexte de réduction de nos forces, le Général Desportes déclara : 
    Au bilan, quelle que soit l’armée considérée, nous sommes engagés au-dessus des situations opérationnelles de référence, c’est-à-dire que chaque armée est en train d’user son capital sans avoir le temps de le régénérer. Nous avons des forces insuffisantes en volume. Pour compenser, tant au niveau tactique qu’au niveau stratégique, nous les faisons tourner sur un tempo très élevé qui les use. C’est-à-dire que si ce suremploi continue, l’armée française sera dans la situation de l’armée britannique sur-employée en Irak et en Afghanistan et obligée pendant quelques années d’arrêter les interventions et de régénérer son capital « at home ». L’effort considérable produit aujourd’hui au profit des interventions a des répercussions fortes et mesurables sur les forces en métropole, en terme de préparation opérationnelle en particulier. Le sens des responsabilités exige de tordre définitivement le cou au mythe de la guerre courte. 
    Après quelques mots sur les bases de la stratégie militaire, le Général Desportes énonça une série de principes, au nombre de cinq, devant guider toute décision d’intervention. 
    Selon ce premier principe, il ne faut s’engager que si l’on peut influencer au niveau stratégique. Le risque d’user ses forces armées si ce précepte n’est pas respecté, avec le discrédit et le déficit d’image qui s’en suit, est mis en avant. 
    C’est le cas de la France en Afghanistan : elle y a conduit une « guerre américaine » sans influence stratégique globale, sans influence sur le cours des opérations, sans influence sur la direction de la coalition. 
    Deuxième principe : il ne faut intervenir que là où cela a du « sens stratégique ». 
    La France est grande dans le monde, en particulier par sa place au Conseil de sécurité des Nations unies. Mais cette place lui est contestée tous les jours, et il faut qu’elle la défende, qu’elle la légitime tous les jours. Et elle ne peut le faire que par sa capacité de gestion utile des troubles du monde. Ce qui, au passage, impose absolument la nécessité de conforter notre capacité à agir comme « nation-cadre » et à « entrer en premier ». N’en doutons pas : notre place parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et notre influence dans les affaires du monde sont d’abord fondées sur notre capacité à agir de manière concrète dans les crises (capacité et crédibilité). 
    Troisième principe : il faut définir des objectifs atteignables. Prenant l’exemple de l’Afghanistan, le Général déclare que « les objectifs ont très vite dérivé et dépassé les moyens dont la coalition disposait (en termes de temps et de capacité de contrôle de l’espace terrestre en particulier). » 
    Quatrième principe : il ne faut intervenir que quand l’action envisagée est compatible avec les moyens disponibles, immédiatement et à terme. Faisant partie des premiers à avoir critiqué publiquement le Livre blanc de la Défense 2013, le Général Desportes déclara : 
    Le Livre blanc 2013 parle de « volume de forces suffisants ». Dans les faits, l’opération Serval était un pari extrêmement risqué, chacun le sait, en raison du très faible volume de forces déployées, conjugué à la grande vétusté de la majorité des équipements utilisés. L’opération Sangaris est un pari qui a échoué : le pari fait de la « sidération initiale » a échoué. Ensuite, le déni de réalité conjugué à notre manque de moyens a empêché l’adaptation de la force à la réalité du terrain et au déploiement immédiat des 5 000 hommes qui étaient indispensables. 
    Cinquième principe : il ne faut pas faire le premier pas sans envisager le dernier. Cela veut dire qu’il faut évaluer sans idéologie, sans aveuglement, les conséquences d’une intervention, surtout si l’on n’a pas l’intention d’aller jusqu’au bout. 
    A la fin de son intervention, le Général Desportes a continué à alerter les membres de la Commission sur le délitement de nos forces armées. 
    Le sous-dimensionnement patent du budget OPEX a des effets pervers considérables dont doivent être conscients ceux qui en décident. D’abord, laisser dire par les media, sans démenti formel, que les armées dépensent indûment le maigre budget français relève de la faute morale, au moment où nos soldats se battent sur tous les fronts, pour la France et à ses ordres, avec des ressources beaucoup trop comptées. Ensuite, parce que nous sommes toujours en dessous de la « taille critique », ce sous-dimensionnement du budget a des conséquences directes tant sur le succès des opérations que sur la sécurité de nos soldats : ils s’en retrouvent mis en danger. 
    A propos de l’opération Chammal, le Général déclare : 
    J’en arrive à Chammal. Après quelques détours, j’en conviens, mais l’on ne perd jamais son temps à prendre un temps de recul stratégique, à une époque où, justement, la tendance est de raisonner dans le temps court, en termes de dépenses de comptoir, des problèmes qui relèvent du temps long et d’investissements lourds. Je ne m’attarde pas sur l’ahurissante contradiction actuelle entre, d’une part, l’embrasement du monde à nos portes, à notre est, à notre sud-est, à notre sud, la multiplication de nos interventions et, d’autre part, la détérioration profonde et rapide de nos capacités budgétaires avec, en aval, celle de nos capacités militaires. Tout le monde le sait, à droite et à gauche. Certains, trop peu nombreux, le disent. (…) Alors ? Tenons-nous au principe bien connu de la guerre : le principe de concentration … ou à sa version populaire : « qui trop embrasse mal étreint ». Arrêtons de nous éparpiller ! Regardons les choses en face. 
    État islamique. « Daech delenda est » : certes ! Nous sommes profondément solidaires, mais nous ne sommes aucunement responsables. Nos intérêts existent, mais ils sont indirects. Nos capacités sont limitées et dérisoires, là-bas, par rapport à celles des États-Unis et notre influence stratégique est extrêmement limitée. 

  • L’apartheid ? Chiche ! – par Ulysse

    Manuel Valls déclarait récemment qu’il y avait en France un « apartheid » (déclaration du 20 janvier 2015 lors de ses vœux à la presse).

    Tout cela a conduit à la situation que nous observons aujourd’hui, à savoir, la relégation de la classe moyenne blanche hors des villes et des banlieues, son déclassement professionnel et social, sa victimisation systématique, en bas par le terrorisme du quotidien des racailles, en haut par ces institutions déviantes qui se vantent de défendre les « Valeurs de la République », tandis qu’elles ne font en vérité que trafiquer, tout en bas de l’échelle du Bien, les valeurs du grand patronat et les vains leurres vicieux d’un humanisme prométhéen.

    La gauche hallucinogène nous inflige une fois de plus une réalité de substitution, soit un pur et simple mensonge qui la dédouane, au moins en apparence, de ses propres inconséquences coupables, qui la décharge de faire l’épreuve du réel et d’assumer les conséquences nécessaires de ses propres décisions. Comme n’ont pas manqué de le faire remarquer nombre de commentateurs, cette proposition de Manuel Valls, en plus d’être impertinente, niaise et idiote (puisqu’un apartheid désignerait une institution de droit visant à justifier des inégalités de fait) était en plus parfaitement injuste. A tout prendre, s’il y a bien une « institution de l’inégalité » en France, elle est officieuse et non officielle, de facto et non de jure, et elle concerne, non les populations immigrées prétendument « ghettoïsées », mais bien les blancs européens autochtones. En effet, ce sont les populations natives d’Europe qui sont, depuis plus de quarante ans maintenant, soumises contre leur gré à une submersion migratoire sans aucun précédent historique ; submersion organisée et/ou au moins avalisée par les structures étatiques nationales qui se sont imposées, (trahissant par-là toutes les exigences attachées à leur mission), comme les planificatrices du démantèlement et de la liquidation des identités historiques du Vieux Continent.

    Regroupement familial, découragement systématique de la natalité autochtone via des politiques eugénistes délirantes, persécution morale du patriotisme, extinction par la force ou la ruse de toute velléité de débat national sur cette question, destruction des repères culturels et moraux traditionnels, saccage de l’instruction publique et de sa méritocratie au nom d’une éducation nationale qui promeut un universalisme abstrait dont la seule vocation est de détruire le sens de l’identité française enracinée… Tout cela a conduit à la situation que nous observons aujourd’hui, à savoir, la relégation de la classe moyenne blanche hors des villes et des banlieues, son déclassement professionnel et social, sa victimisation systématique, en bas par le terrorisme du quotidien des racailles, en haut par ces institutions déviantes qui se vantent de défendre les « Valeurs de la République », tandis qu’elles ne font en vérité que trafiquer, tout en bas de l’échelle du Bien, les valeurs du grand patronat et les vains leurres vicieux d’un humanisme prométhéen.

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