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  • Apple et Google résistent au FBI en refusant d’installer des « backdoors » sur leurs mobiles

    La polémique enfle aux Etats-Unis sur la question du chiffrement des données et le sujet est en train de s’extraire du seul cadre des grands groupe tech, et de la problématique du respect de la vie privée des utilisateurs, pour s’inviter tout doucement dans la campagne présidentielle.

    Après une plainte du FBI, un tribunal fédéral américain a mis en demeure, cette semaine, le groupe de Cupertino de débloquer l’iPhone 5C d’un des deux assaillants de l’attaque terroriste qui a eu lieu à San Bernardino en décembre dernier et a fait 14 morts. « Nous sommes obligés de résister face à ce que nous considérons être un abus de pouvoir de la part du gouvernement américain », a tranché, cinglant, Tim Cook, mercredi .

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    http://www.contre-info.com/

  • Vers un autre modèle d’agriculture français ?

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    En France, chaque jour, 36 exploitations agricoles ferment…
    En dix ans, c’est plus d’un quart des exploitations agricoles qui a disparu. Sur les 10 prochaines années, notre agriculture perdra encore 9 % de ses 872 000 emplois actuels et 40 % des agriculteurs partiront à la retraite.

    Les agriculteurs doivent faire face à l’émergence d’un modèle industrialisé et financiarisé de l’agriculture…
    …qui ne favorise pas la sécurité de leur activité : délocalisation, spéculation sur les cours agricoles, revenus incertains… Alors que les paysans ont besoin de stabilité, pour penser à long terme et croire en l’avenir.

    Notre modèle agricole vit aussi une crise morale sans précédent :
    Tous les 2 jours, un agriculteur se suicide en France, selon l’Institut national de veille sanitaire. Une des raisons est l’incapacité de subsister par son travail. Toutes les filières d’élevage (lait, porc, viande) traversent depuis des mois une crise sans précédent. Les agriculteurs vendent leur production à perte… d’où les manifestations actuelles.

    Pourtant, les agriculteurs ont un grand défi dans l’avenir : nourrir sainement et durablement les Français
    On observe déjà les prémices d’un renouveau. L’agriculture française porte en elle l’image de la cuisine française basée sur la qualité et la diversité de ses produits.
    La diversification des cultures et des variétés est indispensable pour concilier productivité et durabilité. La France est déjà en bonne voie pour développer la part d’agriculture biologique, avec plus de 1,2 million d’hectares de surfaces, en progression de 5 % l’an. Enfin, avec l’INRA, premier organisme de recherche agronomique européen, l’agriculture française dispose d’un atout en termes d’innovation et de recherche.

     

    http://fr.novopress.info/

  • Antoine Blanc de Saint-Bonnet (1815 - 1882)

    A prendre leur état civil, c'est de Le Play qu'il faudrait d'abord parler, puisque, né en 1806, il est de neuf ans l'aîné de Blanc e Saint-Bonnet. Mais, si nous prenons la chronologie de leur oeuvre, c'est au cadet qu'il faut donner le pas. Lorsque Le Play, publiera, en 1855, ses fameux Ouvriers Européens, il y aura déjà onze ans que l'ancien mousquetaire noir de Louis XVIII, M. de Salvandy, devenu Ministre de l'Instruction Publique de Louis-Philippe, a décoré de la Légion d'Honneur un jeune sociologue de 29 ans, pour un imposant ouvrage en trois volumes, De l'Unité Spirituelle, ou de la Société et de son But au delà du Temps. A vingt-cinq ans, ce provincial, en écrivant un opuscule intitulé : Notion de l'Homme tirée de la notion de Dieu, avait déjà annoncé quel problème ferait l'objet des réflexions, des études et des approfondissements de toute sa vie. C'est le problème de la Contre-Révolution. La Révolution est l'aboutissement logique d'une philosophie matérialiste qui veut voir en l'homme indéfiniment perfectible le Dieu de l'avenir ; pour combattre la Révolution et son oeuvre de mort, il faut opposer à cette philosophie la Théologie, qui nous enseigne que, depuis la faute d'Adam, l'Humanité est infirme et ne peut avancer qu'en s'appuyant sur son Rédempteur. « Voici le fait : il y eut une Chute, il y a le mal, il est au sein de l'homme. Il faut le préserver des suites et lui rendre le bien, ainsi que la vérité perdue. Il faut, à l'aide du secours divin, que l'homme remonte à l'état de vertu et de charité, qu'il aurait dû primitivement atteindre » (1).

    Antoine de Saint-Bonnet appartient à la bourgeoisie aisée. Celui qui a écrit : « Qu'est-ce que le bourgeois ? Un homme du peuple qui a économisé » sait fort bien que sa particule n'est là que pour le localiser, et, littéralement, le particulariser. Blanc est un patronyme assez commun ; pour éviter des confusions, Joseph Blanc, père d'Antoine, avait pris l'habitude de signer Blanc-Saint-Bonnet, du lieu dont sa famille était issue et où, en qualité d'homme d'affaires des moines de Savigny, il avait acquis une propriété. Plus tard, le tiret se transforma en particule. Ce Saint-Bonnet-le-Froid, qu'il ne faut pas confondre avec son homonyme du Velay, est un hameau des monts du Lyonnais, que l'on peut gagner, soit par Grézieu-la-Varenne, soit par Vaugneray, et qui n'est guère qu'à cinq lieues de Lyon. De ses 700 mètres d'altitude, on a une très belle vue sur les monts du Beaujolais au point où ils touchent au Forez. Le château, aujourd'hui mi-ferme, mi-auberge, voisinait avec une chapelle ruinée par la Révolution et reconstruite par le philosophe. C'est lui pareillement qui avait entouré la vieille demeure d'une forêt de sapins maintenant décimée. Antoine, né à Lyon le 28 janvier 1815, passera son enfance dans cette solitude. Plus tard, les étés ramèneront le collégien, puis l'étudiant, sous les frais ombrages de Saint-Bonnet ; plus tard encore, vers 1840, il en fera sa résidence principale. S'il est vrai - et c'est vrai - que l'homme, pétri du limon de la terre, garde l'empreinte des paysages que son enfance a aimés et qui restent le cadre de son activité, rien d'étonnant à ce que l'oeuvre de Blanc de Saint-Bonnet porte la marque de la puissante et austère majesté qui émane de la montagne et de la forêt. Ses parents le destinaient au notariat, mais il avait peu de penchant pour grossoyer des actes. La mort prématurée de son père lui donnera licence de se laisser aller à son goût pour les sciences politiques. Sans doute y fut-il aidé par l'impulsion qu'avait donnée à son esprit son professeur de philosophie, l'abbé Noirot, qui deviendra Inspecteur général de l'Instruction Publique et aidera plus tard Le Play à retrouver la pratique religieuse. Il faut bien que l'influence de ce prêtre ait été forte pour que l'homme qui devait proclamer en 1851 : la démocratie triomphe, et je viens combattre la démocratie, ait accepté en 1848 de solliciter les voix des électeurs lyonnais - vainement d'ailleurs! - sur la même liste que l'abbé Noirot et que son ami Victor de Laprade, en déclarant : « La République est la forme naturelle de la Société chrétienne ! »

    Cette illusion, partagée alors par tant d'excellentes gens, se dissipera vite devant la leçon des événements. Il ne fut pas long à découvrir que la démagogie ruineuse sort inéluctablement de la démocratie, et qu'Alphonse Karr avait raison de dire « Il suffit de quelques grelots au bonnet de la Liberté pour en faire le bonnet de la Folie ». Trois ans après sa candide profession de foi démocratique, il publiera le fruit de ses réflexions dans son maître livre, La Restauration Française, à propos duquel Montalembert lui écrira : « Nul n'a vu de si haut ni plus loin que vous. » Quelques citations nous feront mesurer le cheminement de sa pensée « Vu l'état où le voltairianisme et les gouvernements ont mis les masses, la République, c'est la démocratie: la démocratie, c'est le socialisme; et le socialisme, c'est la démolition de l'homme. » ... « Le socialisme n'est que la religion de l'Envie. » ... « Par l'effet de sa chute, l'homme est à l'état d'envie. Quand le peuple entendit pour la première fois ces mots La propriété, c'est le vol, il a senti le raisonnement justificateur de ce qui sommeillait en lui depuis qu'il a perdu la roi. Et sa conscience ainsi faite, il a marché d'un trait dans la Révolution. » ... « Vous ne vouliez rien de divin, vous saurez ce que les moyens humains coûtent ! Vous vouliez l'institution à la place de la conscience, vous saurez ce que produit l'institution ! Payer dix militaires, quatre employés et deux mouchards où il n'y avait qu'à nourrir un prêtre, n'est pas le moyen de couvrir ses frais. » L'expérience des ateliers nationaux, ouverts par décrets du 25 février 1848, - et dont l'Assemblée Constituante dut ordonner la dissolution immédiate le 21 juin parce que leur inutilité n'en coûtait pas moins 150.000 francs par jour -, lui fait écrire :
    « Les hommes, dans leur méfiance, ont cru que le christianisme était faux. Ils ont dit : l'homme naît bon ; ils ont dit : il est ici bas pour jouir ; ils ont dit : la richesse est toute faite ; ils ont dit : tous y ont un égal droit ; ils ont dit : il faut égalité des salaires ; et l'on ouvrit les ateliers nationaux. Et qu'a fait l'homme bon ? Il a fait comme le sauvage, il s'est couché, déclarant que c'est à la Société de le nourrir. Si la méthode eût été générale, le pain manquant, il eût fallu, comme dans l'antiquité, forcer les bras au travail. Eh ! Nous y voilà donc... Ou le christianisme, ou l'esclavage. »
    Et ce raccourci étonnant qui contient toute la réfutation de l'utopie collectiviste : « Le socialisme suppose une immaculée conception de l'homme. » Si Jean-Jacques Rousseau avait raison ; si l'homme était naturellement bon ; si l'envie du bien d'autrui, ou de sa supériorité, n'habitait pas, dès sa tendre enfance, sa pensée ; si la paresse, sous l'euphémisme de loi du moindre effort, ne freinait pas d'ordinaire son activité ; si aucune convoitise, aucune violence, aucun désir de nuire à son prochain ne se trouvaient en germe dans son coeur, alors, évidemment, on pourrait imaginer une Société reposant sur le principe du collectivisme, autrement dit sur la mise en commun des efforts de chacun et sur la distribution des richesses créées par le travail de tous, entre chaque membre de la communauté, selon ses besoins. Malheureusement, l'homme n'est pas né sans tache.

    Tous les péchés capitaux sommeillent en lui, et justement tout l'art des meneurs de peuples consiste à faire concourir au bien commun les défauts mêmes de l'humanité, comme un habile navigateur sait utiliser les vents contraires pour aller de l'avant. Si l'homme est certain d'avoir ses besoins essentiels assurés par la collectivité, quelle que soit sa propre activité, il se laissera aller à sa nonchalance naturelle, et la paresse de chacun engendrera vite la misère de tous. Mais si vous mettez en jeu son égoïsme inné en promettant à l'effort accru une rétribution supplémentaire, la perspective de pouvoir satisfaire des convoitises nouvelles forcera au labeur son indolence native. Etre intéressé est, certes, un vilain défaut ; mais c'est un défaut que l'on peut faire servir à l'amélioration des conditions de vie d'un individu, d'une famille, voire d'une société. En transformant les « stakhanovistes » en une manière de héros civils au sort enviable, le régime bolcheviste reconnaît lui-même que l'esprit de vanité et de convoitise, stimulé par des avantages divers, est le plus efficace ressort d'une production intensifiée. Mais, du coup, les grands prêtres de la religion nouvelle ont renié le dogme fondamental de l'égalité entre les hommes et désavoué Rousseau : l'humanité n'est pas naturellement portée au bien. Et cela frappe de vanité toutes les Salentes bâties dans les nuées par tant de théoriciens socialistes. Cependant, il est des lieux qui s'en rapprochent. On voit ça et là de vastes demeures où, sans contrainte extérieure, des hommes et des femmes s'affairent à leurs travaux tout au long du jour, s'asseoient à la même table pour un frugal repas, et témoignent par leur visage calme et souriant que cette vie de labeur régulier, dont ils ne tirent aucun profit personnel, leur parait la plus belle du monde. Seulement ces hommes ou ces femmes, pour réaliser cet idéal collectiviste, ont dû se lier vis-à-vis d'eux-mêmes par un triple serment : renoncer à toute propriété personnelle, se refuser aux joies du foyer et des enfants qui le peupleraient, accepter d'avance et sans discussion les ordres du chef qu'ils auront choisi.

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  • La Suède veut louer un luxueux navire de croisière pour y loger 1800 clandestins

    L’Ocean Gala de l’affréteur US Shipmanagers

    Une petite croisière gratuite en Suède ? Vous feriez bien de vous faire passer pour un clandestin fraichement débarqué… Voici la fiche technique du prochain hôtel pour les réfugiés de Suède : ici.

    Trouvé sur Le Point :  La Suède veut louer un luxueux navire de croisière et l’ancrer dans un port de la mer Baltique pour y installer près de 1.800 migrants, a-t-on appris jeudi auprès de l’Office des migrations.

    Un affréteur américain, US Shipmanagers, met à disposition l’Ocean Gala (anciennement MS Scandinavia et MS Island Escape), un navire construit en 1982 par les chantiers Dubigeon en France et transformé en hôtel flottant.

    « Le fournisseur doit trouver un port d’attache et le navire doit être expertisé » pour s’assurer qu’il satisfait certains impératifs de sécurité et de confort, a indiqué à l’AFP une porte-parole de Migrationsverket, Alexandra Elias.

    Des négociations sont en bonne voie, selon l’office qui versera 450 couronnes suédoises (48 euros) par passager et par jour à US Shipmanagers.

    La Suède manque de place pour loger les 163.000 demandeurs d’asile arrivés sur son sol en 2015. Faute de lits suffisants dans les centres d’accueil, des milliers d’entre eux sont hébergés dans des églises, des mosquées, des gymnases, des centres d’évacuation de la sécurité civile.

    http://www.contre-info.com/

  • Bébés bulgares à vendre : 10000 à 12000€

    Lu ici :

    ""Iliana est partie enceinte en Grèce. Elle est rentrée en affirmant avoir perdu son bébé à la naissance". L'explication ne trompe personne dans ce ghetto rom de Bulgarie: le nouveau-né a certainement été vendu de l'autre côté de la frontière.

    "Les faits sont très difficiles à prouver. Les femmes sont des victimes, mais souvent ce sont elles qui ont cherché à vendre un bébé, et elles ne coopèrent pas pour faire accuser les trafiquants", soupire Ivan Kirkov, chef du parquet de Bourgas (sud-est), préfecture au bord de la mer Noire.

    Le trafic de nourrissons a pris pied dans les ghettos rom de la région il y a une quinzaine d'années, mais touche désormais d'autres provinces comme celles de Varna (nord-est), Aïtos, Karnobat, Yambol, Sliven (sud-est) ou Kazanlak (centre).

    "Iliana est partie enceinte en Grèce (...) C'est le troisième bébé qu'elle vend", chuchote une femme d'Ekzarh-Antimovo, un village rongé par la misère, à 40 kilomètres de Bourgas. [...]

    "Trois ou quatre trafiquants tiennent le marché grec", vendant "5-6 bébés par mois", y affirmait Plamen Dimitrov, un Rom de Bourgas chargé du transport des mères à Athènes, citant le cas d'une femme ayant vendu huit enfants. Le chef de réseau empoche selon lui 12.700 euros par transaction, dont 3.500 euros destinés à la mère biologique, somme conséquente en Bulgarie où le salaire moyen est de 470 euros par mois. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html