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Chers amis et camarades,Pour cette nouvelle conférence du cercle Dextra, nous aurons la joie de recevoir à nouveauAdrien Abauzit, avocat et écrivain, qui nous parlera de la nouvelle réforme duCode du travailet de ses funestes conséquences.Nous vous attendons nombreux pour ce sujet d'actualité, au 96 Boulevard de Port Royal, Paris Ve,à partir de 19h.A vendredi !
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Pourquoi un tel empressement au dîner annuel du CRIF ?
Qui dirige vraiment la France ? Poser la question aussi brutalement, c’est insinuer qu’il est possible que cela ne soit ni le président de la République ni son Premier ministre, c’est ressusciter le vieux mythe de la main invisible et, par la même occasion, se jeter dans la gueule du loup, celle en l’occurrence de tous ceux qui vont se faire un malin plaisir de vous traiter de conspirationniste ou d’antisémite. Mais comme, par les temps qui courent, les questions qui dérangent sont souvent les bonnes questions, alors allons-y !
Au sujet du prochain dîner du CRIF, L’Express parle de « grand-messe incontournable pour les politiques ». Pourquoi incontournable ? Ce mot signifie littéralement que cet événement politico-mondain, organisé par les instances d’une communauté qui ne pèse même pas 1 % de la population française, serait un passage obligé pour accéder aux instances dirigeantes de notre pays. Voyons la liste des invités : tous les courants de pensée y figurent sauf deux, les représentants du Front national et (à gauche) les partisans du boycott d’Israël. Pour le second groupe, la logique saute aux yeux, mais pourquoi le Front national, qui mobilise aujourd’hui près de neuf millions d’électeurs et dont pas une ligne de son programme ne laisse supposer une quelconque hostilité à l’égard d’Israël ? Cela semble vouloir dire qu’entretenir des relations amicales avec Israël est une condition nécessaire mais pas suffisante. Si c’est le cas, alors, que faut-il de plus ? L’adhésion aux valeurs républicaines semble être la réponse communément admise. Or, en vertu de quoi le CRIF s’arrogerait-il le droit de designer qui est et qui n’est pas républicain ? Le FN n’est-il pas un parti légal régulièrement présent aux élections ?
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Présentation du collectif Belaud Argos
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Cette révolte qui vient... (partie 3) Le libéralisme malvenu en France.
Le projet de loi El Khomry ? Ce sont les libéraux qui en parlent le mieux et qui ont le moins de scrupules à la défendre... Il suffit de lire quotidiennement l'Opinion, journal explicitement libéral (il le revendique en sous-titre, avec une franchise qui, d'ailleurs, l'honore), pour le constater mais aussi d'écouter les dirigeants de la droite républicaine qui, comme NKM ou Le Maire, s'engagent à le voter « tel quel », se livrant à de véritables dithyrambes dans des tribunes enflammées parfois cosignées par d'autres noms représentatifs de la droite parlementaire et officielle et publiées, au moins celle du député de l'Essonne Mme Kosciusko-Morizet, dans les colonnes de... l'Opinion ! Cela étant, les laudateurs libéraux de cette loi (qui n'en est pas encore une, en fait) sont logiques avec ce qu'ils ont toujours défendu même s'ils ne l'ont pas toujours appliqué quand eux-mêmes étaient aux affaires, preuve d'une certaine prudence ou d'un plus grand « réalisme » (électoral, peut-être...), ou simplement d'une réticence à aller jusqu'au bout d'un processus si peu « français » car trop « anglo-saxon »...
En fait, nous ne sommes plus en 1791, et le libéralisme, dont les premières victimes furent les classes travailleuses, de l'ouvrier à l'artisan, de l'apprenti au petit entrepreneur sans fonds, n'a plus l'aura de la nouveauté ou l'effet de surprise qu'il a pu avoir durant la Révolution française qualifiée par les traditionalistes comme par les socialistes (ceux du XIXe siècle et du début XXe, de Proudhon à Marx, de Sorel à London) de « bourgeoise », sans d'ailleurs beaucoup de discernement, parfois, sur la définition de ce terme polysémique. Les Français savent désormais, presque d'instinct, ce que recouvre ce libéralisme dont on veut leur refourguer, à nouveau, la formule : sans toujours connaître exactement les « détails », les classes populaires se souviennent vaguement que le XIXe siècle, qualifié de « stupide » par Léon Daudet, fut celui de l'exploitation maximale des ouvriers et la ruine des artisans et de leurs « métiers », au nom d'un « Progrès » qui n'était, en somme, que le cache-sexe de l'esprit de profit sans mesure et sans partage, et qui, comme le souligna mille fois Georges Bernanos, aboutit aux massacres de masse de la guerre industrielle, ceux de 1914-18, de 1939-45 ou encore (Bernanos ne les connut pas, ceux-là) du Vietnam dans les années 1960-1970.
En fait, à travers la contestation de la loi Valls-El Khomry, c'est bien le libéralisme qui « ne passe pas » dans l'opinion publique, opposée à 70 % à la réforme du Code de travail qui, pourtant, en mériterait bien une, mais pas celle que leur promet le gouvernement... C'est l'Opinion, sous la plume de Nicolas Beytout, qui, dans son édition des 26-27 février 2016, insistait sur le côté libéral du projet de loi : « S'il est un point sur lequel le monde politique s'accorde, à gauche comme à droite, c'est bien celui-là : le projet de loi El Khomry est d'inspiration libérale ». Ainsi ressenti, ce projet ne peut que cristalliser les oppositions les plus diverses au libéralisme, et sans doute comme cela n'est pas arrivé depuis longtemps, et les clivages habituels du pays légal (politicien) sont plutôt bousculés, y compris (et surtout) par le pays réel, comme ils le sont à chaque fois que l'on sort des simples débats et enjeux électoraux qui les cachent trop souvent : « Une fois encore, la politique française se trouve traversée par une ligne de fracture qui n'a plus grand-chose à voir avec le bon vieux schéma gauche-droite. On avait connu ce phénomène lors du référendum européen, en 2005, et dans une moindre mesure à l'occasion des grands débats de société liés à la famille et à l'humain. Cette fois, c'est autour du libéralisme que se cristallise le clivage. Longtemps considéré comme une lubie ultra et comme la réplique déshumanisée d'un modèle anglo-saxon honni, voici le libéralisme en passe d'être l'axe autour duquel se repositionnent toutes les chapelles politiques. Fermées et adeptes de la protection d'un côté, ouvertes et tolérantes au risque de l'autre. Peut-être le début d'une nouvelle cartographie. »
Ce qui est intéressant dans ce texte du libéral Nicolas Beytout, c'est qu'il oppose, à la fin, la protection au risque, et qu'il semble voir dans les partisans de l'une les ennemis irréductibles de l'autre : cela en dit long sur ce que signifie, pour lui, le libéralisme et comment il voit le monde des hommes comme des idées...
Les choses ne sont pas aussi simples ni simplistes, heureusement ! Mais c'est sans doute l'une des particularités fortes du royalisme en France, c'est de refuser ce faux dilemme et de conjuguer à la fois la nécessité, parfois, de prendre des risques et de tenter l'aventure (et les Capétiens comme les royalistes eux-mêmes ne s'en sont pas privés !), d'assumer la liberté de l'esprit comme celle de l'initiative, et la volonté d'avoir un État qui assume ses devoirs politiques et sociaux d’État, et qui assure à chacun, dans ses différences, ses qualités comme ses défauts, la protection qui lui permet d'exercer ses libertés : sans État libre, pas de libertés de tous, et pas de nation libre, cadre de celles-ci !
Maurras, parfois peu facile à suivre dans certaines de ses démonstrations, a au moins eu le mérite de rappeler que, pour avoir des citoyens, encore faut-il qu'il y ait une Cité, quand le libéral ne jure que par l'Individu et qu'il néglige celle-ci, au point de déclarer que « la société, cela n'existe pas » (1) comme le faisait, de façon plus provocatrice que réfléchie, Margaret Thatcher... A quoi le royaliste Henri Massis avait déjà répondu dès la première moitié du XXe siècle : « l'homme est société »... En oubliant cette dimension de l'aventure humaine au monde (que l'on peut certes refuser lorsqu'on en a, d'abord, bien profité depuis la naissance, et c'est d'ailleurs ce refus qui fonde l'égoïsme, pilier de la dissociété libérale), les libéraux s'exposent à la colère « des plus faibles » qui refusent un darwinisme économique et social dont ils se savent être les premières victimes... Et, justement, c'est aussi la crainte d'une précarisation générale des producteurs et travailleurs (ou de ceux qui sont en recherche d'emploi), qu'ils soient jeunes ou non, salariés ou pas, qui nourrit la contestation, pour l'heure encore largement virtuelle, contre un projet trop libéral pour être honnête...
Décidément, le libéralisme à l'anglo-saxonne, en France, cela ne peut pas, ne doit pas passer...
note : (1) : « There is no such thing as society », Margaret Thatcher, septembre 1987, dans le magazine Woman's Own.
(à suivre : pourquoi le 9 mars peut être une heureuse occasion politique ; le « Que faire » des royalistes en ce mois de mars 2016 ; les propositions royalistes pour le monde du travail ; le « tiers-pouvoir lycéen et étudiant » ; etc.)
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(7) Les Rois de France - Louis IX, Saint-Louis
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Lettre d'information n° 1 des Éditions Ars Magna, mars 2016
Le retour des Éditions Ars Magna
Fondées en décembre 1996 à Nantes (date à laquelle elles prirent la succession des Éditions Ars, elles mêmes crées en 1981), les Éditions Ars Magna ont au fil des années, construit un catalogue centré sur l'histoire des mouvements d'orientation nationaliste-révolutionnaire et traditionaliste, sur la géopolitique et sur la traduction de textes idéologiques rares inédits dans notre langue, devenant ainsi l'éditeur principal ou unique en français de Georges Valois, Alexandre Douguine, Jean Thiriart, Otto Strasser, etc.Ces dernières années, elles s'étaient faîtes plus discrètes sans cesser leur activité.
2016 marquera leur retour dans les librairies avec un programme éditorial d'une dizaine de titres.
Vous pouvez dès maintenant consulter le nouveau site de notre maison en cliquant ici. Vous y trouverez tous nos livres déjà édités (ceux des Éditions Ars devraient y être progressivement intégrés).
Premier livre de l'année 2016 : La Société Thulé de Detlev Rose
Toute personne qui s’est, de près ou de loin, intéressée un tant soit peu à l’histoire du national-socialisme a forcément croisé la Société Thulé à un moment ou à un autre. C’est de cette organisation mystérieuse dont traite cet ouvrage.Thulé, c’est la patrie pleine de secrets des Aryens, une prétendue race de surhommes aux capacités presque divines et aux connaissances inaccessibles à l’homme moderne. Thulé : rien que ce mot est porteur de magie. Il porte en lui une fascination irrésistible, éveille des images profondément enfouies dans l’inconscient : des images de pureté, de grandeur et d’héroïsme, de représentation mythologique.
N’est-il donc pas plausible de dire d’une organisation qui se donne un nom qui évoque de telles associations, qu’elle crée un lien avec les forces occultes et les pouvoirs invisibles ? Tel est l’avis d’une grande partie de la littérature qui a traité de la Thule-Gesellschaft. Dans ce livre, Detlev Rose examine ces dires et les confronte à la réalité...
366 pages - 36 euros franco. Achat via notre site ou à Éditions Ars Magna, BP 60426, 44004 Nantes Cedex 1.
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[Nantes] Conférence de Yannick Jaffré [Vidéo]
Elle était tant attendue ! La vidéo de la conférence de Yannick Jaffré à Nantes (organisation Action française Loire-Atlantique et Institut Nantais Historique et Littéraire).
A déguster...
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FR - La Croix celtique, emblème du combat national
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Le responsable militaire de l’EI aurait été « droné » par les américains
Abou Omar al-Chichani (Abou Omar le Tchétchène), nom de guerre de Tarkhan Batirashvili est un djihadiste géorgien, chef militaire de l’État islamique.
Il aurait été visé par une frappe aérienne de la coalition, a indiqué mardi un responsable américain qui n’a pas pu préciser le sort du jihadiste.
« Omar al-Shishani a été visé » par une frappe en Syrie, a indiqué cette source sous couvert de l’anonymat.
Cette source n’a pu préciser si Omar al-Shishani avait trouvé la mort dans le bombardement, ni où ce raid aérien s’était déroulé précisément. Le succès des opérations d’élimination des jihadistes est parfois difficile à établir avec certitude par les services de renseignement américains, faute de présence américaine sur le terrain.Omar al-Shishani, connu pour son épaisse barbe rousse, est considéré comme l’un des plus hauts, voire le plus haut responsable militaire du groupe EI. L’administration américaine offrait 5 millions de dollars pour des informations fiables sur lui.
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François-Xavier Bellamy analyse la colère des Français vis-à-vis du gouvernement socialiste
(NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
François-Xavier Bellamy, philosophe diplômé de l’ENS et adjoint au maire de Versailles analyse pour le Figaro la politique actuelle. Il parle de la colère de la population face au gouvernement.
Il met en lumière la colère de la population face au gouvernement
Il évoque la colère de la population en affirmant qu’elle prend une nouvelle forme. En effet, si de tout temps, la politique a suscité diverses réactions, là de nouvelles émergent. Il la qualifie « d’alarmante » : « c’est une forme de violence qui monte, à cause de l’absence de toute perspective. La fonction même de la politique consiste à susciter des formes non-violentes de résolution des problèmes ; quand elle n’y parvient plus, quand l’État n’offre aucune alternative à ceux qui souffrent ou qui vivent une injustice, alors la violence resurgit. Trop longtemps nous nous sommes menti, nous avons inventé des fictions pour ne pas affronter les difficultés ; et maintenant elles semblent sans solution, et ceux qui les subissent sont enfermés dans une impasse. Les taxis dont l’investissement est anéanti, les agriculteurs qui ne peuvent plus vivre de leur travail, réagissent de la même façon : “De toute façon, je n’ai plus rien à perdre” »Il explique également que la colère des Français est en deux temps
Le premier temps se situe dans l’absence de finalité et le second se place dans l’expression. En effet, selon lui, le peuple peut difficilement s’exprimer et en vient à l’incident des réseaux sociaux testés par les services de communication du président socialiste sous la direction de Gaspard Gantzer.
François-Xavier Bellamy d’expliquer que « notre refus de transmettre la culture a créé une grande pauvreté dans le rapport au langage, qui posera de toute évidence un problème démocratique majeur ».