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  • La nouvelle alliance secrète entre Israël et l’Arabie saoudite

    L'Arabie saoudite n'a jamais reconnu l'existence de l'Etat d'Israël et Israël n'a pas accepté les offres de paix saoudiennes visant à instaurer un Etat palestinien. Pourtant, ces deux pays que tout semble opposer sur le papier ont entamé un rapprochement discret depuis 2014 autour d'un ennemi commun : l'Iran, avec en toile de fond le nucléaire.

    Atlantico : Les ennemis des ennemis d'Israël sont-ils ses amis ?

    Denis Charbit : Il est indéniable que la menace que l'Iran fait peser sur la région incite deux alliés des Etats-Unis à afficher pour la première fois leur convergence d'intérêts. Le paradoxe, c'est qu'outre cette menace iranienne, le facteur qui a déclenché la rencontre, c'est le sentiment partagé par les Saoudiens et les Israéliens que les Etats-Unis les ont floué. En ce sens, les Etats-Unis ne peuvent jouer un rôle de médiateur pour favoriser leur rapprochement puisque c'est sa défection qui les a poussé à mener un premier dialogue public. Mais il ne faut pas se leurrer : une convergence ne fait pas une alliance, et des intérêts complémentaires ne scellent pas une amitié.

    A travers ces 5 rencontres qui sont aujourd'hui devenues un secret de polichinelle, que peut espérer l'Etat hébreu de l'Arabie Saoudite face à l'Iran ? Quelles mesures peuvent naître de ce rapprochement ?

    Il y a une carte dans ce jeu diplomatique qu'Israël peut saisir, ce qu'il s'est abstenu de faire jusqu'à présent : l'initiative de paix saoudienne de 2002. Cela fait longtemps en Israël que l'on est convaincu que pour redonner de la vigueur au processus de paix, il faut qu'un axe de pays arabes non-radicaux accompagne l'Autorité palestinienne dans la négociation et dans les concessions à faire. La condition à remplir, c'est qu'Israël adopte l'initiative, non dans ses détails mais dans son principe. La question palestinienne a beau avoir perdu de sa centralité objective, elle conserve sa puissance symbolique. Sans ce passage obligé, les relations israélo-saoudiennes resteront toujours secrètes ou discrètes. Ce qui n'est pas pour déplaire à Israël : pour faire avancer la coopération stratégique, il n'y a pas besoin de nouer des relations diplomatiques et de procéder à un échange d'ambassadeurs. Ce qu'Israël peut attendre de consultations bilatérales, c'est de s'entendre sur les organisations islamistes que les Saoudiens s'abstiendraient de financer si leur action vise directement Israël. Mais au-delà des attentes de ce type, je crois qu'Israël souhaite surtout comprendre comment les Saoudiens entendent se positionner une fois l'accord avec l'Iran conclu.

    L'Iran doit-il se méfier de ce qui prend la forme d'une alliance stratégique entre Riyad et Tel Aviv ?

    L'Iran s'efforcera de dénoncer ces pourparlers comme le signe même de la trahison sunnite puisqu'ainsi les Saoudiens révèleraient que le rival chiite est plus dangereux que l'ennemi sioniste. Ils regarderont avec intérêt le cours des choses et espèrent sans doute que ne se constitue pas là une nouvelle alliance. Le fait que les Etats-Unis ne soient pas les promoteurs de ce dialogue doit les rassurer.

    L'influence de l'Iran dans la région est conséquente, à travers notamment des milices chiites en Irak, le Hezbollah ou le soutien de Bachar El-Assad en Syrie, et ce, malgré les sanctions internationales. L'Iran chiite apparaît le grand rival de la puissance sunnite que représente l'Arabie Saoudite. S'agit-il pour Riyad, en s'alliant à Israël, de prolonger un conflit religieux à peine masqué entre Chiites et Sunnites ?

    Un "allié objectif" ne devient pas un allié tout court. Il faut donc rester prudent. Les Saoudiens s'interrogent comme nous tous sur l'impact de l'accord dans la région. Même si les inquiétudes sont légitimes, l'accord , rappelons-le, ne fait pas de l'Iran une puissance nucléaire. Les Etats-Unis en attendent des retombées diplomatiques : l'Iran jouera-t-elle le même rôle déstabilisateur et avec les mêmes alliés ? Tout est volatile, tout est possible. Les bouleversements sur le terrain peuvent encore générer des renversements et des retournements imprévisibles.

    Denis Charbit

    notes

    Denis Charbit est maître de conférences au département de sociologie, science politique et communication à l’université ouverte d’Israël. Il est l’auteur de plusieurs livres et articles qui portent sur la nation en Israël et en France. Il a publié Israël et ses paradoxes : Idées reçues sur un pays qui attise les passions en mars 2015 aux éditions Le Cavalier bleu.

    source

    Atlantico :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFuypEyyEYKHOsCiU.shtml

  • GPA : non, la personne n’est pas un objet de commerce !

    Le 19 juin, la Cour de Cassation devra se prononcer sur la transcription d’actes d’états civils d’enfants issus de GPA à l’étranger. Le Collectif pour le Respect de la Personne appelle les juges à ne pas instrumentaliser des droits qu’ils sont censés protéger.

    Depuis un an, le recours aux mères porteuses, appelé par euphémisme « gestation pour autrui » (GPA) ne cesse de faire la une de l’actualité judiciaire.

    En juin 2014 (arrêt Mennesson), la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné la France pour n’avoir pas respecté le droit à l’identité des enfants, dont ferait partie la reconnaissance du lien de filiation avec leur père biologique, sans préciser si ce droit devrait être garanti par la transcription des actes d’état civil étrangers ou d’une autre manière. En janvier 2014, elle a condamné l’Italie pour le placement d’un enfant que ses commanditaires avaient fait fabriquer en Russie sans même qu’il existe un lien biologique ni avec l’un ni avec l’autre. Autant valider le trafic d’enfants. L’Italie a obtenu le renvoi en Grande Chambre, la formation solennelle de la Cour. La CEDH est actuellement saisie de trois nouvelles affaires de GPA qui posent cette fois précisément la question de la transcription. Le sujet n’est donc pas clos.

    Le 15 mai dernier, le TGI de Nantes a ordonné la transcription intégrale d’actes d’état civil américains, indiens et ukrainiens issus de GPA. Le 19 juin, c’est au tour de la Cour de cassation de se prononcer à nouveau.

    Tout le monde est d’accord pour garantir les droits de l’enfant, qui ne sont pas responsables des conditions de leur naissance. Reste à savoir comment. Rappelons que les enfants ne sont ni « sans papiers » ni des « petits fantômes de la République » : ils ont des actes de naissance étrangers qui sont pris en compte dans la vie quotidienne. Aucun problème d’autorité parentale, d’accès à la sécurité sociale, etc. La question de la nationalité a été réglée en pratique par la circulaire Taubira. Elle aurait pu l’être autrement, le code civil permettant de donner la nationalité à tout enfant élevé depuis 5 ans par des Français. Si les enfants ont besoin d’une protection supplémentaire, cela peut être fait par des mesures spécifiques décidées démocratiquement par le législateur. C’est cela, la démocratie. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?GPA-non-la-personne-n-est-pas-un

  • L’Algérie est en état de pré-faillite

    Le dernier message sur le site de Bernard Lugan, africaniste réputé, est consacré à l’Algérie où François Hollande a effectué sa seconde visite lundi. Ce pays, avec qui la France entretient des relations d’ambivalence, est « En état de pré faillite ».

    Le président Bouteflika est moribond et le pouvoir est quasi vacant depuis longtemps. Le pays est gouverné par l’équilibre entre plusieurs clans régionaux et politiques se partageant les deux piliers de l’État, l’armée et les services de renseignements.

    Le pays serait dans une situation de crise économique 

    Il subit aussi de plein fouet une crise économique et sociale. L’accumulation de la corruption et des détournements de fonds alimentent des scandales à répétition au sein des élites du pays. Des élites politico affairistes qui achètent le silence d’une population de plus en plus jeune et de plus en plus instable. Il faut donc craindre le pire quant à l’infiltration des réseaux islamistes au sein de cette société dont l’équilibre est vital pour notre sécurité selon Lugan.

    La chute des prix du pétrole a t elle déséquilibré l’économie ? 

    Le système, qui jusqu’alors était stabilisé, s’effondre progressivement avec la chute des prix des hydrocarbures. En effet, l’Algérie bénéficiait d’une rente gazière et pétrolière très importante avec un baril de brut à 110 $, ce qui était le prix d’équilibre budgétaire du pétrole, selon le FMI. Actuellement, son pétrole est passé à moins de 60 $ le baril.

    Quelles sont les conséquences de cette crise ? 

    Face à la chute de sa rente pétrogazière, l’État providence algérien est condamné à prendre des mesures impopulaires comme l’abandon de projets sociaux et la construction d’infrastructures. Il est aussi condamné à importer des biens de consommation vitaux. Comme dans les années 80, la crise politique et sociale semble alors inéluctable.

    http://fr.novopress.info/

  • Veillée exceptionnelle ce soir à Paris

    Après la Manif pour tous, les veilleurs vous invitent à les rejoindre, avec sac de couchage et tapis de sol pour ceux qui sont prêts à rester tard. La veillée débutera à 21h30, place Louis Lepine.

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    Louise Tudy

  • Norvège : La première autoroute à abeilles inaugurée à Oslo

    La capitale Norvégienne vient d’inaugurer la première autoroute à butineuses au monde. Un long corridor traversant la ville où des stations de pollinisation attendent les heureuses butineuses tous les 250 mètres.

    L’information passée relativement inaperçue est rapportée par le Osloby, un journal local Norvégien. Le pays nordique n’est pas épargné par le phénomène d’effondrement des colonies d’abeilles et tout particulièrement des bourdons. Pollutions diverses, pesticides, étalement urbain et changements climatiques, ces insectes à l’utilité majeur pour l’environnement ne cessent de subir les conséquences de l’activité humaine chez eux comme ailleurs. Selon la liste rouge 2014 de l’IUCN (International Union for Conservation of Nature), près d’un quart des bourdons d’Europe sont menacés.

     

    Les autorités d’Oslo ont donc souhaité apporter un maigre soutien à cet animal pratiquement invisible pour les citadins mais ô combien vital. « L’idée est de créer une route à travers la ville avec assez de stations d’alimentation pour les butineurs tout au long de leur chemin. » explique Tonje Waaktaar Gamst de l’organisation Oslo Garden Society. « Assez de nourriture permettra aux bourdons de mieux résister au stress de l’environnement urbain.

    Effectivement, en ville, il y a peu de fleurs riches en nectar. Chaque année, les butineurs qui se perdent dans les régions urbaines comme Oslo viennent ainsi à manquer de nourriture et meurent. Une hécatombe qui s’ajoute aux menaces qui pèsent déjà sur ces animaux. En pratique, des fleurs spécialisées pour leur nectar ont été disséminées sur les toits et les balcons, le long d’une route qui traverse la capitale d’Est en Ouest. Un projet qui voit le jour grâce à une collaboration entre la municipalité, les associations et des privés qui acceptent d’offrir leurs toits pour venir en aide aux butineurs.

    Mieux encore, l’association Biby (Bee Town) a développé une application smartphone (locale) qui permet de repérer en temps réel les zones où les abeilles manqueraient de nourriture. Chaque citoyen engagé est ainsi encouragé à créer à son tour une station de ravitaillement sur son balcon ou son toit. Pour encourager la créativité, il est également possible de partager en un clic des photographies de ces jardins à butineurs. De cette manière, l’association espère faire de la ville d’Oslo une zone entièrement couverte par ces stations bien utiles aux abeilles et aux bourdons. Une idée que beaucoup souhaiteraient voir émerger dans les autres capitales d’Europe.

    Dans le même temps, aux USA, l’administration Obama envisage de créer une « route à papillon » qui relierait Mexico au Minnesota. Une autoroute écologique de 2500 km stratégiquement placée sur une artère naturelle de migration des insectes butineurs comme certains papillons. En effet, suite au développement de l’agriculture industrielle dans ces régions, les scientifiques ont observé un déclin dramatique de 90% des populations du papillon Monarque. En créant une route protégée, les autorités espèrent ramener un lieu propice à la survie de cette espèce et bien d’autres.

    Mais toutes ces solutions positives peuvent-elles avoir du sens si, dans le même temps, nous ne changeons pas nos modes de production et de consommation ?

    Mr Mondialisation

    http://fortune.fdesouche.com/384175-norvege-la-premiere-autoroute-a-abeilles-inauguree-a-oslo#more-384175

  • 20 juin à Paris : manifestation pour dénoncer l’Arabie saoudite

    et exiger des sanctions contre ce pays soutenant les djihadistes, organisée par Civitas.

    Plusieurs associations et organisations appellent à y participer.

    Le rendez-vous est à 15h place St Augustin.
    Des cars quasi-gratuits partiront de divers points de province : renseignements au 01 34 11 16 94.

    http://www.contre-info.com/

  • Les Anish Kapoor de la politique

    Le Système craque de toute part et ses représentants apparaissent chaque jour davantage inquiets et dépassés par les événements, pris au propre piège de leur doxa multiculturaliste et mondialiste. Le Monde  rapportait ces derniers jours les  craintes des petits kapos du lobby antiraciste devant l’étude qui va être lancée par de scientifiques  britanniques  de l’université de Leicester qui « vont étudier l’ADN d’une centaine d’habitants du Cotentin, collecté lundi et mardi 16 juin, pour en savoir plus sur la colonisation de la Normandie par les Vikings ». Il n’en fallait pas plus pour  affoler une officine antinationale  comme le  MRAP. Et Le Monde de citer  le commentaire angoissé de « Jacques Declosmenil, président du MRAP dans la Manche »: « On craint que cela développe l’idée qu’il y a de vrais Normands et de faux Normands. Quand on voit en “une” de certains journaux des photos de guerriers vikings brandissant leurs armes avec en titre “Avez vous du sang viking ?”, on ne peut que s’inquiéter ». « Dans le contexte actuel de montée de la xénophobie, c’est extrêmement dangereux, certains racistes pourraient par exemple se dire “j’aurai la preuve que j’ai pas de sang arabe” , ajoute l’ex-conseiller municipal MRC de Saint-Lô. Même prudence à l’université de Caen : « J’avais prévenu mes collègues britanniques que c’étaient des questions extrêmement sensibles en France. Nous, on ne pratique pas ça, explique Pierre Bauduin, professeur d’histoire médiévale. Il faut faire effectivement très attention à ce qu’il n’y ait pas de récupération. » Avec de tels cuistres ridicules, difficile de ne pas constater que l’antiracisme est LA religion dominante et inquisitoriale de notre  république laïque…

    C’est aussi au  nom de « l’antiracisme », notion étirable à l’infini, qu’il nous est demandé aujourd’hui de condamner le vandalisme dont a été l’objet « l’œuvre »  d’Anish Kapoor, dans les jardins de Versailles –voir notre article en date du 10 juin . Ce grand morceau d’acier rouillé en  forme de conque et trônant au milieu de rochers, intitulé « vagin de la reine »  ou « Coin sale» (dirty corner)  par l’artiste,  a été  aspergé de peinture jaune  dans  la nuit de mardi à mercredi par des inconnus.

    Dans Le Figaro,  M.  Kapoor affirme que « si cet acte de vandalisme dit quelque chose, cela parle plus d’une certaine intolérance qui apparaît en France que d’art quel qu’il soit. Le problème me semble plus politique qu’autre chose, il renvoie à une fraction que l’on me dit très minoritaire pour laquelle tout acte créatif est une mise en danger d’un passé sacralisé à l’extrême (sic) pour des desseins qui n’ont rien d’artistique (…).  Je pense qu’au moins 8% à 10% des Français ne sont pas des Français de souche. Ils viennent du monde entier. Comme les artistes qui apportent avec eux leurs questions, leurs formes, leurs métaphores, leur langage ».

    Une tirade assez convenue, qui évite de s’interroger sur la pertinence d’une forme de vandalisme visuel d’un certain art contemporain, sur l’éventuelle  incongruité à l’inviter à s’installer partout.  Invitée du dernier raout du très mondialiste Club Bilderberg –voir notre article en date du 15 juin- , Catherine Pégard, ex conseillère de Sarkozy,  présidente  du château de Versailles,   ne se pose pas ce  genre de questions. Elle ou d’autres nous  expliqueront certainement que ne pas cautionner l’installation de cet  immense « coin sale » dans la perspective du grand canal  s’apparente à du  cryptofascisme  et revient à refuser  le sens de l’histoire…

    Au nom de l’antiracisme toujours,  puisqu’il ne s’agit pas de remettre en cause le  bien fondé de l’immigration de peuplement, l’ex Premier ministre et ponte des Républicains,  Jean-Pierre Raffarin,  a proposé mardi d‘implanter  des familles d’étrangers dans « les zones rurales ». Là dit-il où se pose « un problème de déficit démographique ». Ses  familles non européennes  viendraient ainsi « sauver des territoires» selon la logorrhée habituelle du lobby immigrationniste. Celui là même que l’on voit à l’œuvre au sein des instances de l’Europe  de Bruxelles nous expliquant   qu’hors l’immigration  massive, point de salut  pour  l’Europe vieillissante…

    Bref constate une nouvelle fois Bruno Gollnisch et Marine, Nicolas Bay, ou encore Stéphane Ravier se sont émus tout comme lui de cette annonce de M.  Raffarin, au nom d’une analyse simpliste, à courte vue, du fait d’une incompréhension sidérante de ce qu’est l’identité française et européenne, on promeut une nouvelle fois la substitution de  population. Et ce,  en lieu et place de ce que commanderait la sagesse et un patriotisme basique, à savoir la promotion d’une politique nataliste autochtone et  d’accueil  de la vie…

    A dire vrai Jean-Pierre Raffarin et ses clones des Républicains ou d’ailleurs sont en quelque sorte les Anish Kapoor de la politique.  Qu’il nous soit permis de nous revendiquer de l’héritage d’un Auguste Rodin, d’un Aristide Maillol ou d’un Paul Belmondo.

    http://gollnisch.com/2015/06/18/les-anish-kapoor-de-la-politique/