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  • Quand les intermittents réveillent Mme El Khomry...

    La Révolution française est souvent évoquée en des termes laudateurs par les ministres et partis de la République, en particulier sous le règne de M. Hollande, et parfois avec des élans de lyrisme qui feraient presque monter les larmes aux yeux s'il n'y avait un grand écart entre les proclamations révolutionnaires de ces messieurs-dames du gouvernement et la réalité, à la fois historique et contemporaine... Ainsi, la manifestation au petit matin, ce mercredi 8 juin, sous les fenêtres du ministre du travail Mme El Khomry, d'une vingtaine d'intermittents du spectacle, a soulevé, dans les rangs socialistes une vague d'indignation, et provoqué une réaction outrée du dit ministre, qui a cru y déceler une tentative d'intimidation qui, évidemment, ne le fera pas céder !

    De qui se moque-t-on, en fait ? Ce n'était tout de même pas le 6 octobre 1789, quand les émeutières venues de Paris massacrèrent deux gardes du château de Versailles avant de s'engouffrer dans les escaliers et couloirs du palais à la recherche de la famille royale et menacèrent la reine de mort, quelques fusils braqués sur elle qui s'avançait au balcon des appartements royaux ! Pourtant, n'est-ce pas cette « geste » révolutionnaire que vantent le gouvernement et le parti socialiste quand ils célèbrent à l'envi la Révolution française et ses « valeurs » qui seraient, paraît-il, fondatrices de notre société ? Hypocrisie...

    Les quelques éclats de voix matinaux des contestataires, aussi désagréables soient-ils pour le sommeil du ministre et de son entourage, semblent bien inoffensifs au regard des violences des révolutionnaires de 1789 et des années suivantes, et ils ne méritent pas tant de déclarations enflammées et indignées de la part de ses collègues et des socialistes qui, en d'autres temps, étaient moins regardants sur les manifestations et leurs débordements, en particulier quand ils étaient dans l'opposition et que ces désagréments visaient des partis adverses. J'aurai aimé autant de promptitude dans l'indignation quand, à Rennes ou à Paris, des militants monarchistes étaient agressés pour le simple fait d'exprimer (ou d'être) ce qu'ils étaient, ou qu'une bombe dévastait, à l'automne 1984, les locaux d'Action Française alors même que s'y trouvaient quelques trente jeunes royalistes (dont votre serviteur...), au risque d'en blesser quelques uns. J'aimerai autant de promptitude à dénoncer la violence des plans « sociaux » (sic) qui, en quelques traits de plume, jettent des ouvriers à la rue sans sursis quand les multinationales, elles, ne visent désormais que la satisfaction de la Bourse et des actionnaires, sans pitié pour les victimes de leur avidité...

    Mme El Khomry, de grâce, arrêtez de pleurnicher et gardez vos leçons de morale pour vous : commencez plutôt par essayer de comprendre cette sourde colère qui gronde aux quatre coins du pays et d'ailleurs, et pas seulement celle des intermittents du petit matin... Cessez de fuir vos responsabilités, et consultez, non votre parti, mais ce que l'on désigne encore du beau nom de pays ! Vous y trouverez aussi, au-delà de cette fâcherie du pays réel avec le monde légal, des motifs d'espérance et des volontés de créer, de fonder et de transmettre pour les générations futures. Oui, vous pourrez alors le comprendre, la France vaut mieux que cette République qui ne cesse de diviser et d'affaiblir, tuant les plus beaux rêves au lieu d'en faire de belles réalités...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1319:quand-les-intermittents-reveillent-mme-el-khomry&catid=50:2016&Itemid=61

  • Autriche : au nom de l’État de droit, le FPÖ réplique !

    Les soupçons de fraudes et d’irrégularités dans le dépouillement et le décompte des voix seraient confirmés.

    


Il y a deux semaines, nous écrivions déjà pour Boulevard Voltaireque de nombreuses irrégularités frappantes avaient fait surface au lendemain des élections présidentielles autrichiennes, amenant la victoire de l’écologiste d’extrême gauche Alexander Van der Bellen au détriment du populiste Norbert Hofer, du FPÖ populiste d’essence nationale-libérale.

    

Si l’importance du poste de président n’est que secondaire, et principalement d’ordre symbolique, il est toutefois à rappeler que le chancelier de la République fédérale d’Autriche, véritable chef de la politique autrichienne, est nommé par le président lui-même – qui doit tenir compte de la composition du Conseil national, l’équivalent de l’Assemblée nationale française. Et, soit dit en passant : Alexander Van der Bellen a d’ores et déjà annoncé qu’il refuserait de nommer un chancelier du FPÖ le cas échéant, c’est-à-dire en cas de victoire du FPÖ aux législatives de 2018.



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  • Les Républicains ne veulent pas qu'un élu condamné pour corruption soit déclaré obligatoirement inéligible

    Lu ici :

    "Un élu coupable de corruption doit-il automatique être condamné à une peine d’inéligibilité ? C’est la volonté du gouvernement et du rapporteur PS du projet de loi Sapin 2 sur la corruption. Une volonté que n’ont pas partagée les députés LR qui ont déposé un amendement pour supprimer cette peine automatique, dans la soirée du mardi 7 juin.

    Ainsi ont-ils essayé, mais sans succès, de faire supprimer cette peine complémentaire d'inéligibilité obligatoire pour les personnes exerçant une fonction publique en cas de condamnation pénale pour corruption.

    Si les parlementaires du parti de Nicolas Sarkozy ont jugé que "l'exigence d'exemplarité et de transparence de la vie publique, notamment au travers de l'action des responsables publics et des élus, doit être une priorité", ces élus du principal groupe d'opposition ont plaidé qu'"ériger la peine d'inéligibilité en peine complémentaire obligatoire pose la question de sa constitutionnalité", dans l'exposé de leur amendement de suppression.

    (...)L’orateur du groupe LR a dénoncé "l’extrême sévérité" de cette peine :

    "Dans notre droit, les peines complémentaires sont, par principe, facultatives pour le juge. Elles sont incompatibles avec le principe d'individualisation des peines."

    Cet amendement de l’opposition a évidemment été dénoncé par Sébastien Denaja, le député PS rapporteur du texte, pour qui les députés LR prennent "une responsabilité politique majeure". Et d’ajouter :

    "C'est une responsabilité politique majeure que prend le groupe Les Républicains. Je pense qu'il est normal qu'un juge se prononce pour savoir si un élu corrompu peut à nouveau se présenter devant le suffrage universel."

    Plusieurs personnalités politiques sont aujourd'hui poursuivies pour des faits relevant de ces charges :

    "Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, est lui-même mis en examen dans l'affaire dite des écoutes pour corruption et trafic d'influence. Le député LR Patrick Balkany, cosignataire de l'amendement, a été mis en examen pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, corruption passive et déclaration mensongère de patrimoine.

    Trois mois de prison avec sursis, 20.000 euros d'amende et trois ans d'interdiction de droits civiques ont été requis ce mardi contre le sénateur DVG de l'Hérault Robert Navarro, 64 ans, patron de la puissante fédération socialiste départementale pendant 20 ans. L'ancienne députée PS Sylvie Andrieux, qui siège aujourd'hui avec les non-apparentés, a elle été condamnée en appel pour détournements de fonds publics à quatre ans de prison dont un ferme, une amende de 100.000 euros ainsi qu'à une peine complémentaire d'inéligibilité de cinq ans."

    Philippe Carhon

  • Garges-Sarcelles : des militaires en mission Vigipirate agressés par une vingtaine d’individus

    « Nouvelle agression à l’encontre de militaires en mission Vigipirate. Un militaire a été légèrement blessé à la tête après avoir reçu un pavé qui a brisé la vitre du fourgon à bord duquel il se trouvait.

    Selon les informations recueillies par metronews, il était 20h, mardi 7 juin, quand une patrouille de militaires est prise à partie par un groupe d’une vingtaine d’individus à hauteur de la gare SNCF de Garges-Sarcelles (Val-d’Oise).

    Ces derniers bloquent le véhicule et les insultent copieusement. Un pavé lancé par l’un d’entre eux traverse alors la vitre du fourgon, blessant un des occupants du fourgon à la tête. […] »

    Source Metronews

    http://www.contre-info.com/

  • Les chefs des syndicats, en France, sont-ils au-dessus des lois ?

    Dr Bernard Plouvier

    Il peut paraître inapproprié, mais pas tout-à-fait ridicule comme on va voir, d’assimiler les dirigeants syndicaux et leurs nervis à des « terroristes ». En revanche, il n’est que trop juste d’affirmer qu’en Hollando-Vallserie, ces individus se placent volontairement au-dessus des lois, ce qui revient à dire qu’ils sont hors-la-loi.

    Depuis près d’un mois, et alors que des catastrophes naturelles frappent lourdement la Nation française, des dinosaures de la lutte violente des classes au profit non des travailleurs mais de la seule sauvegarde de leurs emplois de permanents syndicaux, perturbent gravement l’activité économique du pays, défient les (lamentables) élus nationaux et, ce qui est infiniment plus grave, transgressent les lois en parfaite impunité.

    Parmi les nombreux droits de l’homme que des idéalistes parfois éthérés, voire alcoolisés ou soumis à d’autres paradis artificiels, ont dressée, l’on trouve le droit au travail, le droit à la libre déambulation, le droit à la protection des individus par l’État lorsque leur santé ou leur sécurité sont gravement menacées, le droit de jouir en bons pères et mères de famille de leurs biens. Tout cela est foulé aux pieds par des personnages ivres de pouvoir et de joie de nuire à autrui.

    Les dirigeants syndicaux décident la grève pour leurs affiliés ; c’est leur droit. Ils interdisent l’accès aux usines, aux bureaux et aux engins de service des autres travailleurs, qui refusent de participer à la mascarade d’une grève démagogique et politique, et ce au moyen de piquets de grève, où l’injure et la menace sont de mise. C’est une atteinte grave au Droit au travail, un droit jugé fondamental par toutes les institutions internationales.

    Les dirigeants syndicaux décident la grève dans les services publics. Ce devrait être interdit pour deux excellentes raisons. Ces services sont la propriété de la Nation, seul souverain légitime de l’État ; il est donc hors de question d’y fomenter une grève sans avoir pris l’avis de l’ensemble de la Nation qui est à la fois propriétaire et usager de façon collective. Ces services forment les infrastructures indispensables à la vie de la communauté nationale. Il ne peut, en aucune façon, être question de prendre l’ensemble de la Nation en otage. C’est effectivement faire acte de terrorisme : le mot, qui paraît de prime abord excessif, devient juste quand la Nation subit de graves atteintes à ses droits, voire des risques potentiellement mortels.

    Il est intolérable que des dirigeants syndicaux osent réduire considérablement la fourniture publique d’énergie – en perturbant la production d’électricité – ou l’accès des particuliers à une source d’énergie – en perturbant la fabrication et la distribution des carburants.

    Il est proprement scandaleux que des syndicalistes paralysent les transports publics, gênant considérablement la vie des travailleurs, des enfants scolarisés et des malades devant se rendre en centre de soins.

    Il est grotesque, déshonorant pour la Nation et dangereux pour la Santé publique que des syndicalistes arrêtent le ramassage des ordures ménagères. Du fait de cette ignominie, des villes françaises ressemblent désormais aux bidonvilles d’Afrique ou d’Amérique latine.

    Prendre la Nation en otage, c’est effectivement faire acte terroriste. Paralyser les services publics, c’est se moquer de l’État et de la Nation, soit faire acte de Haute-trahison en période de très grave crise économique (faut-il rappeler que la France compte 5 millions de chômeurs ?). Interdire aux libres citoyens de France de travailler, de déambuler, d’accéder aux lieux d’enseignement et de soins, c’est se placer hors-la-loi.

    L’ennui, c’est qu’il n’y a plus d’État, mais un Président qui joue à l’adolescent en quête de popularité et qui a décidé d’entrer en campagne pré-électorale, des ministres déconsidérés par d’idiotes déclarations, éclaboussés par une accumulation de scandales et qui ont prouvé, même au plus idiot des citoyens, leur incompétence et leur inefficacité.

    Dans la gabegie hollando-vallsienne, nul ne sera étonné qu’un lobby défie l’État, en toute impunité, n’ayant en face de lui que des politiciens à la dérive et une administration dépourvue de direction. La Nation souveraine est ainsi dépossédée de ses droits, en plus d’être ridiculisée sur la scène internationale.

    Dans tous les pays civilisés, les dinosaures fossilisés dans la lutte des classes et l’étatisation de l’économie ont été mis hors d’état de nuire. Après 100 à 120 millions de morts directement imputables à la sanglante sottise marxiste, nul humaniste ne s’en plaindra.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Pour un renouveau militant

    Le 21 mai 2013, il y a désormais plus de trois ans, Dominique Venner s’avançait en homme libre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Son but : se sacrifier pour éveiller nos consciences.

    L’évocation de Dominique Venner sonne bien à l’heure où l’on commémore le centenaire de Verdun. Ce dernier se serait certainement réjoui face à la vaste réaction populaire suscitée par la profanation imaginée par nos « élites » sur la tombe de ceux, Français et Allemands, qui ont offert leurs vies... Venner, l’écrivain du Siècle de 1914, avait su percevoir, grâce à ses méditations et ses recherches, le rôle fondamental qu’avait joué le premier conflit mondial dans la destruction de l’Europe. Verdun est le symbole grandiose et grave de cette grande rupture historique.

    Trois ans après le geste tragique et fondateur de Venner une interpellation se pose à nous, lourde de sens. Sommes-nous à la hauteur de son sacrifice ? Sacrifice qui a été consenti librement pour nous, Européens, qu’importent nos partis pris philosophiques, politiques ou religieux.

    L’éveil des consciences s’est-il opéré ? Nos perceptions radicales et enracinées ont-elles progressé dans la société ? Avons-nous conquis de nouvelles positions ?

    Ces interrogations apportent d’elles-mêmes leurs réponses… Rien n’a fondamentalement changé. Certes, des progressions se laissent entrevoir. Des grognes montent. Le peuple sort peu à peu de sa léthargie et semble enfin comprendre que les joies du centre commercial et du poste de télévision ne sont qu’éphémères. Que le monde est violent et tragique. Que les frontières et les ethnies existent. Que l’Histoire existe.

    Mais ce mouvement de fond s’opère lentement. Trop lentement au vu du compte à rebours qui tourne en arrière plan. Malgré les évolutions dramatiques des derniers mois (attentats, agressions capitalistes, islamisation rapide, soumission des « élites », etc.) et surtout malgré la submersion démographique de notre continent, inédite à échelle historique, il n’y a pas eu de grands mouvements populaires en Europe de l’ouest pour mettre à mal l’oligarchie régnante et réclamer des comptes. Pas de conférence de Visegrad entre Londres, Paris et Berlin ou de marches populaires monstres comme à Dresde ou Varsovie.

    Si nous ne parvenons pas à susciter cet élan populaire et salutaire le point de non retour sera franchi d’un moment à l’autre. Nous ne pouvons le savoir en l’état, mais ce point est peut-être déjà franchi. Ou non… Dans tous les cas des imprévus peuvent survenir, surtout dans l’état de tension de nos sociétés.

    Un autre drame est en train de se jouer, alors que des destructions irrémédiables s’opèrent : les radicaux ne sont pas au rendez-vous, en tout cas en France.

    Or ce sont ces mêmes radicaux qui possèdent toutes les clés de lecture et les réponses permettant d’apporter des solutions pragmatiques aux enjeux de l’époque.

    Que nous le voulions ou non nous sommes en situation d’échec, et cet échec semble incompréhensible.

    Cette situation a pourtant des explications rationnelles : enfermement dans un milieu confortable, où l’on se côtoie entre gens du « milieu ». Consommation excessive d’alcool (non, ce n’est pas un mythe). Reconversion d’une partie des anciens dans le monde du business avec l’embourgeoisement inhérent. Ou bien l’inverse, le déclassement et la misère pour beaucoup. L’absence d’imagination. Les modes militantes qui changent tous les cinq ans, avec des mouvements qui montent et d’autres qui vivotent et éclatent, au gré des querelles de chefs ou de doctrines (comme si la restauration de telle ou telle dynastie ou le fait de lire tel ou tel journal avait une quelconque importance dans les circonstances présentes). L’attente du sauveur Poutine ou Trump. Et beaucoup, beaucoup d’autres choses…

    A l’inverse nous voyons certaines formules fonctionner et monter en puissance. Des médias alternatifs de qualité professionnelle se montent et connaissent de beaux succès. Des personnalités, seules et non affiliées à des mouvements stricto-sensu, parviennent à véhiculer des messages forts et massivement relayés dans la société. Des entités visant à promouvoir la culture, la mémoire, ou l’enracinement local suscitent l’intérêt.

    Au final le plus rassurant, en soi, c’est le peuple. Et surtout pas le « milieu ». Bien que la prise de conscience de ce peuple et sa mise en marche s’opèrent trop lentement (c’est exaspérant parfois, il est vrai), des signes forts tendent à démontrer que des forces salutaires le traversent. Les résultats électoraux ne sont qu’un des témoignages de ce phénomène de réveil.

    Il ne s’agit plus de jauger le peuple du haut de notre tour d’ivoire glorieuse, mais de l’accompagner. Nous sommes le peuple.

    Que nous le voulions ou non, le militantisme « classique » est en train de mourir. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose, quand on voit ce qu’il est devenu. Il ne s’agit pas de cracher sur ce qui a été fait, mais d’émettre une critique froide.

    L’avenir appartient, cela peut paraître paradoxal, à des structures non structurées, sans doctrines clairement et définitivement établies. L’avenir appartient à des individus et des groupes qui agissent de manière concrète, au quotidien, au sein de leur travail, de leurs familles, de leurs villes et villages. Il s’agit de se mettre au service de la communauté et cette communauté ce n’est pas le « milieu », c’est notre peuple.

    Le militant d’aujourd’hui ne devrait plus se lancer dans un quelconque mouvement, mais agir, tout de suite, dans ce qu’il sait faire de mieux. Tu aimes écrire ? Écris. Tu aimes marquer ton territoire ? Fais des pochoirs. Tu aimes le jardinage ? Trouve-toi un lopin et gratte. Tu veux aider les pauvres ? Prends ton sac et ton thermos. Tu veux sauver des vies ? Deviens pompier. Tu es geek ? Fais du piratage. Tu veux diffuser tes idées ? Fais des vidéos. Bref, fais ce que tu sais et aimes faire, mais fais-le !

    Le faisceau de licteur des anciens romains doit nous servir de guide. Une convergence de savoirs faire et de volontés, a priori difficiles à concilier, qui s’unissent pour atteindre un but commun.

    Certains verront là la promotion d’une forme d’individualisme forcené, le renoncement aux activités militantes classiques, à nos chères manifestations avec nos étendards couverts de symboles martiaux accompagnés de nos chants de parade. Le renoncement à la camaraderie.

    Gardons ces choses pour nous, dans nos tiroirs, pour nos fêtes. Il ne s’agit aucunement d’avoir honte de ces choses, nous sommes ce que nous sommes. Mais nos efforts doivent aujourd’hui se tourner ailleurs, sinon les radicaux n’auront servi à rien, si ce n’est à boire des apéros.

    Ce serait dommage, nous avons un rôle énorme à jouer.

    Jacques Thomas / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Espagne L'inconnue de Podemos

    Ancrée à gauche, la contestation de l’ « austérité » n'en cultive pas moins une certaine proximité avec le catholicisme.

    Dans plusieurs pays, les habits usés des partis craquent. Des nouveaux surgissent. C'est le cas en Grèce et en Espagne. Christophe Barret, historien, responsable au service éducatif des Archives nationales, est le premier, en France, à consacrer un livre à Podemos. Sa percée fut rapide. Il est issu du Mouvement des Indignés. Sans vraie structure ni organisation, les Indignés enfièvrent Madrid. Le feu couve sous la cendre, attisé par des universitaires qui enseignent à la Complutense à Madrid. Parmi eux : Pablo Iglesias, l'actuel leader du parti et député européen, Inigo Errejon, le véritable penseur, d'autres encore plus proches de Gramsci que de Marx, frottis de la pensée d'Eraesto Laclau et et de son épouse la Belge Chantal Mouffe, de péronisme et de figures révolutionnaires latino-américaines, telles celles d'Hugo Chavez ou d'Evo Morales le Bolivien. Les dirigeants de Podemos se situent résolument à gauche. À leurs yeux les socialistes espagnols - et européens - ont « trahi ». Ils s'affichent hostiles à la monarchie mais, au grand mécontentement de certains de ses amis, Pablo Iglesias accepte, depuis peu, d'être reçu et consulté par le roi, et de lui serrer la main.

    Une proximité... vaticane

    En principe athées, les dirigeants de Podemos ne dissimulent pas leur proximité avec le pape François. C'est un des chapitres les plus intéressants du livre de Christophe Barret, intitulé « Le temps des franciscains ». Le romancier Sergio del Molino dit croire encore « que Pablo Iglesias […] et ses disciples savent très bien ce qu'ils font » ; « ils ont compris que la gauche espagnole est religieuse, que l'Espagne est un pays fait d'un catholicisme populaire qui rechigne à faire confiance à l'Église ». Et voilà qu'avec François ils trouvent un pape "contestataire", un "latino", qui s'inscrit, pensent-ils à tort ou à raison, dans la "théologie de la libération", ou tout au moins dans une pensée qui s'en approche. Les coups de boutoir assénés à la Curie ne font que les conforter dans ce sentiment. Comme la visite de François à Fidel Castro, prélude au rapprochement entre Cuba et les États-Unis. N'est pas passée inaperçue, non plus, la médiation vaticane auprès du Venezuela d'un Nicolas Maduro que les leaders de Podemos ont beaucoup fréquenté. Christophe Barret souligne que « l'esprit le plus radical de Podemos [...] est passionné par le sentiment religieux ». Sans doute plus par lui que par un programme économique qu'Iglesias avouait il y a peu « n'avoir pas eu le temps de bâtir ». Surprenant pour celui et ceux qui font profession de marxisme et de gramscisme. Comme l'écrit Bertrand Renouvin, dont Christophe Barret est un collaborateur proche, la seule perspective sérieuse pour Podemos serait de constituer à terme, sous l'égide du pape François, une démocratie chrétienne progressiste ! Ce qui restera à démontrer. 

    Ch.-H.B.

    ✔︎ Christophe Barret, Podemos - Pour une autre Europe, éditions du Cerf, novembre 2015, 256 pages, 19 euros

    L'Action Française 2000 Du 19 novembre au 2 décembre 2015

  • Espagne L'inconnue de Podemos

    Ancrée à gauche, la contestation de l’ « austérité » n'en cultive pas moins une certaine proximité avec le catholicisme.

    Dans plusieurs pays, les habits usés des partis craquent. Des nouveaux surgissent. C'est le cas en Grèce et en Espagne. Christophe Barret, historien, responsable au service éducatif des Archives nationales, est le premier, en France, à consacrer un livre à Podemos. Sa percée fut rapide. Il est issu du Mouvement des Indignés. Sans vraie structure ni organisation, les Indignés enfièvrent Madrid. Le feu couve sous la cendre, attisé par des universitaires qui enseignent à la Complutense à Madrid. Parmi eux : Pablo Iglesias, l'actuel leader du parti et député européen, Inigo Errejon, le véritable penseur, d'autres encore plus proches de Gramsci que de Marx, frottis de la pensée d'Eraesto Laclau et et de son épouse la Belge Chantal Mouffe, de péronisme et de figures révolutionnaires latino-américaines, telles celles d'Hugo Chavez ou d'Evo Morales le Bolivien. Les dirigeants de Podemos se situent résolument à gauche. À leurs yeux les socialistes espagnols - et européens - ont « trahi ». Ils s'affichent hostiles à la monarchie mais, au grand mécontentement de certains de ses amis, Pablo Iglesias accepte, depuis peu, d'être reçu et consulté par le roi, et de lui serrer la main.

    Une proximité... vaticane

    En principe athées, les dirigeants de Podemos ne dissimulent pas leur proximité avec le pape François. C'est un des chapitres les plus intéressants du livre de Christophe Barret, intitulé « Le temps des franciscains ». Le romancier Sergio del Molino dit croire encore « que Pablo Iglesias […] et ses disciples savent très bien ce qu'ils font » ; « ils ont compris que la gauche espagnole est religieuse, que l'Espagne est un pays fait d'un catholicisme populaire qui rechigne à faire confiance à l'Église ». Et voilà qu'avec François ils trouvent un pape "contestataire", un "latino", qui s'inscrit, pensent-ils à tort ou à raison, dans la "théologie de la libération", ou tout au moins dans une pensée qui s'en approche. Les coups de boutoir assénés à la Curie ne font que les conforter dans ce sentiment. Comme la visite de François à Fidel Castro, prélude au rapprochement entre Cuba et les États-Unis. N'est pas passée inaperçue, non plus, la médiation vaticane auprès du Venezuela d'un Nicolas Maduro que les leaders de Podemos ont beaucoup fréquenté. Christophe Barret souligne que « l'esprit le plus radical de Podemos [...] est passionné par le sentiment religieux ». Sans doute plus par lui que par un programme économique qu'Iglesias avouait il y a peu « n'avoir pas eu le temps de bâtir ». Surprenant pour celui et ceux qui font profession de marxisme et de gramscisme. Comme l'écrit Bertrand Renouvin, dont Christophe Barret est un collaborateur proche, la seule perspective sérieuse pour Podemos serait de constituer à terme, sous l'égide du pape François, une démocratie chrétienne progressiste ! Ce qui restera à démontrer. 

    Ch.-H.B.

    ✔︎ Christophe Barret, Podemos - Pour une autre Europe, éditions du Cerf, novembre 2015, 256 pages, 19 euros

    L'Action Française 2000 Du 19 novembre au 2 décembre 2015