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  • Début dans le combat pour le Roi...

    Comment peut-on encore être royaliste aujourd'hui ?

    Comment peut-on encore contester notre bonne République, bien ancrée dans notre pays et que personne ne remet en cause ?

    Comment peut-on encore s'opposer aux belles valeurs de Liberté, d'Egalité et de Fraternité, prônées par la France depuis sa résurrection d’entre les ténèbres en 1789 ?

    Comment peut-on encore être arriéré, passéiste et obscurantiste à notre époque ?

    Face à ces questions (qui sont plus des injonctions) que lui pose notre très chère république, le pauvre royaliste, amoureux de son pays, fier de son Histoire, pourrait courber le dos, baisser la tête et rentrer dans le rang des  “bons citoyens”, cependant, il n’en est rien. Pourtant il est peu de dire que la république a tout tenté pour les éradiquer, elle a assassiné deux Rois de France, et  décapité tous les “anti-républicains”, ensuite, elle les a insultés, humiliés, voués aux gémonies et, enfin, les a marginalisés. Car quoi de pire que d’être considéré comme un pestiféré, un paria, quoi de pire que de sentir le poids du regard accusateur de nos compatriotes ?

    Il est cependant un élément qui semble avoir échappé à la “créatrice d’hommes nouveaux” en marche depuis la révolution française. Dans son entreprise de réécriture de notre civilisation, elle pensait pouvoir facilement écraser les royalistes afin d’éteindre l’espoir, l’espoir qui fait vivre, qui nous encourage à persévérer. Seulement, après deux cents ans de matraquage, voilà que les royalistes sont toujours là. Pourquoi ? L’espoir semble depuis longtemps éteint de voir la monarchie revenir. C’est que les royalistes ont un atout primordial, celui de cristalliser cet espoir en un être : le Roi. Ainsi l’espoir de revoir un jour les lys refleurir en France, ne peut que s’accomplir autour de Sa Majesté le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, aîné des Capétiens et héritier des Rois qui ont fait la France. Le royalisme est donc immortel, tant qu’il y a un Roi, représentant vivant de la nation, il demeure.

    Après cette introduction, je me permets de me présenter : j’ai 22 ans et je suis étudiant en architecture à Paris. Comment suis-je devenu royaliste ? En fait, pendant longtemps je l’ai été, sans même le savoir, ainsi je suis passionné depuis ma plus tendre enfance par l’Histoire de France. J’ai été bercé par cette épopée nationale, ces héros, ces batailles, ces moments les plus glorieux, comme les plus dramatiques. A cet âge, alors que je voyais notre pays décliner, je rêvais d’un régime meilleur pour la France, un régime capable d’aller vers l’avant tout en respectant son Histoire. Cependant, (preuve que la propagande républicaine fonctionne), je ne pensais pas qu’il existait encore un prétendant au trône, et encore moins des royalistes. Je pensais que la IIIe république avait réussi où la Ire  avait échoué.

    J’ai commencé à être royaliste à proprement parler au collège, grâce à une triple action, tout d’abord c’est le programme biaisé d’histoire qui m’a fortement indisposé. En effet il faisait la part belle aux réécritures orwelliennes, ainsi le Moyen Age devenait une période obscure, la révolution française une libération. Ensuite j’ai rencontré un vieux légitimiste qui m’a appris que le royalisme n’était pas mort, il me parla du duc d’Anjou, et me donna quelques revues sur le sujet qui me confortèrent dans ma prise de position. Enfin, c’est grâce à internet que j’ai découvert la présence d’une véritable activité royaliste grâce à de nombreux sites, forums et vidéos. Ils m’ont  permis de murir ma réflexion, et de définitivement tourner le dos à cette triste république.

    Après des années à être un “royaliste passif”, je me suis décidé à dégainer ma plume en criant “Montjoie Saint Denis !” C’est une grande joie pour moi que de participer à ce combat contre le mensonge, et l’obscurantisme, que mène Vexilla Galliae depuis maintenant plus de 3 ans. Et c’est un véritable honneur que mes (futurs) articles soient publiés sur ce site où se côtoient des personnes issues d’horizons variés, mais tous emplies d’une même ardeur pour le Roi : Dominique Hamel, le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, Daniel de Montplaisir, Franz de Burgos, et tant d’autres...

    J’essayerai dans mes futurs articles d’aborder des sujets variés, que ce soit sur l’Histoire, sur l’actualité ou encore sur des royalistes. Bref, de combattre pour le Roi et pour la France, car comme l’écrivait André Chénier :

    S’il est écrit aux cieux que jamais une épée

     N’étincellera dans mes mains,

     Dans l’encre et l’amertume une autre arme trempée

     Peut encore servir les humains.”

    Vive le Roi !

    Vive la France !

    Ad Victoriam !

    Pierre du Landreau

    http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/idees/1905-debut-dans-le-combat-pour-le-roi

  • France, lève-toi et marche ! Appel à participer au défilé de Jeanne d’Arc le 8 mai 2016 (abbé de La Rocque)

    Civitas vient de publier l’appel de l’abbé Patrick de La Rocque, curé de Saint-Nicolas du Chardonnet, à participer au défilé Sainte Jeanne d’Arc du 8 mai 2016.

    France, lève-toi et marche !

    Appel à participer au défilé de Jeanne d’Arc le 8 mai 2016

    abbe-de-la-rocque-2.jpg

    France, lève-toi et marche, parce que tu es à terre, exsangue.

    Exsangue tu l’es, car depuis trop longtemps tu tues tes enfants par l’avortement, 230 000 par an, le taux le plus important d’Europe.

    Exsangue tu l’es, car non contente de tuer tes enfants, voici que maintenant tu mets à mort tes anciens par la sédation profonde, mot censé être pudique pour cacher celui d’euthanasie.

    Exsangue tu l’es, car tu ne t’appartiens plus, pour t’être soumis aux dictats d’un mondialisme organisé par les loges maçonniques.

    Exsangue tu l’es, car tu subis sans mot dire ce qui est sans doute l’invasion la plus grande de ton histoire.

    Exsangue tu l’es, car sous le fallacieux prétexte d’une loi travail, tu entends introduire en toutes tes entreprises des lieux de culte où l’on s’adresse à un faux dieu, qui n’est que démoniaque (Psaume 95, 5). Combien de tes enfants doivent-ils être encore massacrés, en France comme en Orient, pour qu’enfin tu le réalises ?

    Exsangue tu l’es tout simplement, parce que tu as oublié que « c’est par la justice que les nations s’élèvent, tandis que le péché réduit les peuples à la misère » (Proverbes, 14, 34). Oui, tu l’as oublié, « un Français ne peut abdiquer sa foi sans répudier tout le passé, sans sacrifier tout l’avenir de son pays » (Cardinal Pie).

    France, tu es exsangue, mais tu n’es pas morte. Tu n’es pas morte, car je te vois vivante dans l’âme de nombre de tes membres, désireux de renouer avec tes racines chrétiennes, celles desquelles se lèvera la seule sève capable de te revivifier et de t’assurer un avenir.

    C’est à tous ceux-là et à chacun d’eux que j’en appelle, pour leur dire : « Lève-toi et marche ! »

    Au nom de la France et par amour pour elle, rejoignez celle que notre pays reconnait encore officiellement pour patronne, sainte Jeanne d’Arc (loi du 10 juillet 1920, non abrogée). En cette année 2016, la libératrice d’Orléans est revenue parmi nous à travers la seule relique qui reste d’elle, son anneau.Rejoignez-là, venez gonfler ses rangs.

    Comme elle l’apprenait à ses troupes, commencez par plier le genou devant Dieu justement irrité, pour implorer sa clémence en faveur de la France. Venez assister à la messe solennelle de sainte Jeanne d’Arc, qui sera célébrée ce 8 mai 2016 à 10 H 30 pour la France, en l’église Saint-Nicolas du Chardonnet(Paris V°).

    Puis levez-vous et marchez. Rejoignez les rangs de la grande marche qu’organise l’Institut Civitas. Il vous donne rendez-vous place Saint-Augustin, à partir de 12 H 30.

    Ainsi vous hâterez le jour où ce ne seront plus mes pauvres mots, mais la parole toute puissante du Christ qui dira à notre France meurtrie : « Lève-toi et marche » (Jean 5, 8). 

    Abbé Patrick de LA ROCQUE,

    Curé de Saint-Nicolas du Chardonnet

    http://www.medias-presse.info/france-leve-toi-et-marche-appel-a-participer-au-defile-de-jeanne-darc-le-8-mai-2016-abbe-de-la-rocque/52371

  • Contre le pacifisme et pour l’usage de l’arme nucléaire contre l’État Islamique

    “La mosquée d’Athènes”, voilà qui pourrait devenir un titre de roman, d’horreur si je devais choisir le genre. Je fais référence ici à l’intense conflit autour de la construction d’un de ces lieux de culte de la fausse religion mahométane qui se multiplient en Europe de l’Ouest et du Sud.

    En lisant la presse grecque ces derniers jours, on apprend en effet que l’extrême-gauche au pouvoir en Grèce est déterminée à liquider ce qu’il reste de l’héritage spirituel de ce pays dont elle préside à l’effondrement.

    Le journal britannique Mail online rapporte (source) :

    Un officiel du ministère de l’Education et des Affaires Religieuses a déclaré qu’ils doivent avancer rapidement sur la construction de la mosquée qui été annoncée en 2006 mais qui est retardé par des recours.

    L’officiel indique : “C’est précisément en raison des récentes attaques terroristes que nous devons avancer rapidement sur la construction de la mosquée à Athènes. Chaque jour sans mosquée et imams officiels à Athènes, nous payons pour un risque accru de radicalisation des musulmans agissant dans l’ombre ou dans des lieux non officiels de culte”.

    Je publiais récemment un article sur ce même blog intitulé “Chaque attentat accroit la capitulation des élites, pas l’inverse” (lire ici). Le titre résume assez bien le propos et si je le cite ici c’est parce que ce n’est pas le fruit de conjectures délirantes de ma part mais d’une réalité observable, dans toute l’Europe occidentale.

    Dans ce cas d’espèce, c’est bien le gouvernement grec – pas moi – qui établit un lien entre terrorisme et nécessité de répondre aux exigences toujours plus croissantes de l’envahisseur musulman, d’origine orientale ou africaine. Ce que l’on appelle “l’apaisement”.

    Politique dont Churchill disait : “Un promoteur de l’apaisement, c’est quelqu’un qui nourrit le crocodile en espérant qu’il le mangera en dernier”.

    Psychologie du pacifisme

    Dans une article de 2009, traitant du pacifisme occidental d’avant-guerre dans un article intitulé A la guerre comme à la paix (lire ici), Annaëlle Lebovits parle du profil psychologique du pacifiste qui ne sera pas sans vous rappeler quelque chose de plus contemporain :

    “Le pacifiste se réfugie derrière des intentions droites et nobles, ses discours se parent d’humanisme, de foi en l’autre et de respect. Car la figure du faible enjoint la compassion […] La réciprocité absolue des rapports humains fait l’objet de la foi triviale qui meut le pacifiste. La bonté appelle la bonté, pense-t-il, et le respect, le respect ; seule la haine engendre la haine, les victimes sont des bourreaux qui s’ignorent. Le pacifiste nie ainsi sa dissemblance à l’ennemi.”

    Elle poursuit :

    Tout pris qu’il est dans ce rapport d’identification imaginaire à l’autre, le forçat de la paix en oublie de composer avec l’Autre. Il le fait d’autant plus facilement qu’il épouse tacitement le discours de cet autre, qu’il y repère un écho de vérité propre à rassembler ce que tout oppose en apparence.

    Annaëlle Lebovits tire de cette disposition d’esprit une conclusion pratique :

    Le pacifiste se prépare souvent une guerre plus franche que celle qu’il prétend éviter. Plus franche, parce que pour s’endormir au doux son de promesses de paix, il ne voit pas, ne peut pas voir venir la guerre. Loin que la réalité commande chez lui la stratégie à adopter, elle se conforme au contraire à la seule stratégie qui lui convienne : ne rien faire, s’aplatir toujours plus et respirer toujours moins fort.

    Vous vous souviendrez ici du fameux discours de Manuel Valls suite aux attentats de Charlie Hebdo : les agresseurs sont les agressés, les victimes sont les coupables. Les djihadistes, “fondamentalement bons”, se sont simplement “égarés” des suites d’une “ségrégation” dont ils seraient l’objet :

    Psychologie du revanchard

    Le Führer du Reich, Adolf Hitler, avait un projet géopolitique – l’unité allemande – et entendait en finir avec les conséquences du Traité de Versailles. Les Français ne concevaient pas à quel point le sentiment d’injustice avait forgé une génération vaincue d’Allemands qui entendaient réécrire l’histoire.

    Hitler ne cachait pas à quel point “l’apaisement” franco-anglais lui paraissait une marque de faiblesse et non, comme le pensaient ses adversaires, de magnanimité propre à le calmer. Il déclarait en 1939 :

    “J’ai vu à Munich les chefs des gouvernements français  et britanniques ; ce sont des créatures faibles et lamentables, incapables d’offrir une résistance quelconque.”

    Ce que ne comprennent pas, paradoxalement, les apologistes de “l’Autre”, c’est que “l’autre est autre” par définition. Et que ce dernier n’est pas réductible à soi-même, a fortiori quand il est racialement, culturellement et religieusement radicalement différent.

    Or, toutes les actions entreprises face à la menace reposent sur l’idée que les afro-musulmans – tant chez eux que chez nous – raisonnent dans les mêmes termes.

    Parce qu’ils sont fondamentalement mus par des desseins hostiles, revanchards et conquérants, la soif de l’ennemi allogène est inextinguible. Chaque tentative de conciliation est perçue comme un signe de faiblesse et constitue une puissante incitation à pousser l’avantage.

    Le cerveau reptilien des masses musulmanes ne conçoit pas autrement les mesures diplomatiques visant à les apaiser.

    Les élites nourrissent le crocodile

    Pour en revenir à la mosquée d’Athènes, capitale fondatrice de la civilisation euro-occidentale doit-on le rappeler, l’annonce depuis plusieurs années de ce projet avait instantanément été interprétée comme une brèche.

    L’ancien occupant ottoman tentait d’exploiter l’opportunité comme le rappelle cet article d’un site musulman qui, comme on le voit, n’a rien oublié (voir ici) :

    Suite à sa conversation avec le ministre grec Samaras Antonis à Doha, le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan a proposé de construire  une mosquée à Athènes […] En proposant de financer la construction de la mosquée d’Athènes, le premier ministre turc enlèvera ainsi un point crucial qui freine le dossier. Malheureusement, le Ministre grec a préféré rejeter l’offre de son homologue. La question d’une mosquée officielle à Athènes, se posait depuis plusieurs années. Alors que la Grèce est sur-endettée, le rejet d’une telle proposition est un comble, et une preuve de la difficile acceptation de l’islam dans le pays, et de l’influence de l’Église orthodoxe. Pour cette question, Athènes risque encore de rester l’exception de l’Union Européenne.

    Pour se plonger encore dans l’univers mental des masses musulmanes, je citerai cet extrait du site salafiste Islam & Infos sur le sujet (voir ici) :

    Bonne nouvelle pour les Grecs ! En effet, après des années de polémiques et de rebondissements, Athènes va enfin pouvoir avoir une Mosquée pour ses fidèles.

    Il est vrai que les musulmans d’Athènes sont confrontés à l‘islamophobie des militants d’extrême droite et même de certains habitants comme en novembre 2011 lors de la prière de l’aîd où ils se sont fait insulter et jeter des œufs en pleine prière.

    Vous aurez relevé l’impudence typique de la mentalité islamo-sémitique.

    Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, la notion d’égalité entre individus est absente dans les sociétés musulmanes, qu’elles soient arabes, maghrébines, turque, etc. Le fondement du rapport social est la soumission au plus fort. Dans ce contexte, la morale est contingente.

    L’extrême-gauche, je l’ai souvent dit, est vouée à se diluer dans le fanatisme islamique. Sa haine de la civilisation européenne, son nihilisme névrotique, la conduit inexorablement à collaborer.

    Il n’est pas surprenant que le gouvernement grec, situé dans les limbes du gauchisme trotskiste, réagisse de la sorte. Mais bien loin “d’apaiser” l’ogre, il aiguise son appétit.

    Toute concession à la progression de l’islam et de ses masses invasives devient une incitation à lahaine raciale contre les populations européennes et contre la civilisation helléno-chrétienne. Le meurtre alimente le meurtre, avec l’appui d’élites bourgeoises, émasculées et terrorisées.

    La logique pacifiste – ou “capitularde” plus exactement – a sa propre dynamique. Une fois le précédent posé, le contexte conditionne celle-ci. Si la Grèce construit une vaste mosquée dans sa capitale suite à des attentats à Bruxelles, combien en construira t-elle lorsque des attentats la frapperont directement ? Le double, le triple, le quintuple. La France a finalement donné l’exemple lorsqu’elle avait annoncé le “doublement du nombre de mosquées” suite aux attentats de Charlie Hebdo, posant ainsi l’objectif à 6 000 mosquées sur le territoire hexagonal (voir ici).

    Pour reprendre le mot de Churchill, ces élites sont bien décidées à “nourrir le crocodile”. Avec vous, vos enfants, vos amis, vos voisins, peu importe, tant que cela leur permet de continuer de rester au pouvoir.

    Être prêts pour l’escalade totale

    Quelle est la réaction à adopter ? J’étais personnellement favorable à l’utilisation, par l’armée française, d’une arme nucléaire tactique sur Raqqah, capitale de l’État Islamique. Car le combat n’est absolument pas conventionnel, mais idéologique et psychologique. Jusqu’à présent, aucun gouvernement n’a compris la nature de l’ennemi ni sa détermination.

    Une seule arme nucléaire tactique aurait suffi à terroriser la totalité des djihadistes concernés. Au surplus, une escalade progressive devrait être prévue pour frapper, avec toujours plus de force, tous les acteurs musulmans, états ou groupes, candidats à des représailles.

    Ce n’est pas tant d’avoir la volonté de recourir à l’arme nucléaire une seule fois qui était nécessaire que d’en faire la base technique d’une escalade exponentielle assumée selon la pensée stratégique clausewitzienne.

    Que les musulmans appliquent la chariah dans leurs pays m’indiffère. Elle l’est déjà en Arabie Saoudite et je m’en accommode parfaitement.

    Mais dès lors que leurs organisations tentent de frapper l’Europe, une puissante dissuasion doit être mise en place. Car c’est lui qui nous a désigné comme ennemi, n’en déplaise aux tenants de l’illusion pacifiste.

    La psychologie musulmane, comme je l’ai dit, n’admet que la force comme base du rapport social et politique. Toute idée visant à vouloir changer le fonctionnement de leurs sociétés est une imbécilité universaliste et égalitariste qui a été convaincue d’absurdité en Afghanistan ou en Irak. Des entreprises militaires sur lesquelles comptent par ailleurs la guérilla révolutionnaire islamique pour épuiser les armées occidentales et accroître leur propre poids.

    Ceux qui s’opposent à cette approche sont les mêmes qui conditionnent l’aggravation de la situation en incitant l’ennemi à l’audace. A ceux qui y voient une hypothèse délirante, je rappellerai simplement que c’est exactement en ces termes que les Alliés, la Russie et la Chine présentèrent l’alternative qui s’offrait au gouvernement japonais depuis Potsdam, le 26 juillet 1945 :

    « Nous appelons le gouvernement du Japon à annoncer dès maintenant la capitulation sans condition de toutes les forces armées japonaises […] La seule alternative pour le Japon est une destruction rapide et totale ».

    On ne peut demander cependant une telle chose à la France, dans la mesure où la marxisation de ses élites comme leur corruption morale et leur lâcheté les ont déjà fait acter de leur capitulation.

    Seules deux puissances me semblent avoir encore suffisamment de volonté et de courage pour user de la force nécessaire contre cet ennemi : les USA et la Russie.

    Nous devons répondre à cette guerre d’extermination qui nous a été déclarée. Toutes les manœuvres dilatoires ne feront qu’accroître le coût humain.

    http://borislelay.com/

  • Les réfugiés

  • Des flots ininterrompus

    3000715803.jpgA l’heure où nous bouclons ce numéro, les terroristes ont encore frappé. Trois jours après l’arrestation du dernier responsable en vie de la tuerie du 13 novembre à Paris, Salah Abdeslam, l’aéroport et le métro de Bruxelles ont été visés par des attaques meurtrières. C’est-à-dire que les terroristes, en dépit d’une présence policière massive, ont frappé, dans une sorte de riposte, le cœur du quartier européen de la capitale belge. Ainsi est l’ennemi islamiste : tapi au sein des populations, trouvant refuge dans des quartiers où il est protégé, il peut frapper n’importe où, n’importe quand, avec une rapidité d’exécution sans faille. L’idéologie dominante qui, il y a peu encore, osait parler d’« actes isolés », de « loups solitaires », voire même de simples « déséquilibrés », vole en éclat de façon dramatique. La vérité, c’est que le djihadisme, structuré et organisé, possède des réseaux et des relais partout en Europe. Nos élites dirigeantes ont laissé prospérer un communautarisme islamique en se voilant la face pour ne rien voir. Pour ces bonnes âmes, l’islam n’est-il pas la religion des réprouvés ? Leur responsabilité est aujourd’hui écrasante. Du renversement de Kadhafi, au moment même où le monde arabe implosait sous le coup de « printemps » prétendument « démocratiques » mais qui bénéficièrent d’abord aux islamistes de toutes obédiences, à la gestion de la crise syrienne, aboutissant au financement et à l’armement de groupes islamistes radicaux à seule fin de faire tomber Bachar al-Assad, le même humanitarisme manichéen a prévalu pour aboutir à ce désastre. Désastre consommé avec la décision abracadabrante et unilatérale d’Angela Merkel d’inviter tout le monde en Europe, provoquant un exode massif vers le Continent.

    Plus encore que la menace d’un Brexit, la crise migratoire pourrait porter le coup de grâce à une Europe qui ressemble de plus en plus à une citadelle assiégée, hérissée de barbelés. On le lira dans les pages de ce numéro de Politique magazine. Après 1,25 million de migrants en 2015, 250 000 sont déjà arrivés en Europe depuis le début de l’année, dont 150 000 en Grèce selon l’Organisation internationale pour les migrations. L’Allemagne d’Angela Merkel prévoit ainsi d’accueillir jusqu’à 3,6 millions de personnes d’ici à 2020 ! Loin de se tarir, le flot migratoire continue de jaillir sans interruption.

    Ce n’est pas l’accord signé le 18 mars entre Ankara et l’Union européenne qui résoudra le problème tant il paraît d’ores et déjà voué à l’échec. Pays en faillite et à l’état déficient, la Grèce n’a évidemment pas les moyens de fermer la « route de la mer Egée » ni de contrôler efficacement ses frontières. Organiser le renvoi systématique des arrivants vers la Turquie, même avec l’aide de l’Union européenne, est tout simplement pour elle une « tâche herculéenne », comme l’a dit, dans un trait d’humour involontaire, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker. Et c’est Erdogan qui se frotte les mains ! Une fois de plus, le régime turc, passé maître dans l’art du double-jeu, roule les Européens dans la farine.   

    Au terme de cet accord – concocté en toute opacité, selon son habitude, par Angela Merkel –, la Turquie empoche 6,6 milliards d’euros, en principe destinés à financer l’accueil des quelques 2,7 millions de réfugiés qu’elle abrite déjà sur son sol. Mais elle repart aussi avec la promesse d’une libéralisation des visas pour ses compatriotes et d’une prochaine réouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne. Pendant ce temps, ses forces armées continuent de massacrer les Kurdes qui sont nos alliés dans la lutte contre l’état islamique. état islamique qui vient de revendiquer les attentats de Bruxelles. Comprenne qui pourra… 

    Rédacteur en chef de Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Nuit debout: génèse d'un mouvement pas si spontané

    A l'origine de ce mouvement disparate, dynamique mais sans leaders, on trouve le journal Fakir et son directeur François Ruffin. Loin d'être spontané, le mouvement a été organisé, depuis le 23 février.
     
    Le collectif Nuit debout qui organise depuis sept nuits des réunions place de la République à Paris et dans d'autres villes de province, se veut autogéré, sans leaders définis ni appareil organisationnel. Dans leurs AG qui durent tard dans la nuit, on trouve pêle-mêle des militants d'EELV et du Front de gauche, des syndicalistes, des militants associatifs, des étudiants. Sans porte-paroles officiels, ce collectif disparate et mystérieux s'appuie pourtant sur une communication bien rodée: diffusion des AG sur Periscope avec un franc succès, lives sur les réseaux sociaux, un compte Twitter avec plus de 21.000 abonnés. Leur premier tweet date du 22 mars, et appelle à manifester le 31 sous le hashtag #Convergencedesluttes.
    Si on observe de plus près ce compte Twitter, on s'aperçoit que les premiers comptes suivis sont celui d'Edwy Plenel, patron de Médiapart et de Pierre Jacquemain, ex-conseiller de Myriam el-Khomri qui a claqué la porte du ministère suite à la loi Travail. D'autres associations militantes de l'ultra-gauche, habituées à ce genre de manifestations, mettent leur expérience au service du mouvement. Ainsi, la demande d'occupation de la place de la République a été déposée par l'organisation altermondialiste ATTAC, tandis que la sono a été prêtée tantôt par l'association Droit au logement, tantôt par le syndicat Sud-solidaires.

    Convergence des luttes

    Comment est né cette nébuleuse? Tout a commencé le 23 février à la Bourse du Travail de Saint-Denis. Après le succès en salles du film «Merci Patron» (200.000 entrées), le journal d'extrême-gauche Fakir a organisé une soirée intitulé «Leur faire peur». «L'idée, c'était de faire converger des luttes dispersées, qu'il s'agisse de celle contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, de celle des ouvriers de Goodyear, de celle des profs contre la réforme des collèges, etc. On avait convié des syndicalistes, des militants, des intellectuels» explique François Ruffin, le patron de Fakir, qui a été proche pendant longtemps du Front de gauche. «D'habitude, les bancs et les cheveux sont dégarnis, mais là c'était plein, et très jeune», raconte Julien Bayou, le porte-parole d'EELV, qui était présent. Autre figure de ce mouvement hétéroclite, Frédéric Lordon, un économiste, anti-austérité et opposé à l'euro. Il n'était pas présent à la réunion du 23 février, car malade, mais est l'un des leaders de la contestation. L'un des participants à cette réunion, Loïc, qui dirige la compagnie militante «Jolie môme», lance alors le slogan «On ne rentre pas chez nous», qui se transforme ensuite en «Nuit debout». L'idée est de profiter du prochain mouvement social et syndical pour embrayer sur une manifestation pacifique, une occupation des lieux et une mise en place d'une démocratie directe. «Il s'agissait de détourner un bras du mouvement social au prochain mouvement syndical», explique François Ruffin. La loi travail leur a offert un prétexte idéal. Dans les manifs contre la loi el-Kohmri, Ruffin et sa bande tractent, diffusent des appels à mobilisation. «Il ne faudrait surtout pas croire que Nuit Debout est un mouvement spontané, né comme par miracle de la somme de désirs communs», explique le directeur de Fakir dansTélérama. «Ceux qui disent «oui, oui» dans l'euphorie de l'instant ne viennent pas tous mouiller leur chemise pour que la dynamique s'enclenche… Il a fallu organiser tout ça, canaliser ces aspirations disparates et ce besoin d'action. Il a fallu communiquer, distribuer des centaines de tracts lors de la manif du 31 mars, créer un site internet puis monter des barnums, acheminer le matériel pour projeter le film…»

    «Il ne faut pas que la Place de la république se prenne pour le nombril de la France»

    L'objectif était de réunir un maximum de gens la nuit après la manifestation du 31 mars place de la République. Des centaines de personnes restent jusqu'à 6h30 du matin. Le mouvement décide alors de continuer, parlant des autres journées comme du «32, 33, 34..» mars. Le site internet lancé par le réseau de Ruffin «Convergence des luttes» met en ligne chaque jour les comptes rendus des AG place de la République. 
    «On essaie d'inventer un truc, un point de fixation des espoirs et des luttes.», explique le collectif sur sa page Facebook. L'Appel du 9 mars (à la grève générale contre la loi el-Khomri) qui venait des syndicats étudiants et des partis politiques, le collectif «On vaut mieux que ça» qui appelait à libérer la parole des travailleurs, se joignent au mouvement.
    Aujourd'hui, celui-ci dépasse largement le noyau dur de Ruffin et ses amis. Quand on lui demande s'il est le «fil rouge» du mouvement, il répond en souriant «Ce n'est pas moi, c'est Myriam», arborant un t-shirt à l'effigie de la ministre: «I love Myriam». «Je me refuse à incarner le mouvement, je suis Picard, ce qui m'intéresse c'est d'abord de défendre les ouvriers de ma région», ajoute-t-il. Lorsqu'il a pris la parole mardi soir devant les manifestants place de la République, il s'est fait huer parce qu'il a tenu le micro plus deux minutes, et, a été accusé de privilégier la promotion de son film à la démocratie.
    Il met en garde: «Il ne faut pas que la place de la République se prenne pour le nombril de la France, il faut qu'elle déborde, que le mouvement s'étende aux couches populaires». «Ni les banlieues ni la classe ouvrière ne sont pour le moment représentés», reconnaît lui aussi Julien Bayou. Mais Ruffin reste optimiste:«Je fais le pari de Pascal de la gauche. Je veux y croire».
    lu ici
    http://www.oragesdacier.info/2016/04/nuit-debout-genese-dun-mouvement-pas-si.html
  • Éditorial de L’Action Française 2929 - « La France ne peut pas se permettre de "rater" 2017 »

    S’il y a une chose qu’on ne reprochera pas à Manuel Valls , c’est de manquer de cynisme. Il a ainsi osé déclarer au Journal du Dimanche du 3 avril : « Je ne pense pas que l’on gagne une présidentielle sur un bilan, ni qu’on la perde sur un bilan. On la perd si on ne se projette pas dans l’avenir, si on n’a pas de vision ».

    Après cinq ans de mandat, un président souhaitant se faire réélire n’aurait donc pas à être jugé par les Français sur ses réussites et ses échecs, ou encore sur ses promesses trahies, mais uniquement sur sa « vision », sa capacité à se projeter « dans l’avenir ». Le mandat échu, cinq années à la tête du pays ? Pour du beurre ! comme disent les enfants. C’est tellement plus pratique comme ça ! Et le Premier ministre d’ajouter : « Je ne vois pas d’alternative à François Hollande à gauche. » C’est possible, même si nous, nous en connaissons plein, à gauche, qui se voient comme des alternatives au sultan actuel, à commencer par le vizir lui-même. Mais, même si c’était le cas, qu’importe ? L’élection présidentielle a pour fonction, du moins théorique, de nommer à la tête de l’Etat le meilleur pour la France, non pour la gauche, ou pour la droite. Mais à force de réduire la France à la République, régime des partis, on finit par réduire celle-ci au parti politique qui prétend l’incarner le mieux...

    Dans ce même entretien, pour mieux écarter l’hypothèque d’un bilan effectivement catastrophique, Valls en revient aux attentats. Le seul bilan qu’il accepte de présenter ? Celui des lois antiterroristes, dont l’usage à moyen terme dira si elles ne sont pas avant tout dirigées contre nos libertés fondamentales, le terrorisme se révélant alors un prétexte bien utile pour empêcher les patriotes de s’exprimer, ce que Cazeneuve a déjà commencé à faire en interdisant et faisant réprimer de manière violente des manifestations pacifiques mais politiquement incorrectes, le pouvoir socialiste récidivant, trois ans après les Manif pour tous... Le terrorisme, un prétexte bien utile, aussi, pour ne pas avoir à s’expliquer sur ses échecs en matière économique ou sociale. Ni, précisément, sur le manque de « vision » ou l’incapacité à « se projeter dans l’avenir » d’un président qui n’aura réussi à mener à son terme que la loi sur le prétendu mariage pour tous et, pour tout le reste, aura surtout prouvé son incompétence notoire. Quelle vision, par exemple, sur la réindustrialisation du pays ? Ou sur le tournant agricole qui se dessinait pourtant depuis plusieurs années aux plans européen et mondial, avec l’abandon de la politique agricole commune et l’aggravation de la concurrence déloyale, comme au plan phytosanitaire ? Pour ne pas parler de la politique étrangère ni de la submersion migratoire.

    Sa reculade piteuse sur la déchéance de nationalité, faute d’avoir obtenu d’un Sénat de droite qu’il vote le projet de loi constitutionnelle dans les mêmes termes qu’une Assemblée de gauche, est une illustration criante de l’incapacité du chef de l’Etat à se hisser à la hauteur de sa fonction. Alors que la grande majorité des Français y semble favorable, pourquoi ne pas avoir décidé de passer par la voie référendaire après avoir constaté les blocages politiciens contre un projet dont la dimension symbolique devait, théoriquement, réunir la nation ? Parce qu’en homme de la IVe République, François Hollande considère que donner directement la voix au peuple, c’est commettre un péché contre l’esprit de la république ; parce que, de plus, la pratique a totalement été discréditée en 2005 aux yeux du pays légal, le peuple ayant sur l’Europe osé ne pas suivre les consignes de l’oligarchie. Hollande craignait-il par ailleurs que les Français, même d’accord avec la déchéance de la nationalité — le premier article, sur la constitutionnalisation de l’état d’urgence étant plus technique —, n’en profitent pour le désavouer dans les urnes sans attendre 2017 ?

    2017... La France peut-elle se permettre de « rater » 2017 comme elle a déjà « raté » 2007 et 2012 ? La situation est chaque jour plus grave et le fait que de plus en plus d’intellectuels, même et surtout de gauche, s’interrogent sur les questions de civilisation est un signe qui ne trompe pas. Car il en est de la France et des vieilles nations d’Europe comme des corps affaiblis : ils sont plus exposés au développement des maladies que les autres. C’est lorsque les défenses naturelles sont déjà anémiées par un premier agresseur, que le second voit sa progression facilitée. Nous en sommes là, nos nations ne sont plus que de grands corps malades et les attaques du terrorisme islamiste qu’elles subissent ne sont pas la cause du mal, mais l’effet d’un mal premier, qui prospère tel un parasite sur une plante qui ne sait plus se défendre, je dirais un « épiphénomène », si le mot avait encore son sens véritable. En grec, que le pays légal ne veut plus qu’on sache, les « épiphénomènes », ce sont les symptômes qui apparaissent subitement. en pleine lumière. Le grec le dit également de l’ennemi, qui surgit, du fourré, par exemple. Pour être seconds, donc, rien de secondaire dans de tels « épiphénomènes ».

    Oui, ces attentas terroristes, ceux qui viennent d’ensanglanter Bruxelles après avoir ensanglanté Paris, ne sont que le surgissement de l’ennemi, tapi au cœur de nos cités, tapi après y avoir été enfanté et nourri, non-éduqué et non-enseigné, aussi, un surgissement lentement préparé, mûri, subventionné, même, par les milliards de la politique de la non-ville arrosant les « quartiers », à l’ombre d’une nation que ses élites ont reniée et qu’elles n’ont eu de cesse d’apprendre aux Français — comme aux Belges —, de souche ou néo, à renier eux aussi, les submergeant d’une idéologie mondialiste où les droits de l’homme, la honte de soi, la repentance généralisée étaient les instruments d’un affaiblissement généralisé de nos défenses naturelles. Car cette détestation, c’est le seul enseignement que ces élites ont méthodiquement transmis à tous ceux que cette idéologie mondialiste a depuis plus de quarante ans invités à venir et à ne surtout pas s’assimiler, parce que l’assimilation serait fâchiste, voire raciste. Elle est d’ailleurs contraire aux « valeurs » de l’Europe : « L’intégration est un processus dynamique, à double sens, de compromis réciproque entre tous les immigrants et résidents des pays de l’UE ». Tel est le principe de base, adopté le 19 novembre 2004 par le Conseil européen Justice et Affaires Intérieures... Vous n’avez pas la berlue : l’intégration, autrement dit le « vivre-ensemble », serait un « processus dynamique, à double sens » ! Inventé, surtout, en vue de détruire les peuples, en France au travers d’une République de la diversité en exemple du village planétaire, c’est-à-dire du marché globalisé. Par deux fois à Paris en 2015, en mars dernier à Bruxelles, le vivre-ensemble nous est revenu en pleine figure comme un boomerang. Et encore, ne retenons-nous que les principaux attentats.

    Le terrorisme islamiste n’est que l’épiphénomène sanglant de ce renoncement à soi, la face émergée de cet aveuglement devant ce raz-de-marée, prêt à nous submerger d’autant plus facilement que nous avons arasé toutes les digues. C’est pourquoi il ne suffit plus d’attendre ou d’observer des « signes » de renaissance, même et surtout lorsqu’ils touchent directement à notre mémoire nationale, comme le retour de l’anneau de Jeanne. Un signe, comme son nom l’indique, n’a de valeur qu’en dehors de lui-même. Il est inutile, trahi même, s’il n’invite pas à l’action et au rassemblement. « Besognons, et Dieu donnera la victoire ! »

    François Marcilhac - L’AF 2929

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,10379

  • LE CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME N°9 ARRIVE :

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  • Drahi, les Panama papers et les silences du Monde

    Source : OJIM

    Il est encore trop tôt pour appréhender tous les aspects, les origines, les stratégies de communication, les conséquences des Panama Papers. Mais on peut déjà souligner des absences troublantes, des présences (trop) tonitruantes et des présences (trop) discrètes.

    Parmi les absences, celles des américains qui ne sont représentés que par quelques hommes d’affaires de Floride. Il semble étrange – étrange est un euphémisme – que le monde entier se soit croisé dans les bureaux du cabinet Mossack Fonseca… sauf les sujets américains. Cherchez l’erreur. Par contre Poutine (premier portrait de la une du Monde daté du mardi 5 avril) et Assad (second portrait) figurent en première page du Monde… alors qu’ils ne sont directement cités dans aucun papier du cabinet panaméen. Si Poutine a le droit a une page entière « La banque des copains de Poutine », l’Ukrainien Porochenko directement impliqué n’est même pas cité dans les deux premières éditions papier et son nom se retrouve de manière marginale dans LeMonde.fr. Étonnant ?

    Dans son numéro suivant Le Monde ne consacre pas moins de deux pages complètes au Front National… alors que le parti n’est jamais cité directement dans les papiers. Pour Patrick Drahi, cherchez et cherchez bien ! Arrêtez de chercher vous ne trouverez pas son nom. Jérôme Fenoglio directeur du quotidien s’en est expliqué d’une manière embrouillée à la matinale de France Culture le 5 avril : c’est à cause de Xavier Niel propriétaire de Free et actionnaire du Monde, il ne fallait pas donner l’impression d’un conflit d’intérêts ou d’un coup de Jarnac à un concurrent. Diable ! Doit-on comprendre que si Bouygues ou Orange, eux aussi concurrents de Free (propriété de Niel), sont mis en cause pour toute autre affaire, Le Monde invoquera une réserve de neutralité sur le thème non possumus ? Étrange conception du journalisme.

    De son côté, Patrick Drahi a démenti avoir utilisé une société panaméenne à des fins d’évasion fiscale. Le groupe Altice, maison mère de SFR, a bien utilisé une société panaméenne mais « de manière légale ». Qui viendra à la rescousse de Drahi (voir son infographie ici) ? Eh bien BFMTV propriété de … Patrick Drahi. C’est @rrêt sur images qui le fait remarquer, citation : « Comment parler de son patron, sur une chaîne de télévision, alors que son nom apparaît dans ce qui pourrait être un nouveau scandale d’évasion fiscale mondial ? BFMTV a trouvé la solution : en contre-attaquant ! Sur le plateau de l’émission BFMStory, l’animateur Olivier Truchot a ainsi pris la défense de Drahi (sans préciser qu’il s’agissait de son patron) face au journaliste du Monde, Jérémie Baruch. « Vous avez vu la réaction des gens qui ont été cités ? Ils se défendent c’est normal. Patrick Drahi, par exemple, qui reconnaît avoir une société, mais rien d’illégal. Lionel Messi qui dit avoir eu une société, mais pas de fonds. Et puis d’autres. Est-ce que finalement c’est la bonne méthode de jeter en pâture des noms de personnalités, sans qu’elles aient vraiment la possibilité de se défendre ? Elles se défendent après, mais le mal est fait en quelque sorte

    N’est ce pas charmant ? Pour être complet, BFM a cité plus longuement Drahi plus tard en indiquant sa qualité d’actionnaire de la chaîne. Remarquons qu’aucun média n’a fait d’enquête approfondie sur les mouvements au Panama d’Altice de Patrick Drahi entre novembre 2008 et décembre 2010. Drahi est pourtant la dixième fortune de France et la 205ème selon le magazine Forbes.

    Et Libération ? De gros titres sur le FN et Jean-Marie Le Pen mais pour Drahi une discrétion de violette. Il faut taper Drahi sur le moteur de recherche du journal pour obtenir une mention le 4 avril à 12h30 sous la signature de Robin Korda qui reprend essentiellement …le communiqué d’Altice. Comme dirait François Ruffin : « Merci patron ! ».

    http://fr.novopress.info/200188/drahi-les-panama-papers-les-silences-du-monde/#more-200188