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  • Après l’explosion des tarifs de stationnement, c’est au tour des transports en commun. Cela sera dur notamment pour de nombreux retraités. Merci la gauche !

    Après l’explosion des tarifs de stationnement, c’est au tour des transports en commun.

    Cela sera dur notamment pour de nombreux retraités. Merci la gauche !

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Guerre psychologique contre l'Europe

    Pour asseoir leur puissance dans le monde, les États-Unis mènent une guerre psychologique contre l'Europe. Les politiciens européens ne manifestent aucun intérêt à consolider une conscience européenne.

    Dans l'hebdomadaire hambourgeois Die Zeit, le journaliste américain David Brooks, rédacteur principal du Weekly Standard, essayiste auprès du New York Times, du Washington Post et du New Yorker, vient de découvrir un nouvel ennemi global de l'Amérique : la “bourgeoisophobie”. Cette phobie est constitué d'un rejet pathologique de tout ce qui est “bourgeois” ; elle a commencé à sévir vers 1830, quand des intellectuels français comme Flaubert et Stendhal — et pourquoi pas aussi Balzac ? — ont donné libre cours à leur haine des méprisables commerçants, négociants et hommes d’affaires, une haine qu'ils justifiaient au nom de l'esthétique et qu'ils dirigeaient sans pitié contre les pionniers de l’esprit capitaliste. Brooks estime que ce sentiment fondamental, né dans cette France du XIXe siècle, où il était partagé officiellement par toute l'intelligentsia française, s'est transposé aujourd'hui à Bagdad, à Ramallah et à Pékin. Ce sentiment est la base d'une conception ultra-réactionnaire, qui revient à la charge actuellement.

    La “bourgeoisophobie” est donc une conception du XIXe siècle qui sévit toujours aujourd'hui, qui est quasiment la seule à survivre de son époque et qui a des affinités avec le marxisme, le freudisme et le social-darwinisme. « Aujourd'hui, ce ne sont plus seulement les artistes et les intellectuels qui partagent ce sentiment, car il est plus que probablement partagé aussi par les terroristes et les auteurs d'attentats suicide ». Les ennemis actuels de la bourgeoisie, qui sont ces terroristes et ces commandos suicide, sont consumés par « l’ardent désir de réduire en poussière Israël et les États-Unis ». Brooks utilise ensuite des termes comme “fureur nihiliste”, “haine”, “envie”, “jalousie”, etc., pour ensuite faire référence à Spengler et à son appel à l'avènement d'un “homme supérieur socialiste” (sozialistischer Herrenmensch). Tout devient clair pour Brooks : « C'est là le chemin qui mène à Mussolini, à Hitler, à Saddam Hussein et à Ben Laden ».

    Cependant, là où il y a un danger, émergent également les éléments salvateurs. “L’Axe du Mal”, nihiliste sur le plan culturel, qui part de Flaubert pour aboutir à Ben Laden, a été pointé du doigt par le bon Président Bush, qui le considère comme un “défi moral”, qu'il faut impérativement relever. Il suffit d'évoquer la date magique du “11 septembre” pour justifier tout et le contraire de tout, pourvu que cela aille dans le sens des intérêts américains. Malheureusement, le monde arabe et l’Europe ne viennent qu'en traînant les pieds pour participer à ce combat final. Il faut donc leur faire la morale, les admonester.

    Revenons à Brooks. Ses prémisses théoriques sont déjà ridicules: le marxisme et le freudisme sont des constructions conceptuelles et scientifiques, le social-darwinisme n'en est qu'une caricature ; quant à la “bourgeoisophobie”, dénoncée avec véhémence, elle est tout au plus un affect. Si Brooks place tout cela sur le même plan, une chose est sûre : il cherche à semer la confusion dans les esprits et non pas à donner des explications claires et distinctes. Derrière l'apparente simplicité de son argumentation, derrière la volonté de donner une explication claire quant aux idées qui ont animé la scène intellectuelle européenne du XIXe à nos jours, se profilent des intentions politiques réelles.

    La première intention de David Brooks est d'excuser moralement la politique agressive d'Israël, qui, en un tournemain, est posé comme “victime des bourgeoisophobes”. Cette posture est doublement risible car Israël, vu d'Europe, n'apparaît nullement comme une citadelle de la bourgeoisie, mais comme un État fortement militarisé, où des ayatollahs se réclamant du sionisme et des colons fondamentalistes sont prêts à tout justifier et entreprendre au nom de textes bibliques vieux de plusieurs millénaires, notamment à rejeter les Palestiniens au-delà du Jourdain ; si un homme politique au pouvoir en Serbie, par ex., proposait de telles mesures, il se retrouverait aussitôt sur la liste noire des criminels de guerre à rechercher pour le Tribunal de La Haye […].

    Il s'agit d'un conflit idéologique et politique

    Brooks ne définit même pas le concept de “bourgeoisie”, de façon à pouvoir l'utiliser à mauvais escient. D'après ses descriptions, l’écœurant magnat du pétrole de la série Dallas, J. R. Ewing, serait la figure idéaltypique du “bourgeois”. Pourtant les choses ne sont pas aussi simples. La victoire de la “bourgeoisie”, à la suite de la Révolution française, signifie, pour être concis, une relève de la garde : ce n'est plus désormais la noblesse héréditaire qui domine mais la noblesse du mérite qui gère les sphères politique et économique. Cette relève de la garde s'est accompagnée de tout un pathos sur la démocratie et les droits de l’homme, ce qui a pour corollaire que la bourgeoisie se déclare la représentante et la défenderesse de revendications générales, d'ordre éthique/moral. Ce n'est pas tant contre ce pathos utilisant les notions de progrès et de liberté que se sont insurgés Balzac, Stendhal et Flaubert, plus simplement, ils voyaient que le processus à l’œuvre en Europe, c'est-à-dire une accumulation toujours plus accrue de capital, rendait ce discours toujours plus creux. L’égoïsme et la morale à deux vitesses de la noblesse, la bourgeoisie ne les a ni éliminés ni dépassés, mais, pire, les a vulgarisés ; le pathos, au départ destiné à véhiculer vers les masses de véritables idéaux, a été instrumentalisé par des malhonnêtes et trahi. La critique mordante de Flaubert n'était ni un snobisme ni une pure esthétique : elle jaillissait d'un vieux fonds éthique, considéré comme “chrétien”.

    Ainsi, cette “bourgeoisophobie” trouverait à s’alimenter tout autant en Europe qu'en Amérique aujourd'hui. Pourtant Brooks affirme qu'un front commence clairement à se dessiner à l'horizon de nos jours : les États-Unis, puissance “bourgeoise”, contre l’Europe, puissance “anti-bourgeoise” (le monde arabe et le reste de la planète restant en dehors de ce clivage). Affirmer pareille dichotomie aujourd'hui est pure déraison. Car le conflit qui oppose les deux entités n'est pas d'ordre moral mais est purement politique et idéologique. Brooks l’admet indirectement quand il explique la distance que prend actuellement l’Europe vis-à-vis des États-Unis en disant que les Européens ne savent plus « ce que c'est, de ressentir une assurance impériale, d'avoir des objectifs audacieux voire eschatologiques ».

    C'est exact. Mais d'une façon autre que ne le croit Brooks. La faiblesse d'action des Européens ne vient pas tant de leurs gènes décadents, mais de l'avance qu'ils ont en matière d'expériences historiques. Le besoin de cultiver des objectifs “eschatologiques” est largement et définitivement satisfait et dépassé, ici en Europe, après les expériences du national-socialisme et du communisme. L’Europe se situe aujourd'hui dans une phase plus avancée de la dépression post-coloniale et post-impériale. D'après la loi historique de l’ascension et du déclin des grandes puissances, les États-Unis finiront, eux aussi, par connaître cette phase de dépression. Si Brooks s'accordait un tantinet de sérénité philosophique et historique, sa vision dichotomique et simpliste s’effondrerait immédiatement. Il comprendrait tout de suite pourquoi le “11 septembre” a certes été pour le reste du monde un grand choc, mais non pas l'expérience unique d'une sorte de réveil quasi religieux. En Europe, en Afrique et en Asie, à rebours des États-Unis, les peuples ont expérimenté bien trop de “11 septembre”, au cours de leur histoire mouvementée. L'esprit missionnaire et universaliste des États-Unis repose sur une sérieuse dose de naïveté et d'ignorance.

    Sur le plan intellectuel, la polémique engagée par Brooks est sans importance aucune. Elle est néanmoins digne d'attention, parce qu'elle nous permet d'entrevoir ce qui se cache dans la chambre secrète, où la puissance américaine puise aujourd'hui ses convictions du moment. Sûr de lui, Brooks écrit : « Sans doute, après le 11 septembre, plus d'Américains s'apercevront qu’il est juste de vivre comme nous vivons, d'être comme nous sommes ». Imaginons, après ces paroles, un monde, tous continents confondus, qui prendrait exemple sur la consommation d'énergie américaine… La catastrophe écologique serait pour demain et non pas pour une date ultérieure et hypothétique… Brooks, sans vouloir le reconnaître, parle le langage de la barbarie planétaire.

    Le nouveau plaidoyer américain contre la diplomatie classique

    Dans un autre passage de son article, Brooks, soi-disant défenseur de l'esprit bourgeois, se démasque et nous apparaît sous les traits d'un Berserker, d’un énergumène, de l'ère pré-bourgeoise : « La diplomatie convient au tempérament du bourgeoisophobe esthétisant, car la diplomatie est formelle, élitaire, civilisée et surtout complexe ». Or les valeurs que Brooks attaque ici, et méprise, sont des valeurs essentiellement bourgeoises. Le monde, que nous suggère Brooks, est en revanche parfaitement unidimensionnel : Saddam Hussein et Arafat doivent disparaître, s'il le faut par la violence, et les États arabes doivent se démocratiser de gré ou de force. Simple question à Brooks : pourquoi les États-Unis n'ont-ils pas imposé par le biais d'une action musclée ce modèle démocratique à leurs alliés arabes corrompus ? Tout simplement parce qu'un régime démocratique en Égypte ou au Koweït n'irait pas dans le sens de leurs intérêts stratégiques. Exiger la démocratie chez les Palestiniens traumatisés ne permet qu'une chose : de faire gagner du temps à Sharon. La “démocratie”, la “morale”, la “bourgeoisie” sont, pour Bush comme pour Brooks, de purs instruments sémantiques et conceptuels pour promouvoir, via le gigantesque appareil médiatique contrôlé par l’Amérique, une politique qui ne repose que sur la force, qui ne sert qu'à "booster" les intérêts égoïstes des États-Unis, excités de surcroît par les fureurs fondamentalistes.

    La critique que Brooks adresse aux Européens, qui refusent aujourd'hui d'agir, et son assertion, affirmée sans appel, qui prétend que cette volonté d'inaction s'enracine tout entière dans un ego mutilé et dépressif, recèle toutefois un authentique noyau de rationalité. Car cette faiblesse mentale, militaire et politique prêtée à l’Europe, l’empêche d'affirmer de manière impavide ses différences de vue et ses divergences d'intérêts avec les États-Unis. Sortir de ce dilemme, implique, pour l'Europe, de ne jamais abandonner son sens des complexités (ndlr : fruits de la croissance organique et de la longue histoire) et de ne pas abdiquer ses scrupules face aux simplismes apocalyptiques et manichéens des Américains, car un tel abandon et une telle abdication ne feraient qu'amplifier la suprématie américaine, déjà écrasante. Par ailleurs, les Européens ne peuvent plus, comme ce fut le cas jusqu'ici, se laisser totalement dominer par les États-Unis et subir un chantage perpétuel, pour les forcer à l’inaction.

    L'objectif stratégique est de paralyser l’Europe totalement

    Une première chose saute aux yeux, dès qu'on évoque ce dernier point : le déficit de confiance en soi, dont les Européens ne cessent de souffrir depuis plusieurs décennies, peut à tout moment se voir renforcer et consolider par une action stratégique et psychologique bien ciblée, venue des États-Unis, quand ceux-ci entendent maintenir l’Europe en état de faiblesse et quand ils ont intérêt à ce que d^es complexes de culpabilité affectent certains Européens, au point de les paralyser entièrement dans leurs actions. Par exemple : les hommes politiques américains ne cessent d’admonester l’Allemagne, de l'inciter à continuer à rejeter et à diaboliser son passé, font importer des produits “culturels” comme le débat sans fin qui ronronne autour des travaux de Goldhagen, des films comme La liste de Schindler ou Le soldat Ryan, quand ils réclament des dommages et intérêts aux firmes allemandes ou quand ils orchestrent, dans la presse américaine, des campagnes systématiques de dénigrement de notre pays, à propos d'un “néo-nazisme”, pourtant très hypothétique, qui relèverait la tête dans toute l'Europe centrale (les faiseurs d'opinion de nos pays prennent allègrement le relais de cette propagande). Toutes ces manœuvres doivent être considérées, puis critiquées et rejetées, car elles sont les éléments moteurs d'une guerre psychologique que mènent sans repos les États-Unis contre l'Allemagne et contre l’Europe.

    Ensuite, deuxième point : cette guerre psychologique, dans laquelle s'insère parfaitement l'article de Brooks dans Die Zeit, ne vise pas l’Allemagne en tant que telle — notre pays est trop petit dans la perspective des Américains, il n'est que quantité négligeable — mais vise toute concentration naturelle de puissance dans le centre de l’Europe et cherche à enrayer le moteur de l'unification européenne. L’objectif stratégique est de paralyser totalement l’Europe. Aucun des pays européens pris isolément ne pourra jamais s'opposer au colosse américain et constituer un contre-poids sérieux — cependant, une Europe unie pourrait parfaitement résister et faire miroiter une alternative. Dans une telle perspective, les querelles d'intérêts en Europe et les petites jalousies intestines de notre sous-continent sont pures mesquineries et reliquats d'un passé bien révolu. La polémique lancée par David Brooks contre l’Europe doit être perçue comme un signal d'alarme par tous les Européens qui veulent œuvrer dans le sens de l'unité.

    ► Doris Neujahr, Au fil de l'épée (supplément au n°56 de NSE), août 2002.

    (article paru dans Junge Freiheit n°29/juillet 2002)

    http://www.archiveseroe.eu/recent/29

  • Chronique de livre : Fanny Truilhé et Mathilde Gibelin "Tour d'Europe"

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    Fanny Truilhé et Mathilde Gibelin, Tour d'Europe

    (Les Amis du Livre Européen, 2015)

    Enfin nous pouvons lire le récit de ce fameux tour d'Europe à pied! La question sera donc : à quelle place insérerons-nous ce livre, à côté de quels autres ? Je crois que sa place serait dans la catégorie des "livres qui poussent à l'action". Ces derniers sont rares et précieux, et ont donc une place de choix. Dans sa longue formation, tout militant devra digérer les doctrines des uns et des autres, de la philosophie, des réflexions diverses, mais viendra parfois le moment où il recherchera des témoignages pratiques, plus proches de ses réalités quotidiennes, des ouvrages militants.

    Si je me suis tout de suite plongé dans la lecture de ce journal de bord, c'est que j'étais intrigué par la démarche en elle-même. Ayant entendu leur témoignage sur l'émission de radio Méridien Zéro, je trouvais que la réappropriation de sa terre par la marche était une idée audacieuse et tout à fait cohérente. Cela me rappela un passage marquant du roman Ravage de René Barjavel : "En une seconde, l'Amérique, tout à l'heure si proche, venait de reprendre sa place ancienne, à l'autre bout du monde. [...] Chacun allait se retrouver dans un univers à la mesure de l'acuité de ses sens naturels, de la longueur de ses membres, de la force de ses muscles."

    Car l'Homme en effet, est "la mesure de toute chose" et lire ce journal c'est un peu prendre la mesure de l'Europe grâce à nos deux vagabondes enracinées (le grand paradoxe indo-européen).

    Vous verrez qu'au bout de quelques pages, vous aurez peut-être envie de cesser la lecture ou de fermer le livre, non pas parce que la lecture est ennuyeuse, mais poussé(e) par l'envie de vous chausser solidement et d'aller découvrir la nature inexplorée qui vous entoure. Mais attention, on voit ici que nos aventurières sont formées (scouts depuis l'âge de 8 ans) et une telle marche n'est pas envisageable pour tout le monde. Le moindre désagrément peut vite devenir un cauchemar, loin de chez soi, lorsqu'il fait froid, humide, et que la nuit tombe sur le paysage désertique d'un pays inconnu. Chaussures trop petites, individus louches, toutes sortes de choses renversées dans son sac, froid, chaleur, neige, barrière de la langue, agacement vis à vis de l'autre, moustiques (!!!) on n'imagine pas toujours les difficultés qu'une telle aventure peut entraîner. L'écriture sous forme de journal permet de décrire et de transmettre parfaitement le stress et les inquiétudes de ces petits désagréments, mais aussi les joies des bonnes rencontres et des heureuses surprises. Tout au long du récit, vous découvrirez que nos jeunes filles ne se contentent pas d'un simple exploit sportif. Bien entendu, je parle de "simple exploit sportif", car des tours du monde, d'Europe, de France, à pied, à vélo, en stop, des traversés à la nage, ce n'est pas ce qui manque. Ces prouesses sont honorables, et bien que plutôt sportif je m'en sens parfaitement incapable. Ce que je veux dire par là, c'est qu'en plus d'un exploit physique et sportif, les filles ont réalisé un véritable acte politique et spirituel. C'est en cela que la démarche est cohérente et qu'elle n'entre pas du tout dans le cadre de cette société du spectacle et de la performance où l'on voit fleurir toutes sortes de records absurdes.

    Au-delà de la marche et des péripéties, le livre nous offre un tas de réflexions, parfois contemplatives, parfois personnelles, ou d'autres liées à notre identité européenne, accompagnées d'un certain nombre de références littéraires. C'est ce qui rend la lecture enrichissante car il m'aurait semblé rébarbatif de lire plus de 200 pages sur comment mettre un pied devant l'autre... Je vous rassure, ici ce n'est pas le cas!

    Autre chose, on pourrait se demander, en mauvaise langue, si "elles l'ont vraiment fait". Et bien oui, je crois qu'on peut dire qu'il s'agit d'un vrai tour du monde à pied. Même s'il y a quelques étapes en train ou en stop, cela se justifie toujours dans le récit. Donc non, si vous vous posiez la question, elles n'ont pas triché! Alors si 6000 kilomètres à pied vous paraissent encore insurmontables, du moins dans l'avenir proche, vous pourrez toujours lire ce Tour d'Europe préalablement paru en version numérique il y a quelques mois. En plus, les filles (je deviens familier avec elles mais pourtant je ne les connais pas vraiment), nous offrent la liste du matériel utilisé (très pratique si l'idée germe en vous) et un cahier photo très sympathique qui permet une immersion encore plus forte dans cette aventure.

    Franck / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • La presse française refuse de dénoncer le scandale lié au Planning familial

    Lu sur Reinformation.tv :

    "L’affaire dérange. Voyez ce titre de L’Express du 4 août dernier : « Etats-Unis : un militant anti-avortement accuse une association de vendre des fœtus. » C’est taillé sur mesure pour passer sous silence l’essentiel : le Planning familial des Etats-Unis – le puissantPlanned Parenthood auquel est associé le Planning français via la Fédération internationale qui regroupe ces institutions au niveau mondial – vend à profit des organes et des tissus provenant des « produits d’avortement ». Et la pratique a été mise au jour par un long travail d’enquête qui a déjà entraîné la mise en ligne de cinq vidéos tournées clandestinement par un homme de 26 ans, David Daleiden, qui y a consacré 30 mois de sa vie avec l’aide d’acteurs et de vidéastes qui ont fait un travail de professionnel. Tout pour essayer de minimiser le scandale !

    L’Expresspoursuit certes en soulignant que le sujet, qui occupe les médias américains depuis plusieurs semaines, a eu « l’effet d’une bombe ». C’est exact. De nombreux élus républicains, et une poignée de Démocrates ont remis en question le financement fédéral duPlanned Parenthood , sans succès face à l’engagement personnel de Barack Obama de ne pas priver le principal pourvoyeur d’avortements aux Etats-Unis de sa manne publique.

    La grande presse française, lorsqu’elle s’est enfin emparée du dossier, a adopté une position clairement tranchée: le Planning, c’est bien, et quoi qu’il fasse,c’est certainement pour la bonne cause, tandis que les méchants militants anti-avortement, par nature extrémistes, ne sauraient accuser une institution bienfaitrice des femmes qui au demeurant les aide à ne pas avoir besoin d’avorter…

    Voilà qui ne cadre guère avec les récits d’anciens employés repentis duPlanned Parenthood, tels Abby Johnson qui a su montrer à quel point l’avortement –payant puisque l’avortement en lui-même ne peut être financé par des deniers publics aux Etats-Unis –est une activité lucrative et recherchée par les cliniques qui poussent les femmes à passer à l’acte.

    La récolte et la vente de tissus et organes prélevés sur les fœtus avortés n’est qu’un pas supplémentaire dans l’horreur. Que lePlanned Parenthooden tire un profit est la question principale posée par Daleiden et son équipe duCenter for Medical Progress : l’avortement et le prélèvement d’organes à titre gratuit pour la recherche ne sont pas des délits aux Etats-Unis et la dénonciation d’un trafic lucratif est le seul angle d’attaque qui permette une action publique.Mais le vrai scandale, ce qui révolte véritablement tous ceux qui visionnent les petits films clandestins mis en ligne où l’on voit des responsables du Planning chercher le meilleur prix pour les organes fournis, c’est de voir comment les employés s’y prennent pour récupérer des foies, des poumons, des cœurs, des cerveaux, parmi des lambeaux de chair et des petits bras et des petites jambes parfaitement formés.

    C’est cela, l’horreur : on dépèce des cadavres, on se sert sur des êtres humains que l’on a au préalable tués. C’est le grand non-dit de cette histoire dans la grande presse de ce côté de l’Atlantique comme de l’autre. Si c’estL’Expressqui vous informe, vous apprendrez ceci : « Les organes et tissus fœtaux sont très demandés par les chercheurs, notamment pour trouver des vaccins ou étudier la maladie d’Alzheimer. Les dons ne se font qu’avec le consentement écrit des patientes ; leur vente est interdite, mais un dédommagement pour les frais encourus (administratif, transport…) est autorisé, et c’est ce dont le docteur parlait. Mais la nonchalance des médecins, aggravée par un montage sélectif, a gêné, y compris chez les partisans du droit à l’avortement. »

    Le seul problème serait donc la « nonchalance » des médecins et autres responsables interrogés. LePlanned Parenthoodagirait de manière parfaitement légale et pour le bien des malades…

    Mais comme le note LifeSite, lundi, le scandale dépasse largement ce que leCenter for Medical Progressa montré jusqu’ici (sachant que de nombreuses vidéos restent à publier). Le site provie américain note que la société StemExpress se fournit effectivement en organes et tissus fœtaux auprès du Planning, ainsi que le démontrent de nombreuses investigations médiatiques déclenchées par le travail de David Daleiden. On sait ainsi aujourd’hui, par exemple, que des tissus et des organes fœtaux fournis par des sociétés comme StemExpress sont utilisés, « manipulés » par des chercheurs publics et privés afind’« humaniser » des rats.Plus exactement : ces tissus et organes humains sont implantés dans des rats immunodéprimés, afin notamment de trouver un moyen de pallier le manque d’organes humains en vue de la transplantation.

    [...] LifeSite a publié lundi un autre article soulignant que deux agences fédérales ont participé au financement de l’achat de parties d’enfants avortés au cours de ces dernières sept années, pour un total de 300.000 dollars au moins. [...]"

    Michel Janva

  • 67% des Britanniques souhaitent que l’armée empêche les immigrés d’entrer au Royaume-Uni

    L’opinion publique britannique souhaite fortement que le Royaume-Uni envoie des troupes au nord de la France pour arrêter les migrants qui veulent entrer dans le tunnel sous la Manche. C’est ce que laisse apparaître un nouveau sondage qui fait grand bruit.

    L’enquête réalisée par YouGov constate qu’une écrasante majorité de 67 % de Britanniques sont favorables au déploiement de l’armée à Calais.

    Les résultats de ce sondage ont été publiés après que le Premier ministre David Cameron ait décrit l’afflux d’immigrés comme un «essaim» s’abattant sur le Royaume-Uni, tandis que le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Philip Hammond a publiquement considéré que les migrants « en maraude » menacent le niveau de vie des Britanniques.

    Pour l’instant, le Royaume-Uni a décidé d’envoyer des chiens renifleurs supplémentaires et des agents de sécurité privés à Calais pour aider les autorités françaises, vient d’annoncer le gouvernement.

    http://www.medias-presse.info/67-des-britanniques-souhaitent-que-larmee-empeche-les-immigres-dentrer-au-royaume-uni/36779

  • Le député Poisson a rencontré en Libye "des personnes sans aucune légitimité " selon F. Pucciarelli

  • 6e vidéo sur le trafic d’organes de bébés avortés par le Planning familial

    La sixième vidéo vient d’être publiée : c’est une interview avec une ancienne employée de StemCell Inc., chargée d’obtenir des échantillons sanguins sur les femmes qui avortent et des tissus fœtaux prélevés à la suite de l’intervention.

    Holly O’Donnell, qui se décrit comme « pro-vie », a quitté depuis cet emploi qui la mettait au contact de scènes profondément dérangeantes : cris et pleurs dans les établissements du Planned Parenthood où elle était chargée de procurer les organes pour sa société. Elle devait théoriquement obtenir le consentement préalable des mères. Dans la pratique, Holly O’Donnell a pu constater que des organes étaient souvent prélevés sans que les femmes n’en sachent rien – « et elles n’avaient aucun moyen de savoir », précise-t-elle.

    Une nouvelle ligne de défense du Planned Parenthood est en train de tomber avec ce témoignage : alors que les responsables des avortoirs affirment qu’ils demandent toujours le consentement des patients en vue de procurer des échantillons pour la recherche, voici une indication sérieuse selon laquelle ils ont menti. 

    Elle explique comment le matin, les personnes représentant les sociétés, universités et autres institutions qui récupèrent les organes viennent exposer leurs demandes du jour : un fœtus de quinze semaines, tel organe en bon état…Une feuille de commande est réalisée et comparée avec les avortements programmées du jour : jusqu’à 40 par jour, dans les cliniques du Planning implantées dans des zones pauvres.

    Loin de se préoccuper du sort des femmes, les employées du Planning ne cherchent que le profit, accuse Holly O’Donnell.

    Michel Janva