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  • Tactique du nuage de papillons

    Tactique d’action de rue. Le but est de se rendre insaisissable : on virevolte, on se regroupe en nuage coloré, on agit, et on se disperse en un clin d’œil pour se reformer ailleurs en se combinant différemment. Cette tactique est utilisée par les Black Blocs pour mener des actions de destruction de propriété, mais on peut s’en servir pour organiser toutes sortes d’actions furtives.
    Le premier principe est celui de la « pulsation », c'est-à-dire le va-et-vient constant par lequel les groupes se forment, se dispersent, se reforment. Comme dans la guérilla, une fois l’attaque accomplie, les groupes opérationnels pratiquent l’ « absorption » dans l’environnement immédiat, où ils se camouflent pour échapper à l’adversaire. Mais cette tactique devient très problématique lorsqu’on la met en œuvre sans l’accord des manifestants : on instrumentalise alors les personnes qui prennent part au cortège et on les expose à un risque qu’elles n’ont pas toujours choisi de prendre (le groupe mobile, en se repliant dans la manifestation, peut ramener avec lui une charge de police).
    Le second principe est celui de l’action « en essaims », c'est-à-dire l’action chaotique et simultanée de groupes éclatés. Différents groupes d’affinité se coordonnent pour agir au même moment. L’action est synchronisée à l’aide d’un signal quelconque, mais elle n’est pas centralisée. Pas de « cerveau de la bande » ni d’état-major. Cette forme d’organisation rend les actions pratiquement imprévisibles pour la police.
    Morjane Baba, Guerilla Kit 

  • 10 000 SDF privés d’hébergement

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Ils sont 10 000 SDF à avoir composé le numéro d’urgence 115 au mois de janvier, et à ne pas avoir eu d’hébergement. Parmi eux, de nombreuses familles avec enfants.
    Pendant ce temps, le gouvernement se décarcasse pour loger les immigrés. Par exemple, un bourg fortifié d’Alsace, Ferrette, recevra prochainement 80 réfugiés qui seront logés pendant un an dans les locaux de l’ancienne gendarmerie et dans des appartements F3 et F4. Certains habitants irrités reprochent aux élus locaux de ne pas assez s’occuper de leurs pauvres à eux.

     

    http://fr.novopress.info/198475/10-000-sdf-prives-dhebergement/

  • Les campagnes en colère...

    Certains parlent de jacqueries quand ils évoquent la colère paysanne qui, ces jours derniers, éclate aux portes des villes, autour des centres commerciaux ou devant les préfectures et sous-préfectures du pays, et les mêmes croient se souvenir qu'elles ont précédées la Révolution française, ce qui n'est pas tout-à-fait exact, en définitive : en fait, c'est dans les débuts de cette Révolution que les paysans ont manifesté leur souhait d'un changement des règles rurales et la fin des anciens droits féodaux, dans un été marqué par la Grande Peur, mais, surtout, dans l'année 1793, lorsque la République voulut mobiliser tous les hommes valides pour aller faire une guerre que la Révolution avait désirée à défaut de pouvoir la faire seule... Si c'est la Vendée qui a marqué le plus les esprits, avec ce « peuple de géants », évoqué par Napoléon et par Victor Hugo, qui a défié l'ordre nouveau de Danton et Saint-Just, et tenu tête aux armées « bleues », c'est bien tout le monde paysan qui a souffert de la République belliciste qui lui a pris de nombreux bras pour les besoins de la guerre et lui a rendu nombre de cercueils.

    Aujourd'hui, les agriculteurs manifestent, victimes d'une guerre qui, pour n'en être pas militaire, fait des ravages dans nos campagnes, et se pare du nom de « mondialisation ». Il n'y a pas grand monde pour prendre la défense de ces manifestants au langage parfois vert, et je lis nombre de commentaires peu amènes sur la toile à leur encontre : « pollueurs », « assistés », « casseurs »... Cela ne correspond pas exactement à la complexité des réalités du monde agricole : qu'y a-t-il de commun entre le grand céréalier de la Beauce et le petit éleveur de porcs « bio » breton ? Entre un Beulin, patron très libéral d'une FNSEA de moins en moins considérée dans les campagnes, et un maraîcher du pays de Dol qui gagne à peine de quoi nourrir sa famille ?

    En fait, nombre de ces manifestants ont désormais compris le piège fatal de la société de « libre-échange » qui, en définitive, n'est qu'une loi de la jungle au bénéfice des grands groupes agroalimentaires et des actionnaires de ceux-ci, pour qui la fonction nourricière de l'agriculture passe après les profits qu'ils peuvent tirer de l'exploitation de la terre et de la sueur de ceux qui la travaillent.

    Sans doute faut-il désormais repenser l'agriculture et lui rendre la « mesure » que la société de consommation semble avoir définitivement oubliée : des exploitations à taille humaine, moins dépendantes de la mécanisation et d'une artificialisation qui, souvent, s'apparente à une « barbarisation » de la domestication des bêtes (ces usines à œufs, à lait ou à viande, entre autres) ou à une totale coupure avec les principes mêmes de la vie, végétale comme animale, sont plus utiles que cette ferme (sic!) des mille vaches que dénonce à juste titre Alain Finkielkraut...

    Refaire de nos campagnes des espaces de vie et de travail humain, et non les laisser devenir des déserts ruraux, est une nécessité que tout État digne de ce nom devrait comprendre et soutenir, ne serait-ce que pour combattre le chômage et le désœuvrement qui se répandent encore et toujours dans les villes et ses périphéries. Au regard de l'impuissance désolée d'un Stéphane Le Foll, je doute fortement que la République soit cet État-là...

    http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/

  • Que se passe-t-il réelement en Syrie ? Partie 3/4 : Pierre Piccinin Da Prata

  • 40 Days for Life : 103 enfants à naître sauvés de l’avortement

    De Daniel Hamiche :

    "Au neuvième jour de la campagne de Carême des 40 Days for Life (40 Jours pour la Vie), nous apprenons aujourd’hui que 103 enfants à naître avaient déjà été sauvés de l’avortement par la prière des vigiles, les conseils et l’aide concrètes apportés aux mamans enceintes par les “conseillers de trottoirs”…

    À ce formidable apostolat pacifique et par la prière qui voit 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 des vigiles se relayer devant les avortoirs de 273 villes dans 23 pays – à commencer par les États-Unis où la campagne est née en 2007 à l’initiative de catholiques du Texas –, Riposte Catholique s’associe à sa manière. Nous avons, en effet, lancé une “chaîne de prière de l’arrière” qui associe les lecteurs voulant bien prier chaque jour, et pendant les quarante jours de la campagne, 10 Je Vous salue Marie aux intentions des 40 Days for Life. Les adhérents à cette “chaîne de prière de l’arrière”, reçoivent gracieusement chaque jour une Lettre d’information leur indiquant les intentions de prière particulières, des citations de la Sainte Écriture pour la méditation, des informations et des photos des vigiles.

    Nous vous invitons à rejoindre ce bel effort de Carême car il n’est jamais trop tard… et à vous inscrire à notre “chaîne de prière de l’arrière” en nous le signalant ici ! Merci. Et en union de prière pour la vie à naître avec les 40 Days for Life…

    Michel Janva

  • La laïcité : une idéologie désormais au service du Grand Remplacement

    La laïcité serait, selon l’oligarchie, la réponse « républicaine » à l’islamisme et un levier du fameux « vivre-ensemble ».

    Mais c’est une totale duperie, qui ne sert qu’à déconstruire toujours plus notre civilisation.

    La déesse Raison

     La laïcité est une invention des Lumières, reprise ensuite, en partie, par la Révolution française ; en partie seulement parce les républicains ne sont pas tous hostiles à la religion, loin de là : beaucoup sont d’ailleurs déistes, à commencer par Robespierre. Même si, au-delà de la lutte contre les ordres de la société d’Ancien Régime, pour les intellectuels des Lumières, la religion correspond à un stade dépassé et obscurantiste du développement humain, appelé à se voir remplacé par celui de la Raison et de la Science. On célèbre alors la déesse Raison dans des églises reconverties à cet effet, ce qui est quand même une légère contradiction…

    Cependant la laïcité telle qu’on l’invoque aujourd’hui est assez différente car reformulée à la sauce libérale/libertaire. Elle ne correspond plus vraiment, en outre, à la doctrine élaborée et mise en œuvre sous la Troisième République, avec notamment la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

    Une laïcité de combat

    La laïcité de la Troisième République était avant tout de nature politique, en effet : elle visait à réduire l’influence sociale de l’Eglise catholique, considérée comme hostile au nouveau régime. En particulier dans l’enseignement : les républicains de la Troisième République voyaient loin et se sont servis de la séparation de l’Eglise et de l’Etat pour briser l’enseignement catholique. Le formatage des futurs électeurs sera désormais accompli par l’enseignement public obligatoire et laïc et aussi par la conscription.

    Il s’agissait donc d’une laïcité de combat pour enraciner le républicanisme dans la France rurale d’alors – en arrachant la population à ses déterminants religieux, comme aurait pu dire Vincent Peillon, ancien ministre de l’Education nationale. Ce qui fut fait en partie et déboucha sur un relatif consensus patriotique.

    La laïcité contemporaine : une idéologie inconsistante

    L’idéologie laïque contemporaine est de nature différente car elle exprime avant tout un individualisme d’origine libérale/libertaire, qui repose sur l’idée paradoxale que la religion pourrait et devrait rester une affaire privée – en contradiction, pourtant, avec l’étymologie même du mot puisque religion vient d’un verbe latin signifiant « relier » : la religion par principe a donc au contraire toujours une dimension communautaire. Ce qui explique aussi que la religiosité soit aussi ancienne que la socialisation humaine.

    L’idée que la religion doive être reléguée dans l’espace privé est au surplus totalement marginale à l’échelle de l’histoire et de l’humanité incarnée. Seuls les adeptes de la doxa libérale/libertaire y croient, c’est-à-dire une partie extrêmement marginale et au surplus déclinante de l’humanité.

    L’utopie de la religion privée

    Affirmer qu’une croyance religieuse relève de la simple opinion personnelle aurait d’ailleurs fait hausser les épaules de nos ancêtres et ils auraient assimilé cette attitude à une forme d’athéisme. Comme cela ferait rire les Indiens, les Japonais, les Africains ou les musulmans : tous considèrent au contraire leur religion comme une composante de leur identité culturelle et sociale. D’ailleurs dans la civilisation européenne traditionnelle, la fonction souveraine recoupait bien une dimension à la fois temporelle et spirituelle : ce qui signifie que la religion avait nécessairement « droit de cité ».

    En d’autres termes, une société où la religion ne serait qu’une inclination personnelle, sans aucune dimension sociale, n’existe tout simplement pas. Mais cette utopie fait partie de la doxa libérale/libertaire et constitue par conséquent un dogme auquel on est prié de croire de nos jours.

    Le caractère inopérant de cette idéologie apparaît pourtant clairement aujourd’hui face à l’islam, religion qui repose sur l’observation de commandements de nature sociale et qui pour cette raison ne peut se cantonner à l’espace individuel. Ce qui explique d’ailleurs la grande fragilité des régimes « musulmans laïcs » dans l’histoire, car ils reposent sur des principes incompatibles. Tous finissent par être balayés par une pratique plus orthodoxe de l’islam, sauf à se transformer en dictatures militaires pour tenter de retarder le processus.

    Une idéologie trompeuse

    A quoi sert donc l’invocation de la « laïcité » de nos jours ? A tromper les Français.

    D’abord, il y a tromperie sur le contenu du mot « laïcité ». Car dorénavant la laïcité n’est plus la séparation de l’Eglise et de l’Etat, comme en 1905, mais serait au contraire l’encouragement donné par les collectivités publiques à l’exercice des « cultes » : en clair, l’encouragement à la construction de mosquées, même si on les baptise pour la circonstance sous l’euphémisme de « centre culturel », au motif qu’il faudrait traiter toutes « les religions » de la même façon.

    Cette évolution sémantique traduit le fait que l’Etat et les collectivités publiques ne cessent de céder devant la poussée de l’islam.

    Les laïcs, un peu gênés quand même, ont d’ailleurs inventé un nouveau concept pour ce faire : la « laïcité positive », comme la discrimination du même nom ! La laïcité positive est en effet censée solutionner la quadrature du cercle laïc vis-à-vis de l’islam : comment faire croire que l’on reste « laïc » tout en cautionnant les manifestations extérieures et donc sociales de l’islam ? That is the question !

    Désinformer les Français

    L’invocation du mot laïcité sert donc à désinformer les Français : elle vise à faire croire que l’oligarchie serait, face à l’islam, dans le même esprit que celui du petit père Combes vis-à-vis des catholiques.

    Alors que nous sommes exactement dans une situation inverse.

    Les laïcs de la Troisième République voulaient contrer l’influence de l’Eglise catholique. Les oligarques « laïcs » veulent au contraire engranger les avantages électoraux – et financiers via les pétromonarchies – de leur soutien ostensible à l’islam !

    Le mot laïcité est donc devenu typiquement novlangue de nos jours : car il désigne l’inverse désormais de ce que l’on rangeait habituellement sous ce terme.

    Face à l’islam l’oligarchie prend le contrepied de la laïcité

    L’invocation de la « laïcité » ne sert donc pas du tout à cantonner l’islam dans l’espace privé.

    Une véritable attitude « laïque » devrait pourtant consister à limiter les manifestations publiques de l’islam qui finissent par s’imposer aux non-musulmans, comme on a réglementé dans le passé, pour cette raison, les sonneries de cloches des églises. Mais cela est considéré par l’oligarchie, qui lorgne sur le vote musulman, comme de… l’islamophobie d’extrême droite !

    Elle devrait aussi consister à imposer aux musulmans le respect d’un concordat national, comme on l’a fait dans le passé pour le catholicisme ou le judaïsme. Mais en réalité on fait tout le contraire puisqu’on n’impose aux musulmans aucune contrepartie aux facilités qu’on leur accorde de façon croissante.

    La laïcité à géométrie variable

    L’invocation de la « laïcité » ne sert finalement qu’un seul objectif : combattre l’identité française en s’efforçant de gommer toujours plus ce qui reste des racines chrétiennes des Européens en général et des Français en particulier.

    Que font en effet nos « laïcs » aujourd’hui ? S’opposent-ils aux prières dans les rues, aux repas hallal dans la restauration collective, aux

    exigences des musulmans dans les hôpitaux ou au port du voile dans les lieux publics ? Pas du tout : ils font campagne contre… les crèches de Noël dans les mairies ! ou ils veulent supprimer les fêtes chrétiennes du calendrier (*), comme ils ont commencé de le faire avec le travail dominical ; ou ils ne chassent que l’islamophobie, réelle ou prétendue, en délaissant la christianophobie.

    En d’autres termes les « laïcs » newlook masquent leur impuissance et leur lâcheté face à l’islamisation derrière une mauvaise foi ostensible, présentée comme une « valeur républicaine » : pour une commune, aider à la construction d’une mosquée c’est laïc. Par contre, installer une crèche chrétienne dans une mairie n’est pas laïc.

    La laïcité est donc, comme désormais la justice, à géométrie variable dans notre pays : dure avec les autochtones, tolérante avec les autres. Il faut dire que ces autres savent faire respecter leurs convictions et leurs croyances, à la différence des autochtones !

    La « laïcité » vient ainsi en soutien du discours sur le « vivre-ensemble » : les autochtones sont priés, et eux seuls, de mettre en sourdine leurs traditions, leurs croyances, leurs fêtes ou leur façon de vivre. Pour vivre avec les autres, c’est-à-dire en réalité comme les autres.

    Une façon de préparer leur future soumission. Ou bien leur révolte.

     Michel Geoffroy 18/02/2016

    (*) « Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France », Pierre Bergé le 26 septembre 2013.

    http://www.polemia.com/la-laicite-une-ideologie-desormais-au-service-du-grand-remplacement/