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  • Allemagne : Des opposants à la propagande LGBT dans les écoles sont la cible d’agressions

    Au cours des deux dernières semaines, deux militants pro-famille bien connus en Allemagne ont été victimes d’agressions.

    Préalablement, le 14 octobre, une pièce intitulée FEAR et jouée à Berlin prenait publiquement pour cible différentes personnalités connues comme des défenseurs de la famille et des opposants à l’enseignement de la théorie du genre et à la présence LGBT dans les écoles. Birgit Kelle, Gabriele Kuby, Hedwig von Bevoerfoerde, Beatrix von Storch et Frauke Petry étaient représentés par des acteurs apparaissant sur scène sous leurs noms avec des photos d’eux couvrant leurs visages. Ces personnalités étaient représentés en zombies haineux et agressifs. Et il était dit qu’il fallait viser ces zombies à la tête et qu’alors seulement ils seraient vraiment morts.

    Une semaine plus tard, la voiture de Beatrix von Storch était la cible d’un incendie criminel. La semaine suivante, c’était la voiture de Hedwig von Beverfoerde qui était incendiée et ainsi qu’un des bâtiments de son entreprise familiale qui a été complètement détruit. Le lendemain, une lettre de menace anonyme est apparue sur Internet, affirmant que ces personnes étaient des cibles parce qu’elles organisaient des manifestations régulières à Stuttgart contre la mise en œuvre d’un programme scolaire LGBT.

    Le Dr Josef Bordat a dénoncé cette attaque criminelle sur son blog, ce qui lui a valu d’être à son tour immédiatement menacé de mort. Il a préféré suspendre temporairement son blog par crainte d’agression physique.

    http://www.medias-presse.info/allemagne-des-opposants-a-la-propagande-lgbt-dans-les-ecoles-sont-la-cible-dagressions/42611

  • [Entretien] Pierre Manent à L’Action Française : « J’invite les musulmans à la "conversion à la France". »

    Philosophe, ancien directeur d’études à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales), Pierre Manent vient de publier un essai traitant de la place de l’islam et des musulmans dans la nation. Il a bien voulu répondre à nos questions.

    L’AF 2919 : Votre livre Situation de la France, heurte le consensus sur l’invocation des valeurs républicaines et de la laïcité. D’aucuns vous ont également reproché de faire le jeu du communautarisme musulman…

    Pierre Manent : J’’essaie de partir de la situation présente. De la situation extérieure d’abord, qui se caractérise par la pression sur l’ Europe d’un monde arabo-musulman en pleine décomposition-recomposition et traversé de mouvements que personne ne semble capable de maîtriser. De la situation intérieure ensuite : nos concitoyens musulmans sont nombreux, ils participent à la vie économique et sociale, mais beaucoup moins à la vie civique et politique. De sorte qu’ils forment une communauté passablement refermée sur elle-même et sur ses mœurs. Que faire dans ces conditions ? Ou on ne fait rien, ce qui n’est guère possible compte tenu des frictions et frustrations diverses qui se manifestent dans toutes les parties du corps social. Ou on compte sur les effets heureux de la laïcité, qui est censée résoudre le problème en séparant la société de la religion, ici spécialement de la religion musulmane. J’objecte à cette thèse que la laïcité n’est pas faite pour cela. Elle sépare l’ État et l’institution religieuse, elle n’a pas pour vocation d’exclure la religion de la vie sociale.

    Donc, et c’est la direction que je propose d’emprunter, au lieu de prétendre réformer l’islam par l’imposition de normes dites laïques, on procéderait indirectement, en incitant les musulmans non pas d’abord à abandonner les mœurs qui nous choquent ou nous froissent, mais à inscrire leur vie, leur avenir et celui de leurs enfants dans la nation française. Pour ce faire, ils devraient bien sûr prendre leur indépendance à l’égard des pays et institutions du monde arabo-musulman dont ils sont aujourd’hui excessivement dépendants. La désorganisation croissante de l’Union Européenne et la décomposition du monde arabo-musulman nous incitent à chercher les voies d’une ré-association dont la nation est le cadre naturel. Les musulmans français y sont-ils prêts ? Je ne sais. En tout cas, c’est une voie qui n’ a pas été essayée, nos gouvernements et les institutions dites représentatives des musulmans français s’accordant pour ne rien faire et laisser chacun sur son quant à soi.

    Selon quelle(s) modalité(s) l’islam peut-il faire partie du paysage dans un pays que vous dites vous-même « plein » et sans que le compromis passe pour un acte de faiblesse ou un abandon de notre identité ?

    Entretien paru dans L’Action Française 2919 La suite ici

  • Gouvernance mondiale : l’étau se resserre

    Cela commence en avril 1945 avec la création des Nations unies, moins de trois mois après le partage du monde à Yalta….

    Redisons-le une nouvelle fois à ceux auxquels cela aurait pu échapper : « Nous aurons une gouvernance mondiale, j’ignore si cela sera avant ou après la Troisième Guerre mondiale, mais nous l’aurons. »


    Tel est l’oracle de notre gourou cosmoplanétaire, conseiller très prisé de nos derniers présidents, Jacques Attali. Pour ce qui est de la gouvernance mondiale, nous en voyons se déployer tous azimuts depuis quelques décennies des pseudopodes particulièrement actifs. Cela commence en avril 1945 avec la création des Nations unies à la conférence de San Francisco, moins de trois mois après le partage du monde à Yalta. Les vainqueurs ne perdent pas de temps et la course à la domination mondiale est engagée (1).

    Car l’ONU, derrière sa façade de verre new-yorkaise, est l’atelier du Nouvel ordre mondial qui, sous couvert de « construire la paix » (le peacebuilding), vise en réalité au grand remplacement des États souverains par la chimère d’une souveraineté collective. Autrement dit, l’établissement d’une bureaucratie céleste à échelle planétaire. Ce worldbuilding s’édifie pas à pas et sous nos yeux. Dépourvus d’une vision panoramique, nous n’en percevons que des segments discontinus sans liens immédiatement discernables entre eux. Mais en se donnant la peine de rétablir la séquence historique, il est aisé de voir où nous allons et où l’on nous conduit. Un mot, un seul, définit alors ou désigne le paradis qui nous est promis : totalitarisme !

    Ayons à l’esprit que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dispose de moyens juridiques et coercitifs de nature dictatoriale pour faire massivement vacciner contre leur gré ou confiner manu militari des nations entières sur la simple présomption de risque épidémique (2). Dans le même ordre d’idée, le super-groupe de pression international des tenants du réchauffement climatique d’origine anthropique va à grands frais tenir sa grand-messe à Paris fin novembre. Avec pour objectif d’aboutir à un accord applicable à tous les pays afin de limiter le réchauffement mondial à 2 °C.

    Le dérèglement climatique est, certes, indéniable, il est cependant facile de discerner ce qui se profile derrière les intentions affichées de réduire l’empreinte carbone de tout un chacun. Se dessinent, en effet, de nouveaux moyens, au nom du bien commun et du salut écologique, d’engraisser quelques oligopoles, de servir de prétexte indiscutable à de nouvelles taxations et, pire, à une mise sous tutelle renforcée de nos activités industrielles et individuelles.

    Notons, au passage, sans en tirer aucune conclusion prématurée, que si les glaces terrestres régressent, ce n’est pas toujours le cas sur les mers et océans polaires. Ainsi, en 2013, la calotte glaciaire arctique avait augmenté au cours de l’été de près de 60 %, soit 2 383 000 km2, l’équivalent de la moitié de l’Europe ! Rebond spectaculaire après la fonte record de 2012 et six ans après que la BBC eut annoncé que, justement en 2013, le réchauffement devait avoir fait disparaître complètement les glaces estivales. C’est dire la complexité de phénomènes dont l’instrumentation est orchestrée à des fins d’ingérence croissante dans les affaires des peuples, avec pour destination finale leur étroit corsetage par d’intransgressibles lois supranationales.

    Quant à la Troisième Guerre mondiale, elle n’est évidemment pas à venir puisqu’elle a déjà commencé. En Syrie, ce sont au bas mot quarante nationalités dans les divers camps qui s’affrontent. À telle enseigne qu’au sein de l’État islamique, des takfiristes tchétchènes combattent aux côtés d’Ouïgours turcophones venus des steppes asiatiques. D’où l’engagement de la Russie et la vigilance rapprochée de la Chine. La gouvernance mondiale avance donc sur deux fronts, celui de la République universelle par le truchement des Nations Unies et des conférences internationales, et sur celui des guerres chaudes, lesquelles dessinent une ceinture de feu, de la mer du Japon au golfe de Guinée.

    Jean-Michel Vernochet
    30/10/2015

    Notes:

    1. James Burnham, proto-idéologue du néo-conservatisme, The Struggle for the World, 1947, New York, et à Paris sous le titre de Pour la domination mondiale.
    2. L’OMS ne vient-elle pas de décréter, ce 26 octobre 2015, que la consommation de produits carnés transformés (charcuteries, etc.) ou non est fondamentalement carcinogène ! La tyrannie hygiéniste avance à grands pas.

    Source : Boulevard Voltaire
    http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelvernochet/gouvernance-mondiale-letau-se-resserre,214919

    http://www.polemia.com/gouvernance-mondiale-letau-se-resserre/

  • Métissage : « Très jeune, il a été en indélicatesse avec ses origines »

    Yunes, SébastienIls n’ont rien vu venir. Pourtant leur fils avait tout prévu. Un samedi soir d’automne, Yunes rend visite à son père, Armand*, comme il en a l’habitude. Il fait sa prière, reste une heure et s’en va. Nous sommes le 1er novembre 2014. Armand ne reverra plus son fils. Le lendemain matin, accompagné de sa femme et de sa fille, le jeune homme quitte Besançon, direction la Syrie. Les parents de Yunes mettront de longues semaines à réaliser l’impossible. Leur fils unique a rejoint les rangs de l’Etat islamique il y a maintenant un an. Lui qui fait «comme si tout était normal» à Raqqa. Lui qui a reçu les photos de décapitation envoyées par Yassin Salhi, l’auteur présumé de la tentative d’attentat à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère.

    (…) C’est peut-être ce reniement des origines familiales qui va déboussoler Yunes. «Très jeune, il a été en indélicatesse avec ses origines», confie son père plusieurs fois lors de nos conversations. A 7 ans, le gamin choisit son deuxième prénom, Sébastien, pour se présenter à ses copains du camping. «Je criais : “Yunes !” Il ne tournait pas la tête», note le jeune retraité de l’enseignement privé, rencontré chez lui, à Besançon. Nejma, qui a fait le déplacement depuis Vesoul, précise : «Par la suite, ça a été tout l’inverse. Son drame, c’était de ne pas être typé arabe comme moi.»

    Plus tard, Yunes remerciera sa mère de l’avoir circoncis à 7 ans. «Nous avons fait ça pour des raisons médicales, mais grâce à ça, Yunes se sentait musulman», analyse Nejma. Il faut dire qu’à l’école, surtout au lycée, les copains de Yunes sont musulmans. « Pour lui, comme j’étais algérienne, il était musulman. C’était naturel », rapporte sa mère.

    Source via FDS

    http://www.contre-info.com/metissage-tres-jeune-il-a-ete-en-indelicatesse-avec-ses-origines

  • Les clandestins n’ont pas fini d’envahir l’Europe

    NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    C’est l’objet d’une bataille des chiffres entre différents organismes. Le Haut Conseil de l’ONU pour les réfugiés, le HCR prévoyait que 700 000 clandestins traverseraient les frontières illégalement. Les États — eux — annonçaient candidement le nombre de réfugiés qu’ils accueilleraient sans parler de l’immigration illégale…

    Quel bilan pouvons-nous faire de l’immigration massive sur notre continent ?
    Le bilan de la situation n’est pas très réjouissant. Depuis 2015, plus de 800 000 entrées illégales ont été dénombrées au sein de l’Union européenne. Tous les mois un nouveau record mensuel est atteint, le dernier étant 218 000 clandestins en octobre. Selon Fabrice Legerri, le patron de Fontex, agence européenne de surveillance des frontières, l’Europe doit s’attendre à de prochains mois difficiles. Selon lui, je cite : « Les États européens doivent se préparer à l’idée qu’une situation très difficile nous attend dans les prochains mois ». Malheureusement, Fontex n’a pas le pouvoir de rejeter les immigrés en dehors du territoire européen.

    Quelles décisions sont prises pour mettre fin à ce flux incessant ?
    L’Europe s’obstine encore et toujours à accueillir tout le monde même si elle est obligée d’interner les nouveaux venus dans des camps. Mais les centres d’accueil sur les îles grecques et en Sicile sont un peu submergés. Néanmoins, le patron de Fontex semble s’indigner face au manque de réaction de la part des États européens. Il préconise d’enfermer les étrangers en situation irrégulière afin d’organiser leur rapatriement.

    Pourquoi la situation ne s’améliore-t-elle pas ?
    Selon Frontex, « il y a plusieurs raisons à cette hausse spectaculaire — une situation dramatique en Syrie, en Érythrée, au Soudan du Sud, en République démocratique du Congo, en Irak, combinée au fait que la Libye est de facto un État défaillant où la loi n’est pas appliquée ». Notons que la responsabilité des États occidentaux dans la situation politique catastrophique de ces pays n’est pas négligeable. Depuis le début de l’année, en traversant la mer Méditerranée, 3 440 personnes sont mortes ou portées disparues selon le Figaro. La plupart passent la Méditerranée orientale.

    http://fr.novopress.info/

  • Le Réseau des Solutions pour le Développement Durable : un programme de gouvernement mondial

    Soit, la Théorie du Complot est un mythe imaginé par des cerveaux malades d'extrême droite et, tous les gens intelligents le savent, cela n'existe pas. M Jeffrey Sachs, par exemple, n'appartient à aucune cabale et sans doute est-il un personnage fictif inventé pour les besoins de la cause. En tout cas, cette espèce de Henry Kissinger, qui appartient d'ailleurs à la même confrérie, que l'on voit glisser depuis des années dans toutes les lignes de fracture d'un monde incertain et se mêler de toutes les situations troubles de la planète, de tous les forums, de tous les conclaves, de toutes les conférences, ombre discrète que très peu soupçonnent, est à la fois un des personnages les plus mystérieux et un des plus importants de la planète onusienne. Au point de mériter enfin qu'on braque sur lui les projecteurs qu'il abhorre.

    Voici ce qu'en août 2012 il disait du réseau des Solutions pour le Développement Durable dont Ban Ki Moon venait de le charger dans le cadre de sa fonction de directeur du Programme de Développement du Millenium : « Depuis 1992, date à laquelle s'était tenu le Sommet de la Terre à Rio, le monde n'a pas réussi à répondre à certains des problèmes sociaux et environnementaux les plus pressants auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés. » Ce qui n'était pas pour lui plaire, l'incitant à ajouter : « On ne peut continuer à ignorer cette situation. Nous devons faire participer la communauté scientifique et technique et tirer parti de l’expertise technologique du secteur privé et de la société civile afin de trouver et de mettre en œuvre des solutions pratiques. »

    A la suite de quoi il allait publier les 17 chapitres qui composent cet incroyable agenda de domination bureaucratique et autocratique mondiale en cours d'exécution à travers le monde, sans que nous en ayons la moindre idée. Le 25 septembre 2015, les dirigeants des 193 Etats membres, dans l'ignorance absolue de leurs citoyens, ont ainsi adopté ce qui est présenté par ses auteurs eux-mêmes comme « un agenda véritablement universel de développement global transformatif ». Un agenda « qui va s'étendre sur 15 ans et a pour but de guider la communauté internationale et les gouvernements nationaux sur un chemin menant vers un développement durable qui ne laissera personne à la traîne ».

    Voici les 17 règles auxquelles l'ONU entend soumettre au cours des quinze prochaines années tous les peuples de la terre.

    1. Mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes et en tous lieux.

    2. En finir avec la faim, réaliser la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable.

    3. Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être pour tous et à tous les âges.

    4. Assurer une éducation de qualité et achevée.

    5. Compléter l'égalité des sexes et donner du pouvoir à toutes les femmes et toutes les filles.

    6. Assurer l'approvisionnement et l'administration durable de l'eau et de l'assainissement pour tous.

    7. Assurer l'accès pour tous à une énergie abordable, sûre, durable et moderne.

    8. Promouvoir une croissance économique soutenue, complète, durable, un plein emploi productif et un travail décent pour chacun.

    9. Construire une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation complète et durable et favoriser l'innovation.

    10. Réduire l'inégalité dans et entre les pays.

    11. Rendre les villes et les agglomérations humaines auto-suffisantes sécurisées, résilientes et durables.

    12. Assurer des schémas de consommation et de production durables.

    13. S’engager dans une action urgente pour combattre le changement climatique et ses impacts. (« Note : étant admis que la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique est le premier forum international et intergouvernemental pour la négociation de la réponse globale au Changement Climatique ». Ne pas oublier par conséquent que tout cela relève d'une globalisation autoritaire placée sous le diktat de l'ONU).

    14. Protéger et utiliser de façon soutenable les océans, les mers et les ressources maritimes pour un développement durable.

    15. Protéger, restaurer et utiliser de façon durable les éco-systèmes terrestres, administrer les forêts de façon durable, combattre la désertification, arrêter et inverser la dégradation des terres et stopper les pertes de biodiversité.

    16. Promouvoir des sociétés pacifiques et autonomes dans le cadre du développement durable Donner à tous un accès à la justice. Et construire à tous les niveaux des institutions efficaces, responsables et indépendantes.

    17. Renforcer les moyens de sa mise en œuvre et revitaliser le partenariat global pour le développement durable.

    On pourrait rire de ce charabia de bureaucratie mondialiste, railler ces lapalissades en filées comme des perles. On pourrait même ajouter quelques articles du genre « poursuivre l'émancipation des peuples colonisés dans la voie du développement durable, par une aide technique adaptée au changement climatique, dans le cadre d'une globalisation résiliente, soutenable,  inclusive  et équitable ». Eté... gardons-nous en. Tout cela est très sérieux. Derrière ce qu'on pourrait prendre pour une mauvaise plaisanterie, des forces considérables sont au travail : ils entendent imposer au monde ce programme. Peut-être pas en quinze ans, comme ils le braillent, mais ils s'y efforceront. Il faut d'ailleurs savoir qu'il ne s'agit là que des 17 têtes de chapitres. Derrière lesquelles défile ce qui est un véritable programme de gouvernement et d'administration mondiaux qu'il n'est pas question pour les pays, les nations et les peuples de contester en quoi que ce soit Pourtant il est intéressant de constater que le maître d’oeuvre de ce factum, Jeffrey Sachs, ne dit pas un mot de ce qui est au cœur de la plupart de ses interventions dans les débats, conclaves et conférences globalistes auxquels il participe : la réduction autoritaire de la natalité du Tiers Monde et le reflux draconien de la démographie mondiale qu' il tient avec ses amis socialistes internationaux comme une des causes majeures de la pollution planétaire et du changement climatique anthropique.

    Un discours pour les élites, un autre pour la populace. Ainsi parle le Jiminy Cricket de Bergoglio. Celui qui depuis quelques mois lui souffle le programme Climat, anti-capitaliste et escrologique qui surprend de plus en plus de gens. Lesquels croient entendre de cette bouche de Jésuite célébrer la Théologie de la Libération si chère à don Helder Camara, l'évêque rouge de Rio.

    René BLANC. Rivarol du 22 octobre 2015

  • Justice : mieux vaut taper dans un ballon que d’avoir risqué sa vie pour la France

    Convocation à 9 heures pour M. Benzema… Débarquement d’une escouade de gendarmes avant 8 heures à leurs domiciles pour deux anciens pilotes de chasse ayant porté l’arme nucléaire pour la France !
     
    Existerait-il des juges qui se font un malin plaisir de faire plaquer leurs prévenus contre un « mur dès qu’on » leur présente d’anciens militaires ayant levé haut les valeurs de la France au péril de leur vie tandis que d’autres sont pleins d’attentions lorsqu’il s’agit d’une (sacrée) vedette qui, par le passé, n’a pas fait que donner des coups avec ses pieds dans un ballon ?

    Lire la suite 

  • Du sursis pour un pédophile de l'Education nationale

    Le condamné (63 ans) a reconnu les faits :

    « Je voulais jouer au professeur d’éducation sexuelle. Je n’ai plus de sexualité depuis trois ans, mais ça n’explique pas tout. Depuis trois ans, je suis sur une pente descendante, je me suis mis à délirer ». 

    Le procureur requiert deux ans de prison dont un avec sursis, ainsi qu‘une interdiction d‘exercer une profession en lien avec des mineurs. Le tribunal a finalement condamné Jean-Paul à 18 mois de prison avec sursis, ainsi que son inscription sur le fichier des auteurs d‘infractions sexuelles et l‘interdiction définitive d‘exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact avec les mineurs.

    Michel Janva  

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jean-Pierre Stirbois, militant nationaliste exemplaire...

    Par Robert Spieler

    Article publié dans Rivarol

    (n°3010, août 2011)

    Après avoir consacré, il y a quelques semaines, un long article à François Duprat, Le Monde Magazine du 16 juillet réserve sa « une » à « Jean-Pierre Stirbois, l’apparatchik ». C’est le 11 septembre 1983 qu’une liste de rassemblement qui compte des chiraquiens, des centristes et des frontistes, dont le numéro deux du Front national, emporte la mairie de Dreux. La foule scande : « Stirbois, fasciste, assassin ! Stirbois, salaud, le peuple aura ta peau ! ». Une semaine auparavant, avait eu lieu le « coup de tonnerre de Dreux », où la liste Stirbois obtenait près de 17% des suffrages au premier tour, obligeant les droites à fusionner avec le FN. L’aventure débuta à Dreux. Le Pen ne s’était pas déplacé pour soutenir Stirbois. Il était en vacances. Cette victoire fut celle de Stirbois…

    Jean-Pierre Stirbois est un fils d’ouvrier, né en 1945. Adolescent, il est proche de l’OAS-Métro-Jeunes et participe en 1965 à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont Jean-Marie Le Pen est l’animateur. L’échec de Tixier va entraîner une lutte fratricide entre ce dernier et Le Pen. Stirbois choisit Tixier et va contribuer à créer le mouvement Jeune Révolution, mouvement « solidariste », dont l’idole est Pierre Sergent. L’Union solidariste adhérera en bloc, en 1977, au Front national, dont Stirbois prendra rapidement et efficacement la charge du secrétariat général. Près de 35 ans plus tard, cela suscite encore des rancoeurs chez ceux qui avaient été mis en touche, rancoeurs qui s’expriment aujourd’hui, dans un récent courrier des lecteurs à Rivarol, où Stirbois est accusé d’être un agent sioniste, son vrai nom étant Stirnbaum ! Notre ami David Veyssere m’a envoyé ce commentaire :« Voir dans le patronyme de Stirbois une origine juive, c’est de la billevesée pure. Cet anthroponyme est authentiquement un patronyme du Nord des Gaules, mélange de franc et de gallo-romain, qui signifie « taureau des bois », stir signifiant taureau dans les langues franques et germaniques. Le Monde reprend quelques assertions tout à fait mensongères et hautement fantaisistes en prétendant que Stirbois était pro-israélien et récusait toute connotation fascisante. Ayant été très proche de Jean-Pierre Stirbois, quand nous siégeâmes ensemble sur les bancs de l’Assemblée nationale, et ayant passé maintes soirées avec lui, je puis témoigner que ces accusations sont totalement absurdes. Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, qui fut l'un de ses plus proches amis, en une période difficile de la vie privée de Stirbois, peut en témoigner amplement. Non, Jean-Pierre Stirbois n’était ni sioniste, ni au demeurant pro-arabe, il était nationaliste français, entouré de cadres radicaux, issus pour beaucoup du PFN (Parti des Forces Nouvelles), du GRECE, et bien sûr du mouvement solidariste. Voilà la vérité.

    Stirbois, nationaliste populaire

    Stirbois exécrait le bourgeoisisme et l’esprit de collaboration. Aux élections cantonales de 1985, il avait défendu l’idée que le Front n’appelle pas à voter pour la droite au second tour. En 1988, au second tour de l’élection présidentielle, où Le Pen avait obtenu 14% des voix, il prône le vote Mitterrand, suivant l’adage : « National au premier tour, socialiste au second ». Le Pen, qui voulait appeler à voter Chirac, finit par prôner l’abstention ou…le vote Chirac.

    Une anecdote : Au lendemain de notre élection, en 1986, à l’Assemblée nationale, Le Pen a une riche idée. Celle d’organiser une réception au pavillon d’Ermenonville, au Bois de Boulogne. Dans le registre somptueux, feux d’artifice, et tout le reste. Toutes les personnalités, tous les ambassadeurs y sont invités. Tenue de soirée, c'est-à-dire smoking, de rigueur. Cela nous scandalisa. Quoi ? Nous qui affirmions représenter la droite sociale et populaire auprès de nos électeurs, nous plier aux simagrées de la bourgeoisie bling-bling ? De ces parvenus ? Pas question ! Aucun ambassadeur, au demeurant, sauf celui d’Uruguay, proche de la secte Moon, ne fit une apparition. Il est vrai que Le Pen avait établi d’étroites relations avec la secte Moon, dont il fit élire le dirigeant français, Ceyrac, le neveu de l’ancien patron du patronat, à l’Assemblée nationale. Comme seule personnalité, le Bao Daï, l’antique empereur du Vietnam… Jean-Pierre Stirbois, ainsi que les députés de la sensibilité nationale et sociale refusèrent de s’y rendre. Pour ma part, jamais avare d’une provocation, je m’y rendis … en costume et non en smoking. J’étais le seul. Fureur de Le Pen qui m’envoya le lendemain un mot manuscrit : « Tu aurais du m’en parler ; il existe au groupe (parlementaire) une petite caisse pour députés nécessiteux ». Je lui répondis derechef : « Je suis désolé, mais ayant été élevé à la bière et à la choucroute en Alsace, je ne connais pas les mœurs de la bourgeoisie parisienne. »Ambiance…

    Mégret et Stirbois

    Le Pen ne pouvait pas tolérer un Etat dans l’Etat, un militant pur et dur, insensible au découragement, qui ralliait une grande partie des militants du FN. Stirbois était un remarquable organisateur, qui savait galvaniser ses fidèles, des fidèles prêts à le suivre jusqu’au bout. Ce n’était sans doute pas un chef de peuple, mais nous n’en étions pas là… Le Pen, qui voyait d’un mauvais œil son influence grandissante (Stirbois était sans doute le seul que Le Pen craignait), eut l’idée de créer la grande zizanie en nommant Bruno Mégret, délégué général chargé de sa campagne présidentielle. Bruno Mégret est un homme de grande valeur, excellent organisateur, avec une capacité conceptuelle que n’avait sans doute pas Stirbois. Les deux étaient faits pour se compléter. Ce ne fut pas le cas. Sous l’œil attendri de Le Pen, qui ne faisait évidemment rien pour arranger la situation, les tensions prirent de l’ampleur. Le Pen régnait, ou du moins voulait régner en maître… J’avais essayé, très naïvement, de rapprocher les deux hommes. Peine perdue. Stirbois m’en avait même tenu grief.

    La mort de Stirbois

    Stirbois s’était lancé à corps perdu dans la campagne pour le « non » au référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie. A peine de retour d’un voyage éreintant, début novembre 1988, il tient un meeting à Dreux. Il déclare être prêt à retourner en Nouvelle-Calédonie « mettre sa peau au bout de ses idées. »Tard dans la nuit, il reprend la route dans sa Golf GTI et, s’étant sans doute endormi au volant, percute un arbre. Les complotistes y verront bien sûr un assassinat. Absurde. En tout cas, le lecteur me pardonnera de ne pas donner de détails, ce fut un honteux soulagement chez certains proches de Le Pen, qui sablèrent le champagne. Restait à décider rapidement qui serait le secrétaire général qui remplacerait Jean-Pierre Stirbois. Deux candidats étaient en lice : Bruno Gollnisch et Carl Lang. C’est dans les toilettes du funérarium que Le Pen annonça aux deux candidats potentiels son choix. C’était Carl Lang, qui était plus jeune, et dans son esprit plus malléable (la suite prouvera le contraire), Bruno Gollnisch étant considéré comme trop proche de Stirbois. Le Pen voulait tourner la page et éviter que se constitue au sein du FN un groupe de pression des amis de Stirbois…

    Les obsèques eurent lieu à l’église Saint Augustin, en présence de tous ses fidèles, et de ceux qui ne l’étaient pas. Et de ceux et surtout celle qui trahirent honteusement sa mémoire. Mais ceci est une autre histoire… Les amis de Jean-Pierre Stirbois, dont Christian Baeckeroot, Jean-Pierre Revaud, Bernard Antony, voulaient porter son cercueil. Le Pen s’y opposa. Marie-France Stirbois se jeta en larmes aux pieds de le Pen pour le supplier d’accepter. Il finit par y consentir…

    Le 27 novembre 1988, 20 jours après le décès de Stirbois,National Hebdo organisa une grande réunion en hommage à Jean-Pierre Stirbois, à la Mutualité. Les organisateurs en étaient Roland Gaucher, directeur de NH et Roland Hélie. Le Pen y était totalement opposé, et fit tout pour empêcher les militants de s’y rendre, interdisant aux permanents du FN de participer à cette manifestation. Roland Gaucher ne plia pas, de même qu’un nombre considérable de militants. La Mutualité était bondée. Une émotion indescriptible… Roger Holeindre salua celui qui a« chassé du FN les incapables et les voyous pour bâtir un parti pur et dur ». Le Pen n’y vint pas… Et les incapables et les voyous revinrent au Parti…

    Et si Stirbois avait vécu ?

    L’uchronie, c'est-à-dire la tentation de refaire l’histoire, est évidemment une tentation absurde. Mais tellement tentante…Que se serait-il passé si Stirbois avait vécu ? Je fais le pari qu’il y aurait eu une guerre, instrumentalisée par Le Pen, entre lui et Mégret. Quel que soit celui qui l’aurait emporté, les conséquences auraient été les mêmes. Si Stirbois l’avait emporté, il aurait fini par subir les mêmes humiliations, les mêmes avanies que celles que Bruno Mégret eut à subir. Et il aurait réagi de la même façon. Jacques Doriot avait écrit un livre dont le titre est Nous ne sommes pas un peuple d’esclaves. Stirbois n’avait pas un tempérament d’esclave. Et ceux qui le suivaient, pas davantage. Jamais Stirbois n’aurait accepté cet épouvantable népotisme, cette ambiance monégasque, décadente, orientale dans laquelle se complait Le Pen. Et pourtant, quel talent d’orateur, quel charisme, quel courage ! Quel dommage ! Il est vrai qu’il est rare qu’un chef de peuple apparaisse. Peut-être tous les siècles, ou tous les deux siècles ? Un chef de peuple milliardaire, cela n’existe au demeurant pas. Lorsqu’il fut officiellement l’héritier de Lambert, qui lui léguait sa fortune pour poursuivre et amplifier le combat nationaliste, des cadres de son mouvement, heureux, lui proposèrent diverses actions de propagande et de militantisme. Un des dirigeants présents me l’a raconté. Le Pen répondit, pointant les index de ses deux mains sur sa poitrine : « Cet argent est à moi, à moi… »

    J’avais suivi avec une grande attention la révolte des militants qui suivaient Bruno Mégret. Pouvait-il réussir ? Avait-il raison de se lancer dans cette aventure ? Jean-Pierre Stirbois, si cela avait été lui, aurait sans doute subi les mêmes conséquences. Première étape : Elimination des fidèles au sein du Mouvement. Les salariés fidèles au futur « traître » sont virés. Que faire ? L’accepter, c’est passer pour un salaud et un lâche qui ne défend pas ses hommes. Alors ? Tenter de prendre le contrôle d’un parti statutairement ultra verrouillé ? Cà ne marche pas. Et puis, se soumettre, et se retrouver en douzième place, celle de Judas, sur la liste européenne ? Ridicule. Seconde solution : quitter avec les meilleurs, les plus déterminés, les plus combatifs, les plus nombreux le mouvement, mais, l’expérience l’a prouvé, cela ne marche pas davantage, car la marque prime le talent. Bruno Mégret n’avait le choix qu’entre deux décisions désastreuses. Ce fut le talent de Le Pen de le pousser ainsi à une faute impossible à éviter. Jean-Pierre Stirbois, nonobstant son talent, se fût retrouvé dans la même nasse…

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