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  • 11 Septembre: la voix dissonante de Rebekah Roth

    Interview de l’ancienne hôtesse de l’air Rebekah Roth, diffusée le 10 septembre 2015 sur le site américain SGTreport.com et sous-titrée en français par E&R Traductions : 

    Commentaire de Laurent Guyénot

    Rebekah Roth était hôtesse de l’air (stewardess) jusqu’en 2004. Son expertise professionnelle lui a permis de remarquer puis analyser des anomalies dans l’histoire officielle des attentats du 11 Septembre. À en juger par le grand nombre d’interviews données par Roth, sa contribution impulse un nouveau souffle à la recherche, et en tout cas ajoute une pièce importante au puzzle.

    Roth a résumé ses trouvailles sous la forme de deux romans, intitulés Methodical Illusion (2013) etMethodical Deception (2015). On peut critiquer ce choix, mais il lui a permis de toucher un large public.

    Certaines informations données ici par Roth ne sont pas nouvelles, d’autres méritent d’être vérifiées, corrigées ou relativisées. Mais ce qu’elle apporte de nouveau est crucial : il s’agit d’abord d’éléments passés inaperçus dans les communications téléphoniques des passagers (communications qui, comme on le sait et comme le confirme Roth, étaient strictement impossibles en 2001). Sur la base de ces éléments, Roth propose une réponse plausible à une question que beaucoup se posent : si les avions de ligne prétendument détournés (UA93 crashé à Shanksville, AA77 sur le Pentagone, AA11 encastré dans la Tour Nord, UA175 dans la Tour Sud) n’ont pas terminé leur vol là où on l’a dit, que sont-ils devenus, et que sont devenus leurs passagers ? Il est acquis, en effet, qu’aucun avion ne s’est crashé à Shanksville et que l’engin qui a percé plusieurs murs du Pentagone ne peut être un avion. Quant aux Tours jumelles, les avis divergent, mais il est en tout cas établi que les vitesses enregistrées (impossibles à basse altitude) et la précision des frappes exclut qu’il s’agisse de Boeing 767 (sans même parler de la capacité des « pirates » de les piloter).

    L’information cruciale sur laquelle repose l’hypothèse de Roth est que les Boeing 767 et 757 en question étaient équipés d’un système de pilotage à distance de type drone (flight termination/interruption system), conçu pour permettre de prendre depuis le sol le contrôle total de l’avion en cas de… détournement par des terroristes, par exemple. L’activation de ce système coupe instantanément le transpondeur, faisant ainsi disparaître l’avion des radars primaires, et privant les pilotes de tout moyen de communication, y compris de la possibilité de lancer un SOS. Cette donnée prend un sens accru lorsqu’on sait par ailleurs que ce système installé depuis peu sur certains Boeing était commercialisé par SPC International, une filiale de System Planning Corporation dont le Rabbin Dov Zakheim était PDG de 1987 à 2001, juste avant de devenir sous-secrétaire d’État du Pentagone, en qualité de comptroller (c’est lui qui calcula qu’il manquait 2 300 milliards de dollars dans les comptes du département de la Défense pour l’année 2000).

    À cette donnée, Roth relie certaines caractéristiques des appels téléphoniques des passagers, qui prouvent de façon concluante que les avions étaient au sol au moment de ces appels. (Roth émet l’hypothèse que les quatre avions ont atterris à la Westover Air Force Base dans le Massachusetts, laquelle était ce jour-là évacuée de son personnel.) Différentes hypothèses avaient préalablement été émises sur ces appels impossibles, y compris qu’ils avaient été fabriqués par morphing vocal. Or, non seulement les membres des familles des victimes qui reçurent ces appels reconnurent les voix, mais ils certifièrent qu’ils émanaient bien des portables des victimes. L’hypothèse de Roth est que les passagers passèrent ces appels sous la menace. Il est aussi possible qu’on les convainquît qu’ils participaient à un « exercice » (toujours la recette infaillible par réaliser un vrai faux-attentat). L’une ou l’autre hypothèse explique l’absence de bruit de fond dans ces appels, le calme apparent des passagers et le fait que certains sonnent faux, comme le fameux « Hi Mom, this is Mark Bingham » du vol 93.

    Les brêches de protocole décelables dans les appels des hôtesses de l’air Amy Sweeney et Betty Ong du vol American Airline 11 conduisent Roth, attentive à ces détails, à supposer que Sweeney a volontairement émis des indices du caractère contraint et forcé de son message, et du fait que l’avion se trouvait alors dans un hangar.

    À 00:58:04 de la vidéo, Roth fait quelques raccourcis : il faut retenir que, sur la base des appels de Ong et Sweeney, on a identifié l’un des preneurs d’otage comme le passager du siège 10B, qu’on l’a plus tard identifié sous le nom de Satam Al Suqami (son passeport s’échappera miraculeusement de l’avion et sera trouvé par terre dans une rue de Lower Manhattan), et l’on a conclu qu’il avait égorgé celui du siège 9B, juste devant lui. Or le passager 9B était Daniel Lewin, un « officier des forces spéciales de Sayeret Matkal, une unité d’élite de Tsahal spécialisée dans le contre-terrorisme » (Wikipédia), décrit comme un assassin professionnel [1].

    Deux appels furent prétendument émis depuis le vol AA77 par Barbara Olson à son mari Ted Olson. Barbara était une célèbre commentatrice sur CNN, tandis que Ted était Procureur général (Solicitor General) durant le premier mandat de George W. Bush (il avait défendu ce dernier dans l’élection contestée de 2000, puis Dick Cheney qui refusait de transmettre des documents au Congrès dans l’enquête sur Enron). Les appels de Barbara Olson, évoqués dès l’après-midi du 11 septembre sur CNN, furent déterminants pour cristalliser certains détails du mythe officiel, comme le fait que les pirates n’étaient armés que de cutters. Invité à plusieurs reprises sur les plateaux de télévision, Ted Olson s’est contredit à chaque fois au sujet des appels de sa femme, rendant son témoignage très suspect, et, dans un rapport de 2006, le FBI conclut que Barbara Olson n’avait émis en réalité qu’un seul appel de … 0 secondes [2]. À ces informations bien connues, Roth ajoute un détail d’importance : Barbara Olson, née Kay Bracher de parents juifs, avait étudié à la Yeshiva University School of Law, tandis que son mari Ted Olson avait défendu l’espion israélien Jonathan Pollard. Après ses études, Barbara fut embauchée par la firme juridique Wilmer Cutler Pickering (ou WilmerHale), dont faisaient partie Jamie Gorelick, futur membre de la Commission gouvernementale sur le 11 Septembre. Robert Mueller, nommé directeur du FBI le 4 septembre 2001, rejoindra WilmerHale en 2014 [3]. WilmerHale avait aussi parmi ses clients une société fondée par Daniel Lewin, Akamai Technologies [4], ainsi que la société Avid Technology, qui, selon Ace Baker, adepte de la thèse no plane, a fourni les outils informatiques permettant le traitement en direct des images du crash du WTC [5]. On ajoutera que WilmerHale a encore parmi ses clients Goldman Sachs, Monsanto, et surtout, plus significativement, Amdocs [6], l’une des deux entreprises israéliennes de services numériques (avec Comverse Infosys) impliqués dans l’espionnage aux États-Unis, comme l’a révélé Carl Cameron dans un fameux documentaire de décembre 2001 [7].

    On le voit, les éléments mis en évidence par Roth font avancer la recherche dans la direction de la part de vérité qu’un grand nombre de prétendus militants pour « la Vérité sur le 11 Septembre » préfèrent occulter : l’implication d’Israël, du plus haut niveau (Dov Zakheim) au plus bas (Daniel Lewin).

    C’est aussi dans cette optique qu’elle insiste, à juste titre, sur le groupe Gelatin et son projet « artistique » au 91ème étage de la Tour Nord, consistant à démonter une fenêtre pour installer un balcon extérieur. Cette équipe de 14 « artistes » (on connaît le nom de quatre d’entre eux, Wolfgang Gantner, Ali Janka, Florian Reither et Tobias Urban) est à mettre en relation avec les 200 espions israéliens appréhendés sur le territoire étasunien dans les mois avant et après le 11 Septembre, agissant sous la couverture d’étudiants en art vendant leurs œuvres (estampillées « made in China ») dans les bâtiments de la Défense américaine. Roth, il faut le préciser, fait un raccourci : les membres connus de Gelatin sont juifs, mais on les dit originaires de Vienne et non d’Israël [8]. Par ailleurs, affirmer que les boîtiers de fusibles BB18 « peuvent être utilisés pour le contrôle à distance de la démolition » (00:34:30) semble peu pertinent.

    Pour prolonger les remarques de Roth et formuler une hypothèse sur le rôle de Gelatin et de leur balcon, il faut rappeler que le Boeing AA11 s’encastra dans la Tour Nord entre le 92ème et le 98ème étages, et que les étages 93 à 100 étaient occupés par la compagnie Marsh & McLennan, dont le PDG était Jeffrey Greenberg, fils du richissime sioniste (et financier de George W. Bush) Maurice Greenberg, qui se trouve aussi être le propriétaire de Kroll Inc, la compagnie en charge de la sécurité dans tout le complexe du World Trade Center. Les Greenberg étaient aussi les assureurs des Tours jumelles mais, le 24 juillet 2001, ils avaient pris la précaution de réassurer leur contrat auprès de concurrents, ce qui leur évita d’avoir à indemniser eux-mêmes Larry Silverstein et Frank Lowy. En novembre 2000, le conseil d’administration de Marsh & McLennan accueillait en son sein (Lewis) Paul Bremer, celui-là même qui, en qualité de président de la National Commission on Terrorism, interviendra le 11 septembre 2001 sur le plateau de NBC, puis prendra la tête de la Coalition Provisional Authority (CPA) en 2003 pour organiser la destruction et le pillage de l’Irak. Le seul film de l’impact dans la Tour Nord étant celui des prétendus frères Naudet, hautement suspects, beaucoup de chercheurs sont persuadés qu’aucun avion n’a frappé cette tour, et que l’explosion simulant l’impact était provoquée par des explosifs précablés à l’intérieur de la tour. (On peut supposer et espérer que les 295 employés de la société Marsh & McLennan qui sont supposés avoir péri dans l’explosion font partie des nombreux morts fictifs.)

    Laurent Guyénot
  • Ils touchent le fond ? Gardons le cap!

    Décevante pour les plus aimables, pitoyable pour les plus sévères (lucides), la prestation télévisée  de François Hollande jeudi soir restera d’ores et déjà, dans la forme comme dans  le fond,  l’une des pires de son quinquennat. Dans son communiqué publié hier soir, constatant le « conservatisme » mortifère du chef de l’Etat socialiste,  Marine Le Pen a réitéré son appel «à ouvrir les vrais débats sur les sujets fondamentaux de la France aujourd’hui, et sur les conditions de sa souveraineté», tant il est vrai que l’effondrement  de notre indépendance  nationale dans tous les domaines est un  drame pour la France et les Français. La présidente du FN a notamment relevé que  «si François Hollande prétend avoir le goût du référendum, comme il l’a montré sur Notre Dame Des Landes, alors qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin et qu’il en organise nationalement sur les grands sujets, à commencer par Schengen et le TAFTA. Il est temps de mettre au placard la démagogie permanente du discours UMPS, qui consiste à faire croire qu’on pourra améliorer la situation des Français sans engager les changements radicaux qui s’imposent. »

    Dans la foulée du départ de Christiane Taubira et de l’arrivée de l’arrivée de son successeur Jean-Jacques Urvoas, M. Hollande a dévoilé sa petite cuisine, pompeusement nommée «remaniement»,   pour tenter de fédérer dés le premier tour de la présidentielle  les voix du peuple de gauche.

    Au nombre des débarqués, figurent la très  discrète  Marylise Lebranchu qui  quitte son  ministère de la décentralisation et de la fonction publique – Annick Girardin (PRG) lui succède-, et  le mauvais ministre de la culture Fleur Pellerin,  remplacée par Audrey Azoulay, énarque de la même promotion que Mme Pellerin, fille du conseiller de l’actuel (mais aussi de l’ancien) roi du Maroc André Azoulay. L’ex Premier ministre Jean-Marc Ayrault, décrié lorsqu’il était à Matignon pour son immobilisme, succède à Laurent Fabius aux Affaires étrangères. Sera-t-il comme ce dernier le symbole du recul de l’influence française  et de sa soumission à l’atlantisme ? Tout laisse le craindre.

    Les écolo-mondialistes de stricte  obédience bruxelloise font une entrée en force dans ce nouveau gouvernement. Certes Ségolène Royal reste à l’Environnement, récupérant au passage  les relations internationales sur le climat, la COP 21 au sens large, mais Barbara Pompili (ex-EELV) est  nommée secrétaire d’Etat chargée des relations internationales sur le climat.  La girouette opportuniste Jean-Vincent Placé (ex-EELV) occupera lui le poste de  secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification. Ennemie intime des deux premiers, la patronne d’EELV, Emmanuelle Cosse, plus connue pour ses tweets assassins contre François Hollande que réputée pour ses compétences, prend la place de Sylvia Pinel au ministère du Logement. François Hollande aura au moins réussi à faire imploser EELV, du moins ce qu’il en  reste désormais  autour de la «copine» (sic)   de Mme Cosse,  Cécile Duflot, sachant qu’en général les écolos  sont passés maîtres dans l’art de se saborder sans l’aide de personne.

    Outre Mme Girardin, la fraternelle (toute) petite boutique PRG, est toujours  bien représentée au sein de l’équipe de Manuel Valls.  Thierry Braillard reste  secrétaire d’Etat aux Sports et leur inénarrable patron,  Jean-Michel Baylet, devient ministre de l’aménagement du territoire. Une manière de le récompenser de son échec cuisant  un échec aux élections sénatoriales et de n’avoir pas su conserver  le conseil départemental de Tarn-et-Garonne ?

    Bref, ce mauvais  casting en témoigne, Marine dit l’évidence lorsqu’elle constate que  «François Hollande n’est pas apparu disposé à la moindre réorientation de sa politique. Economie, sécurité, agriculture, immigration, il s’entête à suivre l’orthodoxie fixée par l’Union européenne.»

    Le Front National incarne plus  que jamais la première force d’opposition à la fuite en avant euromondialiste de la classe politicienne. Il n’échappe pas cependant  aux  critiques, non  seulement sur son programme mais aussi sur sa    stratégie, laquelle lui assurerait des scores remarquables aux premiers tours des élections mais   l’empêcherait de gagner les seconds. Une idée développée par Paul-Marie Coûteaux dans sa dernière tribune  sur le site boulevard voltaire. Il reproche ainsi ce qu’il considère comme un refus d’une  «stratégie d’alliance», d’«un rassemblement plus large que le (Front National)».

    « Où trouver des personnalités locales ou nationales propres à élargir le périmètre, constituer des relais et des équipes gouvernementales ? Certes pas à gauche, qui n’a plus que l’anti-lepénisme pour faire bloc ; mais à droite, autour de Nicolas Dupont-Aignan, de Philippe de Villiers, de la MPT, de nombre de cadres et de caciques de l’ex-RPR et ex-UMP que le couple Le Pen-Philippot a rejeté dans les ténèbres extérieures sous l’opprobre UMPS, slogan facile mais faux – un électeur de droite ressemble moins que jamais à un électeur de gauche.»

    Affirmer cela, c’est aussi  oublier notre main tendue, constante depuis l’émergence du FN, à toutes  les formations, les  personnalités de la mouvance patriotique  se reconnaissant dans le souverainisme. Le slogan UMPS peut être en effet sujet à caution quand il amalgame des  électorats  aux préoccupations, aux idées  souvent antagonistes. Pour autant, et les dirigeants frontistes ont  toujours opéré la  distinction entre les électeurs et les Etats-majors des partis, il est plus que jamais  totalement  fondé à considérer les politiques  menées par la droite et la gauche de gouvernement  depuis des décennies.  Les  Juppé, Fabius, Sarkozy, Valls,  Hollande,  les dirigeants  des principaux partis  du Système s’abreuvent aux mêmes sources,  baignent dans les  mêmes eaux supra ou anti nationales et sont le plus souvent parfaitement  interchangeables. Difficile de croire  que nous l’apprenons à M. Coûteaux…

    Sur le site de Causeur, le blogueur David Desgouilles, membre du parti de Nicolas Dupont-Aignan,   notait   hier  dans un article   (« Finalement, le Front National n’est pas rentré dans le rang : la sortie de l’euro reste inscrite dans son programme»)  que «les arguments selon lesquels le FN n’aurait pris aucune région à cause de ses positions économiques résistent difficilement à l’examen, de même que l’idée que des marges n’existeraient aujourd’hui qu’à droite. En effet, à qui étaient opposées au second tour Marion et Marine Le Pen dans leurs régions respectives ? A des candidats LR. Ce n’était donc pas de voix de droite dont elles avaient besoin mais d’empêcher la mobilisation de la gauche contre elle. Croit-on sérieusement que c’est le sort de l’euro qui a permis cette mobilisation ? Rien n’est moins sûr. »

    Il  soulignait aussi  la grande, la vraie  ligne de fracture est celle  qui oppose  les tenants de l’identité et de la souveraineté  nationales  d’un côté  et, pour faire court, les euromondialistes de l’autre. David Desgouilles rappelait ainsi  cette déclaration, faite  il y a quelques mois  par  Alain Minc , «le théoricien du cercle de la raison:    Marine Le Pen entrerait dans  l’arc républicain  à une condition et une seule (…) . Ce qui (…) pourrait rendre fréquentable la candidate FN à l’élection présidentielle de 2017, c’était d’accepter la monnaie unique européenne. Minc n’était évidemment pas seul. Il y eut ceux qui, comme lui, voient dans la monnaie unique le tabou ultime, et son rejet le signe de l’incompétence économique. Mais il y eut aussi ceux qui, après les élections régionales, décrétèrent que le Front National avait atteint son plafond de verre en raison de ses positions économiques (…)».

     «Or, l’  objectif  (désigné comme tel par Marine et Florian Philippot, NDLR) est de rassembler la France du non, majoritaire il y a onze ans, faire de la présidente du FN la candidate anti-mondialisation en combattant les trois fameuses libertés de circulation: celle des hommes, celle des marchandises et celle des capitaux. Nicolas Sarkozy combat seulement la première (en parole surtout, NDLR). Le Front de gauche accepte seulement la première(…)».

    Et  d’avancer une hypothèse : «Comme l’agonie de Schengen a permis au FN de gagner des électeurs supplémentaires, la fin de l’euro subie et décidée par ses adversaires le désignerait comme celui qui l’avait prévu, annoncé, demandé. Et lui ouvrirait à coup sûr les portes du pouvoir. A l’inverse, imaginez la tête de Marine Le Pen assistant au retour du franc après y avoir elle-même renoncé sous la dictée d’Alain Minc et Jean-Michel Aphatie ? Avouez que c’eût été ballot.»

    La cohérence  nous invite en tout cas à ne rien lâcher sur les fondamentaux  de notre programme, d’autant plus à l’heure ou même les européistes les plus acharnés font  part de leur doute sur la pérennité de l’échafaudage  bruxellois. Ce qui implique d’envisager toutes les hypothèses. Bruno Gollnisch l’a dit : «Je ne suis pas d’avis que l’on provoque notre sortie de la zone euro, mais qu’on la prépare.»  Autant  de raisons pour redoubler  de pédagogie auprès de nos compatriotes  pour expliquer    que la défense de nos libertés  et de notre prospérité passe par  ce recouvrement de notre indépendance nationale,  bradée à Washington, Bruxelles et Francfort,  laquelle n’est pas seulement  un plan b mais aussi  la condition  même de notre renaissance.

    http://gollnisch.com/2016/02/12/35324/

  • Les raisons du refus de l'adhésion turque à l'Union Européenne

    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    Deux promesses inconsidérées avaient été faites à la Turquie. En 1963, De Gaulle et Adenauer, agréablement surpris par les résultats de la « révolution kémaliste », avaient indiqué que la Turquie pourrait faire partie de la CEE à peine née (1957) qui se résumait alors à l’idée d’un marché commun, sans aucun attribut politique, ce à quoi De Gaulle était farouchement opposé. En 2005, au prix d’une négociation douteuse, où l’Autriche leva son veto en échange de la promesse d’une adhésion accélérée de la Croatie, des pourparlers d’adhésion avec la Turquie furent ouverts, alors même qu’une telle proposition n’avait pas été faite à des pays réellement européens, comme la Serbie ou l’Albanie par exemple. C’était évidemment absurde.

    La Turquie en effet a une indéniable dimension eurasiatique, que n’a pas la Russie contrairement à ce que beaucoup croient, et ne saurait être qualifiée d’européenne, même si elle a en elle une part d’européanité, illustrée notamment par les Turcs Blancs (beyaz Türkler) d’où fut issu Atatürk en personne. Le peuplement anatolien d’origine, pré-indo-européen et pré-sémitique, semble avoir résisté à deux millénaires de vagues indo-européennes (Hittites, Arméniens, Phrygiens, Grecs, Perses et Latins) et caucasiennes (Lazes, Circassiens) mais aussi à la vague altaïque des Turcs Oghuz, peu nombreux et qui se fondirent dans la population native tout en lui imposant la langue turque et l’islam, et aussi en partie au brassage interne de l’empire ottoman (avec des populations européennes et non-européennes).

    Si la Turquie est partiellement européenne pour ces raisons, sa culture et son histoire politique de ces cinq derniers millénaires se sont établies contre la civilisation européenne. La Turquie, sous les traits de l’empire ottoman, a pu assiéger Vienne à deux reprises, sans oublier ce qu’elle a fait subir à plusieurs peuples européens, dont Grecs, Serbes et Albanais, sans parler de sa conquête de Constantinople, et de la mort héroïque de Constantin XI Dragasès. Cette histoire ancienne ne saurait être tenue pour négligeable, malgré l’alliance contre nature entre François Ier et Soliman, une tache honteuse sur le règne de ce grand roi de France. Je songe encore à la bataille de Missolonghi où de courageux Grecs offrirent leur vie pour leur patrie et pour l’Europe entière.

    Alors bien sûr il y a le mirage kémaliste. On oublie bien souvent que Kemal Atatürk a établi son régime sur une victoire contre les Grecs et ainsi l’exil de 500.000 Grecs vers la Grèce indépendante en 1920, et sur la répression de tout ce qui n’était pas turco-musulman. Atatürk sur un plan personnel détestait la religion établie qu’avait adopté son peuple à la sortie de l’Asie Centrale dix siècles auparavant. Il réprouvait des principes qu’il considérait comme archaïques et méprisables. C’est ainsi que naquit la laïcité turque, mais une laïcité qui faisait de l’islam la religion nationale de la Turquie, pour peu que cet islam se réforme dans le sens imposé par Atatürk, à savoir avec un Allah rebaptisé Tanri, un Coran écrit en turc, sans califat, sans voile pour les femmes, sans fez pour les hommes, en prenant comme référence le droit civil suisse.

    Mais Atatürk, aussi fascinant et déterminé qu’il ait pu être, n’a pas gouverné 20 ans. Il est mort en 1938 à la veille de la seconde guerre mondiale. On ignore d’ailleurs quel camp il aurait choisi. Sa révolution fut inachevée et Inönü déjà d’en atténuer les effets. Un consensus mou s’établit alors. Les islamistes radicaux étaient écartés du pouvoir à l’instar de ce qui arriva à Erbackan dans les années 90. Mais même au sein du nationalisme laïc du MHP, une forme d’islamo-nationalisme grandissait. C’est sur les paysans anatoliens (« Kara Türkler ») et sur cette synthèse d’islam et de nationalisme turc que devait s’établir l’AKP, au nom de promesses mensongères faites à la bourgeoisie turque, à peine sortie d’un gouvernement de coalition critiqué pour corruption et dont seul le MHP et le CHP réussir à survivre difficilement. Le développement économique et le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne permirent à Erdogan de s’imposer et de briser un par un ses adversaires.

    En 2008, l’armée et les institutions « kémalistes » ont tenté d’interdire l’AKP pour viol de la constitution. Cela s’est joué à un membre de la Cour Suprême près. L’AKP survécut et désormais Erdogan écrasa brutalement tous ces adversaires, par le biais de grands procès liées à une obscure affaire où une organisation secrète, « Ergenekon », aurait conspiré contre le gouvernement. Des journalistes et des hauts gradés de l’armée furent arrêtés. Erdogan liquida ainsi l’héritage de Mustafa Kemal d’un trait de plume.

    La réislamisation de la société turque sous son impulsion est une réalité. La politique répressive à l’égard des Kurdes, qui a amené le gouvernement turc à des relations bien troubles avec l’EI en Irak et en Syrie, en est une autre. La provocation vis-à-vis de la Russie, avec ce chasseur abattu, en est encore une autre. On voit bien que l’AKP d’Erdogan, qui a même réussi à marginaliser l’ancien président plus modéré, et pourtant issu de ses rangs, Abdullah Gül, domine la société et même quand il titube comme en début d’année 2015, il arrive à rebondir quelques mois après au prix d’une nouvelle guerre en pays kurde et à l’issue d’attentats criminels aux origines obscures, ralliant 4 ou 5 points d’électeurs MHP lui permettant de retrouver cette majorité parlementaire tant espérée pour qu’Erdogan puisse se tailler un costume de super-président. Le scandale n’est pas que la Turquie se dote de manière souveraine du gouvernement qu’elle souhaite et qu’elle se colore à nouveau de vert. C’est son affaire.

    Le scandale est que l’Union Européenne n’en tienne pas compte, en arrêtant ce processus d’adhésion contre-nature. Or que fait-elle sous l’impulsion d’Angela Merkel, et ce en raison de migrants prétendument syriens qui déferlent sur l’Allemagne (et le reste de l’Europe occidentale), parce que la Turquie facilite en réalité leur départ vers notre continent ? Elle rouvre les pourparlers d’adhésion, ouvrant un nouveau chapitre, alors même qu’Ankara continue de ne pas reconnaître la Chypre grecque et continue son occupation illégale (depuis 1974) du nord-est de l’île. Elle offre plusieurs milliards d’euros à Erdogan pour qu’il garde les migrants sur son territoire. Elle prône de manière suicidaire la suppression des visas turcs pour l’espace Schengen, alors qu’on sait que de nombreux faux passeports syriens et turcs pullulent.

    Notre position est très claire et en rupture avec cette ligne politique aberrante. Il s’agit de doter l’UE de véritables frontières et que ces dernières soient respectées par la Turquie, de décréter la fin de l’occupation de Chypre, et surtout de mettre fin au plus tôt au processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, ouvert de manière inconsidérée par des gouvernements sans mandat. La Turquie n’est pas européenne, même si elle a une part d’Europe en elle, et certainement pas parce qu’elle a conservé la Thrace (3% de son territoire, 5% de sa population) qui aurait dû lui être reprise en 1913 puis dans le cadre du traité de Sèvres (1920). Cette position dure ne m’empêche pas de souhaiter pour le bien du peuple turc lui-même la chute du gouvernement AKP et la mise en avant d’un néo-kémalisme. Mais les signes actuels donnent peu d’espoir d’un tel renouveau à brève ou moyenne échéance. Et cela ne m’empêche pas de souligner l’amitié que l’Europe entendra préserver avec la Turquie si cette dernière parvient à se libérer de cette régression idéologique qui préside actuellement à ses destinées.

    Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/02/08/les-raisons-du-refus-de-l-adhesion-turque-a-l-union-europeen-5757095.html

  • Jacques VALDOUR

    Intellectuel bourgeois, il se fit ouvrier

    D'une famille aisée, Jacques Valdour aurait pu vivre en voyageant pour se distraire. Au cours de sa jeunesse, il visita l'Europe, puis le Maroc, l'Egypte, la Syrie, les Indes, le Siam, la Chine, etc. Dans son ouvrage "Aux pays des Deux Nils", avec 77 reproductions photographiques hors texte, publié beaucoup plus tard chez Berger-Levrault, en 1929, il raconte comment il vécut à la mode indigène durant plusieurs mois, d'abord en barque sur le Nil, puis, avec ses porteurs, à travers les forêts du Haut Nil Bleu et dans la brousse.

    Mais Jacques Valdour avait un idéal plus élevé. Dès l'âge de quinze ans, son attention avait été retenue par le problème ouvrier. A cette époque, 1886, des grèves éclataient à tout moment accompagnées d'incidents gravent. Si les ouvriers se révoltent souvent, se dit Jacques Valdour, c'est qu'ils ont de fortes raisons de se plaindre. Quelles sont ces raisons ? Il voulut les connaître.

    Quelques années plus tard, après de longues études à l'Université de Paris, au cours desquelles il était devenu successivement docteur en droit (1897), docteur ès science politiques et économiques, licencié ès lettres-philosophie(1898), docteur en médecine (1905) et docteur ès science naturelles (1909), Jacques Valdour se mit à la véritable école de l'expérience personnelle.
    "Je me fis ouvrier, dit-il, pour tâcher d'entrer dans leur âme, de devenir l'un d'eux, de sentir sur moi-même ce dont ils pouvaient souffrir, de trouver par le chemin de leurs peines la direction de leurs espérances."

    Il fut l'initiateur de ce qu'il appela "La Méthode concrète en Science sociale" qui n'exclut pas les autres méthodes, mais qui les complète, en suppléant à certaines de leurs insuffisances.
    Jacques Valdour a, dans plusieurs ouvrage remarquables, étudié "Les Méthodes en Science sociale" (1927) et "Les Méthodes de liaison entre la science sociale expérimentale et les autres sciences naturelles" (1931).
    Un de ses meilleurs livres : "Libéraux, Socialistes, Catholiques sociaux" (1929) est une étude historique et critique sur les méthodes appliquées dans l'école libérale (de Ricardo à Paul Leroy-BeaulieuLeroy-BeaulieuLeroy-BeaulieuLeroy-Beaulieu), dans l'école socialiste (de Babeuf à Jules Guesde) et de l'école libertaire ; enfin dans l'école catholique (démocrates, réalistes, corporatistes).

    Ouvrages fort intéressants, l'un d'eux est le recueil des cours professés par Jacques Valdour aux facultés catholiques de Lille, à l'Ecole des Sciences sociales et politiques, dirigée par Eugène Duthoit, alors président des Semaines sociales de France.
    Mais Jacques Valdour restera surtout par ses nombreux livres sur "La Vie ouvrière. Observation vécues". Dans "La Nouvelle Lanterne" (juin 1934), René de Planhol remarquait : 
    "Ce serait une fortune pour les historiens d'être renseignés sur les conditions de la vie laborieuse dans le passé comme l'oeuvre de M. Jacques Valdour fera connaître aux érudits de l'avenir l'existence ouvrière de notre temps".

    Dès 1903, Jacques Valdour passait une grande partie de ses vacances universitaires à vivre et à travailler avec les ouvriers. Plus tard, il resta parfois plusieurs années parmi eux, vivant comme eux, uniquement de son gain, sans faire appel à ses ressources familiales, afin de mieux connaître la crainte du chômage, les angoisses des petits salariés, l'insuffisance de leurs menus, la misère de leurs logements.
    Il fut teinturier à Roanne, marinier sur les canaux du Nord, moissonneur en Beauce, vendangeur en Languedoc, mineur de fond à Saint-EtienneSaint-Etienne, manoeuvre sur le carreau de la mine à Lens, chauffeur-conducteur à Roubaix, tourneur à Saint-Ouen, manoeuvre dans la métallurgie ou la mécanique à Saint-Denis, Billancourt, Levallois-Perret, Puteaux, Decazeville ; ébéniste à Paris, rue du Faubourg-Saint-Antoine ; cordonnier à Romans, cheminot à Saint-Pierre-des-Corps, etc.

    Il a étudié les ouvriers de métiers et de pays très divers. Partout, ses observations l'ont conduit aux mêmes conclusions : l'ouvrier français a beaucoup plus de qualités qu'il n'a de défauts. Ils est très intelligent, à l'amour de son métier et du travail bien fait, le souci de s'instruire et de s'élever ; il aime le chef qui sait commander ; il secourt ses camarades en difficultés, mais il manque de culture générale ; son ignorance des problèmes politiques, économiques et financiers (notamment des frais généraux de l'entreprise) le met trop souvent à la merci de charlatans qui profitent de ces lacunes pour le dresser contre son patron, présenté par eux comme l'oppresseur, le profiteur.
    Peu d'ouvriers connaissent et approuvent les doctrines de Marx et de Lénine. Pour eux, le socialisme, le communisme, ne sont que les moyens d'obtenir des conditions humaines de travail.

    On ne peut résumer dans un article ce qui est contenu dans trente volume, bourré de faits, publiés par Jacques Valdour. Jacques Valdour à dénoncé pendant trente-cinq ans, de 1903 à 1938, la misère des taudis ouvriers et la déchristianisation de la classe ouvrière.
    Toute la presse catholique a fait l'éloge du livre de l'abbé Godin : "France, pays de mission ?" Mais pas un journal n'a signalé que Jacques Valdour avait, depuis longtemps, posé la question, notamment dans "Les Puissances de désordre" ou il écrivait (page 89) : "La France ne redevient-elle pas pays de mission?"
    Dès son premier livre d'observations vécues :"La Vie ouvrière" (page 3) chez Giard et Brière (Paris, 1909), après avoir noté qu'on ne voyait à Vierzon, en 1905, aucun ouvrier à la messe, Jacques Valdour proclamait : "Grave symptôme pour une croyance qu'elle semble ne plus convenir qu'à une certaine classe de la société... Une religion qui n'est pas une religion de caste ne peut accepter, sans se mentir à elle-même, une telle situation."

    Et plus loin (page 23), à propos du même état de chose à Montluçon, Jacques Valdour s'écriait :"Comment ne sent-on pas qu'il faut à tout prix sortir d'une aussi anormale situation ?"
    Les livres de Valdour, d'abord assez bien accueillis dans tous les milieux catholiques (plusieurs furent édités chez Spes et l'auteur fut, nous l'avons dit, professeur pendant quelques années aux Facultés libres de Lille), se heurtèrent de plus en plus à une conspiration du silence.
    C'est que Jacques Valdour montrait, chaque fois davantage, dans ses enquêtes, les méfaits du laïcisme, de l'étatisme et de le démocratie. Il proclamait la nocivité des mauvaises institutions politiques ; il préconisait l'organisation corporative de la profession et la monarchie.
    Les démocrates chrétiens accusent la droite de négliger le social ; ils prétendent que "l'Action française" était l'ennemie de la classe ouvrière ! Ils ne veulent pas que leurs lecteurs connaissent l'oeuvre de Jacques Valdour et, surtout, sachent que ce savant, cet apôtre, tertiaire de saint François, était un ami de Charles Maurras, car c'est là une des meilleures réponses à leurs calomnies.

    Albert Marty

    http://www.royalismesocial.com/index.php?option=com_content&view=article&id=40&Itemid=14

  • La responsabilité de la CIA dans le conflit syrien épinglée par… la presse US !

    ♦ Un récent article du New York Times (*) confirme ce que de nombreux spécialistes pressentaient et que No Terror affirme depuis un long moment : la CIA dans sa guerre contre Bachar al-Assad, a bien soutenu des groupes djihadistes !

    Et elle l’a fait avec le soutien financier de l’Arabie Saoudite.

    Cette guerre secrète avait même un nom : Opération « Timber Sycamore » (Bois de platane). Et elle fut financée à raison de plusieurs milliards de dollars par l’Arabie Saoudite. Ce soutien se manifesta parfois même par une livraison directe par les Saoudiens de missiles antichar TOW à des groupes djihadistes tels que l’Armée de la Conquête, réputée proche d’Al Qaeda… Les Saoudiens avaient de quoi puisqu’ils ont acheté, à cet effet, pas moins de 13.000 (!) missiles TOW à l’armée américaine.

    Mais pourquoi ce financement saoudien d’une opération américaine alors que les Saoudiens avaient leurs propres canaux de financement pour la rébellion syrienne ? Tout simplement car comme toute opération secrète et donc, quelque part illégale aux yeux de la propre loi américaine, la CIA a eu besoin de budgets « spéciaux », de « caisses noires ». Mais vu l’ampleur de l’opération, ces budgets parallèles n’ont pas suffi et c’est là qu’on a fait appel aux Saoudiens. D’autant plus facilement  que les services secrets US et saoudiens ont une longue expérience d’organiser en commun des opérations de ce type. De plus, au début du conflit syrien, le chef des services secrets saoudiens était le prince Bandar qui était l’homme des Américains depuis bien longtemps. Il fut ainsi ambassadeur aux USA pendant de longues années et était réputé être un proche du clan Bush.

    Et il a joué un rôle de premier plan dans ce soutien. En particulier, en chargeant ses services de racheter des armes et des munitions en Europe de l’Est (et en particulier en Croatie) pour les fournir par la suite aux groupes terroristes.

    Le problème est que selon la DIA (Defense Intelligence Agency – Les services de renseignements de l’armée US), 60 à 80% des armes livrées par les USA et les Saoudiens sont tombées « dans de mauvaises mains ». Comprenez, des groupes djihadistes dont certains sont directement liés à Al Qaeda.

    Notons que la DIA a toujours manifesté son hostilité à soutenir inconditionnellement les groupes rebelles syriens sans vraiment s’assurer de qui il s’agissait ! Il est certain qu’on aurait dû les écouter !

    Centre Européen d’Information sur le Terrorisme
    www.noterror.eu  8/02/2016

    Source : http://www.noterror.eu/fr/la-responsabilite-de-la-cia-dans-le-conflit-syrien-epinglee-par-la-presse-us/

    http://www.polemia.com/la-responsabilite-de-la-cia-dans-le-conflit-syrien-epinglee-par-la-presse-us/(*) Article original The New York Times, 23/01/2016

    http://www.nytimes.com/2016/01/24/world/middleeast/us-relies-heavily-on-saudi-money-to-support-syrian-rebels.html?_r=0

  • Propagande russe contre propagande française

    Dans un article, le spécialiste de la désinformation à la française, Le Monde, s'inquiète de la propagande russe sur la crise des réfugiés en Europe. On y lit notamment :

    "La manifestation du 6 février organisée malgré son interdiction par la microscopique branche française de Pediga, rejointe par le général Christian Piquemal, ancien commandant de la légion étrangère, et surtout les procès qui ont suivi, ont fait l’objet d’un flot ininterrompu « d’informations ». Le 8 février, l’agence Russia Today, a littéralement inondé ses réseaux avec l’« arrestation » du général Piquemal – dont la comparution immédiate devant un tribunal a été ajournée en raison de son état de santé. « Cette arrestation a suscité une tempête de réactions sur les réseaux sociaux, une grande partie des internautes l’ayant fermement condamnée », assurait l’agence pro-Kremlin, avant d’afficher quelques minutes plus tard, « les réactions de responsables politiques de droite scandalisés ». Les témoignages recueillis et les tweets collectés provenaient en réalité tous de représentants du Front National – Robert Ménard, Gilbert Collard, Stéphane Ravier – à l’exception de Thierry Mariani, député des Français de l’étranger, membre du parti Les Républicains, et grand ami de la Russie de Vladimir Poutine."

    De fait, l'arrestation du général Piquemal a été l'un des sujets les plus traités sur le réseau twitter samedi dernier (le sujet "Piquemal" était en trending topics, abrégé « TT » sur Twitter, soit l'un des dix sujets les plus abordés sur le réseau), ce qui confirme l'information russe. Quant aux politiques qui ont manifesté leur indignation sur cette affaire, ils sont bien plus nombreux que ce que Le Monde insinue puisqu'il y avait aussi Jean-Frédéric Poisson (PCD) et Guillaume Larrivé (porte-parole LR), par exemple. Alors qui fait de la propagande ?

    Michel Janva

  • Bataille d’Alep : le ton monte

    Il aura fallu l’irruption de la Fédération de Russie sur le champ de bataille pour que la duplicité de la coalition occidentalo-arabe anti-État islamique apparaisse finalement au grand jour.
    L’armée arabe syrienne a lancé le 1er février, avec l’appui de l’aviation russe, une vaste opération pour libérer Alep, ancienne capitale économique syrienne et place forte de la rébellion depuis 2012. Comme toujours, les médias se sont complaisamment apitoyés sur les colonnes de ceux qui fuyaient les combats et l’avance des troupes gouvernementales. Manquait au tableau l’image de ces Aleppins des quartiers ouest restés fidèles à Damas dont la « la foule en liesse » accueillait les troupes gouvernementales en libératrices !
    Vivement ému, le secrétaire d’État américain John Kerry exigeait aussitôt l’arrêt des bombardements russes au motif de pertes civiles. La vérité est plus prosaïque, car si Alep se trouve complètement encerclée par les forces gouvernementales, le couloir de ravitaillement des rebelles avec la Turquie se verra coupé. À savoir les deux axes routiers Mayer/Anadan et Azaz/Alep par lesquels les unités salafo-wahhabites reçoivent leurs renforts en personnels, armes et munitions expédiés par les islamo-kémalistes de l’État profond turc. Autant dire que la rébellion court maintenant le risque d’un effondrement à court terme, surtout que l’armée de Damas est parvenue, le 4 février, à briser l’encerclement (en place depuis 2012) par les djihadistes de deux petites villes chiites, Nouboul et Zahra, dont la population a reçu les soldats loyalistes sous des pluies de riz et de fleurs. Ce qui signifie que plusieurs milliers, 5.000 peut-être, miliciens chiites seront disponibles pour joindre leurs forces à celles des assiégeants d’Alep.

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  • Le Ministère de la vérité : Orwell l’a imaginé, Najat l’a créé !

    Le gouvernement se lance dans la contre-réinformation

    Le ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaut-Belkacem affirmait avec gravité le mois dernier « un jeune sur cinq adhère à la théorie du complot. ».
    Elle a donc organisé mardi dernier une journée d’étude intitulée « Réagir face aux théories du complot », qui a réuni 300 chercheurs, professeurs, psychiatres et lycéens.
    Plus fort encore, le service d’information du gouvernement a créé une page Internet « ontemanipule.fr » pour éduquer la jeunesse à l’esprit critique.

    Mais qu’entend le gouvernement par théorie du complot ?
    De manière volontairement piquante, on pourrait dire qu’est taxé de relevant de la théorie du complot toute pensée qui n’est pas conforme à ce que les puissants souhaitent faire admettre comme vérité non discutable. Un doute, une question, un regard décalé par rapport à un événement, la mise en relation de faits pouvant remettre en question la « Vérité indiscutable », et nous sommes déjà dans la théorie du complot.

    Certes. Mais il y a bien des théories réellement grotesques ?
    Bien sûr, mais cette offensive du gouvernement permet justement d’entretenir un ferme amalgame entre ces théories et des explications argumentées et critiques.
    Posons-nous simplement la question : qui écrit et qui enseigne l’histoire ? Avec cette présentation très encadrée et partiale de l’histoire, les États ont depuis longtemps coupé les peuples des véritables questions existentielles. La liberté a un prix…

    Et cela commence par prendre le gouvernement au pied de la lettre, en passant au tamis critique l’information diffusée par les médias de propagande.
    Pour conclure, faisons un petit clin d’œil à l’auteur du roman d’anticipation 1984 : « Le Ministère de la vérité : Orwell l’a imaginé, Najat l’a créé ! »

    http://fr.novopress.info/

  • La plupart des agresseurs sexuels à Cologne sont originaires d'Algérie et du Maroc

    Selon l'enquête de la police allemande.

    Sur les 58 suspects, seulement 3 sont originaires d'un pays en guerre. Parmi les suspects, on trouve 25 Algériens, 21 Marocains et 3 Tunisiens. S'ajoutent à cette liste 3 Allemands et 2 Syriens. Les autres sont originaires d'Irak, de Lybie, d'Iran et du Monténégro. Quelques-uns sont mineurs d'âge. L'officier en chef explique :

    "Jusqu'à présent, la police a interrogé plus de 300 personnes en lien avec ces agressions sexuelles. En plus de ces interrogatoires, nous avons à disposition plus de 590 heures de matériel vidéo et avons analysé 1,1 million de mouvements par données téléphoniques".

    Le nombre de plaintes est actuellement de 1054. Il s'agit de 454 cas de violences sexuelles, les 600 autres ont trait à d'autres faits de délits et de vols. 

    A l'heure actuelle, 13 personnes sont en détention pour leur participation dans les incidents, parmi lesquels 5 sont accusés d'agression sexuelle.

    Michel Janva