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  • Quelqu'un a des nouvelles de Robert Chardon ?

    Robert-ChardonOn apprenait il y a quelques jours que le maire UMP de Venelles, Bouches-du-Rhône, avait été frappé sur Twitter d'une sorte de "délire paranoïaque"a en prescrivant l'interdiction du culte musulman en France, et que dans la foulée, il aurait été "interné d'office" (certains médias ont dit plutôt "hospitalisé"), et exclu ipso facto de l'UMP. Depuis, silence radio.

    François Falcon revient sur cette affaire sur Boulevard Voltaire, et s'étonne surtout du black out des journaux français, qu'il juge inquiétant :

    "Constatant que nombre de commentateurs soutenaient sa provocation, les journaux qui avaient relayé l’information de son internement pour islamophobie sans sourciller ont ensuite observé un blackout complet.

    L’Affaire a cependant fait réagir bien au-delà de nos frontières et l’imprudent Robert Chardon a eu les honneurs duWelten Allemagne, duIndependenten Grande-Bretagne et même duTimes of India. À croire que son propos a réveillé un puissant désir refoulé. Les réseaux sociaux sont également en alerte depuis quatre jours, ce qui rend le silence des médias français d’autant plus étrange, voire très inquiétant.

    Inquiétant tout d’abord parce que la nouvelle de l’internement forcé d’un élu sur le motif d’un simple tweet dérangeant, nouvelle qui a tenu pendant plusieurs jours de version officielle, aurait dû susciter un immense bruit au pays des droits de l’homme et des Charlie autoproclamés.

    Ce type de méthode était pratiquée en Russie à l’époque soviétique, mais sous Poutine, de tels abus de pouvoir ne se produisent plus. C’est une méthode de régime totalitaire, ni plus ni moins.

    Les officiels en ont, semble-t-il, pris conscience et ont légèrement rétropédalé : d’après le sous-préfet d’Aix, Robert Chardon aurait en réalité été interné dans le cadre des soins qu’il subit depuis quelques semaines et non pas en raison de ses propos.

    Le problème, c’est que Robert Chardon est soigné pour un cancer de la bouche, lequel n’est généralement pas traité dans les hôpitaux psychiatriques et que l’on ne voit pas bien ce que le sous-préfet, représentant du ministre de l’Intérieur, vient faire dans ce dossier médical.

    Sans doute est-il encore trop tôt pour s’alarmer et l’on n’ose imaginer un seul instant que la République qui se réclame de ces droits de l’homme issus de l’habeas corpus britannique de 1679 en soit réduite à employer des méthodes de monarque absolu, en l’occurrence la méthode des lettres de cachet, les cachets chimiques en sus.

    Pour rassurer ceux qui s’inquiètent de son sort et qui craignent que l’on soit en train de soigner l’élu de sorte que ses propos deviennent réellement incohérents, le mieux serait simplement de le présenter au public, libre de ses mouvements et de ses paroles et dans l’état où il se trouvait jeudi soir, la dernière fois qu’il s’est entretenu par téléphone avec un journaliste."

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La GPA bientôt imposée à la France par l’Union européenne

    La semaine dernière le Tribunal de Grande Instance de Nantes a obligé la transcription sur les registres de l’état-civil des actes de naissance de 3 enfants nés à l’étranger par GPA (qui est pour le moment, interdite en France).

    Désavouant ainsi les jugements rendus par le parquet de cette même ville, le TGI a considéré que la primauté de l’intérêt supérieur de l’enfant avait priorité sur l’intérêt général, obéissant ainsi aux arrêts rendus par la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme).

    Le gouvernement français se trouve devant une situation intenable entre la loi nationale et la législation européenne.


    En octobre 2014 notre Premier Ministre affirmait : « La reconnaissance des enfants nés par GPA restera interdite en France »

    Ce n’est plus qu’une question de temps et cela malgré l’opposition et les déclarations de Manuel Valls : « Il est inimaginable d’automatiser la retranscription des actes de naissance étrangers aux régistres d’état-civil français, ce qui équivaudrait à accepter et normaliser la GPA »

    Et nos lois l’interdisent formellement.

    La France européenne n’est plus maîtresse de ses décisions ni de ses lois puisque, quand elle les applique l’Europe la condamne.

    En matière d’état-civil le parquet de Nantes était, jusqu’à présent, seul compétent pour toute la France du fait de la présence dans cette ville du service national qui lui est dédié. Il s’était opposé à la transcription des actes de naissance d’enfants nés en Ukraine, en Inde et aux USA.

    Notre justice, jusqu’à aujourd’hui, considérait que l’autorisation de la GPA en France porterait atteinte à l’état-civil de l’enfant car elle serait assimilée à une supposition d’enfant : donc une infraction qui condamne le fait de prêter à une femme un accouchement qui n’a pas eu lieu.

    Pour cette décision la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en juin 2014 : notre pays n’avait pas le droit de refuser la transcription d’actes d’état-civil pour des enfants nés par GPA aux Etats-Unis.

    La Cour européenne avait décrétée que : « Si la France avait le droit d’interdire la GPA sur son territoire, elle ne pouvait porter atteinte à l’identité des enfants nés de mères porteuses à l’étranger en refusant de les reconnaître. »

    Il s’agit là d’un véritable et grave problème pour notre pays car on donne ainsi la nationalité française à des enfants nés hors de France, puisque cette nationalité française serait acquise de droit quand l’un des deux parents est français et devrait donc être officialisée, en attendant l’autorisation de la GPA !

    La France n’aura pas d’autre choix que d’accepter un jour prochain la « gestation pour autrui » respectant ainsi la justice européenne qui a une valeur supérieure à nos législations internes.

    Et cela sans aucun doute à la très grande satisfaction de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira qui, après le mariage pour tous verra le feuilleton se poursuivre avec la PMA puis la GPA et puis plus tard ??

    Le gouvernement français se trouve devant une situation intenable entre la loi nationale et la législation européenne.

    Dans l’état actuel des choses il ne peut que s’incliner devant le diktat européen (*).

    Manuel Gomez, 18/05/2011

    Note : « Après l’espoir, la douche froide. Le parquet de Nantes vient de faire appel des jugements rendus le 13 mai lui ordonnant d’inscrire à l’état civil français les actes de naissance de trois enfants nés par gestation pour autrui (GPA) à l’étranger: en Ukraine, en Inde et aux Etats-Unis. »
    (Libération.fr – 18/05/2015 – 19.40)

    http://www.polemia.com/la-gpa-bientot-imposee-a-la-france-par-lunion-europeenne/

  • Le Siècle des Charognes de Léon Bloy

    À propos de Léon Bloy, Le Siècle des Charognes (dessins de Felix de Recondo,Éditions Fata Morgana, 2015).
     
    C'est à la date du 9 janvier 1900 que Léon Bloy recopie dans son Journal Le Siècle des Charognes, paru le 4 février de la même année dans le cinquième, et dernier, numéro de Par le scandale. Le texte est dédié à «quelqu'un» sur lequel Bloy ne souffle mot, puisqu'il a dû cesser à cette date d'être l'ami du mendiant ingrat, en fait un certain Édouard Bernaert, poète belge qui fut ami de Léon Bloy, et créateur de l'éphémère revue en question.

    L'absence de tout apparat critique, dans l'édition de ce court texte donnée par Fata Morgana, en accroît la puissance, que ne semblent même pas atténuer les dessins vagues de Felix de Recondo. N'est pas Goya qui veut, ni même Daumier, et je ne comprends pas franchement quel rapport les éditeurs ont souhaité établir entre ces visions de créatures molles et invaginées avec la précision toute létale des traits que décoche l'écrivain sur le grand et puant cadavre des catholiques, progressistes ou pas.

    Imaginons un instant, de nos jours, un auteur qui, comme Léon Bloy, oserait écrire, serait assez fou pour écrire, à la cinquantaine passée, un tel texte, et le soumettrait par exemple aux imbéciles confits de La Croix ou de tout autre rinçure catholique poussant, comme des champignons consacrés, sur les étals d'une quelconque Procure, et qui n'aurait pas peur, pauvre belluaire inconscient, d'être immédiatement attaqué pour injure ou diffamation par une bonne cinquantaine de ligues vertueuses ! Pourrait-il écrire ces mots ? : «Je n'ai jamais cessé de l'écrire depuis vingt ans. Jamais il n'y eut rien d'aussi odieux, d'aussi complètement exécrable que le monde catholique contemporain – au moins en France et en Belgique – et je renonce à me demander ce qui pourrait plus sûrement appeler le Feu du Ciel» (p. 16) et plus loin, histoire d'enfoncer le clou sur la Croix d'un Christ qui est tout de même mort pour racheter les imbéciles (y compris, et c'est absolument prodigieux, les imbéciles de La Croix) : «le spectacle des catholiques modernes est une tentation au-dessus de nos forces» (p. 17).

    Comme il serait réjouissant, tout de même, qu'un moderne contempteur de baudruches pieuses, crevant de honte à l'idée que, lui-même catholique et pourtant «forcé d'obéir au même pasteur» (p. 18) que les ouailles dégoulinantes de mansuétude, devrait bien finir par reconnaître que les catholiques français, ces cochons, sont bel et bien ses frères ou, du moins, précise immédiatement Léon Bloy, ses «cousins germains» (p. 17), comme il serait drôle et intéressant qu'un tel butor évangélique ose affirmer que les ouvrages publicitaires de Fabrice Hadjadj ne sont rien de plus qu'une amélioration toute superficielle du catéchisme délavé qu'il a pieusement écouté (d'une seule oreille) lorsqu'il était petit, ou bien que Jacques de Guillebon, lorsqu'il mourra (je prierai pour son âme c'est sûr) et se présentera devant son Créateur, n'aura rien de plus à Lui montrer qu'une poignée de de pelures de navets et de poudre de courge, tout ce qui restera en fait de ce qu'il a osé publier, des livres paraît-il et qui me semblent, à moi, ne pas même constituer un fumier utile, digne de faire prospérer des plantes plus vivaces et nobles que ses rangées de tiges dolentes et blettes avant même de sortir de terre et qui, une fois sorties de terre, sont aussi féroces qu'un pissenlit porté au revers d'une veste de mariage. 
    La moquerie est facile me direz-vous. Oui, évidemment, et, par politesse, m'en tenant aux deux seuls cas d'Hadjadj et de Guillebon (son clone Falk van Gaver semble s'être perdu, quelque part entre Katmandou et Kirtipur), je n'ai même pas évoqué les très hautes pensées que Solange Bied-Charreton, comme une portée de coucous grimaçants et piailleurs, s'avise de déposer dans de petits nids journalistiques, où elle finira bien par se faire une place digne de celle de l'hystérique patronne de Causeur : cette jeune femme, pseudo rebelle à plein temps comme d'autres sont entrées au couvent, ne craint pas de donner son avis sur tout, la calotte papale et la pénétration annale, sans compter, sujet infiniment plus profond, les livres de Jérôme Leroy, un sujet de méditation tellement complexe qu'il n'est réservé, dit-on, qu'à quelques athlètes de l'intelligence et pucelles charismatiques, visitées uniquement par les plus hautes visions extatiques.

    Oui, la moquerie est facile bien sûr, et il est évident que seuls les mauvais lecteurs, et Marc-Édouard Nabe qui se prend pour son ultime héritier, estiment que Léon Bloy est avant tout intéressant pour la truculence de son extraordinaire méchanceté. Pauvre homme tout de même, obsédé jusqu'à la folie par son talent de lilliputien et son nombril de la taille d'un univers. Les plus hautes railleries, les plus féroces méchancetés, chez Léon Bloy, ne sont intéressantes que parce qu'elles constituent le langage, en quelque sorte codé ou plutôt inversé, par lequel des vérités surnaturelles s'expriment, sont vues en somme comme au travers d'un miroir, obscurément. Pauvre Nabe, oui, sous-Bloy plus méchant que talentueux, plus disert que doué, plus clown qu'inspiré, qui n'a toujours pas compris de quelle formidable façon celui dont il ose se réclamer eût vomi son esthétisme pornographique qui, au mieux, nous arrache un sourire entre 12 et 14 ans, le seul âge où lire cet auteur prolifique peut avoir un quelconque intérêt autre que celui d'exacerber un disgracieux acné.

    De fait, ce tout petit article de Léon Bloy, que nous pourrions croire n'être qu'une de ses innombrables charges contre les catholiques, est avant tout un texte sur l'Argent, qui mentionne même le titre d'un livre (L'Argent, justement) qui ne fut jamais écrit sous cette forme par Léon Bloy, qui sans doute préféra le diffracter dans presque chacun de ses livres, et peut-être même dans chacune des lignes qu'il écrivit.

    Les charognes, en effet, ce sont les catholiques, le siècle qu'elles contaminent est le XIXe, même si les «putréfiés du XIXe siècle» risquent d'asphyxier, derrière elles, le XXe, si «le Feu n'intervient pas» (p. 11, châtiment invoqué encore à la page 16), et la substance qui permet aux charognes de prospérer est le vivant par excellence aux yeux de Léon Bloy, c'est-à-dire le Pauvre. Les catholiques s'engraissent et prospèrent parce qu'ils dévorent le Pauvre, quel prélat ne verrait là, dans une telle énormité, un blasphème adressé à la sainte Trinité et, bien sûr, à l’Église ? Outrecuidances d'un fou, dira-t-on.

    Il est étonnant qu'en aussi peu de pages Léon Bloy se confronte à l'habituelle indigence du langage, qu'il regrette faussement (1), lui, l'admirable manieur d'hyperboles et d'énormités coruscantes (mais aussi le prodigieux écrivain, inventeur d'images émouvantes de simplicité (2)), et il est tout aussi étonnant, du moins superficiellement, qu'il adopte la posture qui lui sied le mieux, celle de l'herméneute fulgurant qui s'interroge par exemple de la manière suivante, faussement détachée : «À ce propos, et pour le dire en passant, quand donc viendra l'herméneute, l'explicateur comme il ne s'en est jamais vu, par qui nous saurons enfin que le Cantique des cantiques est simplement un récit préalable de la Passion, antérieur d'une trentaine de générations aux quatre Évangiles ?» (pp. 16-7). Nous retrouvons par ailleurs la figure du fils prodigue (cf. p. 18) que l'écrivain évoquera dans Le Salut par les Juifs ou les Propos digestifs desHistoires désobligeantes, et une autre des thématiques les plus paradoxales de Bloy, la réversibilité : «Mais lorsque, songeant à la réversibilité des douleurs, on se rappelle, par exemple, qu'il est nécessairequ'un petit enfant soit torturé par la faim, dans une chambre glacée, pour qu'une chrétienne ravissante ne soit pas privée du délice d'un repas exquis devant un bon feu; oh ! alors, que c'est long d'attendre ! et que je comprends la justice des désespérés !» (pp. 24-5, l'auteur souligne).

    N'oublions pas, bien évidemment, le thème principal de ce petit texte, la défense du Pauvre, comme je l'ai dit, la charogne, le catholique contemporain étant l'ennemi surnaturel de celui qu'il chasse (cf. p. 25), ennemi qui est une "brute inexorable qu'on est forcé d'arrêter avec une faux ou un paquet de mitraille dans le ventre» (p. 28).

    Léon Bloy, avant de conclure, décoche sa dernière flèche herméneutique, et opère, comme à l'accoutumée, l'une de ces transsubstantiations métaphoriques qui font l'intérêt de sa pensée et de son écriture : «Le Verbe de Dieu est venu dans une étable, en haine du Monde, les enfants le savent, et tous les sophismes des démons ne changeront rien à ce mystère que la joie du riche a pour SUBSTANCE la Douleur du pauvre» (p. 29, l'auteur souligne).

    Et voici comment, en quelques lignes seulement d'un texte de Léon Bloy après tout assez banal, nous avons dépassé les fadaises pieuses pieusement débitées par nos indigents scribouilleurs plus haut mentionnés. Et voici pour quelle raison Léon Bloy sera toujours l'auteur détesté par les prudents et les imbéciles, que sa prose a par avance cloués sur la planche de liège que l'on réserve au classement des différentes variétés d'insectes et d'animalcules. 

    Notes

    (1) «Au surplus, toutes les figures ou combinaisons de similitudes supposées capables de produire le dégoût sont d'une insuffisance plus que dérisoire quand on songe, par exemple, à la littérature catholique !...» (p. 23, l'auteur souligne. Quelques pages plus loin, Léon Bloy se déclare "mécontent de cette espèce de parabole qui suggère mal ce [qu'il] pense et surtout ce [qu'il] sent» (p. 28).
    (2) Ainsi parle-t-il des bêtes, «étonnées de la méchanceté des hommes qui ont l'air de vouloir noyer Caïn dans les lacs tranquilles de leurs yeux» (p. 28).
  • Colloque Annuel du Réveil Français

    Le Réveil Français, Groupe de réflexion stratégique au profit de toutes les organisations patriotiques, vous invite à son colloque annuel le samedi 13 juin 2015

    FIAP Jean MONNET, 30 rue Cabanis – 75013 PARIS Saint-Jacques

    Venez nombreux rechercher des solutions concrètes pour la France

     

    AU PROGRAMME :

    Introduction (Olivier DEJOUY)

    Politique étrangère (Elie HATEM)

    Défense (Jean-Marie FAUGÈRE, Général d’armée (2s) et le Colonel Jacques HOGARD (cr))

    Faut-il sortir de la zone euro ? (Bernard LEDUC)

    Immigration/Intégration (Camel BECHIK)

    l’Éducation (Anne COFFINIER – Fondation pour l’École et Espérance banlieue)

    Environnement – Écologie humaine (Denis BLANC et Patrice VERMEULEN)

    Anthropologie et Société (Guillaume de PRÉMARE)

    Conclusion (Axel TISSERAND

    Voir le programme détaillé

    Inscription en ligne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Colloque-Annuel-du-Reveil-Francais

  • Christiane Taubira, la coquille vide

    Tout en elle sonne creux : ses joutes oratoires, ses postures d’opprimée, ses plaidoyers de pasionaria de l’antiracisme. Excessive, donc insignifiante.

    Tout en elle sonne creux : ses joutes oratoires, ses postures d’opprimée, ses plaidoyers de pasionaria de l’antiracisme. Excessive, donc insignifiante. Christiane Taubira a beau passer sa vie à se victimiser, elle est tout sauf la cible des xénophobes qu’elle s’applique tant à incarner. Elle est même exactement le contraire : un mauvais garde des Sceaux qui ne doit sa longévité ministérielle qu’à son statut de minorité visible. Si Christiane Taubira était efficace, elle ne serait pas attaquée. Si Christiane Taubira était blonde aux yeux bleus, elle ne serait plus au gouvernement.

    La justice selon Christiane Taubira, c’est la fin des peines plancher pour les récidivistes, les peines de substitution pour éviter aux racailles le traumatisme d’un séjour en prison ; c’est s’opposer à ce que l’administration pénitentiaire puisse procéder à des écoutes ; c’est sept ans de cabane pour le buraliste de Lavaur qui a abattu un cambrioleur ; c’est une circulaire qui demande la plus grande fermeté face aux actions des Bonnets rouges ; c’est six mois ferme pour un salaud de souchien qui avait commis un tag pro-France ; 

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  • J. F. Gautier: la guerre

    Avec Jean-François Gautier aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.

    Description :
    En partant du célèbre fragment d'Héraclite "Polemos pantin pater est", Jean-François Gautier développe une réflexion sur la guerre en particulier, et le conflit en général. 
    Pour saisir la portée de la pensée héraclitéenne de la guerre, il nous explique la nécessité d'inclure dans l'intellection de polemos son exact opposé, eïréné, la paix.
    Une pensée vivante et pertinente qui tente de saisir le monde dans la pluralité des valeurs qui y sont contenues et qui s'expriment souvent au travers de conflits.

    Pour écouter:

     

    http://www.ekouter.net/la-guerre-avec-jean-francois-gautier-aux-chroniques-de-la-vieille-europe-sur-radio-courtoisie-1691

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Manuel Valls fut membre de la loge maçonnique "ni maîtres ni dieux"

    Lu sur ce blog franc-maçon :

    Une-LExpress-20-mai-2015-226x300"Le long passage de Manuel Valls au Grand Orient de France, de 1989 à 2005, est très étonnant à au moins deux titres. Primo le fait que l’actuel Premier ministre n’en parle jamais, pas plus que les journalistes qui signent des biographies ou des portraits de lui dans la presse écrite ou audiovisuelle. Deusio, par le choix de sa loge-mère, « ni maîtres ni dieux», où il fut initié en 1989, un atelier de trublions, de rebelles, de libertaires, d’anarchistes, de socialistes autogestionnaires ou de communistes… Surprenant pour ceux qui voient en lui à Matignon l’incarnation du social-libéralisme sécuritaire. Au terme de plusieurs semaines d’enquête, L’Express publie ce 20 mai un dossier de couverture titré «Un franc-maçon nommé Valls».

    Contrairement à une légende logique mais fausse, son ami de trente cinq ans Alain Bauer n’est pour rien dans l’entrée en maçonnerie de Manuel Valls. Bauer a été initié en 1981 au GODF avant de devenir Grand Maître en 2000. Il assure n’avoir jamais parlé de franc-maçonnerie avec son ami Manuel jusqu’en 1995. J’ai découvert que le parrain de Manuel Valls fut en fait le rocardien Jean-Pierre Antebi, à l’époque Grand Secrétaire aux Affaires extérieures au Conseil de l’ordre du GODF, et que les deux hommes ont été présentés par le frère Yves Colmou (27 ans plus tard, il est aujourd’hui l’un de ses plus proches conseillers à Matignon). C’est Antebi qui a entraîné Valls dans la loge qu’il avait contribué à fonder en 1986, « ni dieux ni maîtres ».

    Dans mon article, je raconte l’histoire singulière de la création de cette loge «poil à gratter» pour laquelle le Grand Maître de l’époque Roger Leray a manifestement eu plaisir à allumer les feux en 1986. Il est rare que la naissance d’une loge soit un tel événement. Exceptionnel également qu’un atelier soit lancé avec la lecture d’une charte, un texte audacieux, percutant. Et toujours en vigueur. J’en publie dans L’express de larges extraits.

    J’ai pu rencontrer plusieurs anciens vénérables maîtres (qui se faisaient appeler «maillet d’Orient») de Ni maîtres ni dieux où Manuel Valls venait «s’encanailler», alors qu’il était déjà un socialiste ambitieux, conseiller au cabinet de Michel Rocard, à Matignon.

    Dans ce dossier que publie L’Express, je dresse le portrait du parrain de Valls, toujours resté dans l’ombre, Jean-Pierre Antebi, un courtier en assurances partagé entre trois passions militantes :le PS, le GODF et la Licra. Un homme haut en couleurs emporté par la maladie en 2007, à l’âge de 64 ans. Il était si fier de sa recrue pour laquelle il voyait il y a un quart de siècle un destin de président de la République !

    Manuel Valls restera six ans et demi à «ni maîtres ni dieux» avant de changer de loge fin 1995, car les jours des tenues (réunions) deux fois par mois n’étaient pas compatibles avec ses obligations au siège du PS. Là, il ne cherche pas midi à quatorze heures : il demande à Alain Bauer d’organiser son transfert dans la loge dont il est le vénérable maître, L’Infini maçonnique. Tout ce récit permet de mieux comprendre quel animal politique il est devenu -d’Evry à Matignon-, sa colonne vertébrale, ses valeurs, ses convictions. Il manquait une pièce au puzzle Valls."

    Michel Janva

  • Pour l’Empire, la finalité c’est le chaos, pas la victoire

    Peter Kœnig, économiste et analyste géopolitique, ancien cadre de la Banque Mondiale.

    « Une fois de plus, un pays “libéré” par les Occidentaux bascule inéluctablement dans le chaos. » Global Research

    Ce pourrait être n’importe lequel de ces pays à feu et à sang où Washington et ses séides d’Europe de l’Ouest et de l’Est ont semé la guerre – spirale sans fin de chaos, de ruine et de mort – et la soumission.

    « M. Hollande sait pertinemment que ses chasseurs bombardiers servent en réalité les intérêts du Parrain pour semer davantage de chaos et de destruction dans toute la région, davantage de mort, davantage de misère, davantage d’esclavage – davantage de réfugiés sombrant en Méditerranée – et davantage encore de ce chaos sans fin. »

    Le cœur même du problème : en réalité, la stratégie de Washington et de l’OTAN n’est pas de gagner la guerre ou le conflit mais de créer et maintenir les conditions d’un chaos permanent. Un moyen imparable de contrôler à la fois les populations, les nations et les ressources, et de garantir à l’Ouest une demande permanente de troupes et de matériel militaire – aux États-Unis, le complexe militaro-industriel et les industries et services connexes représentent à eux seuls plus de 50% du PIB. Par définition, un pays en pleine débâcle ou en plein chaos est en banqueroute et manque toujours d’argent – l’argent des conditions drastiques, l’argent de l’austérité, celui que dispensent le FMI, la Banque Mondiale et d’autres « institutions de développement » aussi sinistrement notoires, entre autres usuriers. Un argent synonyme d’esclavage, a fortiori lorsque accordé à des dirigeants corrompus qui se fichent pas mal de leur peuple.

    Et c’est ça qui est visé, pas autre chose, au Yémen, en Ukraine, en Syrie, en Irak, au Soudan, en Centrafrique, en Libye… et n’importe où ailleurs. Peu importe qui se bat contre qui. EI / Isil / IS / Daish / Daesh / Al-Qaeda, quelque nom d’organisation de tueurs mercenaires qu’on veuille ajouter à la liste, c’est autant d’étiquettes pour noyer le poisson. On peut aussi bien y ajouter Blackwater, Xe, Academi et tous les autres noms utilisés successivement pour mieux brouiller les pistes. Les prostituées de l’Empire anglo-saxon sioniste, les prostituées de bas étage, à côté des prostituées de luxe que sont l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Bahreïn et les autres États du Golfe ; avec en plus la France et l’Angleterre bien sûr.

    François Hollande venait à peine de signer pour plusieurs millions d’Euros de contrat, rien qu’avec le Qatar, pour la vente de 24 chasseurs bombardiers Rafale, qu’il repartait aussitôt pour Riyad pour discuter avec le roi Salman de la vente de nouveaux Rafales. Les affaires vont bien ! Et puis c’est bien pratique pour « éradiquer » des ennemis fabriqués de toutes pièces ; et aussi pour pouvoir prendre part au sommet du Conseil de la Coopération du Golfe (CCG) le 5 mai. Sujet des discussions au sommet : les « crises » de la région, notamment au Yémen, créées par l’Occident dans l’intérêt de Washington (et de ses maîtres sionistes) et imputées aux « rebelles », qui se battent simplement pour un gouvernement plus juste.

    L’Occident a inventé tout un vocabulaire à vous rendre malade. C’est comme un virus qu’on vous inocule dans le cerveau – du moins ce qu’il en reste – au point qu’on en devient incapable de se rappeler ce que les mots veulent dire réellement. On les répète tels quels et on prend le tout pour argent comptant. Après tout, les médias de masse vous les enfoncent jusqu’aux tripes du matin au soir. Quand des gens se battent pour leur liberté, pour leur survie, contre des régimes oppresseurs, ce sont des « terroristes », des « rebelles ». Les réfugiés d’Afrique qui fuient les pays frappés par les conflits infligés par Washington – réfugiés dont plus de 4 000 ont déjà péri en mer cette année en tentant d’aller chercher « une vie meilleure » de l’autre côté de la Méditerranée – sont commodément rebaptisés « immigrants » [euphémisme d’usage pour éluder le statut de réfugié]. Généralement on précise « immigrants illégaux » pour enfoncer le clou. Les immigrants sont autant de mendiants ; les immigrants illégaux, du gibier de potence ! Tout ça n’a rien à voir avec le chaos et l’horreur économique où les Occidentaux ont plongé leurs pays. Tiens donc ! Honte à toi Bruxelles !

    A propos de chaos, M. Hollande sait pertinemment que ses chasseurs bombardiers servent en réalité les intérêts du Parrain pour semer davantage de chaos et de destruction dans toute la région, davantage de mort, davantage de misère, davantage d’esclavage – davantage de réfugiés sombrant en Méditerranée – et davantage encore de ce chaos sans fin, de gens à la limite de la survie, de gens qui n’ont plus les moyens de se battre pour défendre leur pays, leurs ressources, leur liberté, car ils doivent avant tout se battre pour leur propre survie, pour la survie de leurs enfants ou celle de leur famille. Tu parles d’un empire !

    Non, franchement, quand quelqu’un vend à d’autres pays des chasseurs bombardiers ou n’importe quel type de machine à tuer, en sachant pertinemment que ces armes servent à tuer des gens, à détruire des pays, est-ce que ce type n’est pas un criminel contre l’humanité ? C’est pas un criminel de guerre de la pire espèce ?

    Hollande […] est un parfait larbin, persuadé qu’au bout du compte quelques miettes du butin de ce pillage énorme finiront par tomber dans son assiette et qu’il pourra un jour nager avec ses maitres dans un paradisiaque océan de lait et de miel. Pense-t-il vraiment sauver l’économie de son illustre pays, qui produisait jadis des Victor Hugo, des Balzac, des Stendhal et autres Dumas, en vendant des machines à tuer aux autres séides de l’Empire ? Est-ce que ça l’intéresse que 83% de son électorat le méprise ?

    Semer le désordre, le chaos et la ruine, c’est tout ce que Washington et ses vassaux savent faire. C’est pasgagner des guerres qu’ils veulent, ce qu’ils veulent c’est le chaos éternel et la ruine, des populations faciles à écraser. Ils appellent ça « full spectrum dominance » [domination totale ou dans tous les domaines].

    Et comme l’armée américaine et son « big brother » (ou big sister) l’OTAN ne peuvent pas être partout, ne veulent pas qu’on les voie partout, ils se payent des tueurs. Washington invente et crée, puis finance avec son intarissable flot d’argent les ISIS, Daesh ou Al-Qaeda – et le répertoire de s’élargir au bon vouloir du maitre – afin qu’ils combattent pour elle, qu’ils tuent pour elle, pour produire chaos et « false flags » [opérations dites « sous fausse bannière », ou pseudo-ennemis qui servent nos intérêts], de sorte qu’au final, l’OTAN et le Pentagone, son bulldozer, puissent intervenir et prétendre « détruire » ces mercenaires qu’ils ont eux-mêmes créés depuis le début. Jamais les médias ne vous diront la vérité là-dessus.

    Ils vous mettent dans la tête que les Houtis – secte shiite humanitaire de gauche – et les sunnites s’entretuent au Yémen pour le pouvoir ; que les Saoudiens et leur coalition de monarques ne font que libérer le Yémen d’une bande de terroristes ; que les Houtis ont le soutien de l’Iran (majoritairement shiite) – affirmation récemment démentie avec véhémence par un responsable de l’ONU – et que les Houtis doivent donc être brisés. Une bonne occasion de plus pour Washington de tout faire retomber sur le dos de l’Iran ! Et une fois les Houtis asservis et décimés en nombre suffisant, un président fantoche sera mis en place, comme l’ex-président Saleh ou son successeur Hadi, de façon que Washington puisse indéfiniment verser de l’huile sur le feu et oppresser la population du pays, pour garder un accès illimité au port stratégique d’Aden – et au Golfe d’Aden.

    Même chose pour l’Ukraine : est-ce que Daesh, ISIL, ISIS, Al-Qaïda ou quelque nom qu’on veuille lui donner est présent en Ukraine ? Je vous le donne en mille, sous les ordres de la CIA et de quelque 6 000 militaires américains – envoyés comme instructeurs uniquement, bien sûr. Ils forment les troupes de Kiev à la meilleure manière d’exterminer rapidement leurs propres frères, dans le Donbass. Ils les entrainent à y enraciner le chaos. Et si les soldats refusent d’être formés à tuer leurs frères, le régime nazi de Kiev les fusillera comme traîtres. Point final ! C’est tellement simple. Comme ça, personne ne résiste.

    Et à présent les « conseillers » militaires américains et la CIA, avec l’aide de leurs tueurs professionnels (les Nazis de Kiev, ISIS/Daesh/Al-Qaeda, peu importe) accumulent les provocations pour embarquer Poutine dans une vraie guerre – autant que possible une Troisième guerre mondiale. Si ! La troisième en moins de cent ans, tout à fait susceptible de dévaster l’Europe et peut-être même le monde entier. Jusqu’ici, le monde était passé à côté d’un tel désastre, principalement grâce à la sage stratégie de non-confrontation des Russes.

    De fait, c’est clair, ISIS/Daesh/Al-Qaïda est en Ukraine. Ils sont partout où l’Empire exige qu’ils soient présents. C’est à ça qu’on les paye. Un vrai boulot de prostituées. Des prostituées spécialement conçues pour ça ; et bien payées en plus. Ici, l’idéologie n’est qu’une feuille de vigne bien commode pour les médias – comme ça nous pouvons tous nous convaincre qu’en fait, ce sont les Musulmans qui sont pourris – et certains plus que d’autres. L’Occident doit les combattre car ils représentent un danger énorme et imminent pour nos libertés, pour notre liberté, pour nos démocraties – et en particulier pour les valeurs néolibérales de notre économie de marché version tout est gratuit.

    Parce que c’est ça l’ultime finalité : l’humain comme simple élément de fonctionnement du marché, jetable, réductible à autant de chair à canon, exterminable en masse avec des OGM empoisonnés, des drones, des bombes, des famines créées artificiellement, de sorte qu’en fin de compte les survivants soient réduits au servage, aux mains d’une élite extrêmement réduite, qui contrôle les quatre coins du globe et TOUTES ses ressources, pour maintenir le standing de gens exceptionnels – mais oui, la nation exceptionnelle finira elle-même par se réduire à une poignée de personnes exceptionnelles vautrées dans l’opulence.

    Rappelez-vous cette phrase abjecte d’Henry Kissinger (la vision de l’un des plus épouvantables criminels de guerre encore vivant aujourd’hui), Prix Nobel de la Paix, lui aussi d’ailleurs (sic) : « Qui contrôle les réserves de nourriture contrôle les peuples ; qui contrôle l’énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle l’argent peut contrôler le monde. »

    Ces mots sonnent chaque jour plus vrai. Mais seulement tant que nous le permettons ; tant que nous, le peuple, nous les 99,999% des habitants du globe, nous acceptons qu’il en soit ainsi.

    Peter Koenig, Global Research 6/05/2015

    Article original en anglais : Chaos – not Victory – is the Empire’s « Name of the Game », Global Research, 06 mai 2015

    Traduction : Dominique Arias

    Source : Mondialisation.ca

    Peter Koenig est économiste et analyste géopolitique. Ancien cadre de la Banque Mondiale, il a travaillé dans le monde entier comme le domaine de l’environnement et des ressources en eau. Il écrit régulièrement pourGlobal Research, ICH, RT, Sputnik News, The Voice of Russia, Ria Novosti, TeleSur, The Vineyard of the Staker Blog, entre autres sites Internet. Il est l’auteur de Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed – ouvrage de fiction à partir de faits réels et sur 30 ans d’expérience de la Banque Mondiale autour du monde.

    http://www.polemia.com/pour-lempire-la-finalite-cest-le-chaos-pas-la-victoire/