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  • « Doubs, durs et dingues » (Présent 8286)

    Le réalisateur James Fargo nous pardonnera de lui avoir emprunté ce titre pour évoquer le cinéma que nous font élus UMP et centristes depuis l’arrivée en tête de Sophie Montel au premier tour de la législative partielle dans le Doubs. Un mauvais film dont les saltimbanques, des « ni-ni » à ceux qui appellent à voter socialiste, ne font que démontrer une fois de plus la collusion existant entre le PS et la « droite ».

    « Doubs, durs et dingues » (Présent 8286)Gauchistes masqués

    Ouvrant dimanche soir le bal des gauchistes masqués, Lagarde (UDI) a ainsi appelé à voter pour le PS, en expliquant que « l’élection d’une députée d’extrême droite au programme xénophobe et démagogique serait une mauvaise nouvelle supplémentaire pour notre pays ». Un avis partagé par plusieurs élus UMP qui, sans attendre la position de Sarko, ont réclamé un « front républicain ». Ainsi Bussereau, qui confiait : « Je vote PS pour battre le FN. » Ou encore NKM, qui expliquait que si« le PS désespère la France », le FN, lui, la « défigure ». Et puis il y a tous ceux qui, dans le Doubs, s’abstiennent…

    Sans oublier le petit Bertrand qui, officialisant sa candidature à la présidence de Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a cru malin de défier Marine Le Pen en déclarant à son intention que « quand on a du courage on s’engage ».

    Angoulème : B.D(himmitude)

    Des réactions qui montrent à quel point l’UMP est idéologiquement vérolée par la gauche. Témoin, là encore, Xavier Bonnefont, maire d’Angoulême et « Charlie » frénétique, qui inaugurait dimanche une « place Charlie » dans sa ville, après avoir fait placarder sur les murs de la mairie les « meilleures unes » de l’hebdomadaire pornographique. Comprenez : celles insultant l’Eglise, l’armée, la police… Mais pas une seule, bien sûr, représentant Mahomet.

    Une insulte, au passage, à la mémoire de ceux qui en sont morts. Comme n’a pas manqué de le lui rappeler l’éditeur Jean-Christophe Menu en expliquant que « Je suis Charlie, ce n’est pas faire sonner les cloches de Notre-Dame ni transformer en héros nationaux ceux qui ch… sur le pouvoir sous toutes ses formes ». Et Menu, au nom deCharlie Hebdo, de traiter alors le maire de « c… » pour avoir entouré de grillages les bancs publics de sa ville afin d’en écarter les SDF !

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • En Lombardie, la construction de mosquées est désormais interdite

    Lu ici :

    "En Lombardie, l'une des régions les plus riches d'Italie, l'hostilité à l'islam progresse. Ici, la construction de mosquée est désormais impossible. Et pour cause, la Ligue du Nord vient de faire voter une loi en ce sens.
    "Mosquée ne veut pas dire terrorisme, mosquée veut dire risque de terrorisme. Moi, je n'ai jamais vu un pasteur chrétien dire que tuer vous ouvre les portes du royaume des cieux", souligne Roberto Anelli, conseiller régional de Lombardie, face à la caméra de France 2."[...] [On appréciera au passage les commentaires particulièrement savoureux du commentateur de France 2 : un petit bijou d'objectivité ! - MB]

     

    Marie Bethanie

  • Pour Jean-Marie Le Guen, les fondamentalistes islamiques se cachent au sein de LMPT !

    L’agressivité un peu désordonnée de Jean-Marie Le Guen laissait imaginer, dès le début, qu’il n’était pas dans son assiette.

    Grand morceau d’anthologie, dimanche soir, sur BFMTV, au cours du duel entre Jean-Marie Le Guen et Florian Philippot. Scène surréaliste et incongrue, tragique ou tordante, on ne sait plus. De celles que l’on repasse deux fois, parce qu’on se persuade qu’on a dû rêver.

    L’agressivité un peu désordonnée de Jean-Marie Le Guen laissait imaginer, dès le début, qu’il n’était pas dans son assiette. Il faut le comprendre. Quand on s’appelle Jean-Marie Le Guen, pas facile de se trouver en face du FN. Comme un UDI nommé Jean-Luc Pélenchon qui débattrait avec le Front de gauche, un communiste nommé Nicolas Tarkozy qui devrait affronter l’UMP. Dans le brouhaha, sur un malentendu… Bref, Jean-Marie Le Guen devait marteler sa différence. Mais n’était pas obligé, quand même, de sombrer dans le délire.

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  • La CEDH incite au trafic international d’enfant

    La CEDH a jugé – par cinq voix contre deux — que le retrait d'un enfant né à l'étraanger par GPA a porté atteinte à la vie privée et familiale du couple l'ayant acheté. L’achat d’un enfant confère ainsi aux acquéreurs un droit sur cet enfant au nom de l’intérêt de l’enfant tel que déterminé par les juges strasbourgeois (qui n’ont consulté aucun expert). Pour Gregor Puppinck :

    "D’un crime naît un droit. Ainsi la Cour valide-t-elle la vente d’enfant. Il faut le dire lucidement : le prétendu « intérêt de l’enfant » cache en réalité celui des juges à imposer la libéralisation de la GPA.

    À aucun moment, la Cour ne s’interroge sur la moralité de la GPA, sur l’origine de l’enfant, sur l’exploitation des vendeurs de gamètes et de la mère porteuse à l’origine de son existence. La vente d’enfant ne la choque pas, elle ne sourcille pas, elle précise que ce n’est pas son affaire. Elle ne s’interroge pas davantage sur la violence irrémédiable infligée aux enfants nés de GPA : condamnés « pour leur bien », selon sa logique, à vivre avec ceux-là même qui les ont privé de leurs vrais parents et les ont achetés. [...]

    Cet arrêt est dévastateur, et les deux juges dissidents l’ont souligné : il réduit à néant la liberté des États de ne pas reconnaître d’effets juridiques à la gestation pour autrui, et même la légitimité du choix de l’État en ce sens. Plus encore, cet arrêt est une incitation au trafic international d’enfant ; il retire aux États les motifs et les moyens de s’y opposer.

    [...] Il faut espérer que le gouvernement italien fera appel, et que d’autres gouvernements le soutiendront ; mais la Cour a le pouvoir de rejeter cette demande sans justification. Cependant, peut-être que le gouvernement ne fera pas appel, car la Cour a assorti son jugement d’une mention qui semble réduire à néant sa propre argumentation : il n’est pas nécessaire de « rendre » l’enfant à ses acquéreurs car il vit depuis 2013 dans une famille.

    Ainsi, la véritable obligation concrète qui résulte de cet arrêt est celle pour l’Italie et les 46 autres États européens de ne plus s’opposer à l’avenir à la vie de telles « familles »."

    Michel Janva

  • « Islamophobie, la contre-enquête », d’Isabelle Kersimon et Jean-Christophe Moreau

    Fiche de lecture de Bernard Mazin, essayiste.

    ♦ On remarquera que les sites qui recrutent des jeunes candidats au djihad commencent justement par appâter leurs proies en présentant l’islam comme une religion de purification par rapport à nos sociétés corrompues… (B.M.)

    « Pour le dire d’une façon un peu abrupte, alors que l’antisémitisme a besoin de chimères comme les Protocoles des Sages de Sion pour accréditer et perpétuer l’idée d’un péril juif, il suffit à l’islamophobie de se référer à la réalité juridique de la plupart des Etats se réclamant de l’islam – ou tout simplement au discours officiel de l’OCI – pour nourrir des inquiétudes légitimes vis-à-vis de la dimension politique de la religion musulmane et de certaines de ses implications sociétales. »

    Dans un entretien accordé au site Boulevard Voltaire au lendemain des attentats du 7 janvier, Alain de Benoist déclarait :

    « Les attentats sont faits pour ça : stimuler une islamophobie que les terroristes djihadistes considèrent comme un “vecteur de radicalité” privilégié. Les terroristes islamiques adorent les islamophobes. Ils souhaitent qu’il y en ait toujours plus. Ils savent que plus les musulmans se sentiront rejetés par les non-musulmans, plus ils pourront espérer les convaincre et les radicaliser. Les djihadistes assurent qu’ils représentent le “véritable islam”, les islamophobes leur donnent raison en disant qu’il n’y a pas de différence entre l’islam et l’islamisme. Que les premiers commettent des attentats alors que les seconds verraient plutôt sans déplaisir se multiplier les pogroms contre ceux qui “rejettent le mode de vie occidental” (le sympathique mode de vie mondialisé de la consommation soumise) n’y change rien. Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical. […] Pour ma part, je ne ferai pas aux terroristes islamistes le cadeau de devenir islamophobe. Et je ne fantasmerai pas non plus sur la “France musulmane” comme Drumont fantasmait sur La France juive (1885), en associant mécaniquement islam et terreur comme d’autres associaient naguère les Juifs et l’argent. »

    Etre islamophobe = idiot utile ou conscient des dangers ?

    Cette prise de position s’oppose à celle exprimée sur Polémia le 24 janvier par Guillaume Faye, pour qui « l’islamisme est moins dangereux que l’islam ». Elle semble aussi donner raison à Marine Le Pen lorsqu’elle qualifie le « Grand Remplacement » de Renaud Camus de fantasme conspirationniste ou lorsqu’elle prend ses distances vis-à-vis d’Aymeric Chauprade.

    Cette apparente antinomie peut paraître difficile à surmonter, car même dans notre mouvance intellectuelle certains sont tentés par une certaine complaisance vis-à-vis de l’islam, présenté comme une force de rejet de ce que sont devenues nos sociétés occidentales. Cette arrière-pensée est en filigrane dans l’entretien d’Alain de Benoist, mais on la trouve aussi chez Bernard Lugan ou d’autres penseurs tout aussi estimables. On ne fera pas à ces deux personnalités l’injure de les soupçonner d’angélisme, mais on remarquera que les sites qui recrutent des jeunes candidats au djihad commencent justement par appâter leurs proies en présentant l’islam comme une religion de purification par rapport à nos sociétés corrompues, décadentes et consuméristes. Ce sont donc là aussi des « idiots utiles » qui sont conditionnés par des argumentaires mélangeant de vrais mensonges, mais aussi des thèses avec lesquelles nous pouvons être d’accord, et qui se rendent compte un peu tard en quel combat douteux ils sont engagés.

    Ma conviction penche donc plutôt en faveur d’une analyse lucide de la dangerosité intrinsèque de l’islam, et de l’idée que l’arbre de l’islamisme ne doit pas cacher la forêt de l’islam, autrement plus riche de menaces. Pour autant, on peut rejoindre Alain de Benoist lorsqu’il veut nous mettre en garde contre le piège que recèle le concept d’islamophobie.

    Islamophobie et théorie du « bouc émissaire »

    Un récent ouvrage intitulé Islamophobie, la contre-enquête est consacré précisément à « démonter le mythe de la montée continue des actes islamophobes en France ». Il montre qu’à travers l’utilisation de statistiques peu fiables (statistiques du CCIF – Collectif contre l’islamophobie en France – « échelle d’aversion à l’islam » du CNRS), tous les travaux sociologiques sur la question reposent sur la théorie du « bouc émissaire », issue de Freud et de Dürkheim, selon laquelle la minorité musulmane serait vouée à être la victime d’un rituel social dont la fonction est de restaurer l’harmonie de la communauté. Ainsi, « le moindre débat sur les frontières de la liberté religieuse est désormais regardé […] comme une forme larvée d’incitation à la haine contre les populations musulmanes » et on assiste à la « propagation d’un nouveau dogme antiraciste selon lequel il n’existerait […] qu’une différence de degré entre le rejet du fondamentalisme et l’agression d’une femme voilée ».

    Les deux auteurs se donnent pour objectif de « comprendre comment on en est arrivé à cette idée que les actes de violence et de discrimination à l’égard des musulmans sont devenus un fait social total impliquant l’ensemble de la population française ».

    Ils analysent en premier lieu la naissance de la notion d’islamophobie au début du XXe siècle : paradoxalement, les administrateurs coloniaux ont joué un rôle de dénonciation de la diabolisation politique de l’islam, et préconisé une « neutralité bienveillante » à l’égard de la religion des peuples colonisés. Sur ce point, on renverra une dernière fois à Alain de Benoist qui, dans l’entretien cité, rappelle qu’à « l’époque de la Guerre d’Algérie, on ne faisait pas grief aux harkis d’être musulmans, et l’on ne s’étonnait pas non plus qu’il y ait des mosquées dans les départements français d’Alger, d’Oran et de Constantine ». En matière littéraire, il y a eu effectivement une « islamophobie savante », mais aussi une littérature islamophile, qui ne voyait dans la religion musulmane que spiritualité et moralisme face au rationalisme matérialiste du colonisateur. Elle opérait en outre un amalgame (déjà !) entre foi islamique et mœurs arabes, ce qui a contribué à cette « racialisation paradoxale » des musulmans que l’on observe encore de nos jours.

    L’islamophobie, un concept fabriqué de toutes pièces

    De longs développements sont consacrés au « recyclage sémantique » de la notion d’islamophobie depuis 20 ans, sous l’impulsion ou avec la complicité des organisations internationales (ONU, Conférence islamique, Conseil de l’Europe, UNESCO) ou des groupes de pression promusulmans (CCIF, UOIF, CFCM) ou antiracistes et multiculturalistes (Runnymede Trust britannique ; MRAP ; Ligue des droits de l’Homme ; etc.) Sont aussi listés les travaux sociologiques tendant à « entériner l’idée d’une islamophobie constitutive de l’ADN français depuis les Lumières », avec une mention particulière à l’ouvrage d’Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed, Islamophobie : comment les élites françaises fabriquent le « problème musulman » (2013).

    Selon ces études, les médias sont mis en accusation : les journalistes seraient coupables d’entretenir une obsession unique, lutter contre l’islamisation de la France, en ignorant la « subjectivité musulmane » et « les apports nuancés des analyses sociologiques », et en cooptant des « experts » qui n’y connaissent rien. Les journalistes érigeraient ainsi des personnalités ou des entités au statut de « héros négatifs ou malfaisants », tels que Tariq Ramadan, Abdallah Ben Mansour, ou l’UOIF. A l’inverse, ils mettraient en avant des « héros positifs », qui sont a contrario les bêtes noires des sociologues de l’islamophobie : Alain Finkielkraut, Michèle Tribalat, Pierre-André Taguieff, Régis Debray, Péroncel-Hugoz, Alexandre Del Valle et bien d’autres. Mais nos deux auteurs remarquent non sans malice que le pilori est épargné à d’autres experts souvent tout autant ou plus présents dans les médias que ceux qui viennent d’être cités, mais qui défendent l’idée d’un « islam des Lumières ». En clair, on oublie ce qui risquerait de montrer la fragilité du raisonnement de victimisation. Hajjat et Mohammed, notamment, « rejettent tous les exemples qui n’entrent pas dans leurs grilles d’analyse », et « semblent créer leur objet au fur et à mesure qu’ils l’explorent, l’opération reposant, précisément, sur le fait de rejeter [les exemples] pour ne pas changer leurs grilles ».

    Isabelle Kersimon et Jean-Christophe Moreau démontent également les raisonnements analogiques opérés par les sociologues entre antisémitisme et islamophobie, et montrent l’impasse de ce « mimétisme analytique » : « l’islamophobie est un délire paranoïaque comme l’est l’antisémitisme, mais à sa différence, elle n’invente pas la totalité des dangers dont se nourrissent ses thèses », car ces dangers relèvent de faits avérés (attentats, massacres, explosions de violence antioccidentale) et pas de chimères ou de fantasmagories.

    Nos deux auteurs poursuivent leur étude en montrant comment les débats juridiques sont instrumentalisés par les lobbies pour entretenir l’idée de l’islamophobie, expression du « mal français ». Cinq exemples sont ainsi décortiqués, chiffres et jurisprudence à l’appui :

    • le phantasme du délit d’islamophobie ;
    • la manipulation des statistiques sur les actes de profanation et de vandalisation des lieux de culte et des sépultures musulmans ;
    • la question du financement des mosquées ;
    • la question du voile à l’école ;
    • l’affaire Baby-Loup (licenciement d’une employée d’une crèche privée pour port du voile dans l’exercice de ses fonctions.

    L’islamophobie, un « leurre heuristique »

    La conclusion de l’ouvrage est sans appel : il n’y a pas, comme les lobbies voudraient nous le faire croire, de rejet total de l’islam et des musulmans en France. Une France islamophobe aurait mieux convenu aux théoriciens de l’éternelle culpabilité que sont les partisans de la doxa multiculturaliste et du repli communautaire, et « c’est sans doute pour cela qu’ils mettent tant de passion à la fabriquer ». Et en définitive, l’islamophobie sert de « leurre heuristique » : « c’est une théorie qui prétend révéler les ressorts d’un phénomène social (le rejet de l’islam), mais dont l’objectif est d’influencer l’action politique en faveur de la seule communauté musulmane », telle qu’elle est conçue par les auteurs de ce véritable tour de passe-passe.

    Avec de tels propos, on comprend que le livre ait déplu aux partisans du communautarisme musulman. Bien entendu, la méthode privilégiée pour le contrer a été celle de l’étouffoir médiatique. Mis à part un entretien dans FigaroVox, il n’a guère été relayé. L’autre technique, elle aussi très répandue, a consisté à mettre en cause la compétence des auteurs pour parler du sujet, ou le fait qu’ils collaborent à des sites qualifiés eux-mêmes d’islamophobes tel Causeur… On pouvait lire récemment que Mme Kersimon et M. Moreau ont été « agacés » par le procès fait à leur travail : pour ma part, j’aurais tendance à voir dans cet agacement une manière elliptique de dire qu’ils se sentent menacés depuis la publication du livre.

    A l’autre extrémité du spectre idéologique, certains pourront trouver qu’après les attentats récents, et ce que nous voyons de l’islam au quotidien au Nigeria, en Syrie, au Mali, en Libye ou, plus près de nous, en Turquie, sans parler de ce qui se passe dans les cités de nos banlieues, la minimisation de l’ampleur de l’islamophobie est une incitation à baisser la garde devant un danger bien réel. A ceux-là on peut répondre que ce n’est pas être inconscient d’une menace que de chercher à comprendre les mécanismes de culpabilisation et de manipulation mis en œuvre pour nous ahurir et nous faire perdre toute notion des vrais enjeux. On n’oubliera pas non plus que le « gouvernement par le chaos » est un mode de pilotage du monde en constant développement. Dans ce contexte, la question de l’islamophobie est un débat piégé dont il faut prendre l’exacte mesure : le livre d’Isabelle Kersimon et de Jean-Christophe Moreau contribuera à éviter de tomber dans le piège qui nous est tendu.

    Bernard Mazin, 29/01/2015

    Isabelle Kersimon et Jean-Christophe Moreau, Islamophobie, la contre-enquête, Ed. Plein jour, octobre 2014, 280 pages.

    http://www.polemia.com/islamophobie-la-contre-enquete-disabelle-kersimon-et-jean-christophe-moreau/

  • Affaire DSK, Carlton et franc-maçonnerie

    Si tous les médias traitent aujourd’hui l’affaire du Carlton dans laquelle Dominique Strauss-Kahn avait été mis en examen pour « proxénétisme aggravé commis en bande organisée », on cherche en vain les médias qui rappelleront les accointances maçonniques de différents protagonistes, accointances mises en avant par les magistrats de la Cour d’appel de Douai le 19 décembre 2012 :

    « Celle-ci (ndlr : la franc-maçonnerie) apparaît dès l’origine de la procédure être un des liens unissant plusieurs des protagonistes dont la plupart s’en sont d’ailleurs ouverts spontanément en le présentant comme un lien social parmi d’autres venant s’ajouter à celui de la police, de la politique ou du monde de l’entreprise. »

    Dès la fin 2011, les trois juges d’instruction avaient dénoncé dans ce dossier les « réseaux francs-maçons, libertins et politiques ».

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  • Depuis "Je suis Charlie", tout est censure

    En complément de ce précédent post :


    Tanguy Pastureau : les Charlie ont déjà renoncé par rtl-fr 

    Louise Tudy

  • De bon augure

    C’est de bon augure à quelques semaines des élections départementales, les résultats du premier tour de la législative partielle dans la quatrième circonscription du Doubs viennent confirmer  les derniers sondages indiquant que Marine Le Pen a le vent en poupe pour 2017. Une nouvelle illustration de ce que nous disions sur ce blogue, à savoir qu’il fallait ne rien comprendre à l’état d’esprit des Français pour croire que les attentats islamistes de janvier et la tentative de récupération politicienne  de ceux ci pouvaient  faire reculer le FN. Il n’en est, il n’en sera bien évidemment rien. Ainsi dans le Doubs, malgré un taux d’abstention très  important (moins de quatre électeurs sur dix se sont déplacés), Sophie Montel a pris l’ascendant sur ses concurrents. La visite  de soutien  de Marine  à Montbéliard a été  plus efficace que celles du  Premier ministre Manuel Valls et du secrétaire général de l’UMP Laurent Wauquiez, puisque le candidate frontiste se hisse en tête avec 32,60%  des voix, devant l’ex suppléant de Pierre Moscovici, le socialiste Frédéric Barbier  (28,85%) et élimine tous les autres candidats.  Notamment  celui de l’UMP Charles Demouge (26,54%)  que Nicolas Sarkozy avait prévu de venir encourager cette semaine s’il s’était qualifié…

    Monsieur  Demouge  pressentait  peut être sa défaite puisqu’il avait d’ores et déjà  annoncé qu’il préférerait  voter PS pour empêcher le FN de gagner. Un choix confirmé par la numéro deux et vice-présidente de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet,  qui a annoncé ce matin qu’elle était favorable à un front ripoublicain, à un vote PS pour faire barrage à l’opposition patriotique.

     Une empathie pour le PS qui est très minoritaire chez les électeurs/sympathisants de l’UMP, un soutien à l’aile gauche du  parti euro mondialiste qui  n’est  pas non plus  très partagée par  « la gauche de la gauche ». Le candidat dans cette circonscription  du PC, du Front de Gauche et du MRC,  Vincent Adami, n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon, n’a certes pas bénéficié de l’effet Syriza, puisqu’il  n’a récolté que  3,66 % des suffrages

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