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  • Des Syriens responsables et coupables de la mort du petit Aylan

    Stupéfaction dans le camp psychopathe auto-flagellateur ! Voilà une info qui mérite d’être soigneusement… tue.
    Ces jours-ci, deux informations relatives aux invasions migratoires, ne changeant pas spécialement la donne en tant que telles, mais parfaitement tues (sauf omission) dans les médias français et méritant, à ce titre, d’être soulignées. Débarquant de Mars, et prenant connaissance des derniers développements de l’actualité, j’ai bêtement cru que la mort du petit Aylan aux portes du paradis européen n’était due qu’à l’écœurante indifférence des gouvernants et habitants de ce dernier, et que la honte les accompagnerait, ainsi que leurs descendants, jusqu’à la fin des temps…

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  • Elections slovaques: à droite toute!

    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    On s’attendait à une victoire de Robert Fico, premier ministre sortant du SMER, parti social-démocrate aux accents nationalistes et anti-migrants. Elle a été au rendez-vous certes mais apparaît davantage comme une victoire à la Pyrrhus. Avec 28.3% des voix, le SMER perd 16 points, ce qui peut s’apparenter à une sérieuse déconvenue, et n’obtient que 49 sièges, loin des 75 sièges requis pour former une majorité. Au moins Robert Fico peut se satisfaire de l’absence d’un grand parti d’opposition.

    Les grands gagnants sont les différentes formations de droite nationale dont la division ne fut désastreuse pour aucune. Le Parti National Slovaque (SNS), qui avait été écarté du parlement en 2012 avec 4.6% des voix (< 5%, synonyme d’élimination), renaît littéralement sous la conduite de son nouveau dirigeant Andrej Danko et obtient 8.7% des voix et 15 sièges. L’éviction du Le Pen slovaque, Ian Slota, en 2013, est pour beaucoup dans ce résultat. C’est certes un score inférieur à celui que les sondages pouvaient lui faire espérer. Mais la concurrence fut forte. Ainsi, le LSNS (« Parti du peuple – Notre pays ») de Marian Kotleba, considéré parfois comme néo-fasciste, obtient 8% des voix (contre 1.6% en 2012) et 14 députés. A ces deux partis classique, il faut ajouter le mouvement Sme Rodina (« Nous sommes une famille » du populiste Boris Kollar, qui pendant toute sa campagne a tapé sur les migrants musulmans. Il obtient 6.6% des voix et 11 sièges.

    La droite eurosceptique et libérale incarnée par le mouvement Sloboda a Solidarita (« Liberté et solidarité ») s’impose comme deuxième parti du pays avec 12.1% des voix (contre 5.9% en 2012) et 21 sièges. Les autres formations de droite s’en sortent honorablement, à savoir le nouveau venu SIET (5.6% et 11 sièges) et le mouvement OL’ANO (11% des voix et 19 sièges, +2.4 points). Seul les chrétiens démocrates (KDH) échouent de peu et sont éliminés, avec 4.9% des voix (-4 points). Enfin, le Mouvement des Hongrois (SMK/MKP) avec 4% des voix reste à peu près au même niveau qu’en 2012 (-0.26).

    Avec une droite nationale réunie à 23.4% des voix, on peut dire que l’opinion publique slovaque s’est radicalisée suite à la crise des migrants. Il s’agissait pour les Slovaques de mettre la barre suffisamment à droite pour donner à Robert Fico des arguments solides pour résister aux pressions de l’Union Européenne. C’est désormais le cas. Même si ce dernier est malgré tout fragilisé et va probablement devoir s’allier avec ces formations ou en tout cas avec une partie d’entre elles. 

    Ces résultats vont encourager ceux qui pensent que soutenir au pouvoir une ligne dure aboutit à décomplexer la population et à ouvrir la porte à des formations beaucoup plus radicales. Le cas hongrois l’indique aussi avec un Jobbik qui est souvent en deuxième position derrière le mouvement de Viktor Orban et ce au détriment de la sociale-démocratie. En revanche, en Tchéquie, depuis l’époque des années 90 où le parti des Républicains inquiétait l’opinion occidentale, aucun mouvement nationaliste n’a émergé, mais la droite tchèque est assez à droite pour l’empêcher.

    Le groupe de Visegrad commence désormais à se singulariser par cette montée d’un courant nationaliste et donc potentiellement ou ouvertement eurosceptique, qui est en réalité motivée par une inquiétude croissante des populations face à l’immigration non-européenne et/ou musulmane qui touche l’Europe occidentale. Boris Kollar a notamment fait campagne sur le fait que Bratislava n’ait pas à connaître la situation de Cologne et de Paris. En France, on préfère fermer les yeux, comme ce politologue de BFM-TV expliquant ce matin que la France était le pays d’Europe ayant le moins d’immigrés, ce qui va contre tout sens commun, puisque ne prenant pas en compte les flux antérieurs.

    Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/03/08/elections-slovaques-a-droite-toute.html

  • A droite, les investitures aux législatives échauffent les candidats à la primaire

    C’est un des débats qui anime les coulisses de l’organisation de la primaire. Mardi 8 mars, les dirigeants de la droite ont enfin décidé de se parler à huis clos du sujet épineux des investitures aux élections législatives de 2017, sujet de discorde entre Nicolas Sarkozy et les autres candidats à la primaire, notamment Alain Juppé, Bruno Le Maire et François Fillon.

    Lors du bureau politique du parti Les Républicains (LR), l’ancien président de la République a proposé aux dirigeants de mettre en place un groupe de travail dirigé par Roger Karoutchi, secrétaire général aux élections, composé de Thierry Solère, président du comité d’organisation de la primaire et d’autres personnalités représentant les différentes sensibilités.
    Ce cénacle aura pour mission de réfléchir aux investitures circonscription par circonscription. Dans les cas où un nom fera consensus, le candidat sera investi dès le mois de juin. Dans le cas contraire, la décision sera remise à l’après-primaire. Les candidats sortants seront, eux, investis avant l’été.
    Les candidats à la primaire ne se sont pas opposés à cette décision de compromis. Le sujet était pourtant brûlant depuis quelques mois. Le 24 septembre 2015, lors des journées parlementaires LR à Reims (Marne), Nicolas Sarkozy avait déjà affirmé qu’il fallait avancer la date de ses investitures avant l’été.
    Négociations avec l’UDI
    Lors du conseil national du parti LR, le 7 février, l’ancien chef de l’Etat avait insisté à la tribune : « Il faut déconnecter les investitures pour les législatives de la primaire. Peut-on trouver un accord là-dessus ? Je me battrai pour qu’on le fasse au printemps. Pour moi, c’est clair, c’est en juin que cela doit être fait. » « Je voudrais les faire en juin car les comptes de campagne commencent un an avant les élections, c’est-à-dire en juin. Ce n’est pas précipité, c’est simplement vouloir être à l’heure, pas en retard », explique au Monde le président du parti LR
    De leur côté, Alain Juppé et la plupart des candidats déclarés à la primaire souhaitaient que les investitures aient lieu après la primaire des 20 et 27 novembre afin que le candidat désigné puisse composer sa future majorité présidentielle. Ils voulaient aussi éviter que le futur candidat Sarkozy ait trop de pouvoir sur le corps des parlementaires et des prétendants à l’investiture. Ce dernier a donc trouvé cette solution pour commencer à avancer sur les investitures sans ouvrir un front trop important avec les autres ténors.
    L’ancien président est pressurisé car il doit aussi gérer les demandes de l’UDI. Avant d’officialiser sa participation à la primaire, le parti centriste, qui tient son congrès le 20 mars, souhaite conclure avec LR un accord de gouvernement et surtout un accord sur les investitures aux législatives.
    Mais, selon nos informations, le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, est plutôt gourmand puisqu’il réclame que les députés UDI sortants soient tous investis et qu’un tiers des autres circonscriptions soit réservé aux centristes. Lors du bureau politique, un consensus s’est dégagé pour que M. Sarkozy essaye de réfréner les ambitions de M. Lagarde.
    L’ancien chef de l’Etat, qui travaille sur le projet du parti est très opposé à un accord de gouvernement sur des priorités comme la réorientation de l’Europe ou encore la baisse de la dette. « C’est un peu contradictoire avec la primaire où chacun doit exprimer sa sensibilité, où chacun défend ses idées », analyse M. Sarkozy. Selon l’AFP, Alain Juppé a écrit un courrier à M. Lagarde, lundi 7 mars, où il s’exprime pour un tel accord avec l’UDI.
    Pendant cette réunion, les dirigeants de la droite ont également décidé de voter dans deux semaines sur la participation du Parti chrétien démocrate (PCD) et du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), deux autres formations de droite, à la primaire. Ce dernier parti avait approché Nadine Morano pour qu’elle soit sa candidate. Candidate d’un autre parti, Mme Morano n’aurait pas eu besoin des vingt parrainages de parlementaires pour concourir.
    Mais un consensus s’est dégagé pour voter contre la participation du CNIP à la primaire. « J’entends comme tout le monde que certains veulent contourner les règles à travers un autre parti, mais cela ne peut pas se passer comme ça », a déclaré M. Sarkozy lors du bureau politique qui s’est déroulé en l’absence de Mme Morano.

    Matthieu Goar

    Le Monde :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVZVylEEFWHvzJeYk.shtml

  • Incertitudes autour des négociations politiques pour la Syrie

    NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Plus d’une semaine après le cessez-le-feu, la situation syrienne reste incertaine
    Le cessez-le-feu tient bon pour le moment, offrant un répit aux combattants et aux civils syriens. Dans ce climat relativement apaisé, les acteurs internationaux espèrent pouvoir animer des négociations décisives entre le gouvernement et l’opposition afin d’arriver à une solution politique acceptable pour la Syrie. Allant dans ce sens, Moscou avait même évoqué la possibilité d’une solution fédérale au problème syrien. Mais ces négociations sont, pour le moment, loin d’être une certitude pour tous les acteurs en jeu.

    L’opposition freine des quatre fers face à ces négociations
    Si les représentants du gouvernement syrien ont annoncé leur présence aux négociations, la question est plus épineuse du côté de l’opposition. En effet, si le porte-parole du Haut comité des négociations, la structure qui rassemble les acteurs clefs de l’opposition et de la rébellion, a annoncé qu’ils seraient présents à Genève dès vendredi pour les négociations, c’est pour mieux être contredit quelques heures plus tard par le coordinateur général de cette même structure.
    Pour ce dernier, la décision est loin d’être prise et le HCN va « évaluer la situation dans les prochains jours et prendre la décision adéquate ». Dans cette optique, une délégation du HCN doit rencontrer à Genève dans les prochains jours l’équipe chargée de surveiller le bon déroulement du cessez-le-feu.

    Dans le collimateur du HCN, on retrouve la trêve et le rôle de Bachar Al Assad
    Parmi les raisons invoquées par l’opposition pour freiner ces négociations on retrouve bien sûr le rôle de Bachar Al Assad dans la Syrie post-conflit. En effet, là où l’opposition et ses soutiens saoudiens réclament tout bonnement un gouvernement de transition où Bachar Al Assad n’aurait aucun rôle, les autres acteurs sont moins catégoriques.

     

    http://fr.novopress.info/

  • Petit indice: il n’est jamais invité au dîner du Crif

    La journée de mobilisation  mercredi 9 mars contre le projet de loi El Khomri a été plutôt un réussite pour une première (500 000 manifestants selon les syndicats, 200 000 selon la police); la grève à la SNCF et à la RATP a pris en otage des centaines de milliers de nos compatriotes. Cette vague qui se lève contre le PS à la sauce Hollande-Valls-Macron aiguise les inquiétudes du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, qui use de toutes les grosses ficelles pour éviter l’implosion et la guerre civile à gauche avant 2017. Le Canard Enchaîné paru hier rapporte les propos de M. Cambadélis qui entend rappeler aux gamellards et autres prébendiers plus ou moins frondeurs qu’ils sont liés par un destin commun avec François Hollande. « Sans compromis autour de la loi El Khomri dit-il, Hollande peut être éliminé au premier tour, et la gauche sévèrement battue dans la foulée aux législatives. Aucun député PC, aucun député EELV, 80 députés PS au maximum. Soit moins que le FN, qui pourrait en avoir une centaine.L’opposition à la droite, ce serait le Front National, pas nous. Et, alors, on pourrait s’accrocher pour revenir au pouvoir ! »

    Accroché au pouvoir Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), ne l’est plus pour très longtemps puisque il présidait pour la dernière fois lundi le traditionnel dîner de ce groupe de pression –Francis Kalifat devrait lui succéder. 800 invités, une dizaine de ministres, les candidats déclarés à la primaire de la droite et du centre, toute la classe politicienne était au rendez-vous, à l’exception de l’extrême-gauche pro-palestinienne, punie pour son soutien aux actions de boycott d’Israël, et du Front National.

    M. Cukierman s’en est justifié: « Quand vous faites un dîner chez vous, vous avez tendance à inviter plutôt vos amis? Eh bien moi, je n’ai pas envie d’inviter les héritières de Jean-Marie Le Pen, sa fille, sa petite-fille. Je pense que c’est un parti xénophobe, populiste, démagogue et donc je préfère ne pas l’inviter (…) parce que nous n’avons pas les mêmes valeurs« .

    Faut-il rappeler à M. Cukierman que les tares qu’il reproche au FN sont bien plus évidentes, avérées et patentes chez certains partis israéliens « de gouvernement » qui ont pourtant l’agrément (?) du Crif. Nous espérons aussi qu’il ne partage pas forcément « les mêmes valeurs », que les corrompus et autres repris de justice des partis du Système qui sont (aussi) des habitués fidèles des dîners du Crif.

    Cette charge grossière, antinationale de Roger Cukierman n’est pas très habile en ce qu’elle renforce l’image d’un Crif simple rouage d’un Système politique à l’agonie, coupé du réel, qui représente de facto qu’une petite minorité des 600 000 à un million de Juifs Français.

    Marine Le Pen avait déclaré il y a quelques années que son refus du communautarisme ne militait pas pour sa présence à ce dîner du Crif. Le vice-président du FN, Louis Aliot a eu raison de souligner dans un communiqué que le raout annuel du Crif est un « dîner mondain, communautaire, discriminatoire et stérile ».

    Il a  eu pareillement raison de citer Alain Finkielkraut qualifiant le rendez-vous annuel du Crif de «tribunal dînatoire», d’une « convocation du gouvernement », ou encore les propos du très sionistePhilippe Karsenty dans Le Figaro (adjoint UMP au maire de Neuilly): « Le Crif ne représente plus personne, et son fonctionnement n’est pas démocratique (…). Le Crif a cessé d’être le représentant des juifs auprès des politiques, pour devenir le représentant des politiques auprès des juifs. Je trouve pathétique ce défilé d’élus, qui ne veulent pas qu’on leur reproche de ne pas y être allés. »

    M. Karsenty, dont la prose est reprise sur le site communautaire Alyaexpress reproche d’ailleurs plus largement au crif son opportunisme le qualifiant de « chiraquien en 1995, sarkozyste en 2007, hollandais depuis 2012″. Il dénonce aussi sa dérive socialo-gauchiste.

    Louis aurait pu encore citer les critiques d’un Eric Zemmour ou à l’autre bout de l’échiquier politique de la sénatrice écolo-gauchiste trinationale Esther Benbassa: « Mais qui représente véritablement le Crif et combien sont-ils en son sein ? On ne le saura jamais. Ce qui compte, c’est qu’il est perçu comme un lobby (mot horripilant en France) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. Ceux qui s’agglutinent à son dîner croient vraiment qu’il joue un rôle important dans la machine électorale. On y vient à la pêche aux voix juives, et pour être adoubé par des juifs dont l’influence serait déterminante, en raison de la place qu’ils occupent, ou sont censés occuper, dans la société française. « 

    Gauchisants pour certains, trop droitiers pour d’autres, notons pour notre part que les représentants du Crif n’atteignent tout de même pas à l’égard du FN le degré de violence verbale d’un escroc intellectuel comme Bernard-Henry Lévy. Nous ne parlerons pas ici du tissu d’âneries, des platitudes, des énormités, des poncifs, des erreurs historiques, des haines aussi, qui caractérisent ses livres…sans lecteurs depuis vingt ans.

    M. Lévy n’a toujours pas compris qu’asséner cent fois le même mensonge est certes un procédé d’idéologue-propagandiste, mais n’en fait pas une vérité.

    Interrogé dans Libération il y a un mois, le philosophe pipo(le) conspuait le  » ballet indécent »  « d’hommes politiques, de gauche comme de droite, qui se ruent » non pas au dîner du crif, mais  » sur les plateaux pour flatter le vote FN ». Alors que les électeurs du FN « sont en train de se rallier àun parti bourré de repris de justice, d’anciens nazis et qui, jusque dans ses instances dirigeantes, reste fidèle à ce que la mémoire française a de plus honteux (…) il faut avoir le courage de dire à ceux des électeurs qui font le choix d’un parti raciste, néovichyste et fauteur de guerre civile qu’ils se mettent, provisoirement, hors jeu. »

    Dans un registre un peu différent, Manuel Valls, qui tenait le rôle au dîner du Crif de l’orateur de l’exécutif, François Hollande étant retenu à Bruxelles, n’a pas lésiné non plus sur la propagande, la démagogie, les approximations.

    « Sortant de son texte, qui était aussi celui du président de la République » rapporte Le Monde, « le chef du gouvernement a répondu à une autre préoccupation développée par Roger Cukierman, à savoir la grille de lecture déformante et injuste  appliquée, selon lui, à Israël, pour faire de ce pays  le juif des nations, l’unique cible au monde d’un processus de délégitimation. Manuel Valls a critiqué à son tour  la haine d’Israël. Nous savons qu’il y a un antisémitisme ancien et un antisémitisme nouveau, a affirmé le premier ministre. Un antisémitisme d’extrême droite mais aussi un antisémitisme d’extrême gauche. Il y a l’antisémitisme des beaux quartiers, il y a aussi l’antisémitisme dans les quartiers populaires d’une jeunesse radicalisée. Et puis (…), il y a l’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël. » 

    Il est bien évidemment stupide, malhonnête d’établir un signe d’égalité entre antisionisme et antisémitisme (antijudaïsme pour parler plus précisément). Ce raccourci vallsien peut, légitime déjà, bien des procès en sorcellerie. Le refus du sionisme en tant qu’idéologie, projet politique, la contestation de l’Etat d’Israël, de sa politique de colonisation, de manière plus ou moins radicale ou absolue, n’est pas forcément de l’antijudaïsme.

    Entre un Rony Brauman et un fou d’Allah salafiste il y a une différence de degré que chacun peut parfaitement comprendre; et le droit de critiquer un Etat, une idéologie ne peut être remis en question dans une démocratie.

    Certes, il est évident que l’antisionisme peut être parfois le faux nez d’authentiques anti juifs, mais il existe de la même façon des pro-sionistes anti juifs (ce fut le cas notamment dans certains secteurs du gouvernement nazi), soucieux de se débarrasser chez eux de toute présence du judaïsme. Bref, il n’y a certainement rien à gagner à hystériser le débat, à le caricaturer grossièrement, même si cette question est passionnelle chez notre Premier ministre.

    Une passion que le FN porte lui pour le devenir d’une France libre et les Français d’abord, ce qui lui vaut d’essuyer, nous l’avons vu,  bien des insultes et des calomnies. Dans une toute récente tribune publiée dans Le Figaro, Me Gilles-William Goldnadel (membre du Crif) écrivait que beaucoup de nos compatriotes « ont remarqué que ceux qui taxaient rapidement tel autre de populiste, nourrissaient souvent pour le peuple une manière de mépris, et principalement pour le vieux et petit peuple autochtone dont les appréhensions ou les aspirations étaient souvent prises en hautaine dérision. »

    « Ils ont remarqué que les gens qualifiés d’extrême droite étaient souvent ceux qui combattaient extrêmement une extrême gauche nommée plus aimablement gauche de la gauche. Ils ont remarqué que l’islamophobie était le moyen le plus sûr pour les islamistes, les antiracistes professionnels sélectifs et autres islamo-gauchistes d’empêcher toute critique de l’islam ou de l’immigration islamique incontrôlée. » 

    A charge pour les Français, note Bruno Gollnisch, de deviner quelle est le Mouvement politique la mieux à même de les défendre devant la montée inextinguible des menaces, dont le torrent migratoire n’est pas une des moindres. Petit indice: il n’est jamais invité aux dîner du Crif.

    http://gollnisch.com/2016/03/10/petit-indice-nest-jamais-invite-diner-crif/

  • Nixon, Trump, Poutine.

    Dr Bernard Plouvier

    C’est devenu un rite chez les libres citoyens des USA : si l’on veut stigmatiser un politicien US, on le compare à Dick Nixon, et si l’on veut le flatter, on le rapproche de John-Fitzgerald Kennedy. Cela amuse quelque peu un observateur européen, vaguement amusé de ces puériles acrobaties médiatiques, dépourvues de tout fondement historique.

    Si JFK était une gravure de mode, un être fort débauché par ailleurs, son bilan penche plutôt du côté du passif. L’intégration des Noirs dans la société US a été tentée de façon tellement maladroite qu’elle en a été ralentie d’au moins 20 années. À l’extérieur, son bilan est ignoble : assassinat de Rafael Trujillo (un populiste qui n’aimait pas l’United Fruit Cy ou Brand Corp.), assassinat de Ngo Dinh Diem, ce qui a enclenché la seconde mouture de la guerre du Viet Nam. JFK, c’est aussi l’homme qui a autorisé la tentative de débarquement des opposants castristes dans la célèbre Baie des cochons, une histoire tellement grotesque qu’elle a ridiculisé la CIA (ce n’était guère difficile, on le reconnaît volontiers). Enfin, les connexions de la famille Kennedy avec la mafia judéo-sicilienne sont trop connues pour qu’il soit nécessaire d’insister.

    Nixon, c’est « l’homme du Watergate », c’est-à-dire de mise sur écoutes de ses rivaux politiques. Pour un Français, une telle accusation fait rire : de Léon Blum à Mitterrand, en passant par De Gaulle, cela fut monnaie courante et l’on n’est pas trop assuré que nos « chefs » n’utilisent pas la recette blumesque de nos jours. Même le métis Obama s’y est essayé. Alors pourquoi a-t-on abattu Nixon pour ce motif ridicule ? Parce que son bilan était exceptionnel et qu’il n’aimait pas une caste hyperpuissante. Après tout, Nixon c’est l’homme qui met fin au bourbier vietnamien ouvert par JFK et poursuivi par Johnson. Nixon, c’est l’homme qui calme le jeu du côté de la Chine communiste.

    Nixon eut le tort de vouloir lutter contre les importations de drogues dures aux USA : c’est l’homme qui a ordonné le démantèlement de la « French connexion » (quasi-100% casher)… l’on comprend qu’il ait été abattu par une campagne de presse initiée par le Washington Post, tout aussi casher.

    Trump est le candidat qui apporte une bouffée de fraîcheur gargantuesque, rabelaisienne, dans la vie politique US, frelatée par un excès de propagande gnan-gnan depuis des décennies. Trump dit clairement que le féminisme et l’accueil des immigrés de couleurs sont des catastrophes. Comment un Européen de 2016 pourrait-il lui donner tort ? Trump s’oppose à une politique extérieure US orientée par le lobby israélien et le lobby islamo-pétrolier : quel homme ! Il veut mettre fin à la désindustrialisation des USA, mais c’est ce que l’on demande pour l’Europe ! Alors, on se plait à rêver d’un Européen de cette trempe.

    Au fait, il en existe un, déjà en fonction et qui a relevé son pays, ravagé par la corruption… et la lutte contre cette pourriture lui a valu une réputation sulfureuse d’antijudaïsme. Bof ! Le grand homme s’en moque et continue de redresser son malheureux pays, abêti par 70 années de crétinisme marxiste et enfoncé davantage encore par dix années de mise à l’encan des richesses nationales par des voyous qui n’étaient même pas russes.

    Nixon, Trump et Poutine : trois hommes vomis par une certaine presse. Mais être conspués par cette presse nauséabonde, n’est-ce pas le signe que l’on agit bien ? Non pour flatter le grand capital cosmopolite, mais pour améliorer la vie du peuple. Car, après tout, quel est le rôle d’un chef d’État : favoriser les maîtres de l’économie ou s’occuper de sa Nation, la faire croître et prospérer ou la laisser envahir par des ravageurs exotiques, sectateurs d’une religion arriérée et obscurantiste ? La question reste posée.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/08/nixon-trump-poutine-5771024.html

  • La honte : des Japonais nettoient Paris, pour relancer le tourisme nippon

    Dimanche prochain 13 mars, la Paris Tourism Association, une organisation privée, qui regroupe neuf tours opérateurs japonais très actifs en France , va lancer une opération «d’embellissement et de renouvellement des jardins du Trocadéro», situés juste en face de la Tour Eiffel. Ce projet sera mené et financé en association avec la compagnie aérienne Japan Airlines, et il commencera par un nettoyage des jardins et la plantation de cerisiers (sakura).

    Le mouvement associatif Green Bird, qui existe au Japon depuis 2003 et vise à contribuer à la propreté des villes de l’Archipel, s’est ainsi implanté dès en 2007 à Paris. De jeunes japonais, vêtus de verts «s’attaquent» régulièrement aux sites touristiques les plus fréquentés, la Concorde, les Champs Élysées et la Tour Eiffel, entre autres, pour les débarrasser de leurs crottes de chiens et autres immondices. Depuis quelques années, les militants de Green Bird, ont même été rejoints par des Français, que l’on peut voir, de préférence le week end , parcourir les artères et les jardins de la capitale dans leurs mission de salubrité publique.

    Source : Le Figaro

    http://www.contre-info.com/

  • Primaires de la droite : trop d’ambitions, pas assez de convictions

    Essayons une petite revue des candidats en présence, aussi lucidement que possible…
    Et de dix ! Avec les candidatures de NKM et sans doute de MAM, la primaire de la droite et du centre semble avoir atteint le point au-delà duquel cette innovation qui nous a donné le président Hollande et que la droite a imitée, aussi bêtement que promptement, sombrerait définitivement dans le ridicule et l’insignifiance.
    Essayons une petite revue des candidats en présence, aussi lucidement que possible, au cas où nous serions tenté d’aller voter à cette primaire ouverte, ou même, sait-on jamais, d’adhérer à ce parti pour pouvoir soutenir une candidature qui répondrait à nos attentes.
    Balayons tout de suite l’éventuel candidat centriste ou UDI. M. Fromentin a eu le courage de quitter ce parti-croupion qui n’a plus d’« indépendant », dit-il justement, que le I de son nom. Et l’aura personnelle de MM. Lagarde, Morin, Jégo ou Bayrou ne semble guère pouvoir dépasser leur petite baronnie, gracieusement concédée par le parti (grand) frère.

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