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  • « Hollande et toute la classe politique dehors » : le camion de Thierry Borne fâche l’État socialiste


    "Hollande et toute la classe politique dehors… par ERTV

    Le 16 janvier 2014, Thierry Borne déversait 20 tonnes de fumier devant l’Assemblée nationale à Paris. Depuis, il sillonne les routes de France avec son camion, sur lequel figure une grande bannière à l’effigie du « Parti de rien », avec pour slogan : « Hollande et toute la classe politique dehors ! Place à la VIe République ! » Mais depuis un mois et demi, le camion de Thierry Borne est retenu par les autorités à Genay, dans la métropole de Lyon. Jeudi 21 mai, il est venu le récupérer. ERTV était sur place.

    Source: E&R

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • La fronde contre Bruxelles s’intensifie grâce à deux hommes : David Cameron et Viktor Orbán

    À quand des dirigeants français capables de tenir tête à l’eurocratie totalitaire ?

     

    La Commission européenne agace les dirigeants les plus soucieux des intérêts de leurs peuples. Cet organisme supranational, dénué de légitimité démocratique et électorale, entend dicter ses volontés à l’Europe tout entière. Mais des voix s’élèvent enfin contre ce mode de fonctionnement peu soucieux des nations européennes.

    Récemment, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a grondé contre le projet de la Commission européenne visant à établir des quotas de migrants, pour répondre à l’afflux incontrôlé de réfugiés et de demandeurs d’asile aux frontières maritimes de l’Europe. Dans une déclaration qui devrait rester dans l’Histoire, le dirigeant magyar a tenu ces propos : « Nous voulons que l’Europe reste le continent des Européens et que la Hongrie appartienne aux Hongrois : c’est notre droit. » En effet, et c’est tout à l’honneur de la Hongrie que de réaffirmer son droit à rester souveraine.

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  • Karl Marx : un réactionnaire (1/3)

    Ou Karl Marx la vigie des postmodernes ?

    ♦ Frédéric Malaval, philosophe, essayiste, écrivain

    A ceux d’entre nous ayant vécu du temps de l’URSS (1922-1991), Karl Marx (1818-1883) était présenté comme l’instigateur des « lendemains qui chantent ».

    En face, les « réactionnaires » se percevaient comme les héraults du « monde libre ». Depuis, à cet antagonisme que les plus jeunes ne peuvent pas connaître ont succédé d’autres polarités.

    Aussi notre mémoire a-t-elle fait de Karl Marx un homme de progrès. Les paléo-communistes survivants ne l’envisagent pas autrement. Cependant, une lecture hétérodoxe de son œuvre pourrait demain en faire la vigie des postmodernes, c’est-à-dire des personnes ébranlées par les mutations que notre monde a connues depuis l’éclatement de l’URSS. En effet, le triomphe du Marché comme unique boussole politique a décuplé les conséquences de la mondialisation, engendrant une sensibilité politique inimaginable il y a encore deux décennies : les Identitaires.

    Or, le monde que Karl Marx a combattu est celui qui a triomphé aujourd’hui : un monde réduit à l’arbitrage entre des intérêts privés, organisé par un Marché et dont les conséquences sont la financiarisation des rapports sociaux, la transgression de toutes les frontières nées de l’histoire, la relativisation des catégories naturelles, le métissage biosocial, etc. dont les USA sont le phare, la tour de contrôle et la police.

    En prônant l’appropriation collective des moyens de production, Karl Marx n’a fait que participer à un mouvement s’opposant à ce phénomène dont l’issue était envisageable au XIXe siècle. En cela, Karl Marx n’est pas un progressiste, mais un des penseurs les plus réactionnaires de son temps en faisant du souvenir d’un monde disparaissant l’avenir incontestable de l’Humanité. Karl Marx, en effet, a réintroduit res communisau cœur de la pensée politique à une époque où res propria triomphait.

    Ce court article ambitionne de fournir quelques pistes étayant cette perspective avec en conclusion une introduction à la notion de valeur écosystémique.

    Karl Marx face aux révolutions bourgeoises

    Marx n’est pas le seul à analyser les conséquences de la Révolution industrielle. On citera sans prérogatives comme contributeurs fameux: Wilhelm Weitling, Pierre Kropotkine, Thomas More, Bakounine, Cabet, etc. ou le théoricien socialiste Louis Blanc.

    Leur œuvre s’inscrit dans une époque marquée par le triomphe définitif de la propriété privée comme pivot de l’organisation sociale. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 est sans équivoque :

    Art. 2 : Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ;

    Art. 17 : La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

    Or, cet état de choses est révolutionnaire, non pas que la propriété privée n’existât pas auparavant, mais l’époque moderne la consacre comme l’unique référence politique. En cela, le communisme prôné par Karl Marx s’envisage comme le moyen de fragiliser cette situation : « Le communisme n’est pas un état de choses qu’il convient d’établir, un idéal auquel la réalité devra se conformer. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel des choses » (Idéologie allemande). S’appuyant sur une lecture historique, il étaye son argumentaire en rejetant toutes les versions utopistes. Le communisme n’est pas une espérance idéalisée mais un retour à une réalité historique incontournable pour organiser des rapports sociaux équitables. Ainsi, dans Le Manifeste du Parti communiste, il critique les communistes utopiques qui « veulent remplacer les conditions historiques de l’émancipation par des conditions tirées de leur imagination… » ll rejette formellement « ces peintures imaginaires de la société future ».

    Son constat est qu’au nom de la liberté, plus l’ouvrier produit de richesses, plus celles-ci sont utilisées pour l’opprimer et le manipuler. Le paradoxe est alors que plus il travaille, plus il s’appauvrit en tant qu’homme. L’issue est donc de rétablir le communisme conçu comme « le rétablissement de la propriété individuelle, fondée certes sur les acquêts de l’ère capitaliste, mais reposant sur la coopération et la possession commune ». Cela est dit dans Le Capital Livre I.

    En réponse aux interrogations de Nicolas Mikhailovski (1877) sur ces évolutions en Russie, où la révolution industrielle n’était alors qu’embryonnaire, Marx y voyait une chance dans la mesure où il serait possible d’aller directement de la commune rurale au communisme sans passer par l’étape capitaliste. Il entrevoyait ainsi « la plus belle chance que l’histoire ait jamais offerte à un peuple ».

    Sur le fondement de ses écrits doit-on alors envisager Marx comme un progressiste ou comme un réactionnaire hésitant à engager une société dans des pratiques sociales en contravention avec celles ayant structuré l’Europe pendant des milliers d’années ?

    (A suivre)

    Frédéric Malaval Mai 2015

    http://www.polemia.com/karl-marx-un-reactionnaire-13-2/

  • La Grèce annonce qu’elle pourrait refuser de rembourser sa dette

    Le gouvernement d’Alexis Tsipras s’est depuis le début montré très critique envers ses différents créanciers. Mais pour la première fois, un des ministres au pouvoir a annoncé ouvertement que le gouvernement ne rembourserait pas ses dettes contractées envers le FMI.

    C’est Nikos Voutsis, le ministre de l’Intérieur qui a fait cette déclaration fracassante à la télévision grecque. Il a été très clair :

    La Grèce ne paiera pas la prochaine tranche au FMI de 1.6 milliard d’euros, entre les 5 et 19 juin.

    Selon diverses analystes politiques, ce ministre tient une place de choix dans le dispositif d’Alexis Tsipras. Il est en effet l’un des membres du cercle rapproché du Premier ministre grec. Le porte-parole du gouvernement a nuancé en affirmant que la Grèce rembourserait ses obligations dans la mesure où « Il serait en mesure de payer ». Or il semblerait que les caisses de l’État hellène soient définitivement vides. Sans l’aide financière internationale, bloquée depuis l’été, le gouvernement serait dans l’incapacité de payer ses fonctionnaires en juillet.
    Il se pourrait que ces déclarations soient aussi un moyen de pression pour lesnégociations en cours.

    Alexis Tsipras a rencontré François Hollande et Angela Merkel jeudi dernier, et serait sorti satisfait de ce rendez vous. Par ailleurs, il semblerait que le Premier ministre grec ait appelé le secrétaire du Trésor américain pour intercéder pour lui auprès du FMI. Mais ces déclarations pourraient aussi viser à calmer l’aile gauche de Syriza, de plus en plus vociférante. Cette aile gauche représenterait 1/3 du parti, ce qui lui donne un poids de plus en plus important.
    Affaire à suivre donc. Vous pouvez compter sur votre équipe de réinformateurs pour surveiller les finances valétudinaires de la Grèce !

    http://fr.novopress.info/

  • Il n'y aura pas de majorité consitituée par le non au traité européen

    Paul-Marie Coûteaux est interrogé dans Minute. Extrait :

    "La stratégie de Marine Le Pen est d’essayer de retrouver, sur une élection présidentielle, la majorité qui a constitué la majorité du non en 2005. Croyez-vous que cela soit possible?

    Cela n’a pas été possible en 2007, cela n’a pas été possible en 2012, cela ne le sera pas en 2017. Je persiste à penser que la seule solution pour Marine Le Pen, si elle veut parvenir au pouvoir, est d’incarner dans sa richesse et sa diversité une droite par ailleurs évanescente. Cela suppose d’ailleurs qu’elle ait des partenaires à l’intérieur de la droite et qu’elle ne refoule pas ceux qui sortent du rang, ou plutôt qui ne sortent pas de ses rangs et qu’elle ne contrôle pas. Le pire est que, pour elle, ce qui vient de la droite traditionnelle est toujours plus ou moins suspect: ce sont des possédants et sa furie égalitariste s’en méfie.Elle ne peut donc pas jouer la carte d’union des droites…Par union des droites, je ne pense pas du tout à un accord électoral avec l’UMP. On m’a fait dire cela et c’est complètement idiot.Je parle d’une union des électeurs de droite appuyée par des personnalités de droite non FN, un discours fait pour rassembler la droite et non pas la rejeter sous le vocable amusant mais fort trompeur d’UMPS, un choix raisonnablement droitierpour lequel j’avais créé le Siel et qui, à la faveur de la complète désorganisation de l’UMP des années 2012, 2013 et 2014, lui aurait donné une prédominance incontestable. C’est la seule voie possible si elle veut exercer le pouvoir.

    Quant à être ni de droite ni de gauche, je n’y crois pas. Contrairement à ce que l’on dit, la césure entre la droite et la gauche est plus forte qu’elle n’a jamais été depuis longtemps. Il y a deux attitudes différentes devant le monde et devant la vie qui font un esprit de gauche et un esprit de droite – ce que je m’attache à développer et reconstruire en relançant en juin la revue trimestrielle de fond que j’ai dirigée entre 2007 et 2011, les « Cahiers de l’Indépendance », lesquels entendent redonner au mot droite ses lettres de noblesse. Ce n’est pas parce que les représentants supposés des deux camps se rapprochent par des positions qui ne sont d’ailleurs plus ni de droite ni de gauche que les deux camps, et même les deux cosmogonies, n’existent plus et qu’ils n’ont pas besoin de représentants authentiques. La droite attend un homme – ou une femme – de droite, y compris sur les thèmes économiques, mais aussi sur la question cruciale de l’identité, celle de la France et celle de l’Europe. Pour l’heure, le moins qu’on puisse dire est que Marine Le Pen n’en prend pas le chemin…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La destruction du mariage et le suicide de l’Occident

    « Ce qui arrive aujourd’hui est pire que l’atteinte aux droits de l’homme : c’est la disparition même de l’homme dans ce qui fait son essence et assure sa dignité. C’est la vocation de l’homme de devenir pleinement homme, beau et bon (kaloskagathos en grec ancien) qui est remise en cause au profit d’une vie ludique de divertissement. »

    Première remarque :

    Les forces de la mort viennent de marquer un point en Irlande. Ce 23 mai 2015, un référendum décidé par le gouvernement a donné 62% des voix en faveur du mariage homosexuel. Mais il y a eu presque 40% d’abstentions. Beaucoup de personnes hostiles ont préféré ne pas voter, pensant que le résultat était déjà acquis comme les médias l’annonçaient sans cesse. Toute l’oligarchie politique était pour le « oui ». En fait, 1,2 million de personnes ont voté pour le « oui » sur 3,2 millions d’électeurs inscrits. On est donc loin de la majorité absolue ! La victoire du mariage gay est relative et un autre référendum, avec une participation plus grande, pourrait défaire ce qu’a fait celui-ci.

    Deuxième remarque :

    En séparant le mariage de sa cause finale (avoir des enfants), on détruit son essence. Le mariage devient un simple caprice au service des instincts du cerveau reptilien. Les animaux ne se « marient » pas car ils ne connaissent pas l’existence au sens humain du terme. Le mariage homosexuel est une contrefaçon totale du mariage authentique, qui puise, certes, ses racines dans la nature, mais qu’il transfigure par la tradition culturelle et spirituelle qui en Europe repose sur le christianisme, même pour les athées.

    Troisième remarque :

    Le cerveau humain est composé de trois parties : une partie reptilienne qui exprime les instincts (chaotiques chez l’homme), une partie mammifère qui dirige la vie sentimentale (c’est le « cœur » dont parlent les pères de l’église) et une partie propre à l’homme et qui permet le calcul et le langage abstrait. La civilisation consiste à allier ces deux derniers cerveaux, cœur et intellect, pour discipliner le cerveau reptilien capable de tous les caprices et de tous les excès. Le mariage homosexuel donne ses lettres de noblesse au cerveau reptilien. Avec des arguments de logique abstraite tirés de l’idéologie égalitaire, il légitime tous les caprices chaotiques du cerveau reptilien en faisant des « choix ». C’est la victoire du reptile sur la personne humaine qui, elle, est une notion chrétienne qui élève l’homme vers la divinité.

    Quatrième remarque :

    Ces réformes lancées par une oligarchie mondialiste antichrétienne vont couper le monde occidental de tout le reste du monde qui reste attaché aux traditions humanistes, chrétiennes mais aussi reconnues par d’autres religions traditionnelles. Ces réformes vont renforcer l’islamisme le plus radical qui va dénoncer de plus en plus violemment la « bestialité » occidentale car c’est ainsi que l’Occident sera perçu.

    Cinquième remarque :

    L’adoption du mariage homosexuel s’ajoute à toute une panoplie idéologique qui a pour but la non-reproduction et donc la mort de l’Occident qui est fasciné par son propre suicide. L’idélogie « childfree » joue un rôle mortifère : childfree ne veut pas dire « sans enfants » mais « libre de ce fardeau qu’est l’enfant » (free veut dire libre). La liberté est de ne pas avoir d’enfants pour travailler plus et consommer plus : l’homme est considéré comme une matière première du système techno-économique, comme l’avait prédit le philosophe Heidegger. L’idéologie « childfree » est narcissique, et sans amour ; c’est la mort de l’humanisme classique et chrétien.

    L’histoire montre que les sociétés qui méprisent les enfants, le mariage authentique, la propriété et le droit à la vie (malmené par l’avortement et l’euthanasie) sont des sociétés qui disparaissent. Les sociétés qui survivent respectent la vie, l’enfant, le couple hommeLfemme, et le droit de propriété ainsi que les racines culturelles nationales. C’est ce qu’a fort bien montré le prix Nobel Friedrich Hayek dans son livre sur « La Présomption fatale ».

    Comme l’a dit le président de la Russie Vladimir Poutine à la session du Club de Valdai de 2013, en reniant leurs traditions les peuples occidentaux se suicident peu à peu.

    Si aucune réaction n’apparaît, ils seront remplacés par d’autres peuples qui, eux, sont restés fidèles à leurs traditions.

    Ce qui arrive aujourd’hui est pire que l’atteinte aux droits de l’homme : c’est la disparition même de l’homme dans ce qui fait son essence et assure sa dignité. C’est la vocation de l’homme de devenir pleinement homme, beau et bon (kaloskagathos en grec ancien) qui est remise en cause au profit d’une vie ludique de divertissement. Shakespeare décrit cette vie comme une « histoire absurde dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et n’ayant aucun sens ». Or la « vocation » de l’homme à être lui-même passe avant ses « droits ». Le droit n’est rien sans le socle de la métaphysique.

    Les mots « foi » et « fidélité » ont la même racine. L’homme sans foi est prêt à trahir sa lignée et son pays et son essence existentielle propre. L’homme sans espérance est prêt à déserter car, sans espérance, il n’a pas de courage pour combattre. L’homme sans charité, donc sans amour, est atteint de stérilité et n’aura ni enfants ni postérité spirituelle. Trahison, désertion et stérilité sont le lot des hommes qui rejettent les vertus de la tradition.

    C’est pourquoi l’Occident ne survivra et n’existera comme civilisation, élevant l’homme de la bête vers le Divin, que s’il retrouve ces trois vertus de la tradition chrétienne : foi, espérance et charité !

    Ivan Blot, 23/05/2015

    http://www.polemia.com/la-destruction-du-mariage-et-le-suicide-de-loccident/

  • Le député non inscrit du Vaucluse Jacques Bompard ne baisse pas les bras

    Jacques Bompard, très actif député-maire d’Orange au Parlement, vient de publier trois questions écrites adressées respectivement au ministre de l’Intérieur, à la garde des Sceaux et au ministre de l’Education.

    ♦ Polémia a relevé ces questions sur le site de l’Assemblée nationale. Elles sont relatives à des événements très contemporains.
    Les voici dans leur ordre chronologique.


    – Question n° 79304, publiée au J.O. le 12/O5/2015 page 3548

    « M. Jacques Bompard attire l’attention de Mme la garde des Sceaux, ministre de la Justice, sur le laxisme juridique français qui crée des catastrophes. En 2011 au Chambon-sur-Lignon, Agnès Marin, 17 ans, a été retrouvée calcinée dans une forêt près de son collège. Il a été établi qu’elle a reçu 17 coups de couteau et fut violée auparavant. Cet acte ignoble fut perpétré par un récidiviste, Matthieu, lycéen comme Agnès, qui avait déjà été condamné pour viol précédemment. Les parents et grands-parents de la victime dénoncent un laxisme dramatique chez le juge d’instruction qui n’a pas surveillé Matthieu après son premier procès et chez le magistrat instructeur qui a permis l’inscription de Matthieu dans une école mixte. Cet acte morbide est le fruit d’une justice dévoyée. Certaines personnes ne peuvent plus vivre dans la société à cause de leur danger. Il est nécessaire que la France adopte des mesures sérieuses pour que des actes aussi ignobles ne puissent se reproduire. Il lui demande une surveillance accrue de tous les récidivistes potentiels et des peines sévères pour les violeurs ou personnes dangereuses même s’il s’agit de mineurs. »

    – Question n° 79494, publiée au J.O. le 12/05/2015 page 3545

    « M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’Intérieur sur le manque de réactivité des renseignements et de la police vis-à-vis de terroristes. Mercredi 29 avril 2015, le Canard enchaîné accuse la France d’appliquer une politique molle de défense des Français. Il suppose que les auteurs de l’attentat de janvier et l’accusé d’un meurtre et de la préparation d’un acte terroriste à Villejuif se connaissaient. Trois points de convergence existent : ils auraient le même commanditaire à savoir « une meute basée en Syrie » ; ils seraient proches de « la bande du 9ème » ou « filière des Buttes-Chaumont » qui organisait des départs en Irak pour aller combattre les soldats américains en 2004 et 2005 et qui est un lieu de radicalisation orchestré par des imams extrémistes ; enfin, ils auraient séjourné dans le même quartier à Reims. Ces révélations inquiétantes manifestent un trop grand laxisme de la justice. Plusieurs mesures doivent être mises en place pour lutter contre la guerre tacite des terroristes. M. le premier ministre lui-même, à l’aube des attentats de janvier, déclarait que nous étions en guerre. Il attend qu’il réagisse de façon explicite. Il lui demande que les extrémistes soient neutralisés avant d’inquiéter la France avec des attentats tel celui de Villejuif, que les lieux d’extrémismes tels que « la bande du 9ème » soient supprimés, que les imams radicaux soient isolés pour ne plus engendrer d’horreur, que la police puisse agir en toute liberté contre de potentiels terroristes et appliquer des mesures d’isolement et d’arrestation réelles pour les empêcher de nuire. »

    – Question n° 79772, publiée au J.O. le 19/05/2015 page 3728

    « M. Jacques Bompard attire l’attention de Mme la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur la situation catastrophique de l’école en France et la dangerosité de la réforme de l’école. En 2012, le rapport PISA accusait la France de ne pas permettre aux enfants en difficulté de réussir. La France – dont le système éducatif a pendant longtemps été réputé – voit son niveau baisser chaque année. Selon ce rapport, elle atteint le onzième rang, distancée par nombre de certaines nations : le Japon, la Chine, la Corée, l’Allemagne, la Suisse… Les réformes politiques successives n’apportent pas de réponses parce que l’école n’a que faire des idéologies et des querelles intestines entre partis. Un seul constat compte : le niveau réel des élèves et leur chance de réussir. Or nombre d’élèves ne savent plus ni lire ni écrire en arrivant en sixième ou en sortant du baccalauréat. La déchéance du système est catastrophique. Comment envisager de relever la France alors que ses élèves ne savent ni lire, ni écrire et n’ont pas accès à la culture ? Le projet de réforme instauré par le gouvernement ne permettra pas de relever le niveau des étudiants. L’enseignement de l’histoire s’organisera sans chronologie, ce qui est absurde. Les élèves seront alors démunis face aux manipulations historiques. D’autre part, établir un enseignement des langues latine, grecque et régionales sous forme d’options et selon les moyens des établissements est injuste pour les élèves. Il faut exiger que tous les élèves aient la capacité de lire et écrire, d’ordonner leurs idées et d’être cultivés. Il lui demande de réformer les programmes pour que les élèves aient une solide culture générale (et non pas un aperçu fumeux et inconsistant de l’histoire) et apprennent à compter, lire et écrire parfaitement. »

    Rendons hommage à ce député courageux qui n’hésite pas à saisir le gouvernement sur des questions… délicates.

    Polémia, 24/05/2015

    http://www.polemia.com/le-depute-non-inscrit-du-vaucluse-jacques-bompard-ne-baisse-pas-les-bras/