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  • Charte de la laïcité à l’hôpital : reflet de notre société

    L’islam est source de 95 % des incidents et cette charte montre que, désormais en France, existe un État mais deux peuples.
    Les historiens, lorsqu’ils étudient une civilisation, se penchent avec avidité sur les édits qu’elle émet. Ils apprennent ainsi beaucoup sur cette société, sur les problèmes qu’elle a rencontrés et sur la façon dont elle a essayé de les résoudre. Ils se régaleront avec la charte de la laïcité à l’hôpital qui vient d’être adoptée. Qu’on soit obligé de préciser, noir sur blanc, certaines choses, qui paraissent pourtant de bon sens, montre l’état de « déliquescence » de notre société.
    La charte a été élaborée après une enquête effectuée auprès des 1.200 établissements de soin. Mais seuls 172 ont répondu. Que la laïcité soit parfaitement respectée chez les « muets » serait surprenant ! Bien au contraire !

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  • Ni quinquennat, ni septennat

    Après le septennat renouvable, nous en sommes depuis une quinzaine d'années au quinquennat de même caractéristique. On souhaiterait jouer la carte de la politique politicienne que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Pour rappel, De Gaulle, élu en 1958 se représente en 1965. La maladie incurable priva Georges Pompidou de se représenter. Giscard, élu en 974, se représenta en 1981. Mitterrand, élu en 1981, se représenta en 1988. Jacques Chirac, élu en 1995 se représenta en 2002. Nicolas Sarkozy, élu en 2007, se représenta en 2012. Et, dernier exemple, François Hollande, élu en 2012, songe vivement à se représenter en 2017, alors qu'il a bien d'autres sujets à traiter.
    Force est donc de constater que les hommes politiques situés sur la marche la plus haute, songent à y rester. Cela a pour conséquence de favoriser la politique politicienne que chaque Français subit au quotidien. Il s'est donc posé, Pompidou constituant l'exception – encore une fois la maladie – à chaque fois la brûlante question de la réélection. Raymond Barre, conscient du fait, prôna un septennat non renouvelable. C'était déjà un mieux. Il n'empêche, cette structure n'empêche nullement une éventuelle cohabitation, période durant laquelle la politique politicienne est reine.
    Ou donc, on se décide à élire des députés pour une période de 7 ans dans le cadre d'un septennat, ce afin d'empêcher la détestable période de cohabitation, ou alors on passe au quinquennat non renouvable.
    On peut aussi se demander si le mandat des députés lui même ne devrait pas être renouvable. Cela éviterait la professionnalisation du monde politique et le fait de considérer la politique comme une simple carrière.
    Le présentisme qui caractérise le monde contemporain, plaiderait pour un quinquennat (plus court que le septennat), encore une fois non renouvable.
    Mais ce serait alors justement se plier à l'état d'esprit ambiant. Une révolution consisterait donc à faire de la politique sur la longue durée donc à augmenter la durée du mandat présidentiel. Sept ans, dix ans … Que sais-je ? Encore faudrait-il savoir ce que l'on devrait faire des députés en terme de durée mandataire.
    Mais j'y songe, un pouvoir exercé sur le long terme, sans politique politicienne, cela a existé.
    C'est du Roy dont il s'agit ...
    Philippe Delbauvre

     

  • Négociations de paix et indignations en Syrie pour stopper la défaite de nos alliés terroristes

    Le monde politico-médiatique occidental et les USA critiquent violemment l’offensive des troupes syriennes et de leurs alliés russes contre les villes stratégiques de Madaya et d’Alep depuis décembre 2015, alors qu’il n’y avait eu aucune réaction ou information sur le siège de Deir Ezzor par l’État Islamique qui dure depuis 11 mois.

    De même notre nouveau ministre des affaires étrangères n’hésite pas à parler de crime de guerre concernant les frappes russes alors que les écoles et hôpitaux détruits par nos alliés – et clients – saoudiens sont systématiquement ignorés.
    Mais maintenant que les soldats de Bachar al Assad regagnent du terrain les gouvernements Européens s’inquiètent pour leurs alliés d’Al Qaida piégés à Alep et demandent, comme le faisait encore la semaine dernière Laurent Fabius au nom de la France « la levée de tous les sièges qui affament les populations et à l’arrêt des bombardements».

    Ce silence est surprenant de la part d’une presse toujours prête à passer en boucle des photos d’enfants immigrants noyés. Il y aurait dans le drame de cette ville martyre des images-chocs à publier, mais comme il s’agit d’une population loyale au président Bachar al Assad, comme pour le massacre des chrétiens Yazidis, cela ne représente aucun intérêt pour nos journalistes et politiques.
    Après tout, comme l’avait aussi déclaré notre ministre des affaires étrangères en 2012 « Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur la terre » et cela visiblement s’applique aussi à ses partisans. Vous ne verrez donc jamais comme dans le journalLibération de ce mardi 16 février sur Alep une couverture et un reportage de 4 pages sur les massacres commis contre les populations loyalistes. Seuls quelques journaux étrangers osent publier de témoignages qui sortent de la propagande officielle.

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  • Madame Taubira ferait bien d'entendre les murmures de la jeunesse qui veillait sous ses fenêtres

    6a00d83451619c69e201b7c816eaba970b-800wi.jpgDans une tribune parue dans Valeurs Actuelles, Guillaume Peltier (LR) écrit :

    "[...] Les trop longs mois de présence de Madame Taubira Place Vendôme auront au moins eu cette vertu : elle aura pu découvrir, soir après soir, passées les immenses manifestations de rue, cette jeunesse de veilleurs qui murmure, dans le silence et dans le froid, une volonté farouche de garder précieusement ce qui dure vraiment.

    Il n'est pas certain que cette jeunesse, pourtant large d'esprit, trouve dans le manifeste de l'ex-Garde des Sceaux les réponses à ses attentes. Car Madame Taubira promeut la culture de l'excuse quand la jeunesse exige la responsabilité ; elle suscite le communautarisme et la division, quand la jeunesse a soif d'union nationale ; elle détruit les bases qui font une civilisation, quand la jeunesse ne veut que bâtir du neuf, en s'appuyant sur ce qui est solide, selon le mot si juste de Churchill : celui qui ignore le passé court le risque de le revivre indéfiniment...

    Non, plutôt que d'écrire des murmures à une jeunesse imaginaire,Madame Taubira ferait bien, désormais, d'entendre les murmures de la jeunesse bien vivante et bien réelle qui veillait sous ses fenêtres. Et qui continue de veiller sous les fenêtres de toute une classe politique qui peine encore à bien comprendre les valeurs d'avenir qu'elle porte en elle. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « La désinformation » Trois questions à François-Bernard Huyghe

    Ex: http://www.iris-france.org

    2324830300.gifDocteur d’État en sciences politiques, François-Bernard HUYGHE est directeur de recherche à l’IRIS. Il répond à mes questions à l’occasion de son dernier ouvrage « La désinformation : les armes du faux » paru aux éditions Armand Colin, dans la collection Comprendre le monde.

    La désinformation n’est pas un phénomène nouveau. Prend-elle plus d’importance et de nouvelles formes aujourd’hui ?

    On pratique la diffamation, la ruse, l'intoxication, la manipulation, etc. depuis au moins l'Antiquité (en tout cas, on écrit là-dessus depuis vingt-cinq siècles). En revanche, la désinformation apparaît dans les dictionnaires soviétiques et pas avant les années 50. En tant que stratégie visant à "fabriquer" de faux événements - généralement des crimes ou complots attribués à l'autre camp comme fabriquer le virus du sida dans un laboratoire secret - et comme façon de répandre la fausse nouvelle par les mass-médias, comme si cela venait de source neutre, elle est une arme de guerre froide typique et souvent un travail de services secrets.

    Mais après la chute du Mur de Berlin, et à l'ère des télévisions par satellite, les États-Unis ou le camp occidental, utilisant parfois des sociétés privées d'influence, ont montré leur capacité à diaboliser les Saddam Hussein, les Ceausescu, les Milosevic et autres avec de véritables mises en scène de « Grand Guignol ». S'ajoute, depuis les années 90, voire avant, une désinformation à but économique avec de fausses révélations sur les dangers d'un produit, de faux mouvements de protestation "sociétale" (astroturfing), de faux messages, etc. pour déstabiliser des concurrents.

    Internet et surtout les réseaux sociaux "démocratisent" la désinformation. Chacun peut fabriquer de pseudo messages ou de pseudo images et les injecter sur la Toile. Surtout, les réseaux sociaux permettent de rassembler des communautés de conviction (ou de préjugés) qui partagent, argumentent et embellissent le faux. Du coup dès qu'un sujet devient très sensible (guerre, débat "de société", thème clivant) vous êtes certains de trouver en ligne des versions alternatives de la réalité, avec "preuves", souvent en images, démontrant des mensonges des médias classiques ou des autorités. Puis décryptage des falsifications ou erreurs des précédents et ainsi de suite en "mille-feuilles".

    Sous couvert de dénonciation du « complotisme », vous estimez qu'on essaie parfois d’empêcher une lecture critique du pouvoir. Pouvez-vous développer ?

    J'ai écrit depuis des années sur les mécanismes des théories du complot : découvrir partout des coïncidences troublantes, tout expliquer par les intérêts d'un groupe tout-puissant, hyper--rationnaliser ce qui ressort du hasard, tout ramener à un pouvoir conscient et diabolique, etc. Donc pas question de défendre les illuminés qui croient que les extra-terrestres ou les Illuminati nous dirigent, ou ceux qui réduisent l'Histoire du monde à l'action occulte d'un petit peuple ou d'un gros service secret. Mais à force de galvauder la dénonciation du « complotisme » et à utiliser le terme pour imposer le silence à un contradicteur, on court deux risques :

    ‒ L'anti-intellectualisme d'amalgame qui aboutit à qualifier Bourdieu, Chomsky ou d'autres de complotistes : réduire toute théorie portant sur les effets de la structure à une paranoïa, ce qui dispense d'une vraie critique de la critique.

    ‒ L'effet boomerang : à trop dénoncer les « complotistes » comme des comploteurs qui tromperaient les naïfs, surtout les jeunes, par des mensonges et des techniques, bref, à les juger sur des intentions supposées, on finit par donner l'impression qu'il y a une vérité officielle des dominants. Si nous devions être obligés de choisir entre "Ça n'a rien à voir ; qu'allez-vous imaginer ? Il n'y a pas d'alternative à la vision réaliste et pragmatique des élites" et "On vous ment, c'est de la faute de ....", ce serait déprimant. Par ailleurs, il faudrait quand même s'interroger sur les causes de ce scepticisme de masse qui fait que des millions de gens sont prêts à tout croire sauf ce que leur disent les médias "classiques", la classe politique et les experts.

    Il ne s'agit pas d'être "centriste" en disant quelque chose comme "il faut croire généralement le gouvernement et les médias mais regarder de temps en temps les idées alternatives" ; il faut maintenir une nette séparation entre le droit à la contestation ou à la lecture critique et, d'autre part, l'attitude des complotistes ; ils réduisent tous les faits, décrétés suspects ou symptomatiques, à un autre fait, carrément impossible celui-là : une intelligence supérieure qui planifie tout et trompe tout le monde (sauf le complotiste qui a relevé les indices surabondants). C'est donner trop de signification au chaos du réel. Leur croyance en ce fait « explique-tout » est stupide. La confrontation des théories sur l'interprétation du réel est indispensable.

    Face à la désinformation, le citoyen est-il mieux armé aujourd’hui qu’auparavant ?

    Si un citoyen exemplaire veut faire l'effort d'apprendre une méthodologie pour remonter aux sources primaires d'une information, évaluer les réseaux par lesquels elle passe, comprendre quelle intention notamment idéologique guide ses propagateurs... Si ce citoyen apprend à maîtriser des outils techniques, comme des logiciels qui aident à trouver l'origine ou la date d'une image, s'il compare à d'autres sources dans d'autres langues ou d'autres pays... S'il est assez honnête pour admettre qu'il y a des faits qui contredisent ses préjugés ou qu'il peut y avoir mensonge des deux côtés. S'il est assez malin pour profiter des sites de décryptage et d'analyse, mais en même temps pour comprendre qu'il existe de la "métapropagande" (le fait de dire que tout ce que dit l'autre est propagande et désinformation) et que renvoyer à un chiffre ou à une source "officiel" n'est pas prouver. Si...

    Nous pourrons lui dire, comme dans le poème de Kipling, "tu seras un homme mon fils". Dans tous les cas, ce citoyen vertueux aura eu du temps et du courage. D'où un paradoxe : plus l'information est surabondante et gratuite (notamment en ligne où l'on peut recueillir tous les points de vue et toutes les versions), plus il en coûte de s'informer, sinon en argent, au moins en termes d'efforts et d'autodiscipline.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • « Comme à la veille de la Première Guerre mondiale »

    Initiée par le président socialiste du parlement européen, Martin Schulz validée avec bienveillance  par « la justice » alors  aux ordres de Christiane Taubira, la persécution judiciaire du FN, en l’espèce l’abracadabrantesque enquête ouverte sur les assistants parlementaires des députés européens frontistes, s’est poursuivie hier. Bruno Gollnisch  présent sur place pour une réunion l’a constaté «avec  effarement», le siège du FN à Nanterre a été perquisitionné par une vingtaine de policiers mais aussi les bureaux  de Jean-Marie Le Pen et les domiciles de certains assistants ou ex assistants parlementaires. Rappelons l’objet, le prétexte du courroux de nos adversaires et de ce déploiement de force en pleine menace terroriste et état d’urgence: lesdits assistants sont «soupçonnés d’œuvrer au bénéfice exclusif du FN en France, alors qu’ils sont rémunérés par l’institution européenne».

    Une manière aussi pour le pouvoir d’assimiler le FN aux affaires qui éclaboussent  toujours la  droite avec la nouvelle mise en examen mardi   de Nicolas Sarkozy  pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Pour ne rien dire du dernier rapport accablant de la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France, traitant de la gestion de la ville de Levallois-Perret par le très républicain couple Balkany qui fait état, dans cette commune la plus endettée de France (par habitants), d’un «oubli» de 117 millions d’euros dans les comptes entre 2007 et 2013…

    Un  sujet qui paraît  anecdotique après le nouveau sanglant  attentat, attribué immédiatement  aux kurdes ou aux islamistes, qui vient d’endeuiller Ankara (Turquie), à  quelques heures du sommet, de nouveau désigné comme « crucial »  qui réunira  aujourd’hui à Bruxelles les 28 dirigeants des pays  européens  et s’achèvera demain.

    Il y sera traité bien évidemment de la manière de stopper  les velléités d’indépendances  des uns et des autres sous la pression des opinions publiques de plus en plus anti-bruxelloises. Plus spécifiquement et officiellement, de la manière d’éviter le départ du Royaume-Uni de l’UE (Brexit) par la satisfaction éventuelle des exigences britanniques (restriction des prestations sociales aux ressortissants européens travaillant en Grande-Bretagne, meilleur contrôle sur la gouvernance économique bruxelloise pour les Etats qui ne sont pas dans la zone euro…) avant le référendum prévu outre-manche cet été…

    Présidant ce sommet en tant que président du Conseil européen, l’ex Premier ministre polonais Donald Tusk a (sur)joué la carte de la dramatisation : «Nous avons des divergences sur certains points politiques et je suis parfaitement conscient qu’il sera difficile de les surmonter(…). Après mes consultations ces dernières heures, je dois l’avouer franchement: il n’y a toujours pas de garantie que nous parviendrons à un accord.»

    C’est en fait la possibilité offerte au peuple de donner son avis qui fait craindre le pire au très atlantiste M. Tusk : le Brexit selon lui « remet aussi en question l’avenir de l’Europe. Je crains que ce référendum ne devienne un modèle très attrayant pour certaines personnalités politiques qui souhaitent atteindre des objectifs personnels et internes. En réalité, j’en connais déjà certains qui copient ce modèle pour souligner leur indépendance vis-à-vis de Bruxelles.»

    Autre question essentielle qui sera débattue lors de ce sommet, et elle l’est particulièrement pour les peuples européens qui se détournent de cette Union européenne là, celle des flux migratoires, «exode» de migrants en direction de l’Europe qui pourrait    durer «des années» pronostiquait Donald Tusk.

     Face à des  opinons publiques vent débout et qui constatent le cauchemar que vit actuellement l’Allemagne et les Allemands, les gouvernements européens ne se sont   pour l’instant répartis que  500 réfugiés sur le total de  160 000 qu’ils avaient promis de se «distribuer» l’été dernier.  C’est aussi l’avantage pour nos compatriotes  d’avoir un FN premier parti politique de France, les socialistes au pouvoir ont reculé et n’ont pas osé adopter le principe défendu par Angela  Merkel d’un « mécanisme permanent de répartition » des immigrés,  en coopération  avec laTurquie!

    C’est pourtant encore et toujours l’agitation des peurs, la  carte du chantage sur le thème  « c’est nous ou le chaos » qui est brandie par les européistes qui martèlent qu’hors cette UE  bruxelloise mortifère  il n’y a  point  de salut.

    Dans ce domaine, M Tusk est passé maître. Discourant devant les responsables locaux du Comité des régions à Bruxelles le 10 février il affirmait ainsi : «Je suis tout à fait conscient que la crise de la migration et le débat sur le Brexit reviennent à se demander comment survivre dans notre tradition de démocratie libérale. Comment survivre au radicalisme et à l’extrémisme», « Je ne veux pas faire dans le sensationnalisme, mais vous voyez ce que je veux dire. « Nous sommes comme à la veille de la Première Guerre mondiale. C’est vraiment une analogie parfaite, selon moi ».  

     Peut-être (quand bien même la  menace n’est pas celle d’un affrontement entre Européens)  mais la faute à qui ? Certainement pas de ceux qui ont avert,i depuis des décennies, sous les quolibets et les ricanements,  de l’aveuglement de nos élites devant les  des dangers d’un radicalisme,instrumentalisé par les  adversaires  de notre continent, de notre civilisation ,   dirigé contre les nations européennes et porté par une vague migratoire, démographique sans précédent

    « C’est facile de rejeter la faute sur l’UE dans cette crise» disait encore le président du Conseil européen. « Je crains que ce soit l’instrument le plus utile pour les eurosceptiques, qui veulent prouver à quel point l’UE est vulnérable aujourd’hui ».

    Monsieur Tusk se trompe. Ce n’est pas faire preuve de  facilité mais de lucidité que de dénoncer les travers d’une construction  bruxelloise dont le FN a été le premier a percevoir les failles, les dangers, les travers et le totalitarisme latent s’exerçant  envers  les défenseurs des patries et des peuples libres. Députés nationaux, patriotes, souverainistes contre lesquels Martin Schulz affirmait en 2007 qu’il fallait dresser « un cordon sanitaire».

    Elus frontistes qui continueront à clamer haut et  fort  leur refus des évolutions européistes,  de l’inféodation de nos souverainetés et indépendances nationales à Big brother. Ce que le think tank d’obédience socialiste Europanova avouait avec plus de franchise que les dirigeants des  partis bruxellois : « Malgré une dynamique chaotique, l’Europe demeure le seul laboratoire concret d’une future gouvernance mondiale… ».

    http://gollnisch.com/2016/02/18/comme-a-la-veille-de-la-premiere-guerre-mondiale/