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  • Patriote, tu te trompes : le flic n’est pas de ton côté

    Sous le slogan « Touche pas à mon flic », toute la droite paraît soutenir les policiers descendus dans la rue. Rien d’étonnant, puisqu’un patriote souhaite l’ordre et la justice dans son pays. Surtout en France, où l’armée et la police sont associées à l’héroïsme et au dévouement, surtout depuis les attentats de 2015. Il est ainsi très difficile, en France, d’être patriote sans aimer les forces de « l’ordre ».
    Pourtant, quand la même police nous chargeait lors de la Manif pour tous, à grands renforts de gaz lacrymogène et de matraques, les mêmes patriotes protestaient, traitant nos forces de l’ordre de « collabos ». Tout comme le jour où le général Piquemal était violemment arrêté par les CRS.
    Ce rapport complexe à la police n’est pas exclusif aux patriotes. Si 71 % des Français se disent opposés à la loi Travail, et que les trois quarts trouvent « antidémocratique » le recours au 49-3, sept sondés sur dix « comprennent le ras-le-bol des policiers » et presque autant pensent que le gouvernement « n’est pas assez ferme face aux débordements des manifestants ».
    Traduction : on veut du changement, mais sans flammes et sans barricades ; une révolution de gentlemen, sans se salir les pattes. Cette notion de « révolution polie » est encore plus présente chez les patriotes. L’amour de la France et l’amour de l’uniforme rivalisent dans leur esprit. Mais de ce combat fratricide il ne sort aucun vainqueur. Si bien que le pauvre patriote court les rues, défilant tour à tour avec la police, puis contre elle quand celle-ci se retourne contre lui.
    Il serait cocasse que ces droitards exaltant la police se fassent rosser par elle, lorsqu’ils s’opposeront au gouvernement. Mais à quoi bon ? Le lendemain, ils défileraient pour crier leur amour aux hommes en bleu. Comme l’adolescent qui fugue mais, harassé par la faim et sentant le fumet du plat qu’on est en train de mitonner, revient dans le giron de ses géniteurs.
    Le « rebelle bien élevé » fantasme sur une police patriote. Il rêve de voir gudards et flics entonner d’une voix « La Marseillaise ». « Ils servent la France, ils seront forcément de notre côté », se dit-il. Et fort de cette conviction, il défile dans la rue avec les policiers qui réclament « plus d’amour » de la part des citoyens. Mais quand la matraque du CRS s’abat sur ses fesses, il tombe de haut.
    Eh oui, mon p’tit bourgeois, la police n’est pas de ton côté. Elle n’est du côté de personne, sinon de celui qui est au pouvoir. Le flic a une famille à nourrir, il s’en balance, de tes opinions politiques. Alors, défile tant que tu veux, crie ton amour de la police. Cela ne les empêchera pas de latter ta petite gueule si tu l’ouvres un peu trop fort.
    Si les violences gratuites des casseurs contre la police et le mobilier urbain sont condamnables, la schizophrénie des patriotes dits « bien élevés » l’est à plus forte raison. Êtes-vous Antigone ou Créon ? Choisissez avant qu’ils ne décident pour vous.

    Nicolas Kirkitadze

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuyFZkkpkkysexdyUd.shtml

  • Désolation au Donbass

    Voici la vidéo d'une récente mission humanitaire avec Vostok France - Solidarité Donbass il y a 10 jours au Donbass sous les bombes. Les images parlent d'elles-mêmes : la situation sur place est catastrophique. Une fois de plus l'ingérence atlantiste apporte la guerre et la misère en Europe avec des conséquences graves pour la population locale qui se répercutent même sur nous.

    Michel Janva

  • Les vraies palmes ne sont pas remises à Cannes mais à la conférence Bilderberg

    On occulte sans doute les vrais acteurs d’une comédie ou d’une tragédie moderne.

    Telle une amoureuse éprise d’un cinéma romantique, la France demeure fascinée par les lumières. Des philosophes modernes du XVIIIe aux projecteurs de Cannes, les statues dorées attirent quantité de regards, profusion de finances et une médiatisation remarquable. Avec un budget de 20 millions d’euros, 2.100 médias accrédités représentant 89 pays, 4.000 journalistes accrédités, 400 photographes et une estimation de 20.000 euros pour le coût de la Palme d’or fabriquée en deux exemplaires par une joaillerie célèbre, le spectacle mérite à ce prix, entre autres récompenses, d’être enrichissant. Bien sûr, le festival pourrait comporter dans son jury davantage d’orfèvres du cinéma, à l’image d’acteurs ou d’auteurs d’exception, mais la silhouette de Michel Piccoli sur la photographie officielle du film Le Mépris semble vouloir combler cette grande lacune.

    Bien sûr, aussi, certains films brillent par leur absence, comme Ils sont partout d’Yvan Attal ou Les Filles au Moyen Âge » d’Hubert Viel. Mais le jury œcuménique du Festival de Cannes, beaucoup moins connu que l’officiel et créé en 1974 par des protestants et des catholiques, viendra peut-être réparer ces omissions. C’est sans doute le privilège du bien de ne pas faire de bruit et de procurer à ses auteurs la satisfaction d’un devoir accompli loin des lauriers médiatiques.

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  • Agressé par des « jeunes » dans le RER, un sexagénaire en poignarde un mortellement

    Samedi matin vers 6h, dans un wagon de RER arrivant en gare de Juvisy (Essonne), une bande d’une dizaine de « jeunes » fume.

    Un homme de 64 ans leur demande d’arrêter.
    Il est alors agressé et roué de coups. L’homme s’empare d’un couteau suisse qu’il avait dans sa poche et frappe l’un des membres du groupe, détaille le procureur d’Evry.

    Âgé de 22 ans, le jeune homme décède et le sexagénaire « s’est spontanément présenté aux services de police », poursuit le procureur. Il a été placé en garde à vue. « Les enquêteurs, après exploitation de la vidéosurveillance, audition de l’ensemble des protagonistes de cette affaire et analyse des constatations médicales, vont s’attacher à préciser les causes de cette altercation et les circonstances dans lesquelles le coup mortel a été porté. » (source)

    Quand le Français est excédé et réagit…

    http://www.contre-info.com/

  • Pascal Bruckner : « Réactionnaire ! Cette injure doit devenir un titre de fierté »

    Le philosophe analyse l’éclatement de la gauche française et les mouvements de radicalisation qu’incarnent Nuit debout et le courant islamo-gauchiste. Il revient sur l’affaire Black M, fiasco d’un « gouvernement qui oscille entre dogmatisme et frivolité ».

    LE FIGARO. - Vous avez qualifié le mouvement Nuit debout de « Mai 68 dépressif »…

    Pascal BRUCKNER. - Nuit debout est d’abord une coproduction médiatico-élyséenne : on a vu le président se féliciter que la jeunesse se rassemble, discute. Son espoir était clair : tant qu’ils palabrent, ils ne cassent rien. Pendant qu’ils réécrivent la Constitution, ils ne pensent pas à la loi El Khomri. C’est l’inverse qui s’est produit. Le mouvement, branché sur les réseaux sociaux, est extraordinairement réactif à l’actualité et accompagne toutes ses interventions de violence.

    Vous y êtes-vous rendu ?

    À plusieurs reprises. Il y a un côté « halte-garderie » où les nuitdeboutistes refont le monde à l’abri des CRS contre lesquels ils se retourneront un peu plus tard, une fois qu’ils auront bu. Leurs signes manuels, approbation ou désaccord, ressemblent à ceux du Club Med ou du « Collaro Show ». Tout le monde est extraordinairement sérieux. Plus le propos est creux et plus le ton est grave. On fustige les experts, mais la place de la République en regorge. Expert en astrophysique, expert en droit pénal, expert en sociologie. Nulle gaieté, nul humour dans ce rassemblement : une sinistrose arrosée à la bière. La seule invention a été empruntée au calendrier révolutionnaire : rallonger le mois de mars indéfiniment. Cela fait penser à la phrase de l’ancienne maoïste Maria-Antonietta Macciocchi : « Après Marx, avril ! » Citez-moi une seule idée intelligente sortie de ce monologue incessant qu’est Nuit debout. J’ajoute que les Parisiens qui ont payé de leur poche la restauration de la place de la République voient ce lieu régulièrement détruit, brûlé, privatisé par quelques centaines d’individus, on y casse le macadam pour y planter des graines ! On peut se consoler en espérant que Nuit debout devienne comme la Fête de la musique, comme Paris-Plages, une marque déposée. La société France pourrait l’offrir au reste du monde et exporter son savoir-faire en matière de grève : comment bloquer un pays en quelques jours grâce à une minorité ? [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pascal-Bruckner-Reactionnaire

  • Croatie: des milliers de personnes ont manifesté contre l’avortement à Zagreb

    Les lobbies s’inquiètent de la possible interdiction prochaine de l’avortement en Croatie.

    http://www.contre-info.com/croatie-des-milliers-de-personnes-ont-manifeste-contre-lavortement-a-zagreb