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  • Marine Le Pen: Brexit, casseurs, Loi travail, UE, élections autrichiennes…

    Marine Le Pen s’exprime sur l’actualité: Elle expose son opposition à la loi du Travail-El-Khomri, les raisons bien plus importantes de la France de sortir de l’UE que la Grande Bretagne puisque la France, à la différence du Royaume-uni fait partie de Schengen et est enfermée dans la zone euro. Elle parle de la différence de traitement entre la Manif pour tous et les casseurs autour des manifestations de la CGT, elle s’est rendue auprès de M. Hofer en Autriche et revient sur les tricheries concernant cette élection. Le tout face à un journaliste peu amène.

     

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-brexit-casseurs-loi-travail-ue-elections-autrichiennes/56835

  • À la rencontre d'Érasme

    Aimé Richardt brosse le portrait d'un prêtre de la Renaissance affligé par la médiocrité du clergé, un pacifiste invétéré prêchant la paix et la tolérance dans un monde où régnait la guerre.

    Après avoir dressé de Luther et de Calvin des portraits attentifs et pénétrants, notre ami Aimé Richardt est allé à la rencontre d'Érasme 1, autre grande figure, apparemment plus paisible, de ce que l'on a appelé la Renaissance. Né à Rotterdam en 1469, orphelin de bonne heure, ordonné prêtre à Utrecht en 1492, Érasme connut à travers l'Europe une existence quelque peu errante. D'abord Paris où la Sorbonne lui laissa le dégoût de la philosophie scolastique, puis l'Angleterre où il découvrit chez les humanistes plus de culture et de liberté d'esprit, puis de nouveau entre Paris et Orléans où il publia Les Adages (1500), pour faire goûter à tous la sagesse pratique des Anciens, ce qui lui ouvrit le chemin de la gloire littéraire.

    Humaniste et réformateur

    Ensuite, nouvelles pérégrinations à travers la Hollande et la Belgique, avant un nouveau passage en Angleterre et un voyage en Italie où Rome le déçut par le spectacle d'une papauté triomphante et d'une Église anémiée par des moeurs dissolues. Puis retour en Angleterre où son Éloge de la folie (1511) fit grand bruit - un véritable brûlot, où, pour dire leur fait aux papes guerriers, aux prêtres négligents, aux théologiens routiniers, aux moines paresseux, aux princes égoïstes et autres puissants de ce monde, il mettait en chaire la "Folie" qui pouvait tout dire, sans avoir l'air d'y toucher, comme les "fous du roi"... Sur sa lancée il osa publier à Bâle un écrit satirique contre le pape Jules II « interdit au Ciel » (1513). Ce qui ne l'empêcha pas de devenir en 1515 conseiller du jeune roi d'Espagne, le futur empereur Charles Quint, dédiant alors à celui-ci son Institution du prince chrétien.

    Aimé Richardt suit son héros dans ses voyages avec une réelle sympathie. Toutefois ses audaces lui attiraient des inimitiés, notamment quand il se mit à traduire le Nouveau Testament et à exprimer des opinions discutables sur le célibat des prêtres. Mais ce pacifiste invétéré qui prêchait la paix et la tolérance dans un monde où régnait la guerre, savait envelopper d'humour et d'ironie ses affirmations et ses critiques les plus sévères, ce qui était de moins en moins le cas de Luther lancé dès 1517 dans la querelle des Indulgences. En 1522, c'est à Érasme que le pape Adrien VI demanda de condamner les hérésies nouvelles.

    Écrivant encore bien d'autres livres, il dut quitter Bâle pour Fribourg. Dans les débats du temps (le libre arbitre, la grâce, la prédestination), il chercha toujours à prendre de la hauteur - de nombreux passages cités par Aimé Richard l'attestent. L'échec de la confession d'Augsbourg (1530), qui marqua à jamais la division du monde chrétien, fut pour lui une douleur atroce. Il ne se sentait plus compris que par Rabelais ! En 1536, juste après s'être réjoui de l'élection du pape Paul III, il célébra la messe de Pâques « le corps tordu par la souffrance », puis s'alita jusqu'au 12 juillet où il rendit son âme à Dieu.

    Opinions aventureuses

    Aimé Richardt ne range évidemment pas Érasme parmi les Pères de l'Église. Certaines de ses opinions étaient aventureuses sur la notion même du sacerdoce. Dans ce grand courant d'affranchissement par rapport à la tradition qui marqua la Renaissance, tout discours était périlleux. Et comme, au même moment, l'Église, en se sclérosant et en donnant des fâcheux exemples d'abus, n'était guère en état de jouer son rôle, qu'admirait tant Maurras, « d'arche de salut des sociétés », les esprits les meilleurs étaient livrés à eux-mêmes et ne mesuraient pas toujours la portée de leurs propos. Jacques Ploncard d'Assac, dans L'Église occupée, cite un moine de Cologne : « Érasme a pondu les oeufs, Luther va les faire éclore. » C'est sans doute excessif, mais cela aide à comprendre que le concile de Trente en 1563 mît à l'index les livres d'Érasme. Si le concile avait eu lieu plus tôt, notre humaniste eût été rappelé à la prudence, lui qui fut l'ami de toujours de l'Anglais Thomas More lequel, également soucieux de réformer l'Église, fut mené au martyre par son refus de transiger avec la vérité (1535)... Des réformateurs pleinement catholiques comme le cardinal espagnol Ximenes de Cisneros, futur grand inquisiteur de Castille, comptent parmi ceux qui refusèrent longtemps de censurer les livres d'Érasme.

    Prince de la paix

    Ce grand sage européen fut essentiellement un homme de paix, plus qu'un doctrinaire. Mgr Huot-Pleuroux, dans sa préface, ne voit pas pour autant en lui un précurseur de l'oecuménisme d'aujourd'hui. Rappelant que François Ier était prêt à offrir à Érasme une chaire au Collège de France, le prince Jean de France, duc de Vendôme, rapproche le « prince de la paix » du roi Henri IV, aimant « conquérir les coeurs et gagner la paix ». Louons Aimé Richardt d'avoir mis en relief dans ce livre élégamment présenté, un homme qui, dans ces temps où les guerres de religion allaient commencer, sut voir avec perspicacité ce qui rapprochait ses semblables plus que ce qui les divisait. Aujourd'hui comme hier, ce genre d'homme ne court pas les rues...

    Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 4 au 17 novembre 2010

    1 Aimé Richardt : Érasme, une intelligence au service de la paix ; éd. Lethielleux-François Xavier de Guibert, 232 pages, 18 euros.

  • Brexit! à qui le tour?

    Bruno Gollnisch l’affirmait mardi lors de son entretien vidéo depuis le Parlement européen, le meurtre ignoble de la travailliste Jo Cox, adversaire du Brexit, était de nature à faire basculer le référendum britannique dans le camp des partisans du maintien dans l’UE, de la même manière que François Mitterrand avait mis dans la balance la révélation de son cancer de la prostate pour faire gagner le oui au traité de Maastricht lors de référendum de 1992. Cela n’a pas été le cas. Malgré les pressions, les annonces catastrophistes, les sondages divers et variés, notamment ceux de la dernière heure commandités par  des fonds de pension(hedge funds) annonçant le maintien dans l’UE,   les bookmakers enregistrant pareillement une défaite des pro-Brexit, près de 52% des sujets de sa gracieuse majesté ont dit goodbyeà Bruxelles.

    Cette consultation a matérialisé aux yeux des Français, comme l’ont  fait il y a quelques semaines la présidentielle autrichienne, mais aussi les élections en Pologne, en Hongrie, voire les toutes récentes élections municipales italiennes, la montée continue d’un  populisme (ce n’est pas un gros mot), d’une hostilité à Bruxelles, d’une exigence de défense  d’une Europe des patries  libres, des identités et des souverainetés nationales.  La  nature de  ce  refus des diktats européistes  diffère  parfois sensiblement d’un pays à l’autre, même si le refus de l’immigration  est très largement partagé  chez les différentes formations  dites eurosceptiques; il n’a échappé à personne  que les soutiens britanniques en faveur du Brexit émanaient principalement des libéraux,lesquels chez nous y étaient  (très majoritairement) farouchement opposés.

    Interrogé   dans Libération, l’écrivain britannique « à succès »  Robert Harris, « européen convaincu »  expliquait quelques heures avant le vote outre-manche  qu’interroger le peuple  sur son avenir était une idée aberrante  au motif que le « système politique  (britannique) n’est pas conçu pour répondre à une seule question. La vie est bien trop compliquée pour la réduire à une simple réponse, oui ou non.(…). « Des électeurs qui devraient donc abandonner leur destin à des grands initiés, des cénacles  éclairés ? Car manifester son euroscepticisme serait une  marque de débilité (au sens étymologique du terme) intellectuelle affirme M. Harris, réaffirmant tout haut ce que  le microcosme assène plus ou moins mezzo voce à longueur de temps. Pour preuve dit-il encore,  » Le rejet systématique, par le camp du (Brexit), de la parole des experts, des élites, c’est une version britannique du trumpisme. L’attaque populiste classique que l’on retrouve un peu partout. Ce référendum est en fait un exercice d’anti-intellectualisme. Il répond à une désaffection générale pour la politique. » Manière commode d’évacuer le fond du problème car il s’agit plus certainement dune désaffection  générale pour  LEUR  politique ce qui  n’est pas la même chose!

    Et Robert Harris d’asséner l’argument ultime, entre une description de raz de marée et de nuées de sauterelles s’abattant son peuple : « le référendum aura été notre affaire Dreyfus à nous. Si nous quittons l’UE, ce sera le début d’un très long et difficile processus. Et le Parti conservateur pourrait bien imploser. Avec en toile de fond la chute de la livre sterling, la hausse des taux d’intérêts, la panique des marchés… Nous ferons face à un profond chaos politique. Si le remain l’emporte, je suspecte que pas mal de partisans du leave qui n’ont jamais espéré gagner  seront secrètement soulagés (sic). Parce qu’ils sont un peu dépassés, un peu alarmés par la perspective de devoir gérer ce qu’ils auront généré. Si le remain l’emporte, le soupir de soulagement sera collectif et les vacances d’été pourront démarrer. » Le bonheur couché attendra donc encore un peu M. Harris…

    Il  existe, ô combien, des raisons formelles,  fondées, légitimes à cette défiance vis-à-vis de  cette Union européenne , de son évolution (involution), largement étrangère au génie européen, au message, aux  enseignements, aux valeurs de notre civilisation.

     Les critiques formulées par le FN  contre le fonctionnement de l’UE ne sont que le fruit du constat  de ses tares, et non d’une hostilité a priori  comme Bruno Gollnisch a souvent eu l’occasion de le dire.  Le Royaume-Uni est souvent décrit comme le cheval de Troie de Washington, le porte-avion du monde anglo-saxon, des Etats-Unis en Europe - mais Albion n’est pas la seule à faire allégeance à l’atlantisme… Un  article de Henri Langeau (« Apocalypse Brexit ? ») paru dans Minute mercredi, rappelle, et c’était aussi un des arguments de vente de François Mitterrand au moment de Maastricht, qu’ « on nous avait aussi affirmé pour construire l’Union européenne (…) que  l’Europe représentait un pôle de résistance à la suprématie des Etats-Unis (…). Aujourd’hui l’Europe bruxelloise  négocie avec les Etats-Unis un traité transatlantique (auquel  Donald Trump est  d’ailleurs opposé, NDLR) qui consacra sa vassalité. »

    « L’Europe allait assurer la prospérité des économies nationales. L‘Allemagne en a bénéficié. La France a perdu son maillage de PMI et PME. Les Britanniques s’en sont bien tirés, justement parce qu’ils avaient refusé de rentrer dans la monnaie commune. Ils ont le plein emploi, une croissance à plus de 2% et… le contrôle de leur monnaie, tandis que les Français sont sous la coupe  de la banque européenne de Francfort. Giscard estimait déjà, lorsqu’il était président de la République, que la plus grande ambition que puisse avoir notre pays, était d’occuper un strapontin à la Bundesbank... » Nous avons  au Front National d’autres ambitions, d’autres espoirs, d’autres  projets pour la France et les Français,  nous les patriotes de l’espèce amoureuse! 

    http://gollnisch.com/2016/06/24/brexit-a-tour/

  • Eric Zemmour : « L’Europe, c’est l’impuissance institutionnalisée »

    Prenant exemple sur l’incapacité de l’Union européenne à défendre Airbus face à Boeing pour conquérir le marché iranien, Eric Zemmour ne s’en montre pas surpris : « L’Europe, c’est l’impuissance institutionnalisée », dit-il. Mais commençons par le début de sa chronique de ce matin, sur RTL.

    « Des Airbus ou des Boeing ? Telle est la question existentielle que se pose l’Iran », explique Zemmour. Ils en veulent plus d’une centaine. « A Toulouse et à Chicago, on a la langue pendante comme le loup de Tex Avery devant une jolie fille. Mais comme tous ceux qui ont été privés pendant trop longtemps de gâteau au chocolat, les Iraniens ont les yeux plus gros que le ventre. Les avions, ils les veulent mais ils n’ont pas d’argent pour se les offrir.

    « Mais pour les gros contrats du commerce international, péché d’argent est faute vénielle. Les vendeurs amènent leurs banquiers, qui prêtent à l’acheteur. Airbus vient avec les banques européennes et Boeing avec les banques américaines. Mais voilà… Cette fois les banques européennes se planquent, se terrent, se font toutes petites, regardent leurs chaussures, prennent la poudre d’escampette. Elles aimeraient bien mais n’osent point. Elles tremblent de peur. Elles se souviennent de l’amende faramineuse que la justice américaine a infligée à la BNP pour avoir financé des accords commerciaux avec l’Iran. Banquier échaudé craint l’eau glacée. […]

    « La BNP et les autres demandent que l’administration américaine leur donne l’autorisation par écrit. A Washington, on fait la sourde oreille. […] Pendant ce temps-là, les patrons de Boeing rient sous cape et font les jolis cœurs dans le Téhéran by night. »

    Le pouvoir politique aurait pu venir en appui d’Airbus mais non, se désole Zemmour :

    « Que fait la France ? Rien. Que fait l’Allemagne ? Rien. Que fait Bruxelles ? Rien. Que fait la Banque centrale européenne à Francfort ? Rien. L’Europe aujourd’hui c’est ça : l’impuissance institutionnalisée. Bruxelles a été assez fort pour abolir les souverainetés des vieilles nations mais pas assez pour édifier une souveraineté européenne.

    « Loin des querelles métaphysiques autour du Brexit, loin des statistiques tronquées et de prophéties apocalyptiques, loin des slogans dont on nous a abreuvés (“A plusieurs, on est plus forts“, “Seule l’Europe a la taille pour résister aux Etats-Unis“, “Seul l’euro concurrence le dollar comme monnaie de réserve mondiale“), illusions perdues… Ou plutôt, agenda caché. »

    « Depuis l’après-guerre, estime Eric Zemmour, les Etats-Unis ont toujours favorisé l’émergence et le développement de l’Union européenne. Mais tant que celle-ci restait à sa place, c’est-à-dire la seconde. Comme un petit frère qui a toujours besoin de la protection de son grand frère et ne songe jamais à remettre en cause le droit d’aînesse… »


    http://fr.novopress.info/202009/eric-zemmour-leurope-cest-limpuissance-institutionnalisee/
  • La victoire du Brexit ou la deuxième chute du mur de Berlin !

    Ce jour historique en appelle d’autres. Partout en Europe, les peuples voudront pouvoir décider librement de leurs destins respectifs.

    Il est parfois permis de s’enthousiasmer, ce sera le cas ce 24 juin 2016. Les Britanniques l’ont fait, ils ont fait chuter le deuxième mur de Berlin ! Ils ont quitté l’Union européenne. Ils ont défié la froide machine administrative bruxelloise et ils ont gagné. Un très grand peuple a montré comment fonctionnait une vieille démocratie. Ils n’ont d’ailleurs pas fait les choses à moitié, le « Out » l’ayant largement emporté avec environ 52 % des suffrages exprimés, au terme d’un vote qui a passionné l’Angleterre en entrainant 72,2 % des inscrits dans les urnes (un chiffre important outre Manche).

    L’Union européenne est désormais en sursis. Cette entité post-politique a cru qu’elle pouvait se passer des peuples, de leurs identités, de l’histoire. Elle s’est crue invincible après la chute du mur de Berlin, pensant l’histoire finie. Elle s’est trompée. Des premiers signes annonçaient que l’Union européenne était menacée dans ses fondements mêmes. Obligée de menacer les peuples, de se moquer de la démocratie. En Grèce, il s’en était déjà fallu de peu. La sortie était proche sans les chantages des technocrates, et la soumission de dernière minute d’Alexis Tsipras. Plus récemment, c’est l’Autriche qui a grondé en manquant d’élire (de très peu, et dans des conditions troubles qui pourraient amener une nouvelle élection) le candidat eurosceptique du FPÖ, Norbert Hofer.

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  • Magnanville : pas si « solitaire » que ça, la hyène…

    Cette fois encore, les gros médias, évoquant l’abominable tuerie de Magnanville, nous auront resservi leur scénario préféré : celui du fameux « loup solitaire » – pardon pour les loups ! – agissant seul et sans véritable consigne en provenance de l’étranger. 

    Une version qui présente l’avantage de rassurer dans les chaumières et, surtout, de cacher aux Français le péril qui les menace. Sauf que, l’enquête avançant, les interpellations se multiplient, et l’on « découvre » une fois de plus que, derrière le « déséquilibré » Abballa, se cachait évidemment un « agent dormant » de l’Etat islamique.

    Dès le lendemain du massacre, deux proches d’Abballa, Saâd Rajraji et Charaf-Din Aberouz, tous deux connus de l’antiterrorisme français, étaient ainsi placés en garde à vue. Soupçonnés d’avoir apporté une aide logistique au djihadiste, ils ont depuis été mis en examen et placés en détention provisoire. Mardi, ce sont trois autres vieilles connaissances d’Abballa, soupçonnées elles d’avoir effectué des repérages visant les victimes, qui devaient être à leur tour interpellées aux Mureaux et à Mantes-la-Jolie. Après perquisition, l’un de ces trois islamistes devait finalement être relâché au motif qu’« il n’y a pas de charges retenues à ce stade contre lui ». Lui qui, au passage, a été condamné en 2007 à huit ans de prison pour terrorisme, déchu de sa nationalité française en octobre dernier, mais bénéficie néanmoins d’un titre de séjour provisoire !

    Surtout, lors de leur perquisition chez Rajraji, les enquêteurs devaient découvrir un papier portant l’adresse courriel et le numéro d’écrou de Fabien Clain, célèbre chef djihadiste installé en Syrie, auteur de la revendication des attentats du 13 novembre,soupçonné d’avoir téléguidé Ghlam dans son projet d’attentat et qui, lors de sa détention, aurait correspondu avec Merah avant que ce dernier ne passe à l’acte. Une découverte capitale qui montre non seulement que tous ces hommes se connaissent ou se connaissaient, mais aussi que Clain est probablement leur donneur d’ordres.

    Rajraji et Clain se seraient ainsi rencontrés alors qu’ils étaient tous deux incarcérés à la prison de Fresnes. Clain purgeant alors une peine de cinq ans pour avoir mis sur pied une filière d’envoi de djihadistes vers l’Irak. Rajraji, pour avoir pris part à une filière d’acheminement en zone pakistano-afghane, notamment aux côtés d’Abballa et de Charaf-Din Aberouz.

    Reste une question en suspens : combien de djihadistes « en sommeil » notre pays abrite-t-il au juste ?

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 juin 2016

    http://fr.novopress.info/