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  • Canicule : on n’est plus dans le bobard mais dans le bourrage de crâne

    Difficile de trouver une définition générale du terme météorologue de canicule. Parce que l’Organisation Mondiale Météorologique a pris soin de faire en sorte que la chose reste suffisamment floue  pour qu’on en puisse faire ce qu’on veut au gré des circonstances.

    Théoriquement il s’agit « d’une période prolongée de fortes chaleurs diurnes et nocturnes pouvant être accompagnée d'un niveau d'humidité élevé, ce qui accroît la sensation de chaleur », selon Wikipedia. Mais aucun chiffrage géographique de la température n'est prescrit. La période dite caniculaire doit s'étendre au moins sur 72 heures d'affilée. Et selon que l’on se trouve dans le nord de l'Europe ou en Afrique on acceptera que les niveaux de chaleur soient différents ainsi que la durée du phénomène. Ce qui est décrété comme canicule en Suède n'est en Afrique qu'une température élevée. En France on s'en prévaut à 33° dans la journée et 18° pendant la nuit à Lille. A Toulouse elle commence à 36° et 21° On voit donc ce que cela peut avoir d'aléatoire pour ne pas dire de fantaisiste dans l'expression  météorologique quotidienne et d'insupportable dans l'utilisation médiatique qui en est faite par les péronnelles qui nous gavent de consignes superfétatoires dès que le mercure approche des limites "estivales ». Ce qu'elles mesurent dans la différence ressentie entre la fraîcheur de leurs studios climatisés et l'atmosphère des rues chauffées à blanc par la seule réverbération des murs et le coffrage des immeubles qui augmente considérablement l'impression de chaleur. Se perdant dans des considérations dont elles ne comprennent rien. On entendit parler de « thermomètres qui affichent des températures caniculaires au soleil ». Telle autre, accompagnant un médecin en tournée d'urgence, évoque cet enfant de douze ans qui a des difficultés respiratoires.
    On apprend ainsi qu'il fait 30° dans la maison... inondée de soleil, dont les fenêtres à double vitrage  sont hermétiquement fermées mais les persiennes grandes ouvertes !

    A cela il faut ajouter la surenchère absurde à laquelle se livre cette petite coterie devenue à la fois l'une des plus puissantes en matière d'audimat et des plus admirées par le téléspectateur de base avachi devant son petit écran et qui gobe mécaniquement la logorrhée du réchauffement climatique devenue envahissante, à mesure que l’on s’approche de la foire de la CP21. Certes les prévisions météos sont exprimées en fourchettes. Mais il revient à chacun et chacune de choisir de celle qui s’accorde le mieux à sa démonstration.

    Les mots sont les mots pourtant et les définitions les définitions. Le 3 juillet au matin les pintades lectrices de bulletins de propagande météorologiques sur toutes les radios françaises — Laurent Cabrol emmenant le troupeau surexcité qui rivalisait d'imagination dans l'emphase et l'hyperbole — répétaient à satiété la consigne émanant sans doute de la COP 21 « Au quatrième jour de canicule... ». Or, le matin même dans la plupart des régions de France la température étant tombée en dessous de 20° et la veille au moins la moitié Ouest du pays qui avait connu deux journées de fortes chaleur, ayant quitté la zone caniculaire, celle-ci, de ce fait, réduite à deux journées, ne pouvait en aucun cas être invoquée. En d'autres termes les 30 juin et 1er juillet n'ont pas connu de canicule. Non plus d'ailleurs que le lendemain dans la partie Est, à son tour retrouvant pour 24 heures des conditions de simple chaleur. Le vendredi 3 juillet, certes, une nouvelle bouffée de chaleur remontée du sud en chassant les vents océaniques allait relancer le baromètre vers un nouveau pic. Mais il dura moins d'une journée et la qualification de "caniculaire" ne pouvait se justifier.

    UNE CANICULE QUI TOMBE À PIC

    Pourquoi donner tant d'importance à un phénomène aussi dérisoire ? Parce que justement les pouvoirs publics et l'instance gouvernementale mondiale depuis quelques années ont fait du Réchauffement Climatique et des instruments de propagande de la Météorologie les vecteurs principaux de leur action de transformation des sociétés traditionnelles. Une fois * de plus Météo France a servi de catalyseur à l'immense machination climatologique, plus que jamais d'actualité avec l'opération de propagande planétaire onusienne de la COP 21. On voit bien qu'il s'agit de faire pénétrer dans l'opinion publique, par le pilonnage des esprits, le sentiment qu'en effet, et ce fut clairement exposé en d'innombrables circonstances, un épisode météorologique supposé d'une exceptionnelle magnitude, doublé d'une précocité qui ne pouvait s'expliquer que par le dérèglement climatique, s'était abattu sur la France.

    Aucune radio, au cours de ces journées, ne s'abstint plus de 5 minutes de rabâcher les consignes de sécurité dont on ne cessa de nous rappeler que le non-respect, il y a douze ans, aurait été la cause de milliers de morts de personne âgées. Nous avions montré à l’époque que la plupart de celles-ci n’avaient pas été victimes d’imprudence mais de la criminalité architecturale responsable des habitations de verre et de béton transformées en four asphyxiant. Combien de décès parmi les milliers de personnes très âgées des campagnes, protégées par des écarts de température dans leur maison de pierre aux ouvertures réduites ?

    Il n'y a donc eu aucune séquence caniculaire en France entre le 30 juin et le 5 juillet si ce n'est quelques bouffées de chaleur diurnes, largement causées par des vent de sud-est montés d'Afrique du Nord, alors que les nuits demeuraient suffisamment fraîches, autour de 20°, pour ne pas perturber le sommeil. Au point qu'on n'a guère entendu l'habituelle litanie des records de chaleur battus aux quatre coins de l'hexagone. En revanche durant quelques jours un déferlement médiatique tympanisa les auditeurs récitant sur tous les tons le mot canicule. Avec comme but de convaincre le plus grand nombre qu'en effet le climat se transforme dans le sens d'un réchauffement global dont les prémices laisseraient augurer un avenir terrifiant.

    A partir du 4 juillet, notamment dans le nord-est du pays, de fortes températures se maintinrent, et en quelques rares régions ont pu atteindre trois jours de suite des niveaux caniculaires. Mais ces derniers ne concernèrent pas l'immense majorité du territoire français. Profitant de l'aubaine, Météo-France s'empressa de maintenir pendant plusieurs jours entre 30 et 50 départements en vigilance orange/canicule. De sorte que toutes les radios, tous les commentateurs, y compris dans les émissions n'ayant aucun rapport avec la climatologie, sacrifièrent, heure après heure, à l'obligatoire mention du mot canicule ou de son adjectif. Un bruit de fond dont on a bien compris qu'il servait à la fois de caisse de résonance à la COP 21 et à la nouvelle religion civique du Réchauffement Climatique. Tandis que le lobby des Ministères se rengorgeait d'avoir triomphé de cette terrifiante situation sans hécatombe.

    Europe 1, osant même qualifier la nuit du 3 au 4 juillet de plus chaude de la séquence, mit en place un programme spécial afin de laisser l'antenne ouverte à tous ceux qui souffriraient de la chaleur.

    En tout cas on peut être assuré que, quoi qu'il arrive en août et en septembre, le mois de juin 2015 ne saurait tarder à être proclamé comme le plus chaud depuis 1823. Ainsi d'ailleurs que le second trimestre de cette année. Tout va bien, l’agit prop' climatique continue à fonctionner admirablement. Merci Orwell...

     

    René BLANC. Rivarol 9 juillet 2015

  • Epidémie ? Ce n’est qu’un début

     Il m’a été reproché, par des représentants de la sacro-sainte légalité républicaine, d’avoir écrit que nous étions en guerre. Il paraît que cela constitue même une « incitation à la haine raciale » (sic). Ce qui soulève un léger problème – et va compliquer la tâche de mes éventuels persécuteurs – c’est que l’illustre Manuel Valls n’a pas dit autre chose, ainsi que l’ont répercuté les media, ce que tout un chacun peut vérifier. A vrai dire, il ne s’alignait pas sur les élucubrations d’un méchant fasciste mais n’exprimait là, tout bonnement, qu’une évidence.

    En effet l’actualité apporte régulièrement un lot d’informations qui sont autant de confirmations de nos analyses. Prenons quelques exemples :

    - Les trois individus arrêtés le 13 juillet (tiens ! La veille du 14… ça tombait bien pour le plan com du locataire de l’Elysée…) ont un « profil » qui « a de quoi interpeller » (Le Monde, 17 juillet). Agés de 17, 19 et 23 ans ils ont avoué préparer l’assassinat, filmé, des militaires présents sur le site de Port-Vendres (Pyrénées Orientales), en décapitant (c’est une manie chez les djihadistes) un officier du Centre national d’entraînement de l’armée de terre (CNEC). La tête pensante du groupe (un type de 17 ans, prénommé Ismaël) s’est dit « hypnotisé » par les vidéos djihadistes diffusées sur le Net. L’un de ses voisins a déclaré à la télévision qu’il « avait l’air d’un bon garçon » (ben voyons…). Quant à l’individu de 23 ans, un certain Djebril, c’est un ancien matelot de la marine française. Il illustre un phénomène capital dans le recrutement des djihadistes : ceux-ci peuvent facilement trouver des adeptes dans les rangs de l’armée compte tenu de la politique officielle de recrutement des militaires, qui privilégie les candidats « issus de la diversité » au nom de l’idéologie du « vivre ensemble ». C’est tout bénéfice pour les djihadistes que de trouver de nouveaux combattants bien formés sur le plan militaire, qui savent où il faut aller pour se procurer armes, munitions, tout en ayant repéré des cibles symboliques. Fait caractéristique : faute de pouvoir partir faire le djihad en Syrie ou ailleurs (car l’un d’eux était repéré par les services de renseignement) les trois terroristes ont voulu frapper sur le sol français, en application des consignes de l’Etat islamique adressées à ses partisans.

    - Etats-Unis : quatre militaires américains ont été tués, le 16 juillet, dans une base située à Chatanooga (Tennessee). Le tireur s’appelle Mohammad Youssef Abdulazeez. C’est « un Américain d’origine koweitienne » de 24 ans. Les autorités américaines se sont dépêchées d’affirmer qu’il serait « prématuré » de spéculer sur les raisons de la fusillade… Aux Etats-Unis comme en France et en Europe règne la même lâche hypocrisie : il ne faut surtout pas « stigmatiser » une certaine population.

    - 11 juillet : le premier ministre serbe, qui cherche à tout prix à être bien vu des Eurocrates, a voulu faire acte de repentance en se rendant à Srebenica. Il a été lapidé par les musulmans de Bosnie au cri de « Allah Akbar ! ». Le ministre de l’intérieur serbe a parlé d’une « tentative de meurtre ». Certes. On aimerait apprendre à ces repentants la chanson « Ah il fallait pas, il fallait pas qu’il y aille, ah il fallait pas, il fallait pas y aller ».

    - Nuit du 5 au 6 juillet : vol de nombreux détonateurs et pains de plastic sur le site militaire de Miramas (Bouches du Rhône). A quelques kilomètres de là, à Berre-l’Etang, le 14 juillet, trois cuves d’hydrocarbures du site pétrochimique étaient visées par des dispositifs explosifs, dont deux ont provoqué un énorme incendie. Le ministre de l’intérieur Cazeneuve a affirmé devant l’Assemblée nationale qu’il s’agissait, certes, d’un « acte criminel » mais dont « la motivation n’est pas établie ». S’il le dit…

    - 14 juillet : cette fête bien française et franchement républicaine a été agrémentée d’incendies et de destructions multiples et variées. Bien entendu, silence des media, qui préfèrent parler du tour de France.

    Pierre VIAL

    NDLR : 17 commissariats ou gendarmeries attaqués en moins de 15 jours

    http://www.fdesouche.com/628583-france-plus-de-17-commissariats-ou-gendarmeries-attaques-en-moins-de-15-jours#

    PS : Le psychodrame grec est lourd de signification. Tsipras a dû passer sous les fourches caudines : « Le leader de la gauche radicale, épuisé, humilié, a dû accepter une liste de réformes d’une dureté qui heurte même les fonctionnaires européens – ils évoquent une mise sous tutelle de la Grèce. « C’est le catalogue des horreurs » écrit le magazine Der Spiegel. Le tout imposé à un chef de gouvernement élu sur un programme anti-austérité, anti- « troïka » - Commission de Bruxelles, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international -, anti-« diktat de Bruxelles » (Le Monde, 14 juillet). Une photo vaut parfois mieux que tous les discours : sur celle publiée par le quotidien que je viens de citer (page 6), on voit Christine Lagarde, patronne du FMI, passer derrière Euclide Tsakalatos, le ministre grec des finances, lors d’une séance à Bruxelles, et lui jeter un regard de haine. Mais la Grèce n’a peut-être pas fini de gâcher les nuits des Eurocrates de Bruxelles…

    http://www.terreetpeuple.com/282-reflexion/actualite/1267-epidemie-ce-n-est-qu-un-debut.html

  • Quand François Hollande oublie la bombe israélienne…

    "Si l’Iran accédait à l’arme nucléaire, l’Arabie Saoudite, Israël, d’autres pays voudraient également accéder à l’arme nucléaire », a déclaré le président de la République lors de son entretien télévisé du 14 juillet, ajoutant que « ce serait un risque pour la planète tout entière. " Fichtre  ! Le chef de l’Etat s’est un peu emmêlé les pinceaux dans son plaidoyer contre la prolifération nucléaire.

     

    Car Israël possède bel et bien l’arme atomique – et depuis près d’un demi-siècle. Les premières bombes y ont été assemblées au printemps 1967, juste avant la Guerre des Six Jours. Cet arsenal a, dans un premier temps, été développé en étroite coopération avec la France, l’ancien président Shimon Peres jouant un rôle important dans cette affaire. Selon les estimations du Bulletin of Atomic Scientists, un groupe indépendant américain, l’arsenal israélien serait aujourd’hui d’environ 80 têtes nucléaires, pas forcément toutes opérationnelles. L’Etat juif est le seul pays doté de l’arme atomique au Moyen-Orient.

    En droit international, Israël se trouve dans une situation assez paradoxale. Le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) de 1968 opère en effet une discrimination légale entre les Etats « dotés » de l’arme nucléaire (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et France) et les Etats « non dotés », qui s’engagent à ne pas acquérir l’arme atomique, en échange d’une aide des premiers au développement du nucléaire civil. L’Iran, signataire du TNP, fait partie de cette seconde catégorie. [....]

    La suite sur Secrets Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-Francois-Hollande-oublie-la

  • La machine à exclure

    La République n'est pas un système de gouvernement, c'est une idée. Et cette idée a littéralement pris possession de la France depuis le XVIIIe siècle, produisant ce que l'on peut appeler non une démocratie mais une Idéocratie. Une idée... Mais quelle idée ? demande Hubert Champrun... L'idée d'un nouveau commencement... qui périme tout ce qui n'est pas lui.

    Le projet républicain fiançais est d'emblée universaliste. C'est bien la France qui change, mais cette transformation se veut radicale au point d'être une métamorphose; ses promoteurs entendent qu'elle soit fondatrice d'un ordre nouveau qui doit étendre son empire sur toutes les nations. Le nouvel État qui naît est sans doute français, mais l'adjectif désigne bien plus ce qui vient de naître - et bien plus sûrement ce qui va advenir qu'une quelconque continuité historique. On pourrait débattre de la proclamation effective de la Première République, de la Convention nationale, etc. : retenons que le projet républicain tel qu’il est immédiatement mis en œuvre est fondé sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (un des textes fondamentaux de notre actuelle Constitution), avec fameux premier article, « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », qui abolit, il la suite du 4 août, quelques siècles de vie commune et quelques millénaires de civilisation: clergé, noblesse, métiers, villes et provinces ne sont plus rien. La Déclaration universelle des droits de homme, de 1948, reprendra la formule dans son :1e premier: « Tous les êtres humains naissent et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués raison et de conscience et doivent agir les uns les autres dans un esprit de fraternité. »

    Le premier Empire, agent révolutionnaire du dépassement des nations

    Ce que pose la déclaration de 1789 est valable déjà, pour toute l'humanité, et les révolutions ont bien en tête de prêcher à tout l'univers.

    les nations demeurent dans les discours, c'est qu'elles paraissent alors être les formes naturelles et insurpassables du vivre ensemble, les corps intermédiaires que sont les provinces étant déjà balayés et les formes d'organisation politique étrangères (principautés et autres duchés) déjà condamnées. Le premier empire, puis l'expansion coloniale du XDC% sauteront aisément le pas et dépasseront le cadre national pour proposer d'étendre un empire raisonnable sur tous les territoires qui accepteraient, volens nolens, d'être illuminés. Le territoire n'est donc plus une réalité traditionnelle mais une contingence historique : la France est un projet salvateur de l'humanité, et ses frontières ne sont pas tant celles qu'un long usage a plus ou moins consacrées, au hasard des guerres et des alliances, que le théâtre administratif de son gouvernement éclairé; mieux, ses peuples ne sont pas forcément ceux qui résident en ces territoires mais la collection des individus qui adhèrent au projet républicain. On pourrait bien sûr examiner la xénophobie évidente des révolutionnaires et de leurs épigones de plus en plus lointains : c'est oublier que la nation est d'abord un projet purement contractualiste, et que la destruction des Français et les massacres opérés par les armées révolutionnaires et impériales sont d'abord des opérations politiques nécessaires d'épuration. Ce que proclame la République nouvelle, c'est l’abolition de tous droits préexistants à ceux qu'elle reconnaît: les frontières n'ont pas d'existence, le vocabulaire n'est pas fixé, les langues doivent disparaître, les coutumes s'abolir, les êtres se réincarner en d'autres eux-mêmes, transfigurés par la foi républicaine, transmutés de sujets en citoyens, etc.

    Tout est déjà là qui animera toute la vie politique française : ne jamais réellement reconnaître au passé la moindre valeur que celle qui, ponctuellement, permet de légitimer la disparition de tout ce qui n'est pas purement républicain - toutes traditions (des manières de se tenir à table aux dogmes du catholicisme, de l'enseignement du latin au maintien d'une armée) confondues dans une même détestation.

    Et cette exigence d'adaptation permanente n'a jamais quitté la pensée des républicains qui ont gouverné la France et son empire - et encore moins les intentions de ceux qui ont jeté la France, logiquement, et avec ferveur, sur la voie de l’européanisation et de la mondialisation. La république française veut que chacun porte le projet républicain : le règne universel d'un individu parfaitement égal à tous les autres, absolument indifférencié, quitte à être perpétuellement redéfini et requis d'adhérer à sa redéfinition, sous peine d'être... au mieux exclu, au pire éliminé. Le rêve réel de la République française n'est pas l'empire mondial qu'elle régenterait mais la dissolution absolue de la France une fois obtenue l'unanimité planétaire. Cas unique, et prodigieux ! d'un régime qui ne poursuit que son anéantissement et ne consent à exister que comme moyen subordonné à sa cause.

    « Le rêve réel de la République est la dissolution de la France »

    Le pur et délirant amour d'une humanité théorique conduit ainsi la France républicaine, aujourd'hui, à nier les genres après avoir aboli ses frontières, renoncé à sa monnaie, abandonné sa législation, dissous son peuple, détruit sa religion, bref réalisé la tabula rasa la plus radicale qui soit, en pouvant avec orgueil mettre en avant qu'elle n'en tire réellement aucun profit, sinon d'être encore et toujours le phare d'une humanité nouvelle. La République française n'est ni une tyrannie, ni un totalitarisme, ni un absolutisme - même si elle en a tous les traits roides, intolérants et brutaux : elle est ce régime singulier porté par une chimère dont seuls les communistes ont rêvé, l'annihilation de toute différence, au prix de sa propre disparition. Aucun moyen n'est immoral rapporté à cette fin - et la République française s'attache donc à disparaître totalement, et son peuple avec elle. Héroïque vertu.

     

    Hubert Champrun monde & vie   10 juin 2015 

  • L'Etat islamique choisit la Bosnie pour installer son premier cap d'entraînement en Europe

    BoQue fait l'UE? que fait François Hollande?

    Se souvient-on seulement que la Bosnie est à 900 kms et 10h de voiture de la France et qu'elle a une frontière quasi-commune avec la Hongrie (via la Croatie), membre de l'espace Schengen?

    "L’ennemi est dans nos murs. Selon le Daily Mirror, l’Etat islamique possède désormais son premier bastion sur le sol européen, en Bosnie plus précisément. Toujours selon le quotidien britannique, le groupe djihadiste acquière en ce moment, et de manière secrète, des propriétés dans un village situé à 100 km de Sarajevo. But de l’opération immobilière : établir un camp d’entrainement en Occident.

    Le village en question, qui porte le nom d’Osve, est idéalement placé puisqu’il est proche de la mer Adriatique et, par conséquent de la mer Méditerranée. De plus, la Bosnie est à un carrefour qui convient parfaitement aux djihadistes : proche de la Serbie et donc de la Turquie, pays par lesquel circulent les terroristes.

    Difficile d’accès, le village n’est pas marqué sur les cartes GPS. 12 combattants de l’EI y ont déjà été formés avant de rejoindre la Syrie, 5 d’entre eux auraient été tués. "Nous entendons régulièrement des coups de feu provenant des bois, à chaque fois pendant des périodes prolongées. Cela arrive chaque semaine", a déclaré un villageois au journal.

    L’un des propriétaires des habitations d’Osve serait un dénommé Harun Mehicevic, sympathisant de l’EI vivant sur le territoire australien. Jasin Rizivic, Osman Kekic et Izet Hadzic, tous proches du groupe djihadiste, feraient également partie des acquéreurs (suite).

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’euro-mondialisme mobilise Philippe de Belgique, Elisabeth II d’Angleterre et le Cardinal Marx

    Les monarchies européennes sont mobilisées pour voler au secours des institutions européennes de plus en plus impopulaires.

    En cette veille de fête nationale du Royaume de Belgique, son roi Philippe a prononcé un discours télévisé validé par le Premier ministre belge, discours qui fit la part belle à l’Union Européenne et au « projet européen » qui « permet un enrichissement mutuel unique des peuples et des cultures« , « grâce à une foi commune dans l’être humain et dans la plus-value qui naît de la mise en commun de nos talents« . Blablabla.

    Lors de son voyage en Allemagne le 23 juin dernier, Elisabeth II, reine d’Angleterre, avait également lancé un appel à ne pas mettre en péril le fruit de nos efforts communs en sapant notre unité européenne.

     

    Au lieu de vanter les bienfaits du patriotisme et de la souveraineté nationale, voilà deux monarques mis au service d’une Union européenne aux pouvoirs supranationaux qui donnera bientôt naissance à un gouvernement européen, comme l’a appelé de ses vœux François Hollande, prélude à l’émergence d’un gouvernement mondial.

    Même discours européiste et mondialiste de la part de la Commission des Conférences épiscopales de l’UE (COMECE) et du Jesuit European Office. Du Cardinal Reinhard Marx, président de la COMECE, au Père Patrick Daly, secrétaire général de la COMECE, les communiqués de ces dernières semaines multiplient les louanges pour les institutions européennes et appellent à les soutenir ainsi qu’à ouvrir les frontières de l’UE aux migrants. Le Cardinal Marx s’est ainsi « réjoui » que « l’Europe et la zone euro ne s’étiolent pas » à la suite de la crise grecque !

    Le Cardinal Marx reste par contre bien silencieux sur tous les tourments causés par les institutions européennes auxquelles on doit une participation très active aux offensives contre la Famille. Même silence assourdissant du Cardinal Marx à propos du mépris de ces institutions européennes pour le christianisme.

    Hélas, depuis le Concile Vatican II il ne fait plus aucun doute que la subversion a envahi l’Eglise catholique. Et il en va de même dans de nombreux palais royaux dont les têtes couronnées préfèrent les réunions du Bilderberg au souvenir de leurs ancêtres.

    Lu sur MPI

    http://www.contre-info.com/leuro-mondialisme-mobilise-philippe-de-belgique-elisabeth-ii-dangleterre-et-le-cardinal-marx#more-38802

  • Incendie de Berre-l'Etang : les drôles de coïncidences d'un "acte malveillant"

    Le 14 juillet 2015, deux événements se sont télescopés, l'incendie d'un site d'hydrocarbures à Berre-l'Etang et le discours présidentiel. Ils ont pourtant un point commun "l'acte malveillant" à Berre-l'Etang et le "nouvel ennemi" n'ont pas été clairement définis par les autorités. L'actualité géopolitique et l'histoire nous donnent des clefs de compréhension pour comprendre cet incendie.

    Des coïncidences troublantes

    Le 14 juillet, à 3 heures du matin, deux cuves d'hydrocarbures sur le site de Lyondellbasell à Berre-l'Etang prennent feu. Toute la journée du 14 juillet, les autorités évoquent un "acte malveillant". Les éléments de langage ne feront jamais allusion à "un attentat", alors que cette hypothèse n'est pas à exclure. Cet incendie se situe dans la continuité de l'attaque du site gazier d'Air Products à Saint-Quentin Fallavier du 26 juin. Les sites d'hydrocarbures français constituent désormais des cibles pour les terroristes islamistes, comme l'ont été la raffinerie de Baïji en Irak, en avril 2015 ou le site d'exploitation de gaz à In Amenas en Algérie, en janvier 2013. La région marseillaise représente le tiers des capacités de raffinage français, les deux cuves de Berre-l'Etang éloignées de 500 mètres ont été touchées simultanément. On sait qu'un troisième dispositif de mise à feu rudimentaire a été trouvé sur une cuve. Les doubles ou triples attentats sont pourtant la marque de fabrique de l'Etat islamique et d'Al Qaeda. L'incendie se déroule le matin du 14 juillet, jour de la fête nationale. Or les terroristes cherchent des dates symboliques, religieuses ou nationales, pour commettre un attentat et créer un effet de sidération sur l'opinion publique.

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  • Exploités agricoles

    Dans l'élevage, beaucoup a été fait en termes de mécanisation, mais il sera plus difficile de s'y passer de l'homme.

    Des ouvrages de science-fiction nous laissent entrevoir des mondes où les processus de production sont totalement automatisés, et où les hommes n’ont plus qu’à se laisser vivre ; ce qu’ils font avec plus ou moins de bonheur, généralement plutôt moins. C’est sans doute ce monde dont rêvaient ceux qui ont mis en place les 35 heures.

    Il faut dire qu’on peut aujourd’hui, grâce aux progrès techniques, envisager que les tracteurs partent seuls dans les champs, fassent le travail programmé, sans doute avec plus de précision et d’efficacité qu’un chauffeur moyen, et revienne « à la ferme » pour y rapporter la récolte, faire le plein ou subir réparation ou entretien.

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  • Pourquoi l'Occident ne met-il pas tout en œuvre pour faire reculer l'Etat Islamique ?

    Le député du parti chrétien-démocrate des Yvelines Jean-Frédéric Poisson a rencontré le président syrien Bachar Al-Assad. Interrogé sur Sud Radio, il déclare:

    XVM28d34e12-28b2-11e5-98e7-a0ee10f69b01"La Syrie est un lieu-clé des conflits actuels au Moyen-Orient. Si on veut faire reculer Daech, il faut se battre avec tous ceux qui sont prêts à affronter Daech. Je constate que Bachar Al-Assad est prêt et se bat tous les jours contre l'Etat Islamique en Syrie. Je ne vois pas pourquoi on ne rediscuterait pas avec lui.Discuter, ça ne veut pas dire lui donner des satisfecit ou des bons points, ça veut dire mettre dans son camp toutes les possibilités, tous les moyens pour lutter contre l'Etat Islamique."

    "Quand je compare avec ce que l'Occident a mis en œuvre il y a 15 ans pour dézinguer Saddam Hussein, je me dis que tout n'est pas fait aujourd'hui pour faire reculer et pour anéantir l'Etat Islamique. Je reviens d'une tournée au Moyen-Orient, le sentiment des Chrétiens qui sont là-bas et auxquels j'ai rendu visite est exactement celui-là. Pourquoi l'Occident ne met-il pas tout en œuvre pour faire reculer et supprimer l'Etat Islamique ?"

    "Il ne s'agit pas de soutenir un dictateur, de la même manière que quand le président Hollande reçoit le président chinois en France, en visite officielle, il ne soutient pas le régime chinois, il discute avec un interlocuteur. Lorsque l'on discute avec les Saoudiens qui coupent la main des gens qui volent, on ne soutient pas le régime saoudien, on discute avec un interlocuteur. Pour Bachar Al-Assad, c'est pareil. S'il est coupable d'exactions et si le régime de Damas a fait des choses horribles pendant la guerre, il y a des tribunaux pénaux internationaux qui le jugeront. Pour l'instant, on en est à tout mettre en œuvre pour discuter avec ceux qui sont prêts comme nous à se bagarrer contre l'Etat Islamique et, pour l'instant, je constate que tout n'est pas fait."

    Michel Janva